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Publié parÉmilien Revel Modifié depuis plus de 10 années
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Colloque sur l’interdisciplinarité 9 avril 2005
Comité d’experts – Modernisation de la pratique professionnelle en santé mentale et en relations humaines Jean-Bernard Trudeau président Colloque sur l’interdisciplinarité 9 avril 2005
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Plan de la présentation
Présentation du comité Le mandat Les professions concernées La particularité du secteur de la santé mentale et des relations humaines Les objectifs visés L’interdisciplinarité dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines Les défis qui nous attendent La prochaine étape et se projeter dans l’avenir Il me fait plaisir d’être présent parmi vous ce matin, en compagnie du Dr Delorme pour vous entretenir sur les travaux en santé mentale. Les travaux du comité de travail que je préside, depuis maintenant un peu plus d’un an, s’appliquent également au secteur des services sociaux. La proposition d’ensemble qui en résulte en est à une étape de peaufinage où, actuellement, les commentaires des ordres concernés alimentent la réflexion des membres experts du comité. Pour cette raison, je ne pourrai en divulguer les détails, mais cette année complète de sessions de travail assidues avec les experts nommés m’a permis de développer des éléments de réflexion que j’aimerais partager avec vous.
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Les membres du comité Mme Michèle Caron, psychoéducatrice
M. Charles Demers, psychologue Dr Alain Dion, psychiatre M. Alain Dubois, conseiller d’orientation Mme Hélène Joncas, ergothérapeute Mme France Laflamme, infirmière M. Gilles Rondeau, travailleur social Mme Sylvie de Grandmont, vice-présidente de l’OPQ Mme Suzanne Bouchard, représentante du MSSS Avant d’aller plus avant, je profite de l’occasion pour vous présenter les membres du comité : ü Mme Michèle Caron, psychoéducatrice; ü M. Charles Demers, psychologue; ü Dr Alain Dion, psychiatre; ü M. Alain Dubois, conseiller d’orientation; ü Mme Hélène Joncas, ergothérapeute; ü Mme France Laflamme, infirmière; ü M. Gilles Rondeau, travailleur social. Le comité comprend également une représentante du ministère de la Santé et des Services sociaux, en la personne de Mme Suzanne Bouchard et une représentante de l’Office des professions, soit Mme Sylvie de Grandmont, vice-présidente de l’Office.
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L’équipe de soutien l’Office
Lise Lafrance, agente de recherche France Lesage, avocate Lynn Morin, technicienne en services informationnels Line Poitras, agente de recherche Mélanie Ouellette, assistante de recherche De plus, nos travaux ont été soutenus par une équipe de l’Office composée de Lise Lafrance France Lesage Lynn Morin Line Poitras Mélanie Ouellette
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Le mandat revoir la pertinence et actualiser les recommandations du Groupe de travail ministériel pour disposer : des champs d’exercice professionnel mis à jour d’une liste d’activités pouvant être réservées de solutions concernant les groupes d’intervenants qui ne sont pas admissibles au système professionnel de solutions concernant la psychothérapie en tenant compte des paramètres suivants : l’approche développée par le Groupe de travail ministériel les constats dégagés de la consultation le cadre législatif mis en place par le projet de loi 90 les orientations gouvernementales en matière de santé mentale l’environnement dans lequel évoluent les professions concernées Rappel du mandat du comité Permettez-moi de vous rappeler le mandat du comité qui consiste à revoir la pertinence et actualiser les recommandations du Groupe de travail ministériel pour disposer : des champs d’exercice professionnel mis à jour; d’une liste d’activités pouvant être réservées; de solutions concernant les groupes d’intervenants qui ne sont pas admissibles au système professionnel; de solutions concernant la psychothérapie. Les travaux se sont poursuivis en tenant compte des paramètres suivants : l’approche développée par le Groupe de travail ministériel; les constats dégagés de la consultation tenue par l’Office sur les recommandations contenues dans le 2e rapport du Groupe de travail ministériel; le cadre législatif mis en place par le projet de loi 90; les orientations gouvernementales en matière de santé mentale; l’environnement dans lequel évoluent les professions concernées. Le mandat prévoyait donc les bases à partir desquelles, on a demandé aux experts de poursuivre les travaux.
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Ai-je la formation? Suis-je compétent?
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Les professions concernées
Psychologues Travailleurs sociaux Thérapeutes conjugaux et familiaux Conseillers d’orientation Psychoéducateurs Ergothérapeutes Infirmières Médecins Les professions concernées Un secteur d’activité qui regroupe les professionnels suivants : Psychologues, travailleurs sociaux, thérapeutes conjugaux et familiaux, conseillers d’orientation, psychoéducateurs, ergothérapeutes, infirmières et médecins.
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La particularité du secteur de la santé mentale et des relations humaines
Des professionnels : qui traitent des problèmes de santé mentale et dispensent des soins qui dispensent des services « psychosociaux », de réadaptation et de réinsertion sociale Outre les médecins,les infirmières et les ergothérapeutes, les professions concernées n’ont pas d’activités réservées en vertu du Code des professions Le besoin d’encadrement des activités par la réserve et le partage doit être démontré La particularité du secteur de la santé mentale et des relations humaines Ces professionnels interviennent, entre autres, sur le plan du traitement de problèmes de santé mentale et de la dispensation de soins, ainsi que sur le plan de la dispensation de services « psychosociaux », de réadaptation et de réinsertion sociale. Outre les médecins,les infirmières et les ergothérapeutes qui se sont vues octroyer des activités réservées dans le cadre du projet de loi 90, les autres professions concernées n’ont pas d’activités réservées en vertu du Code des professions. Le contexte diffère de celui qui a conduit à l’adoption du Projet de loi 90, en cela que, pour le secteur de la santé mentale et des relations humaines, le besoin d’encadrement des activités par la réserve et le partage de celles-ci doit être démontré.
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Les objectifs visés Reconnaître les compétences propres à chaque profession Améliorer la protection du public en offrant les garanties et l’imputabilité du système professionnel Permettre l’accessibilité compétente aux soins et aux services Les objectifs visés Reconnaître les compétences propres à chaque profession; Améliorer la protection du public en offrant les garanties et l’imputabilité du système professionnel; Permettre l’instauration d’une accessibilité compétente aux soins et aux services. L’accessibilité compétente se définissant ainsi : le service approprié, fourni par une personne compétente, au moment opportun et à l’endroit souhaité. « Le service approprié, fourni par une personne compétente, au moment opportun et à l’endroit souhaité. »
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Le travail d’équipe
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bien des leçons… La nature nous enseigne … sur l’interdisciplinarité
HISTOIRE DE BERNACHES Texte de Stromberg, 1982
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À l’automne, lorsque vous apercevrez des bernaches volant vers le Sud pour l’hiver dans une formation en « V »… N
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… pensez à ce que la science nous a appris sur la raison pour laquelle les bernaches volent de cette façon.
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Chaque battement d’aile d’un oiseau donne une poussée à l’oiseau qui le suit…
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… d’au moins 71% supérieure à celle que parcourent individuellement les oiseaux volant en solo.
Une telle coopération permet à toute la volée de parcourir une distance…
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Lorsqu’une bernache laisse la formation, elle se heurte à la résistance de l’air…
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qui s’oppose à ses efforts de voler seule et elle revient vite dans la formation pour profiter des avantages de voler avec les autres.
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Lorsque la bernache de tête est fatiguée, elle revient dans l’aile de la formation et une autre bernache prend la relève.
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Les bernaches qui sont à l’arrière crient pour encourager celles à l’avant.
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Enfin, lorsqu’une bernache s’affaiblit, qu’elle est blessée ou qu’elle tombe de la formation,
deux bernaches en sortent alors et descendent à sa suite pour l’aider et la protéger.
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Ses compagnes demeurent avec elle jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau en état de voler ou jusqu’à ce qu’elle meure.
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Elles repartent ensuite de leur côté ou se joignent à une autre formation pour rattraper leur groupe.
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… que d'être membre à part entière d'une équipe.
La prochaine fois que vous verrez une formation d'oies, rappelez-vous que c'est à la fois un enrichissement, un défi et un privilège... … que d'être membre à part entière d'une équipe.
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Le travail solo Le travail d’équipe
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Forces et faiblesses de ses limites
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L’interdisciplinarité dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines
L’importance de l’interdisciplinarité Le secteur d’activité de la santé mentale et des relations humaines est un milieu où le travail en équipe interdisciplinaire s’avère nécessaire. Il est constitué de professionnels dont les champs d’exercice sont limitrophes et qui sont désireux de dispenser les meilleurs soins et services possibles à des personnes devenues vulnérables du fait d’un problème de santé mentale ou d’une problématique sociale, vécus de façon ponctuelle ou chronique. Dans ce secteur d’activité, les ressources humaines revêtent une importance primordiale. En effet, le plateau technique c’est l’équipe de travail, qui est composée de professionnels qui agissent entre eux comme des consultants dans le respect mutuel du rôle et des champs d’exercice de chacun. Outre les modifications législatives que l’on vise à apporter pour ajouter encore plus de rigueur à la dispensation des soins et des services, la culture du travail en équipe interdisciplinaire ne pourra être maintenue qu’avec l’attitude des individus sur le terrain et qui plus est grâce à la volonté des ordres professionnels concernés de faciliter cette collaboration. À cet égard, j’aimerais témoigner de l’attitude d’ouverture interdisciplinaire qui a prévalu entre les membres du comité de travail. En effet, la réalisation de ces travaux n’aurait pu avoir lieu sans l’apport désintéressé des experts qui regroupent l’ensemble des disciplines concernées; je profite de l’occasion pour les remercier publiquement d’avoir fait bénéficier le système professionnel de leur grande expertise, de leur esprit de collaboration, de leur ténacité lorsqu’il a fallu rechercher et élaborer des solutions appropriées pour la protection du public, toujours au cœur de nos préoccupations. Permettez-moi de développer encore un moment sur la valeur ajoutée que représente le travail en interdisciplinarité, en utilisant l’exemple de la contention. Le projet de loi 90 a adopté la réserve et le partage, entre le physiothérapeute, l’ergothérapeute, l’infirmière et le médecin, de l’activité qui consiste à décider de l’utilisation d’une mesure de contention. Il s’agit d’une mesure devant être utilisée de façon exceptionnelle. À prime abord, on aurait pu craindre une utilisation accrue de cette mesure. Tel ne fut pas le cas, l’implantation de cette façon de faire sur le terrain a favorisé le travail en interdisciplinarité, permis de bénéficier du jugement clinique de professionnels issus de différentes disciplines dont la complémentarité des expertises garantit une utilisation judicieuse et de dernier recours de la contention. L’utilisation inappropriée de cette mesure de contrôle est plutôt le fait d’intervenants isolés aux prises avec des situations complexes pour lesquelles ils ne disposent pas d’autres solutions. À cet effet, je vous réfère au numéro de janvier 2005 de la revue « Médecin du Québec », l’article « Pour une approche bienfaisante de la contention / la communication, la logique et l’imagination » dans lequel les auteurs(1) identifient des facteurs qui augmentent le risque d’utilisation de la contention dont l’absence d’interdisciplinarité dans les unités de soins. Par cette parenthèse, je veux exprimer l’importance qu’il faut apporter au travail interdisciplinaire, plus particulièrement dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines où on ne peut envisager le fonctionnement en silos sans risquer de compromettre l’accessibilité aux soins et aux services. Je termine ce point, en vous rappelant que l’interdisciplinarité est davantage une question d’attitude et suppose une confiance mutuelle que je vous invite à développer. En effet, les professionnels ne peuvent être contraints par un véhicule législatif ou réglementaire de travailler en interdisciplinarité. [1] Michel T. Giroux, Claude Maheux, Manon Chevalier. Plateau technique = équipe de travail composée de professionnels qui agissent dans le respect mutuel de leur rôle et de leur champ d’exercice L’interdisciplinarité = une valeur ajoutée La culture du travail en interdisciplinarité = une question d’attitude dans un climat de confiance mutuelle
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Les défis qui nous attendent
L’adhésion des ordres Le développement d’une vision d’ensemble au regard : des champs d’exercice actualisés des activités réservées et partagées d’une définition et des modalités d’encadrement de la psychothérapie garantes de la protection du public des solutions viables concernant les groupes d’intervenants qui ne sont pas admissibles au système professionnel L’acceptation par les milieux et les organisations de travail Les défis qui nous attendent L’adhésion des ordres et le développement d’une vision d’ensemble au regard des éléments suivants : des champs d’exercice actualisés qui permettent de saisir la nature et les principales caractéristiques de chacune des professions; des activités réservées et partagées qui sont fondées sur le risque de préjudice et la complexité de leur exécution; une définition et des modalités d’encadrement de la psychothérapie garantes de la protection du public; des solutions viables concernant les groupes d’intervenants qui ne sont pas admissibles au système professionnel. L’acceptation par les milieux et les organisations d’un minimum d’impact sur l’organisation du travail pour un maximum de rigueur dans la dispensation des soins et des services à la population. « Un minimum d’impact sur l’organisation du travail pour un maximum de rigueur dans la dispensation des soins et des services à la population. »
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Opportunité de cohérence
Activités partagées vs Soins partagés
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Soins partagés « Processus de collaboration entre le médecin de famille et le psychiatre, où les responsabilités sont réparties suivant les besoins de traitement du patient à différentes étapes d’un problème de santé mentale, et les compétences respectives de chacun. » Association des psychiatres du Canada Le Collège des médecins de famille du Canada 1996
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Soins partagés « La reconnaissance de l’apport de chacun non reliée à l’insuffisance de l’autre! »
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Soins partagés Partager les besoins Partager le savoir
Partager l’action Soigner le partage
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La prochaine étape Échanger avec les ordres et les partenaires concernés dans le but d’atteindre une compréhension commune Convenir de ce qui est possible de bonifier Atteindre par une démarche concertée un encadrement professionnel optimal Un des aspects importants de l’interdisciplinarité et du travail d’équipe c’est l’échange. Nous sommes rendus à cette étape. Le travail du comité est suffisamment avancé pour en faire part aux acteurs et aux partenaires concernés dans ce dossier. L’intention du comité est de pouvoir échanger le plus possible avec eux, dans le but d’atteindre une compréhension commune des différents éléments de la proposition d’ensemble et de convenir de ce qui est possible de bonifier, afin d’atteindre, par une démarche concertée, un encadrement professionnel optimal dans ce secteur d’activité.
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Se projeter dans l’avenir vers les bénéfices recherchés
Des milieux de soins et de services de plus en plus rigoureux Le partage des compétences dans un climat de confiance mutuelle L’utilisation optimale des ressources professionnelles Des services accessibles et en collaboration avec les intervenants extérieurs au système professionnel Il importe que chacun d’entre nous se projette dans l’avenir, afin de ne pas perdre de vue les bénéfices que nous apporteront les efforts consentis, c’est-à-dire : le maintien de milieux de soins et de services de plus en plus rigoureux; le partage des compétences dans un climat de confiance mutuelle; l’utilisation optimale des ressources professionnelles par les milieux et les organisations; le patient au centre des préoccupations d’une équipe interdisciplinaire offrant des services accessibles et en collaboration avec les intervenants extérieurs au système professionnel. Je vous remercie de votre écoute et je convie les ordres professionnels concernés à l’ouverture requise afin que nous arrivions ensemble à la concrétisation d’un projet empreint de rigueur dans le but d’améliorer la protection du public dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines.
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Pour la concrétisation d’un projet empreint de rigueur dans le but d’améliorer la protection du public dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines. Il importe que chacun d’entre nous se projette dans l’avenir, afin de ne pas perdre de vue les bénéfices que nous apporteront les efforts consentis, c’est-à-dire : le maintien de milieux de soins et de services de plus en plus rigoureux; le partage des compétences dans un climat de confiance mutuelle; l’utilisation optimale des ressources professionnelles par les milieux et les organisations; le patient au centre des préoccupations d’une équipe interdisciplinaire offrant des services accessibles et en collaboration avec les intervenants extérieurs au système professionnel. Je vous remercie de votre écoute et je convie les ordres professionnels concernés à l’ouverture requise afin que nous arrivions ensemble à la concrétisation d’un projet empreint de rigueur dans le but d’améliorer la protection du public dans le secteur de la santé mentale et des relations humaines. MERCI
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