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Réunion d’information Nouveau référentiel Brevet Professionnel Électricien(ne) 5 juillet 2017 Fabrice POUPON - Régis BICHARD - Anne SPAETH – 5 juillet.

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1 Réunion d’information Nouveau référentiel Brevet Professionnel Électricien(ne) 5 juillet 2017
Fabrice POUPON - Régis BICHARD - Anne SPAETH – 5 juillet 2017

2 ORGANISATION DE LA JOURNÉE
La filière électricité dans le réseau CCCA-BTP Le contexte de la rénovation et le référentiel du diplôme Les enjeux Le RAP Le référentiel de certification Les espaces et les équipements Le suivi et l’évaluation des acquis des apprenti(e)s Le suivi de la formation et l’évaluation des compétences Les modalités de certification L’outil C-PRO STI Échange et mise en œuvre dans les CFA Horaires 09h H30 Repas 12h30

3 La filière électricité dans le réseau CCCA-BTP
Effectif total 5202 47184 Nbe total de CFA 78 118 Nbre de CFA avec BP 48 60 872 2741 1230 274 La filière électricité est présente dans 63 CFA paritaires et dans 15 CFA associés, soit 78 CFA. Le BP est préparé dans 9 CFA associés et dans 39 CFA paritaires, soit 48 CFA, l’électricité représente 11% des effectifs en formation. Le BAC PRO est préparé dans 20 CFA paritaires et 7 CFA associés, soit 27 CFA. Effectif total CFA du réseau : 2011/2012 : apprenti(e)s ; 2016/2017 : , soit - 15%. Depuis 2008 : - 42%. 82% des BP dans les CFA CCCA-BTP Effectifs décembre 2016

4 CONTEXTE DE LA RÉNOVATION
Diplômes régulièrement réécrits : Adéquation avec les besoins des professionnels. Groupe de travail CPC : professionnels, représentants salariés, Éducation Nationale, organismes de formation. Mars 2014 : regrouper 3 diplômes. Janvier 2015 : début des travaux Bac Pro. Septembre 2015 : première réunion pour la rénovation du BP et report. Janvier 2016 : relance des travaux de rénovation BP Co-Pilotage : Fabrice Poupon, Claude Pojolas, IEN pilote du groupe Bac Pro. 3 formateurs du réseau : Nicolas Lenoël, Sabeha Bounif, Frédéric Bourgoin. 12 janvier 2017 : arrêté de création de la spécialité "Electricien(ne)" du Brevet Professionnel  - mise en œuvre rentrée 2017

5 LES ENJEUX DE LA RÉNOVATION
Intégrer les évolutions techniques et réglementaires des métiers Répondre aux attentes et besoins de qualification et de compétences des entreprises. Former des professionnels citoyens en capacité de s’insérer Pour exercer des activités de préparation, de réalisation, de mise en service, de maintenance d’installations et de communication Avoir une cohérence d’écriture des diplômes du CAP au BTS Faciliter l’appropriation des contenus et le suivi des acquisitions des compétences. Faciliter l’appropriation des contenus par les acteurs de la formation (formateurs et entreprises)

6 LES ENJEUX DE LA RÉNOVATION
Conserver et rénover 2 diplômes pour un même métier Mais des spécificités notamment les cursus de formation et les secteurs d’activités. BP renforce la dimension professionnelle et l’expertise de ce professionnel (alternance forte). Définir les compétences de manière plus globale Mieux ancrer leurs apprentissages dans le contexte professionnel. Rendre impératif l’entrée pédagogique par les activités professionnelles Cursus de formation : le BP se prépare principalement après l’obtention d’un CAP Sous tendu par une alternance forte et la complémentarité des 2 lieux de formation, le BP renforce la dimension professionnelle des activités et des tâches et l’expertise de ce professionnel dans ces domaines

7 LES ENJEUX DE LA RÉNOVATION
Généraliser et formaliser l’individualisation du suivi du parcours de l’apprenant Par la mise en œuvre d’un outil de suivi du niveau d’acquisition des compétences. Mettre en œuvre un mode de certification en cours de formation plus efficient Qui redonne du temps à la formation. Favoriser l’interaction entre EP et EG

8 RÉFÉRENTIEL – REPÈRES POUR LA FORMATION
Référentiel du diplôme : annexe 1 Document réglementaire Les minima à mettre en œuvre - Pas une proposition pédagogique Contenu : RAP - Référentiel de certification - UC diplôme - Glossaire Rend impératif une entrée par les activités professionnelles Repères pour la formation : approche pédagogique UC Unités constitutives du diplôme Le glossaire est intéressant car il définit toute la terminologie compétences, tâches mais aussi opération, opération simple, installation ouvrages…. Les minima à mettre en œuvre : permettre et encourager l’innovation et l’expérimentation pédagogique pour conduire chaque apprenant vers la maîtrise des fondamentaux des métiers de l’électricité et des connaissances « scientifiques ». Entrée par les activités professionnelles : les connaissances sont abordées au travers des compétences nécessaires à l’exécution des tâches

9 LE RAP – SECTEURS D’ACTIVITÉS
Domaines d’intervention « Le titulaire du BP Électricien(ne), exerce ses compétences, sous contrôle de sa hiérarchie dans les domaines du bâtiment et des infrastructures, pour des travaux neufs, de rénovation et réhabilitation » 3 secteurs d’activités Des bâtiments (résidentiel, tertiaire et industriel) Des infrastructures Des réseaux Le métier d’électricien ne s’exerce pas qu’au niveau du bâtiment mais aussi du quartier connecté : intervient au niveau des infrastructures, du quartier de la ville. Les activités professionnelles peuvent s’exercer dans 3 secteurs, il n’y a pas le champ industriel. Il ne s’agit pas de faire moins qu’un Bac : il faut garder tout sauf « industriel » et approfondir plus certain champs.

10 LE RAP : activités professionnelles
Ancien référentiel Nouveau référentiel PRÉPARATION DU CHANTIER PRÉPARATION EXÉCUTION DU CHANTIER RÉALISATION CONTRÔLE DU CHANTIER MISE EN SERVICE CLÔTURE, MISE EN SERVICE ET RECOLLEMENT DE L’OUVRAGE EXÉCUTÉ MAINTENANCE COMMUNICATION Apparition d’une activité de communication Réaffirmation des opérations de préparation et d’organisation Les mêmes activités que pour le BAC PRO RÉALISATION : activité principale Pas de modification majeurs, l’auto-contrôle et le recollement de l’ouvrage sont intégrés dans la réalisation T2-2 Réaffirmation des tâches de préparation et d’organisation essentielles aux opérations de réalisation, mise en service et de maintenance. Préparation : constituer le dossier technique que pour des opérations simples, c.-à-d. une opération réalisable en autonomie totale par un technicien titulaire du BP. La réalisation d’une opération simple ne fait pas appel à des notions de conception ou de programmation. En revanche, elle est préparée et mise en œuvre en faisant appel à des solutions préétablies et comprend la réalisation de configurations et paramétrages guidés. Activité professionnelle : ensemble cohérent de tâches ou séquences de travail identifiées et organisées selon un processus logique et observable.

11 Passage de 28 à 18 tâches : présentation différente
LE RAP : tâches Passage de 28 à 18 tâches : présentation différente Coordination entre les différents corps d’état et les « interfaces » - gérer une équipe T2-5 coordonner son activité avec celle des autres corps d’état T2-6 mener son activité et celle de l’équipe de manière éco-responsable T2-4 gérer les activités de l’équipe Privilégier les moins fréquentes en entreprise Préparation - mise en service – maintenance - communication Situations d’apprentissage à partir de situations professionnelles « réelles » Activités des apprentis y compris au CFA La description est beaucoup plus explicite et précise. La nécessaire coordination entre les différents corps d’état et les « interfaces » ainsi que la gestion d’une équipe sont affirmées. Les activités proposées aux apprentis y compris au CFA correspondent à celles décrites dans le RAP. Les situations d’apprentissage sont élaborées à partir de situations professionnelles réelles.

12 Conditions d’exercice Description plus explicite
LE RAP : Tâches Activité RÉALISATION Tâche T2.1 T2.1 : Installer et organiser le(s) poste(s) de travail Analyser l’environnement de travail et les conditions de réalisation Installer les dispositions de protection des lieux Mettre en œuvre les mesures de prévention Installer et approvisionner les postes de travail Conditions d’exercice Principales ressources (*) : Consignes écrites, orales Extraits du dossier technique d’une opération Documents relatifs au chantier : extraits du D.C.E. (plans, C.C.T.P., C.C.A.P., D.Q.E., D.P.G.F., planning T.C.E., P.G.C.S.P.S.…) ; expression du besoin du client, du maître d’ouvrage (cahier des charges, devis, commande…) ; instructions spécifiques liées au site ou à l’opération (accès, intervention, remise en état…) ; extraits des normes et règlements applicables au chantier ; Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (D.I.C.T.) Ordre de Service (OS) organigrammes et fiches contacts (chantier, client, autres corps d’état) titres d’habilitations et certifications ; Documents relatifs à la gestion des ressources humaines du chantier : plannings internes d’entreprise, des astreintes, des permanences Documents techniques des matériels et des équipements Documents relatifs aux mesures, essais et vérifications : Documents relatifs à la santé et sécurité au travail, et à la protection de l’environnement : autorisation de travail, attestation de consignation, avis de fin de travail documents relatifs à l’utilisation des équipements de protection collective et de protection individuelle procédures et consignes de la santé-sécurité et de l’environnement de l’entreprise Moyens : Supports papier, outils numériques nécessaires à l’exécution de la tâche ; Compétences internes et externes (bureau d’études techniques, fournisseurs, organismes de conseil…) ; Equipements de sécurité ; Outillages adaptés. Degré d’autonomie : Autonomie partielle Autonomie totale X Responsabilité : des personnes des moyens du résultat Résultats attendus Les conditions de réalisation sont repérées sur le site d’intervention. Les dispositions prises garantissent le respect des lieux de l’opération. Les situations dangereuses non prévues sont identifiées et transmises à la hiérarchie. Les différents postes de travail sont identifiés, organisés et tiennent compte des situations de coactivité. L’organisation des postes de travail garantit la sécurité et la protection de la santé (installation et réception des E.P.C., port des E.P.I.…). Les matériels électriques et équipements sont réceptionnés, vérifiés et entreposés en sécurité. Description plus explicite et précise Pour chacune : conditions d’exercice et résultats attendus Pour une approche facilitée des métiers Pour une meilleure lisibilité La description est beaucoup plus explicite et précise

13 DOSSIERS TECHNIQUE RÉÉLS Papier ou numérique - BIM
LE RAP : tâches Dossier technique d’une opération Composition : documents à exploiter et à renseigner Ressources pour exercer une tâche : liste de documents non exhaustive et non finie – orientation, guide Documents relatifs au chantier (extrait du DCE, DOE, DIUO...) Documents techniques de l’entreprise (bons de commandes, de livraison…) Documents relatifs à la gestion des ressources humaines du chantier Documents relatifs à la santé et sécurité au travail, et à la protection de l’environnement Dans le cadre de ses activités, le titulaire du BP est amené à exploiter et renseigner des pièces composant le dossier technique d’une opération. Ce choix a été fait pour obliger le jeune à travailler sur des dossiers complets, même s’il ne comprend pas tout, il doit être capable d’extraire l’information. Ces ressources doivent être considérées comme des orientations, comme un guide et non pas comme une liste finie de documents mis à disposition du titulaire du BP. Les propositions pédagogiques s’appuient sur des dossiers d’installations réelles pour conduire plus particulièrement des activités de préparation, de mise en service, de maintenance et de communication Il s’agit de donner des indications sur les éléments qu’il peut avoir à sa disposition. DCE Dossier de consultation des entreprises, DOE Dossier des ouvrages exécutés, DIUO Dossiers des interventions ultérieures sur l’ouvrage L’évolution des pratiques tend vers l’utilisation accrue du concept BIM de « Modèle d’information unique du Bâtiment » Référentiel page 6 DOSSIERS TECHNIQUE RÉÉLS Papier ou numérique - BIM

14 TÂCHES PROFESSIONNELLES
LE RAP : Tâches ACTIVITÉS TÂCHES PROFESSIONNELLES PRÉPARATION T1.1 : Prendre connaissance du dossier technique d’une opération ou le constituer pour une opération simple T1.2 : Identifier les informations relatives aux conditions d’exécution de l’opération T1.3 : Vérifier les listes des matériels électriques, des équipements et des outillages nécessaires à l’opération T1.4 : Gérer sur chantier les approvisionnements pour une opération simple T1.5 : Ajuster la préparation de l’opération RÉALISATION T2.1 : Installer et organiser le(s) poste(s) de travail T2.2 : Implanter, poser et installer les matériels électriques T2.3 : Câbler, raccorder les matériels électriques T2.4 : Gérer les activités de l’équipe T2.5 : Coordonner son activité avec celle des autres corps d’état T2.6 : Mener son activité et celle de l’équipe de manière éco-responsable MISE EN SERVICE T3.1 : Réaliser une opération de mise en service d’une installation T3.2 : Participer à la phase de réception technique d’un chantier MAINTENANCE T4.1 : Réaliser une opération de maintenance préventive T4.2 : Réaliser une opération de dépannage COMMUNICATION T5.1 : Échanger entre professionnels sur le déroulement de l’opération T5.2 : Échanger avec le client ou l’usager T5.3 : Participer à la mise à jour des dossiers de l’installation La nécessaire coordination entre les différents corps d’état et les « interfaces » ainsi que la gestion d’une équipe sont affirmées.

15 Référentiel de certification
C1 : analyser les conditions de l’opération dans son contexte C2 : évaluer les risques et proposer une mesure de prévention C3 : exploiter les outils numériques professionnels C4 : définir une installation à l’aide de solutions préétablies C5 : organiser une opération dans son contexte C6 : réaliser une installation électrique C7 : contrôler les caractéristiques de l’installation C8 : régler, paramétrer les matériels de l’installation C9 : valider le fonctionnement de l’installation C10 : diagnostiquer un dysfonctionnement C11 : remplacer un matériel électrique C12 : communiquer entre professionnels sur l’opération C13 : communiquer avec le client, l’usager, sur l’opération C14 : compléter les documents de l’opération Passage de 49 à 14 Plus global Elles sont définies de manière plus globale en s’appuyant sur les recommandations européennes pour permettre notamment la certification par blocs de compétences. On retrouve le cœur de métier : préparer une opération, la réaliser, la mettre en service et l’expliquer au client. C2 : INRS 2004 : un niveau IV est en capacité de réaliser une analyse des risques, de proposer et de hiérarchiser les mesures de prévention (niveau V : identifier les dangers, repérer les risques, appliquer les mesures et alerter) C4 : Solution préétablie c.-à-d. pas de conception de schéma, rechercher des modèles, choisir les bons schémas et lecture d’abaques Pas d’étude telle que projet d’éclairage, ni de dimensionnement de câbles (K, Ib, In, IZ…) C7 : Contrôles visuels dans un tableau – Autant de grandeurs dimensionnelles qu’électriques (contrôle de l’implantation du matériel), mesure de la prise de terre – contrôle d’isolement avant de mettre en service : procédure conseil – Contrôle des caractéristiques, l’inter a le bon IP – Les essais adaptés n’ont pas leur place ici C8 : Réaliser le paramétrage selon une check-list C11 : Le choix du matériel à remplacer est fait en C4, la validation du fonctionnement est faite en C9 C12 : Les choix économiques : par exemple plutôt passer en moulure… C14 : Faire parler le client et transmettre l’information au bon interlocuteur pour qu’un devis puisse être fait…

16 ATTITUDES PROFESSIONNELLES ASSOCIEES
TABLEAU Faciliter la compréhension Mieux ancrer dans le contexte professionnel Correspond mieux aux métiers Nouvelle présentation sous forme de tableau qui vise à faciliter la compréhension de la compétence dans son contexte professionnel. Pour mieux ancrer les apprentissage dans le contexte professionnel et mieux correspondre aux métiers.

17 RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
Appréhender et valider chaque compétence dans un contexte professionnel Compétences terminales évaluables pour la certification = objectifs de formation Stratégie de formation : objectifs intermédiaires Recommandation européenne pour l’éducation : « ensemble de connaissances, d’aptitudes et d’attitudes appropriées au contexte » Définie en s’appuyant sur les recommandations européennes : connaissances, le contexte avec les conditions de réalisation et les attitudes explicitement décrit dans le référentiel. Les aptitudes ou savoir faire sont appréhendés par l’intitulé de la compétence et les critères d’évaluation. Une compétence nouvelle est présente : C3 Les compétences doivent être appréhendées et validées dans un contexte professionnel, activités complexes avec des aléas. Une compétence n’a de sens que dans un contexte donné. Les compétences décrites dans le référentiel sont les compétences terminales évaluables pour la certification, elles constituent les objectifs de formation. Il est nécessaire d’élaborer une stratégie de formation avec des objectifs intermédiaires. Cet outil de pilotage doit être commun et partagé par toute l’équipe pédagogique. C3 : exploiter les outils numériques professionnels

18 ATTITUDES PROFESSIONNELLES ASSOCIÉES
AP1 : faire preuve de rigueur et de précision AP2 : faire preuve d’esprit critique AP3 : faire preuve de curiosité et d’écoute AP4 : faire preuve d’initiative AP5 : faire preuve d’analyse critique Composantes incontournables à la maîtrise des compétences Intégrées à la compétence et évaluées au travers de celle-ci À travailler en formation Elles ne sont pas évaluées en tant que telles mais au travers des compétences c.-à-d. que les critères d’évaluation de la compétence ne pourront pas être atteints. Pour être compétent il est nécessaire d’avoir les attitudes requises, cela se travaille par exemple par de la méthode.

19 CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Nouvelle présentation faire le lien avec le RAP se centrer sur les fondamentaux du métier Encourager les interactions avec les autres disciplines approche plus globale pour mieux appréhender les évolutions Pas de réécriture nécessaire le formateur les intègre Le mode professionnel : environnement de travail et règlementation La chaîne d’énergie La chaîne d’informations Les grandeurs électriques, mécaniques, dimensionnelles Communication Interdisciplinarité : pour la chaîne d’énergie et pour les grandeurs électriques, mécaniques et dimensionnelles : « ces connaissances sont présentes en partie dans le programme de mathématiques et de sciences ». Taxonomie : 3 au lieu de 4 La description de la connaissance est plus globale, l’entrée est la fonction (conversion, modulation, chauffage…) assurée et non pas les constituants qui assurent cette fonction. Ainsi les supports de formations peuvent s’adapter aux évolutions et on n’est pas obligé de réécrire les référentiels. Les activités de formation doivent permettre de mobiliser les connaissances dans un contexte professionnel réaliste. Les connaissances sont mises en œuvre dans le cadre de la mobilisation de compétences au travers d’une ou plusieurs tâches. Il faut éviter d’aborder des connaissances en se détachant des activités en ateliers ou en entreprise (pas de « hors sol ») Il s’agit bien d’acquérir des compétences et non d’amasser des connaissances. Le savoir n’est pas une fin en soi mais nécessaire pour comprendre. Il est préférable de développer la capacité à décoder plutôt qu’a modéliser. Par exemple, il ne s’agit pas de connaître tous les schémas pour être un bon électricien mais bien d’être capable de décoder un schéma pour s’adapter à chaque situation. Partir de situations professionnelles pour intégrer des éléments théoriques : mettre en œuvre une alarme et faire des recherches en amont et/ou en aval. Mises en œuvre dans le cadre des compétences afin de réaliser les tâches d’une ou plusieurs activités. Acquérir des compétences et non amasser des connaissances.

20 Référentiel de certification
3 niveaux de taxonomie Niveau 1 : Extraire les connaissances significatives issues de sa mémoire à long terme Par exemple « identification de l’organisation du réseau de distribution électrique » c.-à-d. s’appuyer sur une culture technologique permettant à l’apprenant d’identifier une solution technique globale. Pas systématiquement une activité pratique mais pas que théorique, par exemple on peut visualiser, en observant comment l’électricité arrive jusqu’au poste. Niveau 2 : Construire la signification d’informations reçues (orales, écrites et graphiques) Par exemple : chaine d’information : architecture des réseaux d’information : « Reconnaissance des matériels » ainsi dans une situation de travail, il est capable de guider son intervention pour remplacer un matériels électrique existant, raccorder un nouveau matériel ou appareillage électrique. Dans ce cas il n’y a pas lieu de concevoir ou de déterminer Niveau 3 : Exécuter ou utiliser une procédure dans une situation donnée – Cœur de métier Exemple : Protection « détermination des protections des personnes et des biens dans un contexte professionnel donné » L’apprenti retiendra les principes de fonctionnements et les caractéristiques des organes de protections pour effectuer un choix judicieux en situation de travail et effectuer son câblage et son Raccordement. Opération simple : C’est une opération réalisable en autonomie totale pour un titulaire du BP. La réalisation d’une opération simple ne fait pas appel à des notions de conception ou de programmation. En revanche, elle est préparée et mise en œuvre en faisant appel a des solutions pré-établies et comprend la réalisation des configurations et paramétrage guidés.

21 Référentiel de certification
C1 : Analyser les conditions de l’opération dans son contexte C2 : Évaluer les risques et proposer une mesure de prévention C3 : Exploiter les outils numériques professionnels C4 : Définir une installation à l’aide de solutions préétablies C5 : Organiser une opération dans son contexte C6 : Réaliser une installation électrique C7 : Contrôler les caractéristiques de l’installation C8 : Régler, paramétrer les matériels de l’installation C9 : Valider le fonctionnement de l’installation C10 : Diagnostiquer un dysfonctionnement C11 : Remplacer un matériel électrique C12 : Communiquer entre professionnels sur l’opération C13 : Communiquer avec le client, l’usager, sur l’opération C14 : Compléter les documents de l’opération Avez- vous des questions, remarques ? … C2 : INRS 2004 : un niveau IV est en capacité de réaliser une analyse des risques, de proposer et de hiérarchiser les mesures de prévention (niveau V : identifier les dangers, repérer les risques, appliquer les mesures et alerter) C4 : Solution préétablie c.-à-d. pas de conception de schéma, rechercher des modèles, choisir les bons schémas et lecture d’abaques Pas d’étude telle que projet d’éclairage, ni de dimensionnement de câbles (K, Ib, In, IZ…) C7 : Contrôles visuels dans un tableau – Autant de grandeurs dimensionnelles qu’électriques (contrôle de l’implantation du matériel), mesure de la prise de terre – contrôle d’isolement avant de mettre en service : procédure conseil – Contrôle des caractéristiques, l’inter a le bon IP – Les essais adaptés n’ont pas leur place ici C8 : Réaliser le paramétrage selon une check-list C11 : Le choix du matériel à remplacer est fait en C3, la validation du fonctionnement est faite en C9 C12 : Les choix économiques : par exemple plutôt passer en moulure… C14 : Faire parler le client et transmettre l’information au bon interlocuteur pour qu’un devis puisse être fait…

22 INTERACTIONS AVEC LES AUTRES DISCIPLINES
Mathématiques et Sciences Grandeurs électriques, stockage de l’énergie, fonction d’usages…. « Ces connaissances sont présentes, en tout ou partie, dans les programmes de mathématiques et sciences » Lien vers les disciplines où la connaissance est abordée, réinvestie et appliquée en enseignement pro Homogénéité du langage, des temps de formation… La mise en œuvre des pôles de connaissances implique une construction pédagogique pluridisciplinaire avec les disciplines de l’enseignement général. Cette co-construction est d’autant plus essentielle avec les mathématiques et les sciences notamment pour homogénéiser les langages, organiser les temps de formation…. La majorité des contenus « scientifiques » nécessaires à la formation au métier d’électricien est présente dans les programmes de sciences. Il est donc nécessaire de construire une SFA commune. En EP, on pourra utiliser ponctuellement une table de mesure pour faciliter la compréhension. Ne pas interdire ou occulter les calculs mais les utiliser pour des activités du métier, notamment pendant la préparation Calculer des grandeurs pour : dimensionner vérifier une mesure « professionnelle »…..

23 INTERACTIONS AVEC LES AUTRES DISCIPLINES
Étude des Constructions Imbriqué à l’enseignement professionnel Le monde professionnel : environnement de travail et réglementation Culture professionnelle transversale  démarche qualité, environnement, caractéristiques des bâtiments, identification et nature des textes réglementaires Utiliser prioritairement les outils numériques du processus BIM Élaborer la stratégie de formation en lien avec les formateurs(trices) : Étude des constructions et EG L’enseignement professionnel du métier d’électricien comprend l’étude des constructions. Cet enseignement apporte une culture professionnelle transversale notamment décrite dans le pôle de connaissances : le monde professionnel : environnement de travail et réglementation. BIM Modèle d’information unique du Bâtiment, Building Information Modeling Répartition horaire recommandée : 4 heures

24 NUMÉRIQUE ET APPRENTISSAGE
Usage dans la formation aux métiers de l’électricité ENT semblable à ceux du monde professionnel Outils numériques utilisés à des fins : d’aide à la conception pour des opérations simples de recherche d’informations de préparation d’une commande … de communication professionnelle : messageries, site internet, logiciel pro … Usage pédagogique au service des apprentissages Identifier les objectifs et situations d’apprentissage pour lesquels le numérique apporte une plus-value (séminaire électricité et guide « Repères pour l’intégration du numérique dans les pratiques de formation ») L’usage d’un environnement Numérique de travail semblable à ceux du monde professionnel est indispensable pour la formation. Dans les actes du séminaire Électricité vous trouverez des exemples d’outils professionnels utilisés par les formateurs du réseau et/ou inventoriés par les professionnels ainsi que des outils à usage pédagogique. Exemple de logiciel Pro : Dialux, Win relais, CANECO, ESABORA … Pour faciliter les apprentissages : logiciel Ddidactic Shémaplic, vidéo, QUIZZ KAHOOT …

25 LA PRÉVENTION DES RISQUES ÉLECTRIQUES
Fait pleinement partie des apprentissages Appréhender dès le début de la formation et lors de chaque activité Toutes les formations à la S&ST abordées concrètement et régulièrement Document de référence : Le référentiel de formation à la PRE pour les élèves, apprentis et étudiants préparant les diplômes de l’Éducation Nationale (B1V-BR) – Voir fiche PRE Développer les capacités d’analyse Pour les élèves B1V, BR pour les formateurs B2V essai- BR- BC Avant toute intervention ou travaux, il est nécessaire de conduire une analyse des risques et de prendre toutes les précautions adaptées aux différentes activités sur les installations électriques en respectant les principes généraux de prévention

26 Pour réaliser des activités caractéristiques du métier et authentiques
LES ESPACES Pour réaliser des activités caractéristiques du métier et authentiques Espace ouvert : faciliter le suivi et l’accompagnement, co-activité, organiser des activités diversifiés (tous les niveaux de formation) Installation complète : de la livraison à l’application terminale Privilégier les activité de mise en service et de maintenance : la réalisation est souvent faite en entreprise Beaucoup d’éléments déjà présents sur les plateaux actuels : conserver et/ou compléter les équipements présents et technologiquement actuels Plan d’investissement 2018 : liste type du CCCA-BTP et guide de programmation actualisés

27 LES ESPACES Les plateaux techniques doivent évoluer pour, notamment, intégrer les équipements relatifs : à l’efficacité énergétique à l’habitat et au tertiaire « intelligent » (Smart-home, Smart grid...) à la connectivité : GTL communicante-tableau connecté, TGBT/TGE communicant, fibre optique… aux secteurs des infrastructures aux appareils de mesures (cf. nouvelles réglementations et audits énergétiques…) Appareils de mesures en lien avec l’efficacité énergétique (audit) ISO et EN : contrôleur de CO2 et d’humidité, enregistreur et analyseur de consommation

28 Schéma extrait du document « repères pour la formation » organisation des espaces selon un éco-quartier (smart-grid) Exemple d’organisation fonctionnelle

29 REPÈRES POUR LA FORMATION : Évolution des plateaux techniques
GTL – Communicante - domotique Exemple : GTL et coffret de distribution DEC industrie catalogue « KIT et panneaux résidentiel tertiaire nouveauté 2017 » et Schneider Description La GTL domotique Easy est destinée à la découverte, au câblage et à la configuration des installations domotiques KNX. Cette GTL intègre des équipements industriels de marque HAGER permettant d’améliorer le confort, la sécurité, et l’optimisation des dépenses d’énergie. Elle est composée de 2 coffrets (un coffret de distribution électrique et un coffret VDI) et de kits optionnels. Le système assure la gestion des éclairages fixes et variables et des volets roulants. Elle est équipée d’un coffret VDI et d’un routeur WIFI permettant le contrôle via des tablettes tactiles. Les sorties domotiques sont déportées sur un bornier de raccordement. Équipements pour améliorer le confort, la sécurité et optimiser les dépenses d’énergie

30 Secteur des infrastructures
Bâtiments – Zone commerciale et culturelle Dans un premier temps pour les CFA qui ont le BAC PRO sinon priorité à la GTL - Communicante Le coffret IRIO Schneider s’installe à proximité d'un TGBT existant. Il permet de transformer un TGBT en TGE grâce à la mesure de l'énergie sur différents départs.  Objectifs pédagogiques : Gérer une installation à distance. Utiliser les fonctions TGE : concentration et stockage des données/mesures, calculs mathématiques simples, détection et horodatage d’alarmes, contrôle simple de charge, publication des informations, tableaux de bord configurés en fonction du besoin client, courbes de suivi énergétique. Surveiller et analyser les consommations énergétiques. Appliquer la RT2012.

31 Secteur des infrastructures
quelques EXEMPLES : éclairage public, SMART GRID, borne de recharge de véhicule électrique Réseau intelligent Source : catalogue DEC et Schneider Simulation d’un réseau intelligent : cette offre se compose d’un « concentrateur » correspondant au gestionnaire du réseau, et de simulateurs de compteurs électriques intelligents KIT et panneaux résidentiel tertiaire nouveauté 2017 et Schneider Banc de réalisation d’éclairage public : intérêts pédagogiques du produit, économiser l’énergie, investir dans le développement durable et maîtriser le budget pour l’éclairage public. En pilotant la tension d’alimentation du réseau électrique, le variateur permet d’économiser entre 30 et 45% sur la facture énergétique d’une installation d’éclairage public. Il peut commander l’allumage de l’éclairage grâce à son horloge astronomique. Il mesure précisément la consommation de l’installation et les économies réalisées. Colonne lumineuse communicante SHUFFLE - MAT PUBLIC COMMUNICANT : Descriptif : cette interface moderne intègre des fonctionnalités telles que l’éclairage urbain communicant sur bus DALI, la sonorisation, la vidéo protection, l’internet sans fil, la recharge de véhicules électriques et la signalisation visuelle pour créer les conditions idéales afin que les personnes se sentent comme chez elles dans l’espace public

32 Secteur des infrastructures
Domotique – maison connectée Exemples

33 MERCI DE VOTRE ATTENTION
FIN DE LA PREMIERE PARTIE

34 NET PARCOURS ALTERNANCE BTP / C-PRO FINALITÉS, FONCTIONS, USAGES, PERSPECTIVE
Anne SPAETH, Pascal MICHÉ Direction des politiques de formation et de l’innovation pédagogique

35 NPA BTP / C- PRO : FINALITÉ et FONCTIONS
ORGANISER ET SUIVRE LA FORMATION EN ALTERNANCE TRACER LE NIVEAU D’ACQUISITION DES COMPÉTENCES POUR CERTIFIER LES FONCTIONS Planifier (prévisionnel) les activités de l’apprenant en entreprise Organiser la formation de l’apprenant au CFA Suivre la formation de l’apprenant en entreprise et au CFA (formations S&ST, bilans d’activité…) LES FONCTIONS Créer des situations de formation en Entreprise et au CFA Concevoir pour chaque SF des grilles/bilan d’évaluation des compétences (critères/indicateurs de réussite) Compléter un E-Portfolio d’activités en entreprise Gérer des tableaux de bord (niveau d’acquisition des compétences) NPA : pour chaque phase d’alternance, on a une remontée des compétences prévues par les MA en début de formation, le jeune s’auto-positionne c.-à-d. coche s’il pense avoir activé cette compétence correctement, puis le MA valide s’il est d’accord. On dispose d’un récapitulatif du nombre de fois où chacune des compétences a été activée avec la validation et l’auto positionnement.

36 LES USAGES Au regard des fonctions des deux outils et du cadre réglementaire des référentiels BAC PRO MELEC et BP Électricien(ne) Utiliser toutes les fonctionnalités de NPA BTP Utiliser toutes les fonctionnalités de C-PRO sauf le E- Portfolio

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