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Le vivant Programme: Le problème de la délimitation du vivant

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1 Le vivant Programme: Le problème de la délimitation du vivant
La connaissance du vivant: les enjeux épistémologiques Les manipulations du vivant: les enjeux éthiques

2 La conception mécaniste
Système dont les parties (les organes) sont coordonnées entre elles et remplissent des fonctions déterminées en vue de la conservation du tout. En opposition à la machine. Enfin, le vivant échange avec son milieu. Il y a action, réaction, interaction. « Le milieu dont l'organisme dépend est structuré, organisé par l'organisme lui- même. » Canguilhem

3 La conception mécaniste
Pb d'ordre logique et d'anthropomorphisme. Le mécanisme va se constituer en opposition. Expliquer à partir de ce qu'il y a :matière et mouvement Le monde est une machine avec ses lois.

4 Le point sur la conception mécaniste
Difficultés : Plus de distinction entre animé et inanimé. Comment est mise en marche cette machine ? En réaction, le vitalisme pense une « force vitale » (Barthes). Mais il est tout aussi problématique et doit être rejeté par la science.

5 1. Le problème de la délimitation du vivant

6 Introduction Parmi les choses que nous rencontrons, les organismes vivants sont des êtres à part. Ils appartiennent au règne naturel, au même titre que les minéraux. Ils sont faits de matière mais ils possèdent une faculté mystérieuse, la vie, qui n’a cessé de fasciner les hommes. Substantivé, « le vivant » désigne l’être doué de vie, non par opposition à la mort mais plutôt par opposition à l’inorganique. Exemple: Des cellules protozoaires aux organismes complexes en passant pas les bactéries  tous des êtres vivants

7 Introduction Parmi les réalités existantes, on distingue généralement 3 règnes: Le minéral, constitué de matière inerte Le végétal (qui ajoute au règne précédent l’ensemble des phénomènes relevant de la photosynthèse et de la chimiosynthèse) L’animal (qui ajoute aux 2 précédents la faculté de sensation) En général, cette gradation de l’échelle des êtres trouve son aboutissement avec l’homme par sa capacité de penser.

8 Curiosité Le fait d’être vivant est une caractéristique présente dans une majorité de types de réalités répertoriées notamment sur Terre, bien qu’à l’échelle de l’univers, la quasi-totalité des réalités existantes ne dépasse pas le stade minéral.

9 Les caractéristiques du vivant
Les être vivants sont des organismes, c’est-à-dire des systèmes d’éléments qui forment une unité. La mort est la rupture de cette unité: les parties d’un corps sans vie n’interagissent plus les unes sur les autres. Pour Aristote, les êtres vivants sont différents des autres réalités naturelles car ils sont animés. Cette animation dépend d’une âme dont le plus bas niveau est l’âme végétative. Celle-ci permet la nutrition et la reproduction que l’on retrouve chez tous les êtres vivants. Au-dessus se trouve l’âme sensitive: tous les animaux possèdent une faculté perceptive. Seul l’homme possède une âme rationnelle.

10 La notion de « vivant » 1 Elle renvoie à une réalité accessible à l’expérience et se distingue en cela de la notion plus abstraite de la vie 2 S’intéresser au vivant, c’est donc interroger ce qui anime les êtres vivants et les caractérise en tant que tels. 3 C’est une notion qui est un bon exemple de l’interaction de la philosophie avec d’autres disciplines. Ici la biologie 4 La question essentielle: De quoi est fait le principe de vie?

11 De quoi est fait le principe de vie?
En général, on distingue 3 types de réponse: Le principe de vie est matériel/spirituel Le principe de vie est finalisé Le principe de vie est le fruit du hasard

12 Le vivant et la morale Lorsqu’on s’interroge sur le vivant, il faut également répondre à des questions d’ordre moral, par exemple:  Quelles sont les limites morales à imposer au traitement et à l’utilisation du vivant?

13 La conception vitaliste
Les être vivants sont caractérisés par des fonctions propres: L’assimilation (= nutrition) La croissance La reproduction Définition de Xavier Bichat: « La vie c'est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort » Le principe vital est immatériel et donc irréductible à la matière vivante Il anime sans faire partie de la « machine » matérielle NB: Aristote, précurseur du vitalisme, appelle « âme » ce principe de vie qui « anime » le vivant.

14 La conception vitaliste - Aristote
Dans Des parties des animaux, Aristote fait de l’âme le principe de toute vie. « L’âme disparue, il n’y a plus d’animal et aucune des parties ne demeure la même, sinon seulement par la configuration extérieure. » Aristote explique que c’est donc l’âme qui doit faire l’objet de la connaissance, en tant qu’elle joue, comme substance, le rôle de « moteur et de fin », à la différence de la matière. Il y a, au-delà de son caractère matériel, un principe extérieur et différent qui l’informe et le finalise.  C’est en ce sens qu’Aristote inaugure le vitalisme.

15 La conception finaliste
Finalisme : théorie qui postule une cause finale, une raison, un but. La nature dans son ensemble est finalisée. Chaque réalité se développe selon une finalité inscrite en elle et tend vers une perfection. Les êtres vviants manifesteent cette finalité puisque leure développememt paraît se réaliser selon un ordre parfatiement réglé. Exemple: L’embryon se développe en fonction d’un fin qui est l’homme. L’apparition de monstres biologiques (veau à cinq pattes) est alors une défaillance de la nature. La cause finale est généralement Dieu.

16 La conception vitaliste
 lecture de Lucrèce

17 Du finalisme au mécanisme
Au XVIIème siècle, la science moderne renonce à une approche finaliste de la nature et donc du vivant. Descartes assimile le corps vivant à une machine perfectionnée. Il cherche à comprendre la circulation des fluides dans les êtres vivants. Il n’y a aucune force cachée: tout est explicable. Il suffit d’analyser ce qui se produit et de dégager les causes. Exemple: L’homme est le résultat de la croissance de l’embryon. La monstruosité a une cause.

18 Du finalisme au mécanisme
La théorie mécaniste de l’animal-machine élaborée par Descartes ouvre le domaine d’une science sans mystère. Pourtant, le modèle de la machine ou de l’automate ne rend pas compte de ce que Kant nomme « l’énergie formatrice » et qui se déploie dans le vivant  Une machine ne se répare pas elle-même et ne donne pas naissance à d’autres machines. Du finalisme au mécanisme

19 La conception mécaniste
Chef de file: Descartes Thèse principale: le mécanisme voit le vivant à l’image d’une machine dépourvue d’âme Attention: seul l’être humain est pourvu d’une âme DONC étudier le vivant revient alors à interroger les ≠ rouages d’un corps, chercher ce qui les relie et expliquer leurs mouvements, leurs pressions, leurs chaleurs etc.… La conception mécaniste

20 La conception mécaniste - Descartes
Contre la conception vitaliste du vivant, Descartes insiste justement sur l’absence de distinction entre le vivant et la matière. Distinguant deux substances (la substance étendue = le corps et la substance pensante = l’âme), Descartes explique le vivant en le ramenant au corps et non à l’âme. Ce qui fait l’être vivant, c’est seulement un certain agencement de la matière, qui n’est que que par le mouvement mécanique de ses différents éléments, telle une horloge ou une montre, qui, une fois remontée, se meut d’elle-même.  « La mort n’arrive jamais par la faute de l’âme, mais seulement parce qu’une des principales parties du corps se corrompt. » Traité des passions de l’âme

21 La conception mécaniste - Descartes
« La mort n’arrive jamais par la faute de l’âme, mais seulement parce qu’une des principales parties du corps se corrompt. » Traité des passions de l’âme La différence entre l’homme vivant et l’homme mort est, pour Descartes, la même qu’entre une montre remontée et une montre « lorsqu’elle est rompue et que le principe de son mouvement cesse d’agir » Traité des passions de l’âme

22 La conception matérialiste
On peut aussi voir dans le vivant une matière comme une autre, simplement plus complexe. Claude Bernard (physiologiste) insiste en ce sens sur la nécessité de réduire les causes du vivant à des échanges physico-chimiques. L’expérience consiste alors à suivre les étapes d’une fonction jusqu’à en découvrir l’organe Exemple: Le foie et sa fonction glycogénique

23 Claude Bernard: Chercher les causes et non les fins
Dans ses Principes de médecine expérimentale, Claude Bernard insiste notamment sur le fait que rien ne distingue le scientifique en général (ex: le physicien) du biologiste: leur but est le même. NB: Par « causes prochaines », il faut entendre causes déterminantes, c’est-à-dire nécessaires, matérielles et mécaniques. La question que l’on doit poser à un organe n’est pas en forme de « pourquoi » (= quel est sont but? À quoi il sert? ) mais de « comment » (= comment fonctionne-t-il?) Claude Bernard: Chercher les causes et non les fins

24 Hasard et nécessité Le hasard, c’est la pur contingence
La nécessité, c’est ce qui n’aurait pas pu être autrement. Ces deux notions sont liées à deux thèses métaphysiques: Le déterminisme: tout est déterminé (notamment par la loi de causalité) L’indéterminisme: tout est le fruit du hasard, c’est-à- dire que rien n’est déterminé

25 Hasard et nécessité Exemple: La découverte de la molécule d’ADN permet de mieux comprendre comment le vivant parvient à la fois à s’auto- organiser et à se reproduire à l’identique tout en évoluant. La nécessité préside à la loi de l’invariance reproductive et le hasard préside aux mutations génétiques.  Le hasard et la nécessité sont donc entremêlés dans la biologie

26 Le hasard et la nécessité – Le mystère de la vie
Le biologiste Jacques Monod, dans Le Hasard et la Nécessité, compare la vie à un numéro sorti au Loto et qui nous ferait gagner un milliard: nous sommes toujours confrontés, malgré nos connaissances, à la question de savoir comment le hasard a rendu possible la vie et comment l’évolution de celle-ci a rendu possible l’homme. Ce mystère peut nous imposer de respecter le vivant et donc soulève une dimension morale: Au niveau du respect pour la biodiversité (élimination de moustiques ou virus nuisibles pour l’homme) Au niveau de la recherche sur le vivant (matière inerte ≠ matière vivante)

27 Le vivant comme organisme
Pour Kant, les êtres vivants font apparaître une autre propriété: le vivant n’a pas seulement une force motrice (telle une machine) mais aussi une « énergie formatrice », c’est-à-dire interne, le rendant capable de s’organiser lui-même. NB: la conception mécaniste doit, au contraire, supposer un être extérieure (par exemple Dieu) qui serait la cause efficiente de l’assemblage du vivant.

28 Kant: une montre ne produit pas une autre montre
Critiquant à la fois le vitalisme et le mécanisme, Kant insiste sur le caractère téléologique du vivant, lequel a son principe d’organisation en lui- même et non extérieurement comme la machine. Reprise de l’exemple cartésien de la montre: « dans une montre, un rouage n’en produit pas un autre et encore moins une montre d’autres montres » Critique de la faculté de juger

29 Kant: une montre ne produit pas une autre montre
Kant critique également la manière dont on compare un être organisé avec une œuvre d’art, au sens où l’œuvre suppose l’artiste, c’est-à-dire un agent extérieur présidant à son organisation, alors que le vivant a son principe d’organisation en lui-même. Il légifère lui-même ses fins  c’est le concept de téléonomie

30 La science opère donc un retour au mécanisme.
Elle constate, cherche le comment mais pas le pourquoi. Question pourtant inévitable car l'homme a des besoins métaphysiques. Atome → molécule → cellule → nous La matière s'organise d'une manière de plus en plus complexe. (où le tout est supérieur à la somme des parties)

31 Comment expliquer l’origine et l’évolution du vivant?
Brève intro de la biologie Le fixisme Le transformisme L’évolutionnisme

32 Brève histoire de la biologie
Bios signifie la vie en grec ancien Le terme « biologie » apparaît pour la 1ère fois au début du XIXème siècle. En 1839, Theodor Schwann explique que tout être vivant est formé de cellules. Les mécanismes de l’hérédité sont découverts à partir de la fin du XIXème siècle et, en 1953 Crick et Watson décrivent l’ADN, support matériel de l’hérédité. L’approche contemporaine de la vie privilégie désormais la notion de programme génétique mais si nous connaissons les constituants de l’organisme, nous sommes incapables de créer la vie à partir de la matière.

33 Comment expliquer l’origine et l’évolution du vivant?
Si l’on pose qu’il y a un ordre spécifique du vivant, alors tout vivant ne devrait pouvoir provenir que de la matière vivante. Exemple: Une rose  produit une rose Un homme  produit un homme NB: Cette conviction n’exclut pas nécessairement l’hypothèse de l’apparition spontanée du vivant à partir de l’inerte

34 Le fixisme A ce problème de l’origine du vivant et des causes de son évolution au niveau individuel, s’est ajouté à partir du XVIIIe siècle celui de l’évolution des espèces. Pour Linné et Buffon, les espèces vivantes possédaient, dès leur formation, des caractéristiques fixées une fois pour toutes. Ne pouvant se croiser, il était alors évident que les espèces ne pouvaient pas sensiblement évoluer dans le temps, encore moins procéder les unes des autres.

35 Le fixisme Le développement des connaissances techniques, notamment les hybridations, puis la naissance de la paléontologie, ont contraint les naturalistes à renoncer au fixisme et à développer un autre cadre théorique. Hybridation Paléontologie

36 Le transformisme Contre le fixisme, le transformisme de Lamarck pose que l’évolution repose sur l’interaction entre le vivant et son milieu. Les espèces s’adaptent progressivement aux modifications du milieu et transmettraient au fil des générations les caractères acquis. Exemple:

37 L’évolutionnisme Darwin et la biologie moderne : Lutte pour la vie.
Les mieux adaptés survivent et se reproduisent. Le milieu opère une sélection. Des différences entre les individus apparaissent « par hasard » (la mutation). À la th. de l'évolution s'ajoutera la th. cellulaire puis la génétique.

38 Situation actuelle La science opère donc un retour au mécanisme.
Elle constate, cherche le comment mais pas le pourquoi. Question pourtant inévitable car l'homme a des besoins métaphysiques. Atome → molécule → cellule → nous La matière s'organise d'une manière de plus en plus complexe. (où le tout est supérieur à la somme des parties)

39 L’homme devient-il le maître de la vie?
Les progrès des biotechnologies, c’est-à-dire les techniques appliquées au vivant, posent un certain nombre de questions éthiques. Le génie génétique fascine et effraie et a engendré une nouvelle branche de la philosophie: la bioéthique. L’homme devient-il le maître de la vie?

40 Le clone, un être humain comme les autres?
 Lecture du texte

41 Le rempart du droit Les lois de bioéthique de 2004 ont fixé les limites de l’usage du corps de l’homme. Elles interdisent notamment le clonage reproductif. Article 16: La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de la vie.

42 Les points centraux de la bioéthique
Commencement et fin de vie Pendant la vie: recherche sur l’être humain Ethique médicale

43 Quelques curiosités du vivant

44 L'hydre ou polype d'eau est virtuellement immortelle.
Turritopsis nutricula aussi virtuellement immortelle par un rajeunissement cellulaire.


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