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LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES D’HYGIENE (PCH)

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1 LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES D’HYGIENE (PCH)
DU Dr P. VEYRES

2 LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES

3 HISTORIQUE Autrefois, les mesures d’isolement s’appuyaient sur les réservoirs de l’agent infectieux Le CDC en 1996 et le CTIN en 1998 prend en compte le mode de transmission (isolement) En 2007, précautions complémentaires

4

5 OBJECTIF des PCH : faire barrière
Toujours en complément des « précautions standard » A appliquer par tout personnel, quel que soit l’établissement de santé Si le patient est infecté ou présumé infecté Seuls trois types de précautions sont retenus et définis: type « contact » type « gouttelettes » type « air  » Mises en place et levées sur PRESCRIPTION MEDICALE

6 « ON N’ISOLE PLUS » systématiquement
En présence de certains micro organismes , on respecte des précautions : Adaptées Efficaces Faciles à mettre en œuvre Favorisant l’observance Comportant moins de retentissement pour les malades

7 (BMR, Clostridium difficile, gale, etc…)
QUAND ? Patient infecté ou colonisé par un agent pathogène pouvant disséminer dans l’environnement (BMR, Clostridium difficile, gale, etc…)

8 EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION
Plus fort risque transmission Plus faible risque transmission - Incontinence, diarrhée - Lésions cutanées non « couvertes » - Sécrétions / voies respiratoires abondantes et non maîtrisées - Dispositifs invasifs - Patients confus... - Continence - Lésions cutanées « couvertes » - Capacité de maîtrise des sécrétions voies respiratoires… - Pas de dispositif - Patient autonome Patient source

9 EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION
Plus fort risque transmission Plus faible risque transmission - Survie prolongée dans l’environnement - Inoculum important - Virulence élevée, forte pathogénicité - Transmission aérienne - Porteurs asymptomatiques… - Fragilité dans environnement - Inoculum réduit - Dose infectieuse élevée - Virulence et pathogénicité faibles - Courte période infectiosité Micro-organisme

10 EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION
Plus fort risque transmission Plus faible risque transmission - Forte charge en soins - Dispositifs invasifs - Peau non intacte - Ages extrêmes, immunodépression…. - Peu de soins - Pas de dispositif - Peau et muqueuses intactes - Système immunitaire compétent Patient hôte

11 EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION
Plus fort risque transmission Plus faible risque transmission - Ratio patient-personnel élevé - Partage du matériel de soin - Installations sanitaires communes - Absence de lave bassins - Faible ratio patient-personnel - Matériel dédié au patient - Installations sanitaires individuelles… - Présence de lave bassins Environnement

12 STRATEGIES « D’ISOLEMENT »
ON ISOLE LA BACTERIE ET NON LE PATIENT Colonisation sans effraction et sans infection Présence d’une BMR en colonisation ou infection mais site anatomique correctement isolé de l’environnement Infection contagieuse ou transmissible à BMR ou pas, site anatomique non isolé correctement Risque de dissémination bas moyen élevé PS Le patient peut quitter sa chambre Isolement du site anatomique PCH ++ Isolement géographique recommandé Signalisation

13 AUDIT NATIONAL PCH 2014 – rapport mars 2016
GREPHH

14 PROTOCOLE Module établissement : Module patients Module professionnels
Évaluation de l’organisation, des dispositifs d’alerte et de mise en œuvre des PCH Module patients Evaluation de la mise en place des mesures, de l’information du patient, de l’organisation, des moyens Module professionnels Evaluation des connaissances sur 10 cas cliniques – conformité PCH en fonction de la pathologie

15 MODULE ETABLISSEMENT n = 677 – score global 83%

16 MODULE ETABLISSEMENT Pas de système d’identification prévu en cas de réadmission (40%) Pas de procédure d’élimination des excreta (65%) Pas de formation sur l’élimination des excreta (50%)

17 MODULE PATIENTS n = 8006 – score global 82%

18 MODULE PATIENTS – Mise à disposition matériel et produits

19 MODULE PROFESSIONNELS n= 115 274 – score global 54%

20 MODULE PROFESSIONNELS n = 115 274

21 % de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCC

22 % de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCG

23 % de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCA

24 % de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PS

25 CONCLUSIONS Niveau des connaissances des médecins sur les PCH insuffisant (52%), surtout les PCR Hygiène des mains : mal compris ou insuffisamment mentalisé – type hygiène des mains Méconnaissance du bon usage des EPI (gants et protection de la tenue) Vaisselle et linge : trop de « zèle » Elimination excreta : PROBLEME Traçabilité insuffisante

26 LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES CONTACT

27 Niveaux de recommandations
A écarter A garder absolument absolument Accord fort Accord fort + 1er tour Accord modéré Accord modéré + 2ème tour Accord fort : AF – Accord modéré : AM

28 Politique générale Adjoindre les PCC chez les patients porteurs de micro organismes émergents à haut potentiel émergent (ERG, CD, EBLSE, BHRe) – AF Stratégie de prévention de la transmission croisée entre PS et PS + PCC à certaines conditions (hygiène des mains, SHA, gants, épidémiologie) - AM

29 Politique de dépistage – 1 AF
Mettre en place une surveillance épidémiologique des BMR avec mesure régulière de leur incidence dans les prélèvements cliniques Définition de cette politique par le CLIN Avoir une stratégie de dépistage adaptée à chaque secteur de soins Privilégier le dépistage des « agents infectieux à haut potentiel de transmission » (pas les EHCASE) En dehors d’une situation épidémique et pour tout secteur, dépistage hebdomadaire si dépistage à l’entrée

30 Dépistages COMMENT ?

31 SARM EBLSE PARC ABRI - Ecouvillonnage nasal - Plaies cutanées chroniques - Ecouvillonnage rectal (traces de selles) - Pas les plaies cutanées chroniques - Ecouvillonnage rectal - Prélèvement de gorge ou aspiration trachéale - Prélèvement de gorge

32 Dépistages Où ET QUAND ?

33 EN REANIMATION A l’admission Hebdomadaire A la sortie Remarques SARM
- Patients à haut risque (greffés foie, porteurs de KT longue durée, dialysés chroniques) - Systématiquement si épidémie récente - Si épidémie installée Oui si dépistage à l’admission Non Ne pas dépister si faible fréquence de SARM EBLSE - Si épidémie récente ou installée - Non si incidence de portage faible Ne pas dépister juste avant la sortie en complément ou en l’absence d’un dépistage préalable

34 EN REANIMATION A l’admission Hebdomadaire A la sortie PARC ABRI
Si épidémie récente ou installée Non (sauf si épidémie) Non ABRI - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente ou épidémie installée - Pour les patients à risque de portage Si dépistage à l’admission

35 EN MCO A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM EBLSE PARC ABRI
- Patients à risque (greffés foie, porteurs de KT longue durée, dialysés chroniques) si épidémie récente Non Non en dehors d’une épidémie récente EBLSE - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente ou installée PARC Pas de dépistage en dehors des situations épidémiques ABRI - Si épidémie récente - Pour les patients à risque de portage

36 EN SSR A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM EBLSE
- Si épidémie récente - Pas de dépistage à l’admission si pas d’épidémie récente ou si incidence de portage faible - Patients à risque de portage Non EBLSE - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente ou installée

37 EN SLD A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM EBLSE Non
Non si incidence de portage faible

38 DECONTAMINATION MICROBIENNE - SARM
Pas d’ATB systémique Si décontamination : Mupirocine en application nasale Toilette avec savon antiseptique Décontamination aux seuls patients colonisés (non infectés) Décontamination à visée individuelle chez le patient porteur de SARM à haut risque d’infection (greffés foie, porteurs de KT longue durée, dialysés chroniques)

39 DECONTAMINATION MICROBIENNE - EBLSE
Pas d’ATB systémique ou d’ATB non absorbables en situation épidémique récente ou installée, en réanimation ou en dehors des réanimations Ne pas traiter à visée collective une colonisation urinaire avec des EBLSE en ayant recours à des ATB systémiques

40 LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES DE TYPE CONTACT

41 STRATEGIE - 1 Bactéries nécessitant des PCC SARM EBLSE ABRI
A. baumannii ne restant sensible qu’à l’imipénème Entérobactéries hyperproductrices de céphalosporinase en néonatalogie Pseudomonas aeruginosa avec une résistance à l’Imipénème associée avec d’autres résistances

42 Exemple de gestion des patients SARM
Endémicité dans l’unité d’accueil Non endémique Endémique Vulnérabilité Faible Chambre seule Cohorting (en fonction des souches) Elevée PC Dépistage Infection Control Guidelines for the prevention of transmission of infectious diseases in the health care settings , Austarlian Government Department of Health and Ageing. January 2004

43 Micro-organismes pour lesquels les PCC ne sont pas recommandées
SCN résistant à la méticilline Acinetobacter baumannii « sauvage » Acinetobacter baumannii résistant à la ticarcilline ou à des β lactamines à plus large spectre Entérobactéries HCASE hors néonatalogie Pseudomonas aeruginosa « sauvage » ou résistance isolée à l’imipénème

44 STRATEGIE - 2 Notification explicite par le laboratoire de l’identification de ces bactéries priorisées et politique de signalisation Coupler le dépistage éventuel des micro-organismes priorisés à la restitution des résultats aux équipes et à la mise en place de mesures PCC Lors de l’identification des micro organismes appliquer les PCC en réanimation et MCO Si PCC décidées, poursuivre pour tout patient colonisé et infecté en réanimation, MCO et SSR

45 STRATEGIE - 3 Si PCC décidées, les moduler en SSR EHPAD et SLD
Si réadmission d’un patient connu, mettre en place Un système d’alerte immédiate La même politique de dépistage Information du patient, de la famille et des correspondants médicaux et paramédicaux et tracer dans le dossier

46 HYGIENE DES MAINS AF AM Entrer dans la chambre ≠ hygiène des mains
Dans toutes les indications d’hygiène des mains Immédiatement avant et après contact avec un patient Immédiatement avant un soin propre ou un acte invasif Après contact avec liquides biologiques (précédé d’un lavage des mains au savon doux) AM Après contact avec l’environnement proche du patient Avant de sortir de la chambre Entrer dans la chambre ≠ hygiène des mains

47 PORT DE GANTS Ne pas mettre de gants systématiquement
En entrant dans la chambre Avant un soin sur peau saine Avant de toucher l’environnement proche - AM

48 PROTECTION DE LA TENUE Ne pas revêtir systématiquement une protection de sa tenue en entrant dans la chambre Revêtir un tablier plastique UU pour les soins directs - AM

49 PORT DU MASQUE Si patient infecté respiratoire notamment à SARM – AM
A proximité du patient dans la chambre Lors de soins directs Pas de masque En entrant dans la chambre Pas d’infection Faire porter un masque chirurgical à UU au patient si infection respiratoire à SARM, aux autres micro organismes

50 AUTRES MESURES BARRIERE
Chambre individuelle ou regroupement Personnel dédié en période d’épidémie non contrôlée Ne pas confiner systématiquement un patient dans sa chambre

51 ORGANISATION DES SOINS
Organiser les soins Si épidémie, soins sectorisés pour les équipes paramédicales Information de tous les acteurs (pictogramme, étiquette) Informer les plateaux techniques et les services d’aval Ne pas programmer les patients en fin de programme (chirurgie, explorations fonctionnelles) si assurance d’un bionettoyage adapté Ne pas interdire l’accès aux toilettes ou douches collectives si assurance d’un bionettoyage adapté

52 GESTION DES DM Individualiser du matériel ré utilisable - Limiter le stockage dans la chambre et ne pas jeter le consommable inutilisé à la sortie Pas de traitement spécifique de la vaisselle, des ustensiles et du linge Ne pas considérer les DAOM comme des DASRI - Eliminer les DASRI dans la chambre plusieurs fois par jour Ne pas décontaminer les urines avant évacuation Pas d’entretien spécifique des DM Eliminer tous les EPI avant de quitter la chambre

53 GESTION DES VISITES ET CIRCULATIONS
FHA pour les visiteurs Pas d’autres précautions aux visiteurs Ne pas interdire l’accès aux plateaux techniques de rééducation, aux lieux communs de vie même si foyer infectieux ouvert, nécessité d’encadrer les mesures d’hygiène (sauf balnéothérapie)

54 LEVEE DES PCC Les maintenir tout au long du séjour en MCO
Si décontamination, 2 prélèvements négatifs avant de lever les PCC En SSR et SLD levée des PCC après plusieurs dépistages négatifs

55 CAS PARTICULIERS : Diarrhée à Clostridium difficile - Gale
QUOI ? Tenue : Surblouse à manches longues Gants systématiques Hygiène des mains FHA avant de mettre les gants – lavage au savon doux + FHA après avoir ôté les gants

56 CAS PARTICULIERS : Diarrhée à Clostridium difficile - Gale
QUAND ? Diarrhée à CD : pendant la durée de la diarrhée et jusqu’à 48h après son arrêt Gale : jusqu’à 48h après le début du traitement ENTRETIEN Diarrhée à CD : désinfecter les locaux et l’environnement proche à la Javel Gale : bionettoyage usuel

57 CAS PARTICULIERS : BHRe (recommandations en cours de réactualisation)
Réservoir : digestif Mesures principales = PCC en insistant sur : Chambre seule OBLIGATOIRE Hygiène des mains Gestion des excreta Toilette Dépistage patients contact (à préciser)

58 LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES RESPIRATOIRES

59 Evolution de la stratégie de prévention
Episodes successifs d'épidémies virales : SRAS 2003 Grippe aviaire A/H5N1 Grippe pandémique A/H1N1 Emergence toujours possible de nouveaux pathogènes (ex : Coronavirus) Recrudescence communautaire de la coqueluche et de la rougeole Tuberculose restant un problème de santé publique Recommandations nationales en 2003, 2006, 2010 (pts non consensuels)

60 Méthode Méthode : Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC) HAS 2010 Analyse et synthèse de la littérature scientifique Avis d'un groupe multidisciplinaire de professionnels concernés Synthèse et non pas résolution de controverses (études à faire)

61 Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 1
24/06/13 Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 1 Actualisation 2017 Faire porter un masque à toute personne présentant des symptômes respiratoires type toux ou expectoration Utiliser un mouchoir à UU si tous ou éternuement ou tousser ou éternuer au niveau du coude ou en haut de la manche 61

62 Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 2
24/06/13 Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 2 Hygiène des mains après contact avec des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés. Ne pas toucher les muqueuses avec des mains contaminées Information + mise à disposition du matériel nécessaire dans les lieux stratégiques 62

63 Recommandation générale pour toute personne qui tousse patient, visiteur personnel (2013)

64 24/06/13 Précisions Pour le patient - Pour le soignant Pour les infections respiratoires à BMR : Précautions complémentaires contact R97 et R98 du guide de 2009 « Le port du masque chirurgical entre dans le cadre des précautions standard » A proximité du patient (et) lors de soins directs Si Patient avec infection Respiratoire à BMR sort de la chambre à SARM : masque de type chirurgical (fortement recommandé) À autre BMR : masque (recommandé) « Il n'y a pas de justification à mettre en place des précautions respiratoires (gouttelettes ou air) pour ces patients. » 64

65 PCR Critères de mise en œuvre :
24/06/13 PCR Critères de mise en œuvre : 1- Quel mode de transmission - quelle porte d'entrée ? alvéole pulmonaire ou Muqueuses de la face (conjonctives, nez, bouche) 2- Degré de Pathogénicité – Gravité de la maladie 3- Degré de Transmissibilité 4- Si pathogène émergent (nombreuses inconnues) 65

66 LES MODES DE TRANSMISSION
24/06/13 LES MODES DE TRANSMISSION TRANSMISSION PAR VOIE AERIENNE AIR - Fines particules < 5 µ (droplet nuclei) véhiculées par les flux d’air sur de longues distances - Contamination : par inhalation au niveau des alvéoles pulmonaires 66

67 LES MODES DE TRANSMISSION
24/06/13 LES MODES DE TRANSMISSION TRANSMISSION PAR LES SECRETIONS ORO TRACHEO BRONCHIQUES SOUS FORME DE GOUTTELETTES Grosses particules > 5 µ qui sédimentent immédiatement après l’émission lors de la parole, respiration, les éternuements ou a la toux Contamination : Directe de muqueuse à muqueuse faciale (nasale, buccale, conjonctives) Indirecte via les mains du sujet réceptif contaminées au contact des secrétions ORL ou de l’environnement 67

68 24/06/13 AIR/GOUTTELETTES 68

69 Recommandations GOUTTELETTES
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES En pratique: Le masque est à UU Une fois ôté il est éliminé dans la filière DAOM Friction SHA après avoir éliminé le masque Il peut être maintenu en place si soins à plusieurs patients en PC Gouttelettes (chambres successives) à condition de ne pas le mobiliser et de réaliser une FHA entre chaque patient Durée max d’utilisation (défini par le fabricant ) environ 3 h Normes EN 14683 69

70 Recommandations GOUTTELETTES
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES En pratique : Limiter le nombre de visiteurs Ne pas cumuler les mesures de protection : dès que le patient est en chambre, seuls les personnels et visiteurs portent un masque chirurgical Ne sont pas suffisamment efficaces contre les MO transmissibles par voie AIR Pour tout acte à risque d’aérosolisation des secrétions respiratoires intubation, fibroscopie, VNI, aspiration, prélèvement nasal, kiné respiratoire, chez un patient suspect ou atteint d’une infection à transmission G , le port d’un APR et de lunettes de sécurité est recommandé 70

71 Recommandations GOUTTELETTES
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES La distance au patient : les recommandations reposaient sur des études anciennes / la transmission du méningocoque et streptocoque A : 1 m CDC 2007 : 2 à 3 mètres études modélisations : 2 m si toux et 6 m si éternuements >>> Masque dès l’entrée dans la chambre 71

72 Recommandations GOUTTELETTES
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES En EHPAD ou SLD : bénéfice / risque de déplacer un résident en chambre individuelle Tant que patient/résident symptomatique : préférable de rester dans sa chambre, si sortie : + masque chirurgical Epidémie : regroupement des cas, ex: bronchiolite, grippe Bionettoyage des locaux, traitement du linge, vaisselle, déchets : procédures habituelles Bionettoyage en présence du patient : le personnel porte un masque dès l’entrée dans la chambre Chambre individuelle 72

73 Recommandations GOUTTELETTES
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES 73

74 24/06/13 Recommandations AIR Les APR protègent de l’inhalation d’agent infectieux L’ efficacité repose sur le matériau filtrant et sur l’ étanchéité des bords du masque sur le visage 74

75 >>> Le choix du FFP2 est une exigence minimale
24/06/13 Les masques FFP 3 classes de protection Filtering Facepiece Particles (FFP1, FFP2, FFP3) La résistance respiratoire augmente avec l’efficacité Modèles avec soupape : l’air expiré n’est pas filtré d’où pas d’utilisation en bloc op, ou pour tout soin en asepsie stricte >>> Le choix du FFP2 est une exigence minimale 75

76 à réaliser lors de chaque utilisation
24/06/13 Recommandations AIR Test d’étanchéité (Fit Check) à réaliser lors de chaque utilisation 1. Couvrir la surface du masque avec ses mains propres 2. Inspirer : le masque s’écrase légèrement sur le visage Si le masque ne se plaque pas, c’est qu’il n’est pas étanche Il faut le réajuster 76

77 Recommandations AIR Recommencer l'essai
24/06/13 Recommandations AIR Recommencer l'essai Attention : la barbe même rase, réduit considérablement l’étanchéité S'il est impossible d'obtenir l'étanchéité, un autre modèle est à essayer, contacter le service de Santé au Travail Normes EN149 et EN14683 77

78 Recommandations AIR En pratique :
24/06/13 Recommandations AIR En pratique : Tout personnel nouveau doit recevoir une information sur les PC respiratoires AIR à son arrivée Le masque FFP2 est porté avant d’entrer dans la chambre, y compris en l’absence du patient Il est retiré après la sortie de la chambre, une fois la porte refermée Le masque FFP2 est à UU Une fois ôté il est éliminé selon la filière DAOM (sac déchets DAOM devant la porte, à l’extérieur de la chambre) 78

79 Recommandations AIR En pratique :
24/06/13 Recommandations AIR En pratique : Friction SHA après élimination du masque Si soins à plusieurs patients le masque peut être maintenu, à condition de ne pas le mobiliser La durée max est définie par le fabricant : 3h à 4h, Mais INRS recommande une durée de port continu < à 1 h (inconfort) Limiter le nombre de visiteurs Ne pas cumuler les mesures de protection : dès que le patient en chambre ou box, seuls les personnels et visiteurs portent un FFP2 Soins mortuaires: protection oculaire + FFP2 79

80 24/06/13 Recommandations AIR Les sorties du patient sont limitées au strict nécessaire Le patient porte un masque chirurgical pour tout déplacement Regrouper les soins, les interventions dans la chambre afin de limiter au maximum les ouvertures de porte 80

81 24/06/13 Recommandations AIR Isolement géographique et accès aux plateaux techniques : Pas de situation d’attente, organisation ad hoc, masque chir / patient ou FFP2 / personnels Si Bloc Op : réveil post op en salle d’intervention Patient intubé/ventilé : mise en place de système clos d’aspiration trachéale recommandée et filtration de l’air expiré (filtre pièce en Y) Bien que système clos d’aspiration, le personnel porte un masque FFP2 Extubation : FFP2 + lunettes de protection Limiter au minimum les manœuvres invasives bronchiques 81

82 Recommandations AIR Ventilation de la chambre :
24/06/13 Recommandations AIR Ventilation de la chambre : Chambre en dépression ou Ventilation suffisante : mini 6 renouvellements horaires sans recyclage (CSHPF 2003) Si absence de système de renouvellement d’air ou de ZAC les locaux doivent être aérés régulièrement (fenêtre) porte fermée Un temps d’attente avant l’admission d’un nouveau patient ou l’entretien de la chambre doit être défini en fonction du taux de renouvellement d’air et des locaux 82

83 24/06/13 Recommandations AIR Le bio nettoyage des locaux pendant l’hospitalisation est réalisé avec un APR Linge, vaisselle, déchets: procédures habituelles 83

84 24/06/13 Recommandations AIR Le patient doit recevoir une information sur le rôle du masque et son utilisation 84

85 MO et VOIES DE TRANSMISSION p. 34
24/06/13 MO et VOIES DE TRANSMISSION p. 34 S. pneumoniae, H. influenzae, relèvent des PS 85 85

86 Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière 86 86

87 Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière Les mesures doivent être maintenues, si le patient reste en milieu de soins jusqu’à 7 jours inclus, après l’apparition des premiers signes, qu’il ait reçu un TRT ou non (immunodéprimé - mesures prolongées) 87 87

88 Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière
24/06/13 Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière Lors de manœuvres invasives : fibroscopie, aspiration bronchique, kiné respiratoire, … les soignants portent un masque FFP Attention particulière à l’hygiène des mains Tout soignant (vacciné ou non) doit porter un masque : La vaccination anti grippale n’a pas une efficacité absolue (taux de protection de 60% à 90%, formes atténuées) 88 88

89 Recommandations AIR TUBERCULOSE
24/06/13 Recommandations AIR TUBERCULOSE 89

90 Recommandations AIR TUBERCULOSE
24/06/13 Recommandations AIR TUBERCULOSE 90

91 Recommandations AIR TUBERCULOSE
24/06/13 Recommandations AIR TUBERCULOSE ,,,,,, 91

92 Manœuvres invasives respiratoires (aérosolisations)
Tout patient (y compris patient BMR) : Masque chirurgical + protection oculaire Patient suspect ou atteint d’une infection à transmission gouttelette : APR (type FFP) + protection oculaire Patient suspect ou atteint d’une infection à transmission air : APR type FFP2 + protection oculaire

93 Sauf obligation, masque
Air Gouttelettes Contact PHA + Masque FFP2 FFP1 ou chirurgical - Lunettes +/- + si soins rapprochés Gants Surblouse Matériel Linge Transport patient Sauf obligation, masque Chambre seule

94 CONTRAINTES ET LIMITES DES PCH
Impact sur le patient – retentissement psychologique PCH peu efficaces si mauvaise compliance pour l’hygiène des mains Difficultés de mise en place en SLD et EHPAD

95 MISE EN PLACE DES PCH et DIFFICULTES
Formation, information, communication Entre soignants Aux visiteurs Lors de transferts Lors de réadmissions Ressources matérielles insuffisantes

96 MISE EN PLACE DES PCH et DIFFICULTES
Organisation des soins Gestion des interruptions de soins Effectifs Evaluations +++ Observance Efficacité Aspects éthiques et médico légaux Secret professionnel Consentement du patient

97 PCH et TRAçABILITé Indispensable et nécessaire Quels éléments tracer ?
La prescription médicale La date de mise en place des PCH Les mesures mises en place La date de levée des mesures L’entretien de la chambre

98 24/06/13 En conclusion Volonté de positionner cette réactualisation des recommandations par rapport à la protection du personnel Insister sur les PS Si MO émergents les mesures sont maximales En interne formation/information à organiser 98

99 DES EXEMPLES DE FICHES DE TRACABILITE

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