La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Infections sexuellement transmissibles (IST) et VIH

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Infections sexuellement transmissibles (IST) et VIH"— Transcription de la présentation:

1 Infections sexuellement transmissibles (IST) et VIH
DIU Bujumbura Para-médicaux promotion 6 Session 1, 21 juin 2011 Matthieu Revest, CHU Rennes

2 Priorités en matière de IST
Diagnostic des IST Prévention des IST (adolescent) Elimination de la syphilis (congénitale, ...) Interactions IST/VIH Développement des résistances aux anti-infectieux Traitement du (des) contact(s)

3 Plan Les différentes IST Approche syndromique Interaction IST/VIH
Jouons un peu

4 Plan Les différentes IST Approche syndromique Interaction IST/VIH
Jouons un peu

5 Les IST (hors VIH et hépatite B)
Syphilis Gonococcie Herpès génital Papillomavirus Urétrites à Chlamydia Lymphogranulomatose vénériennes Chancre mou Donovanose Trichomonose

6 Complications séquelles
Salpingites aiguës Grossesses extra-utérines Stérilité Infections péri-natales, infantiles Cancers génito-anaux Infection VIH Décès

7

8

9

10 Les IST: signes cliniques
Deux groupes principaux: Les ulcérations génitales Les écoulements génitaux

11 La syphilis Hook, NEJM, 2004

12 La syphilis: clinique Trois phases: Primaires:
Ulcération génitale unique (chancre) A fond propre et bord surélevé Non douloureuse Ganglion satellite Peut passer inaperçu Chez patient VIH +: possibles chancres multiples

13

14 La syphilis: clinique Trois phases: Primaires: Secondaire: peau
Ulcération génitale unique (chancre) A fond propre et bord surélevé Non douloureuse Ganglion satellite Peut passer inaperçu Chez patient VIH +: possibles chancres multiples Secondaire: peau

15

16

17

18 La syphilis: clinique Trois phases: Primaires: Secondaire: peau
Ulcération génitale unique (chancre) A fond propre et bord surélevé Non douloureuse Ganglion satellite Peut passer inaperçu Chez patient VIH +: possibles chancres multiples Secondaire: peau Neurosyphilis

19 La syphilis: diagnostic
Sérologie Mais problèmes d’interprétation: référer au médecin

20 Traitement de la syphilis

21 Syphilis au cours de la grossesse = cause de mort néonatale

22 Dépistage de la syphilis au court de la grossesse = un acte politique
Nombreux décès au cours de la grossesse, ou de syphilis congénitale Dépistage de la syphilis peu onéreux (< $ 0,5) Traitement la syphilis = 23 cents

23

24 Infection herpétique Fréquent +++ Surtout liée à HSV-2
Ulcérations multiples, vésiculeuses, en bouquet Fièvre possible en cas de primo-infection

25 Infection herpétique: histoire naturelle
Primo-infection Asymptomatique Symptomatique Phase de latence Récurrences Asymptomatiques Symptomatiques Transmission

26 Contamination par HSV-2
Corey L, JAMA 1999;282:331

27 TRAITEMENT HERPES

28 Autres ulcérations génitales
Lymphogranulomatose vénérienne (LGV) ou maladie de Nicolas Favre Chancre mou Donovanose

29 LGV Début Présente surtout en Asie, Afrique et Caraïbes
Due à Chlamydia trachomatis sérotypes L Début Lésions non douloureuses, asymptomatiques Incubation : 3j à 6 semaines après l’exposition j en moyenne)

30 LGV Phase secondaire: 2 à 6 semaines plus tard
Douleur inguinale, adénopathies le plus souvent unilatérales Sexe ratio M/F : 10/1 Suppuration dans 1/3 des cas Fièvre, myalgies, arthralgies Adénopathies profondes peuvent être douloureuses chez la femme (dl pelviennes)

31

32 Chancre mou Due à une bactérie Haemophilus ducrei
Une ou plusieurs ulcérations génitales douloureuses, à fond sale Parfois adénopathies Coinfection fréquente avec syphilis et herpès: à rechercher +++ Traitement par antibiotiques monodose: ciprofloxacine, céftriaxone ou azithromycine Traitement monodose moins efficace chez patients VIH +

33

34 Donovanose Due à une bactérie également Evolution chronique
Nodules inguinaux évoluant vers l’ulcération délabrante +/- érosion génitale Traitement azithromycine ou cycline

35

36

37 Les ulcérations en résumé
En priorité, évoquer: Syphilis Herpès Chancre mou Plus rare: Lymphogranulomatose vénérienne Donovanose

38 A part: les condylomes Dus à des virus: papillomavirus ou HPV
Virus fréquents +++ Certains peuvent provoquer des cancers: col utérin, canal anal Plus fréquents et évolution vers le cancer plus fréquente chez les patients VIH +

39

40 Les urétrites et leucorrhées

41 Brulures mictionnelles – goutte matinale

42 Traitement du gonocoque
Céftriaxone 500 mg IV ou IM en monodose

43 Urétrite - atteinte génitale (2)

44 Traitement de la chlamydiose
Microorganismes Traitement conseillé Alternative Chlamydiae Trachomatis ou urétrite NG Azithromycine 1g per os, une dose Doxycycline 100 mg x 2 x 7j Minocycline 100 mg x 2 x 7/10 Ofloxacine 200 mg x 2 x 7/10 jours per os Erythromycine 500 mg x 4 x 7/10 jours Roxithromycine 150 mg x 2 x 7/10 jours Femme enceinte

45 Plan Les différentes IST Approche syndromique Interaction IST/VIH
Jouons un peu

46

47

48

49

50

51

52

53

54

55 Plan Les différentes IST Interaction IST/VIH 2. Approche syndromique
4. Jouons un peu

56 Association VIH et autres MST
Consultation de IST (Sturm PDJ, Durban, ICAAC 41st) 295 hommes consultant pour écoulement ou dysurie 55 % urétrite à gonocoque ou/et Chlamydia trachomatis 43 % VIH + association VIH + et antécédents de IST : RR = 2,2 95 %CI : , P = 0,04) 325 patients consultent pour ulcération génitale prévalence : HSV = 45 %, TP = 15 % HD = 10 %, granulome vénérien = 2 % association avec VIH = 76 %

57 Facteurs de transmission sexuelle du VIH
IST Risque est augmenté de 3,3 fois IST toutes confondues (Machekano RN, Sex Transm Infect 2000,76:188) Ulcération génitale, RR : 4,2 (Inde) à 4,87 (Zimbabwe) Risque est 5 fois plus élevé lors de la transmission de la femme à l’homme (Hayes RI, J Trop Med Hyg 1995,98:1) Ecoulement urétral : RR : 1,75 fois, Bassett, JAIDS 1996,13:287 Herpes simplex de type 2 (Mbopi-Keou F, ICCAC 41st H-1112) Infection VIH plus fréquente

58

59 Plan Les différentes IST Interaction IST/VIH 2. Approche syndromique
4. Jouons un peu

60 Cas clinique N°1 Patient âgé de 21 ans, se présente à la consultation pour un écoulement purulent au niveau du méat urinaire apparu depuis 24 heures, associé à des brûlures urinaires et post-mictionnelles très importantes. Il n’est pas fébrile. Discuter la conduite à tenir immédiate En fonction de l’interrogatoire En fonction de l’examen clinique En fonction des résultats éventuels des examens complémentaires Discuter la conduite à tenir ultérieure (surveillance, examens complémentaires)

61 Cas clinique N°2 Quel est votre diagnostic ?
Quels éléments rechercher vous à l’examen clinique et en biologie Traitement Bilan complémentaire

62 Cas clinique N°3 Homme de 30 ans, originaire du Kenya, en France depuis 4 ans, a passé 2 mois à l’occasion de ses vacances estivales dans son pays natal. Il vient consulter pour l’apparition d’ulcérations au niveau de la verge apparues à la fin de son séjour. Celles-ci sont douloureuses, à bord induré, recouvertes de mucosités muco-purulentes. Il existe une autre ulcération identique au niveau de la face antérieure à la racine de la cuisse, et un paquet ganglionnaire douloureux au niveau de l’aine,à gauche. A gauche, il existe une adénopathie plus volumineuse, douloureuse spontanément et à la palpation, d ’allure fluctuante. Le reste de l ’examen clinique est normal. Il est apyrétique

63

64 Quel traitement ? Jeune fille de 20 ans Fièvre à 38°5
Éruption vésiculeuse périnéale + leucorrhées abondantes purulente et brulures urinaires Adénopathies inguinales nombreuses, douloureuses

65

66

67

68

69 Autres messages Prévention +++ IST chez VIH +: Plus fréquentes
Plus graves Favorisent la contamination VIH Prévention +++


Télécharger ppt "Infections sexuellement transmissibles (IST) et VIH"

Présentations similaires


Annonces Google