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Stage EPS/NATATION 1er degré à Poitiers
9h/11h : Pratique/corps projectile et corps propulseur. 11h/12h : retour sur la pratique et analyse. 14h/17h : Elaboration de progression vers le savoir nager pour les élèves de CP/CE1 en fonctions de configuration de bassins.
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Le savoir nager. Une priorité nationale. Inscrit dans le socle commun.
Ce n’est pas une APSA mais une adaptation efficace à un milieu inhabituel. Le premier degré (nager en sécurité) doit être vérifié ou acquis au collège. Deux degrés d’acquisition sont identifiés. Le premier degré doit être vérifié ou acquis au collège en fin de la classe de sixième et au plus tard en fin de 3ème. Il reconnaît la compétence à nager en sécurité, dans un établissement de bains ou un espace surveillé (piscine, parc aquatique, plan d’eau calme à pente douce). La maîtrise de ce premier degré, constitue un pré-requis pour accéder au terme d’un cycle d’apprentissage, au niveau 1 des compétences attendues en natation de vitesse et en natation longue, ainsi que dans toute activité aquatique ou nautique susceptible d’être programmée dans le cadre des enseignements obligatoires ou d’activités optionnelles en EPS.
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Mise en œuvre didactique : 3 étapes dans la construction du nageur.
2) Le corps Projectile. C’est la capacité de passer à travers la masse d’eau avec un minimum de freinage. 1) Le corps Flottant. C’est la capacité de se laisser flotter, de se laisser équilibrer par l’eau : ne rien faire dans l’eau et choisir la forme du corps entraînant une orientation voulue. 3) Le corps Propulseur. C’est la capacité d’accélérer périodiquement la masse de son corps en utilisant ses propulseurs avec le meilleur rendement.
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Le corps Flottant. Rappel des objectifs et des tâches
1) Objectif : Se construire une représentation de l’espace qui rend possible l’immersion. Tâche : Descendre dans l’eau à une extrémité du bassin et remonter à l’autre. 4) Objectif : Quitter sa verticalité de terrien. Tâches : (Petite profondeur, eau/genou). . Basculer autour des pieds qui ne bougent pas pour aller vers une indéformabilité du corps. Accepter le déséquilibre dans l’espace arrière. Tâche : (grande profondeur). Savoir que l’on flotte et remonte permet des entrées différentes dans l’eau: les sauts de face, de coté, en arrière. (sécurité/pied engagé) 2) Objectif : Obtenir une immersion de la tête pendant au moins 10 secondes. Tâches : Déplacements multiples avec la tête en immersion. 5) Objectif : Changer de direction / accepter le déséquilibre. Tâche : Toutes les bascules, du départ accroupi à la bascule jambes tendues sur pointes de pied. Au sol et dans l’eau. Avec rotation complète dans l’eau. 3) Objectif : Constater le caractère fini , limité de l’espace d’évolution. Tâche : Aller toucher le fond.
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Le corps Flottant est considéré comme acquis : c’est un corps immobile.
Le corps Projectile est un corps mobile. A la vitesse acquise lors de la chute va s’adjoindre une vitesse d’impulsion due à la poussée des jambes (bord du bassin, plot de départ, paroi verticale). Le corps acquière une vitesse de déplacement. 6) Objectif : Renforcer l’acceptation du déséquilibre en partant dos au bassin. Tâche : Entrer dans l’eau en « V » de plus en plus fermé. 7) Objectif : S’orienter face à la piscine en grande profondeur. Tâche: Entrée par la nuque avec les bras qui gèrent la profondeur : le gouvernail. A ce stade deux points de repères importants : . Pas d’impulsion dans les bascules. . La nuque est fléchie et les bras sont relevés pour servir de gouvernail. Le corps Projectile. C’est la capacité de passer à travers la masse d’eau avec un minimum de freinage.
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Deux repères importants :
. La position de la tête va faciliter l’acquisition de la posture et réduire le maitre couple. . Le rôle des bras devient capital en tant que gouvernail pour modifier ou conserver une direction et demeurer légèrement immergé. L’interaction entre la vitesse de déplacement et l’organisation motrice permet au nageur de construire cette étape posturale. Le corps Projectile: les objectifs et les tâches. 1) Objectif : Construire le plongeon ventral. Tâches :. Le « Fakir » : Soulever un camarade à 10cm du sol par la nuque et les pieds .. « L’arbre au ventre rentré » : Debout sur la pointe des pieds, bras dans le prolongement du corps, se grandir et rentrer le ventre (légère concavité ventrale).. Entrer dans l’eau loin du bord et sortir loin dans l’eau.. Sortir encore plus loin et rendre le corps indéformable durant le passage sous l’eau.. Aménager l’espace de façon progressive pour entrer loin et sortir loin. Les variables : Modifier la hauteur pour augmenter ou diminuer la vitesse du corps. Accentuer la concavité par un appui sur les mains/avants bras d’un camarade. Passer d’une concavité ventrale à une concavité dorsale légère pour remonter.
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2) Objectif : Renforcer la puissance d’impulsion.
Tâches : . Saut en hauteur et en longueur sans course d’élan pour retomber loin du bord, corps vertical. Insister sur le rôle des bras (synchronisation lancer des bras/ pousser jambes).. A partir du plongeon de départ, calculez la plus grande distance parcourue sans aucune propulsion subaquatique. Repères : Impulsion tendant vers les 45°, changer la direction du corps au sommet de la trajectoire, rester aligner bras et jambes en extension à l’entrée dans l’eau. 3) Objectif : Construire le plongeon dorsal. Tâches : . Glisser à la surface de l’eau en restant aligné.. Se grouper pieds contre le mur et tirer sur les bras, extension de l’ensemble du corps vers le haut pour chercher un angle de 45°, entrer par le front, bras tendu dans le prolongement du corps pour régler la profondeur et celle du déplacement en immersion. Repères pour glisser à la surface de l’eau : alignement du corps bras en extension, orteils à la surface de l’eau. (nécessité de maîtriser l’expiration nasale et/ ou le blocage nasal).
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4) Objectif : Construire les coulées ventrales. Tâches : .Glisser en surface en restant aligné et aller loin. Variable : associer une propulsion en battement en blocage respiratoire. . Coulées ventrales: bras décalés un devant, un derrière, se lâcher , s’immerger et joindre les mains pour l’alignement, pousser pour aller loin. Variable: associer une propulsion par battements en blocage respiratoire. Repères : Placement de la tête en immersion., bras tendus en extension dans le prolongement du corps, impulsion contre le mur jambes semi fléchies. Variable : La catapulte ( impulsion dans le déséquilibre) et l’équilibriste( chercher l’horizontal sous l’eau avant de pousser). Les tâches de propulsion associées à la construction du corps Flottant et du corps Projectile ont permis de regagner le bord par des actions motrices spontanées des membres et par la création d’appuis. Il va s’agir de les utiliser et de les dépasser. Les acquis des étapes précédentes : . Orientation du corps à plat. . Immersion parallèle à la surface. . Développement de l’apnée. . Tonicité axiale grâce au plongeon. . Indéformabilité du corps.
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Le corps Propulseur. C’est la capacité d’accélérer périodiquement la masse de son corps en utilisant ses propulseurs avec le meilleur rendement. Autrement dit, il s’agit d’abord de se déplacer, de façon économique sur des distances toujours plus longues et ultérieurement de plus en plus rapidement. 3 axes à développer qui interférent constamment et se complètent La structuration de l’espace l’organisation et l’utilisation des propulseurs. La ventilation Si les solutions de ventilation liées aux nages ne sont pas indispensables pour les étapes précédentes car elles viendraient complexifier les tâches d’apprentissages (un débutant peut rester en apnée pour une traversée), elles deviennent primordiales dès lors qu’il s’agit de nager longtemps sans s’arrêter. Nous aborderons la propulsion par la nage ventrale (un passage par la nage dorsale permettra de donner un rythme juste) d’abord en apnée, puis en apnée suivie d’une expiration continue et longue sur le plus grand nombre de coups de bras impairs afin d’obtenir une fixité de la tête qui ne perturbe pas l’équilibre de la nage, puis une modulation expiratoire.
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Structurer son espace d’action c’est :
- Conjointement faire un tout entre l’espace subjectif (celui du corps) et l’espace objectif (celui dans le quel se déroule son action). - Créer de nouveaux repères corporels proprioceptifs basés de façon prioritaire sur la vitesse déplacement dans l’eau et la propulsion par les bras. Objectif : 1) Ebauche du corps propulseur. Tâches :. Tourner les bras alternativement pour continuer le déplacement à partir du plongeon ventral et conserver la posture. Position normale de la paume de main. Travail en apnée. Consigne : rechercher un geste plutôt lent et de grande amplitude. . Tâche identique mais rechercher une propulsion avec le dos de la main (sensation au niveau de l’épaule).
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Objectif : 2) De l’équilibre dorsal statique à un équilibre dynamique pour créer un temps juste.
Tâches :. Equilibre dorsal statique sur ½ planche, tête dans l’eau dans l’axe, prendre de l’air en gardant les mains aux cuisses. Souffler fort et longtemps, oreilles dans l’eau, regard vers le haut, eau jusqu’à la racine des cheveux. . Déplacement dos simultané en équilibre sur le ½ planche, 2 ou 1 CB/ un temps respiratoire. Arrêt mains aux cuisses. Retour aérien, puis aquatique. . Tâche identique, sans la planche mais avec des battement, inspiration lorsque les mains passent aux cuisses, d’abord avec un léger arrêt, puis avec un contact pouce cuisse, puis sans contact sur le temps juste. Retour aérien puis aquatique. Expiration nasale acquise.. Parcours en nage dorsale alternée à partir du « flotter sans rien faire ». Repérer les coordinations spontanées et l’arrêt mains le long des cuisses . Fixer le mode respiratoire qui alterne un 3 temps.. Revenir au dos simultané avec inspiration lors du passage mains aux cuisses, puis marquer un temps d’arrêt mains dans le prolongement du corps pour favoriser la glisse en créant un contact dessus de mains/paumes de mains. Repères : Pousser les masses d’eau en direction des pieds, retour rapide des bras et temps de glisse, plusieurs CB/1 cycle respiratoire, moduler l’intensité de l’expiration.
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Objectif : 3) De l’équilibre ventral statique à un équilibre dynamique
Tâches :. Equilibre ventral statique sur ½ planche, tête dans l’eau dans l’axe, talon effleure la surface, mains aux cuisses sortir la tête pour prendre de l’air en gardant les mains aux cuisses. Souffler fort et longtemps, oreilles dans l’eau, regard vers le bas. . Déplacement ventral simultané en équilibre sur le ½ planche, 2 ou 1 CB/ un temps respiratoire. Arrêt mains aux cuisses. Retour aérien, puis aquatique. Le passage des bras se fait dans le plan sagittal frontal, les pouces en contact, puis dans le même plan, petit doigt en contact. . Tâche identique mais dans le plan horizontal. Maintenir les mêmes exigences. . Tâche identique mais qui combine les 3 plans horizontal, frontal, sagittal (3/4=1/2). . Varier le nombre de CB/1 cycle respiratoire, moduler l’intensité de l’expiration : En continue, de plus en plus fort, fort apnée fort, apnée puis expiration violente. . A partir de la tâche le déplacement s’effectue aussi par les pieds en premier, c’est-à-dire en changeant le sens du trajet des bras. Pour sentir le rôle des épaules , propulser alternativement par paumes de mains et dessus de mains, dans le même sens. Le travail s’effectue bras tendus lentement. . Obtenir un temps d’arrêt devant : paumes de mains/dessus de mains pour favoriser le temps de glisse.
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Objectif 4 ) Organiser la pale.
Deux inconvénients peuvent encore apparaître à ce stade: Le retrait du coude vers l’arrière et la propulsion réduite à la seule main. La construction de la pale repose sur l’élément clé du positionnement du coude par rapport à la main. Tâche : Petite profondeur. « La fente avant » : amener l’eau de l’avant vers l’arrière, buste cassé au niveau de l’eau et progressivement tête dans l’eau en apnée. Repères/questionnement élève: Quelle direction de l’eau poussée? Coude sous la surface? Quelle surface propulsive? Quelle intensité? . Variables : « La quille ». Aller loin devant et loin derrière en respectant les repères ci-dessus. Associer la modulation respiratoire.
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Tâche : Grande profondeur.
Mise en place du rythme général: « doucement et loin devant, vite enchainé sous l’eau, retour rapide au dessus de l’eau ». Nage alternée ventral, un bras fixe devant avec Pull-boy en position de corps projectile, propulsion battement de jambes. Le bras libre travaille en crawl : 2CB/ 1 cycle de ventilation avec arrêt sur PB pour temps de glisse, reprise du même bras. Alterner le travail de chaque bras par parcours. Variable : Ne plus marquer le temps d’arrêt devant sur PB(substituer un temps de glisse) et travailler en 2/1 puis 3/1. Faire tourner les bras en 3 temps avec reprise du PB, puis à la claque avant. Il s’agit de parcourir des distances de plus en plus longues sans temps d’arrêt de nage en plaçant le temps inspiratoire en fin de propulsion. Nage simultanée ventrale, prendre beaucoup d’eau et la projeter derrière soi, associer la propulsion à des modalités expiratoires (souffler très fort à la fin du mouvement). Nage simultanée dorsale, accroître le temps de glisse bras dans le prolongement du corps, chercher des appuis en profondeur et près du corps, introduire les modulations expiratoires. PS : Utilisation de palmes possible de façon temporaire.
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Se profiler: construction du corps projectile
Savoir s’aligner selon l’axe du déplacement Se profiler: construction du corps projectile Créer une impulsion de départ Construire la barque Construire des repères kinesthésiques pour conserver l’inertie ( se rendre indéformable). Construire des équilibres dynamiques C’est s’adapter et conserver sa forme(posture). C’est être indéformable et traverser l’eau Accepter des déséquilibres S’organiser par rapport à un projet d’action Définition et compétence par une équipe de conseillers pédagogiques du Morbihan (2007). Reste à identifier les tâches génériques à mettre en œuvre selon le contexte de chaque piscine.
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Se propulser: construire le corps projectile/propulseur
Conserver un corps projectile en ajoutant une action propulsive des bras Augmenter son autonomie Construire des repères pour améliorer l’efficacité des actions propulsives Construire les rames Conserver un corps projectile en coordonnant l’action des bras et des jambes C’est, conserver la posture du corps projectile et se déplacer en utilisant les actions propulsives efficaces et une ventilation adaptée. Améliorer son efficacité en s’adaptant aux contraintes du contexte Définition et compétence par une équipe de conseillers pédagogiques du Morbihan (2007). Reste à identifier les tâches génériques à mettre en œuvre selon le contexte de chaque piscine.
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