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Publié pardorsaf ismail Modifié depuis plus de 5 années
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Les différentes Situations d’apprentissages :
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Rougier (2009) explique que les situations d'apprentissage, choisies après avoir déterminé les objectifs, « précisent : - la méthode pédagogique utilisée : expositive, interrogative, travail de groupe... - les supports utilisés : document écrit, film, manuel scolaire ; ces supports doivent être variés, sans pour autant ressembler à un « catalogue » ».
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Astolfi (1992, p.141) souligne qu'«une situation d'apprentissage véritable suppose, de manière simultanée et complémentaire, une certaine déstabilisation [...] en même temps qu'un point d'appui. Il fait ainsi référence à la situation problème : il y a un obstacle à franchir (la situation doit représenter un certain degré de difficulté mais doit être suffisamment proche de ce que les apprenants maîtrisent pour ne pas les décourager) et c'est dans ce franchissement que réside l'apprentissage.
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Selon Faerber (2004, p.3), « une situation d'apprentissage est un ensemble de conditions et de circonstances susceptibles d'amener une personne à construire des connaissances. Une telle situation peut être "spontanée", non prévisible, et agir sur l'apprenant, interpellé par une observation, une rencontre, un évènement qui pose problème et remet en question ses représentations. Elle peut advenir à tout moment de la vie quotidienne.
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Mais dans le cadre habituel de formations, c'est l'enseignant qui compose une situation d'apprentissage en réunissant les conditions initiales – en ce sens c'est une "situation de départ" – et si possible motivantes qui vont poser problème. Il le fait sur la base d'une difficulté conceptuelle repérée chez l'apprenant ou exprimée par lui. Le travail de l'enseignant consiste à concevoir cette trame initiale en décrivant un contexte susceptible d'amener ensuite la mobilisation de connaissances, un questionnement et une rupture des représentations. Il fournit des outils, des références, des indications méthodologiques, voire des indices qui permettront à l'apprenant de construire ses représentations par le biais d'activités et d'expériences cognitives vécues lors du traitement de la problématique posée.
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Elles mobilisent l’élève sur une ou plusieurs tâches qui permet d’atteindre un ou des objectifs grâce à un système organisé de ressources et de contraintes. Il s’agit d’apprendre à l’élève à mieux mobiliser ses ressources pour apprendre quelque chose de nouveau.
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L’enseignant doit intégrer dans les situations les ruptures nécessaires à l’élève afin qu’il se réorganise pour dépasser les savoirs dont il dispose. Il y a forcément l’idée de transformer ce qu’il sait déjà faire (soit l’élève se réorganise complètement, soit il modifie certains aspects de sa conduite) pour atteindre la compétence visée.
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Il existe plusieurs types de situations :
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Quels types de situations d'apprentissage est-il possible de mettre en œuvre ?
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(Meirieu, Astolfi) : Une situation-problème est organisée autour du franchissement d'un obstacle par le groupe, obstacle préalablement bien identifié par l'enseignant. Les notions et les procédures de résolutions du problème ne sont pas connues. Il n'y a pas de solution unique. Les apprenants formulent des hypothèses et ils investissent leurs connaissances antérieures disponibles ainsi que leurs représentations. La situation problème est utilisée dans le constructivisme des apprentissages.
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Elle confronte l’élève à un problème à résoudre. Elle fait émerger les difficultés de l’élève ou des réussites spontanées non construites. Elle ne suffit pas pour que l’élève comprenne et dise ce qu’il fait pour réussir.
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Situation qui pose un problème et met l’élève devant la nécessité de construire activement une ou des réponses nouvelles. Pour cela l’enseignant choisit des variables didactiques (espace, temps, vitesse, nombre, lancements de jeu…) qui diffèrent selon le niveau de pratique de l’élève, mais sur lesquelles l’enseignant sait que l’élève doit agir pour rechercher des solutions.
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L’élève construit des repères qui vont lui permettre de réussir dans l’action. La SRP s’accompagne d’une confrontation des points de vue. Plusieurs solutions émergent, sont validées par le groupe et l’enseignant et ré exploitées.
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Elle permet à l’élève de réaliser de nombreuses répétitions. Ainsi, l’élève qui a testé une situation et compris ce qu’il y a à faire, peut stabiliser son apprentissage et réussir régulièrement.
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