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Publié parEmmanuelle Ledoux Modifié depuis plus de 5 années
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Durant sa vie, le béton peut être attaqué par divers agents physiques et chimiques pathologies qui réduisent sa durée de vie Le béton est un matériau durable lorsqu'il est : BIEN FORMULÉ & BIEN MIS EN ŒUVRE
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Un béton est d’autant plus durable qu’il résiste à la pénétration des agents corrosifs externes
Perméabilité : déplacement d’un fluide sous l’effet d’un gradient de pression : d’après Poiseuille : m : viscosité dyn eau la perméabilité dépend de la taille des pores et leur interconnexion
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La diffusivité ne dépend pas de la taille des pores
Diffusivité : déplacement d’une espèce chimique à l’état moléculaire sous l’effet d’un gradient de concentration : Loi de Fick : Df : Coef de diffusion La diffusivité ne dépend pas de la taille des pores mais de leur interconnexion
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Essai de diffusion des ions chlore
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Attaque des eaux agressives:
EAUX ACIDES: Risques de DISSOLUTION Eaux pures, eaux douces, pluies acides, eaux résiduaires, effluents industriels (agro-alimentaires, chimiques,....), marécages, sucre,.... EAUX sulfatées: Risques de GONFLEMENTS Égouts, sols gypseux, engrais ,.... EAU de mer: Risques combinés MgCl2, CO2, SO4Mg, SO4Ca,... + abrasion vagues + mouillage/séchage Océan Atlantique NaCl 26,9 g/l MgCl ,2 g/l MgSO ,2 g/l CaSO4 1,2 g/l CaCl2 0,6 g/l KHCO ,2 g/l
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Mécanismes d’attaque de l’eau de mer :
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Mécanismes d’attaque de l’eau de mer :
ciment portlandite venant de l’hydratation des silicates venant de l’hydratation du C3A + Ca(OH)2 + C4AH13 ettringite C3A, 3SO4Ca, 32H2O brucite Mg(OH)2 chloro-aluminate de Ca hydraté C3A, CaCl2, 10H2O SO4Mg SO4Ca Cl2Mg Cl2Ca
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Mécanismes d’attaque de l’eau de mer :
A plus long terme ettringite + SiO2 (venant de la carbonatation des CSH) + CO CaCO3,CaSO4,CaSiO3,15H2O (thaumasite) Ca(OH)2 + CO2 CaCO3 + CO (calcite et aragonite) La calcite et l’aragonite se forment en surface et ralentissent la progression de l’attaque Mg(OH)2 + CO2 MgCO3 + H2O Mg attaque les CSH MSH qui n’ont pas de cohésion
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Mécanismes d’attaque de l’eau de mer :
Toutes ces attaques se font par: dissolution => augmentation de la porosité cristallisation avec augmentation du volume apparent => expansion => fissuration cristallisation avec manque de cohésion => désagrégation ce qui entraîne une baisse des résistances Les fissures facilitent la pénétration de l’eau de mer
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Mécanismes d’attaque de l’eau de mer :
Béton totalement immergé: attaque chimique telle que l’on vient de la décrire Béton en immersion alternée (marnage), il se produit en plus: actions mécaniques (vagues, courants marins, vent, …) => fissuration cycles de retrait par séchage et de gonflement par immersion montées par capillarité des sels dissous (chlorures, sulfates) => évaporation => cristallisation => expansion => fissuration C’est dans les zones d’immersion alternée que les détériorations du béton sont les plus importantes
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montée capillaire des sels dissous
Mécanismes d’attaque de l’eau de mer : montée capillaire des sels dissous migration des sels solubles évaporation avec précipitation des sels solubles expansion due aux sels retrait du à l’évaporation => fissuration zone d’immersion dans l’eau de mer
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Digue du large du port de Cherbourg (M. REGOURD - 1978)
+ chloro-aluminate de calcium O CSH alvéolaire dû à la présence de chlore ettringite expansive Digue du large du port de Cherbourg (M. REGOURD ) O
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Digue du large du port de Cherbourg (M. REGOURD - 1978)
grain feldspathique thaumasite
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chloro-aluminate de calcium hydraté
Coupe d’un béton attaqué à l’eau de mer calcite + aragonite brucite chloro-aluminate de Ca hydraté eau de mer CSH alvéolaire
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Attaque sulfo-bactérienne d’une canalisation d’assainissement:
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Remèdes aux attaques des eaux agressives:
rapport E/C (voir diagramme) dosage ciment C3A utiliser des ajouts minéraux: laitier, CV, FS utiliser des ciments spéciaux
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Corrosion des armatures
La carbonatation dépassive les armatures Ca(OH2) + CO2 CaCO3 + H2O possibilités de CORROSION (Diag de Pourbaix) Immunité Passivité Corrosion
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Corrosion des armatures
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Corrosion des armatures : pile électrochimique
à l’anode: Fe Fe e- à la cathode: H2O + 0,5 O e- 2 OH- Rouille
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Volumes relatifs des produits d’oxydation du fer
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Les chlorures diminuent la résistivité et accélèrent la dépassivation
Rouille
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Protections contre la corrosion des aciers:
la perméabilité du béton: E/C, dosage ciment, ajouts minéraux, compactage, cure,... épaisseur enrobage (voir tableau BAEL) éviter la fissuration du béton: limiter s acier , attention retraits,.. éviter la stagnation de l'eau Pour des milieux très agressifs: protection cathodique inhibiteurs de corrosion revêtement armatures: époxy, zinc,...
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Protections contre la corrosion des aciers:
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Expansions, microfissurations et exsudation de gel
Réactions alcalis-granulats Expansions, microfissurations et exsudation de gel 3 conditions essentielles: Granulats avec phases minérales réactives: certains quartz, opales, feldspathes, calcédoines,... Alcalins (surtout K+, Na+) actifs des constituants du béton: Concentration 3 Kg/m3 Humidité: Hr 80%
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Réactions alcalis-granulats
Essais: Examen pétrographique des granulats Essais de gonflement sur mortier ou béton Essais chimiques Précautions: Pour ouvrages importants: Granulats non réactifs Études poussées au laboratoire Pour ouvrages conventionnels: Limiter les alcalins Utiliser ajouts minéraux Formulation particulière
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Résistance au gel-dégel
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Résistance au gel-dégel
Les bulles d’air jouent le rôle de vases d’expansion lors de la transformation de l’eau en glace Utilisation auto d’un Adjuvant entraineur d’air
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Comportement au feu Les bulles d’air jouent le rôle de vases d’expansion lors de la transformation de l’eau en glace
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Comportement au feu Essai CSTB ½ heure 2 heures 4 heures
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Exemple: Réparations Mosquée Hassan II
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