EVALUATION PSYCHO-SOCIALE DU JEUNE DIABÉTIQUE TYPE 1 AU COURS DU MOIS DE RAMADAN. M ElBahi (1), N Elouarradi (1) , M Essebani (2) , G ElMghari (1) ,M Amine.

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1 EVALUATION PSYCHO-SOCIALE DU JEUNE DIABÉTIQUE TYPE 1 AU COURS DU MOIS DE RAMADAN.
M ElBahi (1), N Elouarradi (1) , M Essebani (2) , G ElMghari (1) ,M Amine (2) , N ElAnsari (1). 1 : service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de recherche pcim,chu mohamed vi- marrakech 2 : département de santé publique, médecine communautaire et épidémiologie.

2 I- Introduction et objectifs
Pour les musulmans diabétiques de type 1 , la maladie est un véritable Fardeau les empêchant de jeuner et peuvent se retrouver face à des changements des habitudes quotidiennes (modifications du rythme de sommeil, changement des habitudes alimentaires, tentatives de jeun). L’objectif principal de notre étude est d’étudier ses changement et de connaitre le vécu psychique du jeune diabétique type 1 au cours du mois de jeune f

3 II-Patients et méthode
Il s’agit d’une étude observationnelle, menée au sein du service d’endocrinologie du CHU de Marrakech. Le vécu des patients a été évalué 1 mois avant Ramadan et au cours du Ramadan (mois Juin et Juillet 2017 ) chez tous les patients à l’aide de : DDS 17 (diabetes distress scale17) pour évaluer la détresse psycho-sociale liée au diabète Ont étaient inclus les participants volontaires Nous avons exclu -les patients âgés de moins de 15 ans ainsi que -les patients atteints de maladies psychiques.

4 III-Résultats Trente et un patients ont été inclus dans l’étude.
La moyenne d’âge était de 24 ans (18-31). durée moyenne du diabète chez nos patients était de 12 ans ( 3-26) 64,5 % des cas étaient de sexe féminin , 10 patients soit 32,2%ont tenté de jeuner au cours du mois de Ramadan malgré les recommandations. Le nombre moyen de repas était de 3 avant et après Ramadan avec une prise régulière du Ftour et Shour constatée chez 16% des patients. 51,6% des patients ont présenté une detresse du score total de DDS le statut matrimonial et la répartition du sexe, et le schéma d’insuline chez les patients présentant une aggravation du DDS sont résumés dans les figures 1,2,3 respectivement Figure 3:shéma d’insuline chez les patients ayant présenté une aggravation du DDS Figure 1: statut matrimonial des patients présentant une aggravation du score DDS au cours du Ramadan. Figure2:Répartition du sexe chez les patients ayant présenté une aggravation du DDS

5 IV-Conclusion Une seule étude qualitative auprès de six patients a été publié en 2009 et qui s’est intéressé au vécu du diabète de type 1 chez les patients musulmans au cours du mois de Ramadan elle a conclu à l’existence chez certains patients d’un sentiment de frustration, de mal être, et d’exclusion et que l’espoir de pouvoir un jour jeûner à nouveau est un sentiment commun à tous les patients. La détresse psycho-sociale a augmenté chez la moitié de nos patients au cours du mois de ramadan avec comme variables incriminées : le sexe féminin , le célibat et la mise sous schéma d’insuline fixé cela peut être du au niveau et l’intensité de la croyance religieuse et, le niveau d’information sur la maladie. En effet, on constate que plus l’âge avance, plus la pression de la croyance devient importante et plus les patients observent le jeûne