La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

PROGRAMME DE FORMATION EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ 2007

Présentations similaires


Présentation au sujet: "PROGRAMME DE FORMATION EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ 2007"— Transcription de la présentation:

1 PROGRAMME DE FORMATION EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ 2007

2 Plan de la formation en hygiène et salubrité
Introduction Plan de la formation en hygiène et salubrité

3 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité comprendra l’importance de son rôle dans la prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Expliquer son rôle et ses responsabilités dans un établissement de santé Implications du service hygiène et salubrité Denis Lavoie Diane Boulanger (en support) Rôle de l’équipe d’hygiène et salubrité dans la désinfection de l’environnement Interrelations entre les équipes de prévention des infections et d’hygiène et salubrité Importance de la communication dans l’équipe: Exprimer ses besoins Exprimer ses limites Exprimer les contraintes Différence entre l’entretien des bureaux et la désinfection en milieu de soins Risque infectieux connu et non connu en lien avec les pratiques de base Différence entre nettoyage et désinfection et conditions de réussite Définir le «High touch» et le «Low touch» Tâches qui relèvent de l’hygiène et salubrité dans l’établissement

4 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité comprendra l’importance de son rôle dans la prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Appliquer les pratiques de base dans son quotidien Définition des pratiques de base L’origine (qui) L’importance (pourquoi) L’hygiène personnelle Décision de les appliquer (quand) Denis Lavoie Diane Boulanger (en support) Lavage des mains Technique de lavage des mains Les produits et leur indication pour l’hygiène des mains Quand se laver les mains Gants de protection Indications de l’utilisation Grandeur adaptée des gants Technique de retrait sécuritaire Blouse de protection Indications Critères pour la blouse de protection Technique de revêtement Technique de retrait Masque protecteur Type de protection Techniques de retrait

5 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité comprendra l’importance de son rôle dans la prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Appliquer les pratiques de base dans son quotidien (suite) Lingerie et literie Manipulation sécuritaire de literie souillée Importance de ne pas croiser le propre et le souillé Denis Lavoie Diane Boulanger (en support) Équipement de soins Manipulation et transport du matériel souillé de façon sécuritaire Lien entre le stérile, le propre et la désinfection de l’environnement Matériel piquant tranchant Contenants spécifiques identifiés Manipulation sécuritaire Protection de l’environnement Comportements préventifs Rôle plus spécifique en salubrité

6 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité comprendra l’importance de son rôle dans la prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Respecter les mesures d’isolement prévues lors de situations particulières (Précautions additionnelles) Chaîne de prévention des infections Mode de transmission des infections Isolement en chambre privée Isolement en cohorte Isolement en unité dédiée Denis Lavoie Diane Boulanger (en support) Précautions additionnelles (isolement) Contact Gouttelettes Aériennes Les complémentaires Contact + Gouttelettes/Contact Aériennes/Contact Autres selon des modes d’infections mal connues (grippe aviaire, SRAS) L’équipement spécifique protection aérienne Masque N-95 Indication Technique d’utilisation, mise en place et retrait Ordre de revêtement et de retrait lors du port de plus d’un équipement de protection individuelle.

7 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité comprendra l’importance de son rôle dans la prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Informer si du matériel stérile demeure sur les surfaces à désinfecter Raisons de la non-manipulation du matériel stérile L’importance que les surfaces soient libérées de tout matériel avant la désinfection. Denis Lavoie Diane Boulanger (en support) Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité connaîtra les produits utilisés et les utilisera selon les pratiques reconnues et sécurisantes Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Utiliser les produits de nettoyage et de désinfection adaptés aux situations Dégâts de liquides biologiques et intervention de l’hygiène et salubrité: Sang Selles, urines Vomissements Charbon de bois Etc. Dégâts avec des produits cytotoxiques Denis Lavoie Diane Boulanger (en support)

8 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité appliquera les règles spécifiques à certaines unités de soins et lors de certaines situations cliniques ou de précautions additionnelles Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 1 Appliquer les mesures spécifiques à différentes unités de soins Bloc opératoire et stérilisation centrale Néonatalité Unité de greffe osseuse et grands brûlés Oncologie et lieu de préparation et d’administration des médicaments cytotoxiques Soins intensifs Unités de soins diverses Denis Lavoie Diane Boulanger (en support) Manipuler de façon sécuritaire les déchets et le matériel contaminé Différence entre les types de déchets Déchets ordinaires Déchets biomédicaux Déchets cytotoxiques Équipement spécifique à chaque déchet

9 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité sera en mesure d’appliquer les méthodes de travail adéquates selon des techniques spécifiques à son travail et en lien avec les mesures en prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 2 Connaître le matériel utilisé et son usage Le matériel et l’équipement Linges en microfibre et guenilles de ratine Vadrouille à sec Vadrouille humide Montage du chariot de désinfection selon la méthode utilisée dans l’établissement Matériel divers… Produits et surfaces de désinfection selon l’effet corrosif du produit et l’activité résiduelle Marius Berger Marc Gobeil Appliquer les techniques de nettoyage et de désinfection de l’environnement Entretien sanitaire au quotidien sans précautions additionnelles (isolement) Séquences chronologiques sur l’unité de soins Séquences chronologiques chambre privée Séquences chronologiques en chambre multiple Nettoyage et désinfection des salles de toilettes publiques Nettoyage et désinfection de postes de travail Autres particularités Entretien sanitaire lors du départ sans précautions additionnelles Entretien sanitaire lors de précautions additionnelles Désinfection terminale lors de C difficile

10 Programme de formation en hygiène et salubrité Formation des préposés et des préposées
Compétence : À la fin de l’activité, le préposé à l’hygiène et salubrité sera en mesure d’appliquer les méthodes de travail adéquates selon des techniques spécifiques à son travail et en lien avec les mesures en prévention des infections Échéancier Objectifs Contenu Personnes ressources Jour 2 Connaître les différentes techniques complémentaires périodiques et le fonctionnement des appareils utilisés dans l’établissement Définition de l’entretien quotidien versus l’entretien période Importance de l’entretien quotidien et des fréquences d’entretien L’impact de ces techniques sur la protection de l’environnement Marius Berger Marc Gobeil Appliquer les techniques de travail Pliage linge de désinfection et technique à 8 faces Le non-retrempage du linge, etc. Technique de la vadrouille sèche sans soulever et les raisons de cette technique Technique d’utilisation de la vadrouille humide (essorage, technique en «8» ou en «S»)

11 Gestion des risques infectieux, de l’environnement et des déchets
Denis Lavoie Coordonnateur Hygiène et salubrité, Responsable de la qualité des services offerts CHUQ en collaboration avec Diane Boulanger Auxiliaire d’enseignement et de recherche UQAR - Campus de Lévis

12 OBJECTIFS DE LA FORMATION
Expliquer son rôle et ses responsabilités dans un établissement de santé Savoir Comprendre Agir Appliquer les pratiques de base dans son quotidien Respecter les mesures d’isolement prévues lors de situations particulières Expliquer le lien entre la qualité de la désinfection des surfaces et le matériel propre et stérile.

13 « La propreté est la pierre angulaire des mesures destinées à contrôler non seulement les infections, mais également d’autres effets indésirables comme les allergies. La propreté est, de plus, un élément important de satisfaction des usagers. » Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.9

14 Chapitre 1 Connaissances en gestion des risques infectieux

15 Chapitre 1 1.1 Rôles et responsabilités

16 IMPLICATION DU SERVICE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Le gestionnaire est membre du Comité de prévention des infections de l’établissement (CPI) Apporte son expertise au CPI Participe à la mise en place de solutions pour gérer le risque environnemental Collabore étroitement avec l’infirmière en prévention et contrôle des infections (PCI) Collabore étroitement avec les chefs d’unités de soins et des services Représenté dans tout comité, comité ad hoc ou groupe de travail touchant l’hygiène et la salubrité environnementales Travaux de construction et de rénovation Comité de santé sécurité Etc. Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.32

17 LE RÔLE DE L’ÉQUIPE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Préserver un environnement propre Nettoyage et désinfection quotidiennement (pluriquotidien), hebdomadaire, etc. Limiter les risques de transmission des agents infectieux par l’entremise des surfaces inanimées de l’environnement Méthodes de travail L’application des pratiques de base L’application des précautions additionnelles Collaborer avec les équipes de soins (intégration et communication) Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.10

18 LE RÔLE DE L’ÉQUIPE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Maintenir l'intégrité des surfaces (propreté visuelle et bactériologique) L’emploi judicieux du matériel d’entretien Le respect des conditions d’utilisation des produits, leur dilution et leur compatibilité avec les surfaces Relever les signes de détérioration des surfaces Assurer la sécurité des patients et du personnel Le nettoyage et la désinfection des surfaces L’exécution et la qualité de son travail Respecter la confidentialité au même titre que tous les travailleurs de la santé Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.10

19 LE RÔLE DE L’ÉQUIPE D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Contribuer à la qualité des services offerts Procédures et protocoles en hygiène et salubrité Rigueur et évaluation de la qualité S’impliquer dans le programme de prévention des infections Gestion de risque environnemental Appliquer les pratiques de base et les précautions additionnelles

20 INTERRELATIONS DES ÉQUIPES DE PRÉVENTION DES INFECTIONS ET D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Complémentarité des équipes dans les interventions par la connaissance des protocoles respectifs et la communication des informations pertinentes Isolements en cours Gestion d’éclosion et planification Rapports de surveillance pour établir un indicateur de qualité (taux C. difficile)

21 TÂCHES QUI RELÈVENT DE L’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ DANS L’ÉTABLISSEMENT
Maintien des locaux, du mobilier et des équipements fixes dans un état de propreté et de salubrité Désinfection des locaux et du mobilier – équipement Enlèvement et disposition des rebuts Déchets usuels Déchets biomédicaux Déchets cytotoxiques

22 TÂCHES QUI RELÈVENT DE L’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ DANS L’ÉTABLISSEMENT
Personne affectée au nettoyage et au maintien de la propreté dans tous les locaux d’un établissement de santé CLSC Centre d’accueil Centre hospitalier Selon l’organisation du travail qui prévaut dans les établissements, des tâches fonctionnelles seront également effectuées par les service d’hygiène et salubrité. Manuel de gestion financière Québec, Santé et Services sociaux

23 TÂCHES FONCTIONNELLES
Une tâche fonctionnelle résulte en l’entretien d’un espace ou d’articles servant directement à l’exécution des tâches ou aux fonctions du service client. Exemples : Vider les garde-robes Déposer les sacs de lingerie souillée dans l’utilité Enlever la literie et refaire le lit Vider une bibliothèque, etc.

24 ÉCUEIL LES « ZONES GRISES »
On appelle « zones grises » des surfaces qui ne sont pas attribuées pour le nettoyage et la désinfection, que ce soit à l’équipe d’hygiène et salubrité ou à l’équipe de soins ou celle du matériel informatique Ces équipements et surfaces représentent un risque pour l’environnement Il est important d’éliminer les zones grises en raison des risques pour l’environnement Les tâches en hygiène et salubrité sont dynamiques autant que les tâches des autres services et en processus d’être précisées davantage Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

25 RÉALISATION DES TÂCHES EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ DANS LE SYSTÈME DE SANTÉ
Un environnement particulier de prestation de soins à proximité de secteurs administratifs Soins de première ligne et en CLSC Soins de longue durée Soins aigus Centre de réhabilitation Centre spécialisé et ultra spécialisé Interaction avec des clientèles porteuses ou vulnérables à l’acquisition d’une infection Nécessité d’acquisition de connaissances particulières (protocoles et procédures, équipements, produits, etc.) Nécessité d’appliquer des mesures de précautions (pratiques de base, précautions additionnelles, SIMDUT, santé sécurité au travail, etc.)

26 IMPORTANCE DE LA COMMUNICATION
L’équipe d’hygiène et salubrité Partage de la vision et de la mission du service, la raison d’être de notre travail L’équipe de soins et les technologies médicales Reconnaissance mutuelle de la contribution du travail et de l’expertise de chacun afin de développer un esprit de collaboration étroite dans un objectif de qualité des soins et services

27 COMMENT COMMUNIQUER ? Exprimer ses besoins: Exprimer ses limites:
Formation, équipement, planification des activités de grand ménage, etc. Exprimer ses limites: Manque de pratique, planification du travail, etc. Exprimer les contraintes: Espace encombré, manque de collaboration, moment de la demande, etc. Participer aux solutions environnementales de prévention du risque infectieux

28 RISQUE ? « Le risque est créé lorsqu’il existe dans une situation déterminée, une possibilité de rencontre entre un élément dangereux et une cible. Toutefois, cette situation à risque ne préjuge pas de l’apparition de l’effet indésirable ». Risque « réel » Qui existe, véritable et mesuré statistiquement Risque « potentiel » Exprime la possibilité, la probabilité de l’apparition d’un événement difficilement évaluable C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière p. 6

29 RISQUES INFECTIEUX « Causes potentielles liées à une contamination microbiologique qui peuvent entraîner des conséquences infectieuses ». Risques liés à la pénétration et au développement dans l’organisme de micro-organismes pathogènes tels: les bactéries, les virus, les champignons, etc. C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière p. 6

30 En santé, la gestion des risques sanitaires (infectieux) est intégrée par la mise en place de « vigilances » / « surveillances » C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière p. 6

31 Chapitre 1 1.2 Chaîne de transmission de l’infection

32 CHAÎNE DE TRANSMISSION DE L’INFECTION
Les éléments qui permettent aux micro-organismes infectieux de vivre, de se reproduire, de se propager et d’infecter des organismes vivants. Les liens qui les unissent

33 UTILITÉ DE CETTE CONNAISSANCE
Reconnaître les risques Comprendre pour intervenir Les mécanismes de transmission des infections Reconnaître les risques de transmission Identifier les moyens d’intervenir pour freiner ce cycle

34 LA CHAÎNE DE TRANSMISSION
AGENTS PATHOGÈNES (Virus, bactéries, parasites, nouveaux pathogènes) Porte de sortie MODES DE TRANSMISSION Contact, gouttelettes, voie aérienne, véhicule, vecteur RÉSERVOIR Personne colonisée ou infectée L’environnement contaminé Porte d’entrée L’HÔTE Personne (patient, travailleur, visiteur) facteurs de risque L’environnement INSPQ 2004

35 DÉFINITION MICRO-ORGANISMES / PATHOGÈNES
Êtres vivants microscopiques comme les bactéries, les virus, les champignons unicellulaires (levures) et les protistes (amibes, algues) Pathogènes Lorsque ces micro-organismes sont susceptibles de provoquer une infection, on dit que ce sont des « micro-organismes infectieux » ou des « pathogènes » Pathogène: qui entraîne une maladie Le pouvoir pathogène d'un micro-organisme est donc sa capacité à provoquer des troubles chez un hôte

36 MICRO-ORGANISMES INFECTIEUX / PATHOGÈNES
Virus Enveloppés (peu résistants au désinfectant) Nus (plus résistants au désinfectant) Bactéries Gram + Gram – (résistent plus au désinfectant en raison de parois cellulaires) Certaines produisent des spores pour survivre dans l’environnement (Ex.: Clostridium difficile) Spores: Forme dormante de certaines bactéries. Les spores se transforment en pathogènes lorsqu’elles trouvent le milieu propice à leur évolution L’enveloppe est très résistante donc difficile à détruire

37 MICRO-ORGANISMES INFECTIEUX / PATHOGÈNES
Mycobactéries Bactéries possédant une enveloppe très résistante aux acides forts et à l’alcool Difficiles à détruire Ex: Bacille de la tuberculose Champignons, levures et moisissures Levures Moisissures (milieux humides, composés organiques volatiles et spores dans l’air ambiant)

38 LES MICRO-ORGANISMES SONT LES CIBLES DE LA DÉSINFECTION DE L’ENVIRONNEMENT

39 LA CHAÎNE DE TRANSMISSION…
AGENTS PATHOGÈNES (Virus, bactéries, parasites, nouveaux pathogènes) Porte de sortie MODES DE TRANSMISSION Contact, gouttelettes, voie aérienne, véhicule, vecteur RÉSERVOIR Personne colonisée ou infectée L’environnement contaminé Action efficace Oui - Non Porte d’entrée L’HÔTE Personne (patient, travailleur, visiteur) facteurs de risque L’environnement INSPQ 2004

40 MODES DE TRANSMISSION DES INFECTIONS
« Contact » Direct Indirect « Gouttelettes » « Voie aérienne » (air ambiant)

41 MODES DE TRANSMISSION CONTACT Direct avec une personne contaminée
Travailleurs Patients Visiteurs Indirect: objets ou instruments, les surfaces de l’environnement / intermédiaire des mains Ex.: SARM, ERV, Clostridium difficile, diarrhée virale

42 MODES DE TRANSMISSION GOUTTELETTES Ex.: Virus de l’influenza
Provoquées par la toux ou l’éternuement Déposées rapidement sur les muqueuses ORL à < 1 mètre et sur les surfaces environnantes Ex.: Virus de l’influenza

43 MODES DE TRANSMISSION VOIES AÉRIENNES
Formation d’aérosols contenant des micro-organismes Particules < 5 microns En suspension dans l’air Ex.: Tuberculose, varicelle, rougeole

44 MODES DE TRANSMISSION VÉHICULE COMMUN PAR VECTEUR
Source unique de contamination Ex.: aliments contaminés, pièce d’équipement, aiguille souillée PAR VECTEUR Insectes (maringouins, tiques, etc.) Ex.: Virus Nil Occidental, maladie de Lyme, malaria

45 LA CHAÎNE DE TRANSMISSION…
AGENTS PATHOGÈNES (Virus, bactéries, parasites, nouveaux pathogènes) Porte de sortie MODES DE TRANSMISSION Contact, gouttelettes, voie aérienne, véhicule, vecteur RÉSERVOIR Personne colonisée ou infectée L’environnement contaminé Action efficace Oui - Non Porte d’entrée L’HÔTE Personne (patient, travailleur, visiteur) facteurs de risque L’environnement INSPQ 2004

46 PORTE D’ENTRÉE RÉSERVOIR
La vulnérabilité de la personne hospitalisée (système immunitaire compromis ou affaibli) L’environnement RÉSERVOIR La personne colonisée ou infectée L’environnement contaminé

47 PORTES D’ENTRÉE Oculaire Respiratoire Digestive Sanguine Cutanée
Génito-urinaire

48 RÉSERVOIR Le porteur du pathogène peut être Colonisé ou infecté
Personne hospitalisée Personne en consultation dans un service Visiteur Travailleur dans le milieu de la santé Colonisé ou infecté

49 DIFFÉRENCE ENTRE COLONISÉ / INFECTÉ
Porteur d’un agent infectieux sans présenter de symptômes Le micro-organisme fait partie de sa flore INFECTÉ Personne soumise à l’agression d’un micro-organisme se traduisant par des réactions immunitaires et parfois des manifestations cliniques Le micro-organisme a infecté la personne

50 HÔTES : FACTEURS FAVORISANT LA TRANSMISSION PAR L’ENVIRONNEMENT
Nettoyage et désinfection des équipements de soins Équipe de soins Partage des lieux physiques par plusieurs personnes Tous les intervenants et les travailleurs Les patients Les visiteurs

51 HÔTES : FACTEURS FAVORISANT LA TRANSMISSION PAR L’ENVIRONNEMENT
Système de ventilation déficient et mal entretenu Services techniques Système d’approvisionnement en eau mal entretenu Entretien sanitaire: fréquence, technique, produits Personnel d’hygiène et salubrité

52 FACTEURS FAVORISANT LA TRANSMISSION À PARTIR DE L’ENVIRONNEMENT
Porosité des surfaces Configuration des lieux physiques Facilité de nettoyage des équipements Entreposage des équipements Température, humidité, souillures (milieux de vie et de croissance des micro-organismes)

53 BIOFILM Le biofilm, un enduit composé de colonies de micro-organismes qui recouvre les surfaces, empêche les désinfectants d'atteindre les bactéries.

54 COMMENT BRISER LA CHAÎNE DE TRANSMISSION ?
Rigueur Constance Complémentarité

55 COMMENT BRISER LA CHAÎNE DE TRANSMISSION
Agir sur le maillon le plus faible Tâche partagée entre les divers intervenants du milieu de la santé Microbiologistes, médecins et spécialistes Les professionnels de la santé et le personnel soignant (infirmières, technologistes etc.) Le personnel d’hygiène et salubrité TOUS LES TRAVAILLEURS

56 BRIS DE LA CHAÎNE DE TRANSMISSION
Agir AGENTS PATHOGÈNES (Virus, bactéries, parasites, nouveaux pathogènes) Maillon « Pathogènes » (micro-organismes infectieux) Réduire le risque de résistances bactériennes Prescription d’antibiotiques Précautions lors de la préparation d’antibiotiques Nettoyer tout déversement dans l’environnement Réduire le risque de développement de nouvelles souches de micro-organismes infectieux Environnement visuellement et bactériologiquement propre Suivre les règles d’élimination de déchets biomédicaux

57 BRIS DE LA CHAÎNE DE TRANSMISSION
Agir MODES DE TRANSMISSION Contact, gouttelettes, voie aérienne, véhicule, vecteur Maillon « Transmission » Pratiques de base Nettoyage et désinfection de l’environnement Entretien quotidien Entretien de départ Précautions additionnelles Désinfection de l’environnement Hébergement des clientèles, respect des isolements et des règles d’entretien

58 BRIS DE LA CHAÎNE DE TRANSMISSION
Agir L’HÔTE Personne (patient, travailleur, visiteur) facteurs de risque L’environnement Maillon « Hôte » Respecter les pratiques de base et les précautions additionnelles Enseignement à la clientèle, visiteurs, travailleurs Lors de travaux de construction, prendre en considération les risques de transmission des infections Acquérir des équipements de soins qui s’entretiennent bien (lits et autres équipements) Respect des normes de la qualité de l’air, de l’eau et de la désinfection de l’environnement

59 BRIS DE LA CHAÎNE DE TRANSMISSION
Agir RÉSERVOIR Personne colonisée ou infectée L’environnement contaminé Maillon « Réservoir » Traiter les personnes porteuses d’une infection Appliquer des méthodes de bionettoyage (nettoyage et désinfection) de l’environnement Assurer un entretien adéquat des équipements de soins Lors de travaux de construction, prendre en considération les risques de transmission des infections (respect des consignes) Etc.…

60 À SE RAPPELER L’intervention du personnel des services en hygiène et salubrité par l’entretien quotidien de l’environnement vise à intervenir sur le maillon « transmission par contact » TOUTEFOIS Le travailleur, par le respect des mesures d’hygiène personnelle, l’application des pratiques de base et le respect des précautions additionnelles, collabore à diminuer les risques de transmission des infections TRANSMISSION Il y a transmission lorsque tous les facteurs favorables de propagation sont réunis

61 RISQUE INFECTIEUX DANS L’ENVIRONNEMENT INANIMÉ
« Les micro-organismes sont omniprésents dans l’environnement inanimé, ce dernier incluant tout matériel, équipement, ou surface qui entre en contact directement ou indirectement avec le patient… » Ce risque se concrétise par l’acquisition d’une infection nosocomiale… Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

62 INFECTION NOSOCOMIALE ?
Infection survenant chez un patient pendant ou suite à un séjour dans un établissement de santé ou lors de la prestation de soins par un professionnel de la santé Par définition, elle est absente à l’admission du patient à l’hôpital ou tout autre milieu de prestation de soins (ni présente, ni en incubation) mais elle est acquise lors de l’hospitalisation ou du séjour.

63 RÉSUMÉ La place de l’environnement dans la chaîne de transmission est complexe La contamination de l’environnement est-elle la cause ou la conséquence de l’infection ? Rôle émetteur Rôle récepteur La présence et la survie de micro-organismes dans l’environnement sont connues de même que la possibilité de transmission directe ou indirecte de ces agents infectieux aux personnes soignées

64 TRANSMISSION ENVIRONNEMENT
PRÉVENIR Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

65 MOYENS DE PRÉVENIR PRATIQUES DE BASE PRÉCAUTIONS ADDITIONNELLES

66 Chapitre 1 1.3 Pratiques de base

67 PRINCIPES Propreté corporelle du personnel Comportements préventifs
Hygiène personnelle adéquate Vêtements propres changés quotidiennement Comportements préventifs

68 DÉFINITION DES PRATIQUES DE BASE
Les pratiques de base sont des mesures de protection que doit prendre le travailleur de la santé avec tous les patients. Ces mesures visent à prévenir la transmission des infections dans les établissements de santé: des patients aux travailleurs des travailleurs aux patients des patients à d’autres patients Prévenir l’acquisition d’une infection nosocomiale Les pratiques de base constituent l’élément fondamental du contrôle de la transmission des infections.

69 APPLICATION DES PRATIQUES DE BASES
Par tous les travailleurs dans un établissement de la santé À tous les patients et leur environnement (sans égard à leur diagnostic ou à leur statut infectieux potentiel) Lors de toute procédure Au contact: Sang Liquides organiques Sécrétions Excrétions teintées ou non de sang Muqueuses Peau non saine

70 Exemple Connaissance obligatoire par tous les travailleurs du réseau de la santé qui s’observe par des attitudes et des comportements adaptés et préventifs L’équipement nécessaire à l’application de ces mesures doit être disponible et accessible

71 OBJECTIF DU LAVAGE DES MAINS
1 OBJECTIF DU LAVAGE DES MAINS Éliminer les souillures et les micro-organismes nouvellement acquis par le contact (flore transitoire) Diminuer la quantité de micro-organismes résidents sur la peau (flore résidente)

72 FLORE RÉSIDENTE LA PEAU ET SA FLORE FLORE TRANSITOIRE
couche superficielle de l’épiderme survie limitée souvent la cause des infections nosocomiales FLORE RÉSIDENTE couche superficielle de l’épiderme 10 à 20 % dans la couche plus profonde devient dangereuse lorsque introduite dans l’organisme (plaie traumatique ou chirurgicale)

73 LES PRODUITS D’HYGIÈNE DES MAINS
Qui utilisent l’eau Savon hygiénique (savon ordinaire) Participe à l’élimination de la flore transitoire Savon antiseptique Contient un antiseptique à longue action Diminue la flore résidente Sans eau (distributeurs muraux aux portes de chambre) Assainisseurs de mains à base d’alcool 70 % alcool: action immédiate de destruction sans activité à long terme (flore transitoire) 70 % alcool + antiseptique longue action (flore résidente)

74 CONDITIONS D’UTILISATION DES ASSAINISSEURS DE MAINS À BASE D’ALCOOL
Sur des mains d’apparence propre Sans souillure Sans trace de gras ou autre Ne remplacent pas nécessairement, dans toutes les situations, le lavage des mains à l’eau et au savon Ne tuent pas les spores ni certains virus N’enlèvent pas les souillures et les résidus

75 TECHNIQUE DE LAVAGE DES MAINS AVEC SAVON RÉGULIER OU SAVON ANTISEPTIQUE

76 MÉTHODE D’UTILISATION GEL ANTISEPTIQUE
SUR DES MAINS D’APPARENCE PROPRE

77 ZONES SOUVENT OUBLIÉES DU LAVAGE DES MAINS
Action mécanique (friction) importante pour déloger les micro-organismes

78 QUAND SE LAVER LES MAINS ?
Dès qu’elles sont visiblement souillées Avant de donner des soins à un patient Immédiatement après avoir enlevé les gants Avant de boire, manger ou de fumer, après s’être mouché ou être allé aux toilettes Chaque fois qu’elles ont été en contact avec du sang, des liquides biologiques, des sécrétions, des excrétions, des objets ou des surfaces contaminés par ces substances En quittant une aire de travail

79 Retiennent les micro-organismes
IMPORTANT… Le lavage des mains est la mesure la plus importante pour la prévention de la transmission des infections Bien rincer les mains pour éliminer les résidus de savon et de bactéries Se sécher les mains complètement (l’humidité favorise la multiplication bactérienne) Fermer le robinet avec l’essuie-main Se servir de l’essuie-main pour ouvrir la porte si nécessaire Éviter le port de bijoux (brisent l’équipement de protection) de faux ongles de vernis à ongles Retiennent les micro-organismes

80 PROTÉGER SES MAINS Les cellules de la peau secrètent des huiles naturelles qui lui permettent de maintenir son élasticité et contribuent à sa bonne santé Le fait de travailler continuellement dans l’eau, la manipulation de produits de désinfection ou le port de gants prolongé favorisent la perte de ces huiles naturelles L’utilisation de la poudre dans les gants absorbe les huiles naturelles de la peau et favorise les dermatites Les extrêmes de température endommagent les cellules de la peau en réduisant les huiles naturelles sécrétées par ces dernières Froid hivernal Eau glacée Eau très chaude

81 PRENDRE SOIN DE SES MAINS
La peau saine est la première protection du corps Prendre un grand soin de l’intégrité de la peau des mains en les hydratant régulièrement Le personnel d’hygiène et salubrité doit avoir à sa disposition une crème hydratante, compatible avec le savon antiseptique et non allergène, afin de favoriser l’intégrité de la peau de leurs mains La crème à mains s’utilise immédiatement après un lavage de mains (mains propres)

82 POURQUOI PRENDRE SOIN DE SES MAINS ?
Les gerçures, la peau sèche et les plaies sont des lieux propices à la prolifération bactérienne car elles: Emprisonnent les micro-organismes Leur fournissent les conditions de survie Les bactéries sont difficiles à déloger malgré une excellente technique de lavage des mains

83 Portez attention à l’environnement!
2 GANTS DE PROTECTION Créent une barrière protectrice supplémentaire: contre le sang, les liquides organiques, les sécrétions, les excrétions et les muqueuses Protègent la peau d’un contact continu avec l’eau et les produits de nettoyage S’utilisent si risque de contact avec une peau non intacte Ne remplacent pas le lavage des mains Utilisation unique, ne pas les réutiliser Enfiler les gants juste avant le contact avec du sang ou des liquides biologiques Les retirer de façon sécuritaire Les jeter le plus tôt possible et à l’endroit même où ils ont été utilisés Portez attention à l’environnement!

84 GANTS LA SUITE… Éléments à prendre en considération pour le choix d’un gant: Résistance aux produits utilisés Imperméabilité à l’eau Résistance au frottement Longueur recouvrant entièrement le poignet Matériel hypoallergène et souple Bonne préhension Disponible en différentes longueurs Réutilisable ou jetable SANS poudre re: dermatites Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

85 GANTS DE PROTECTION Principe: 1 paire de gants = pour 1 geste =
Propagation ? Principe: 1 paire de gants = pour 1 geste = 1 patient ATTENTION Les gants ne doivent pas être portés en tout temps. Ils doivent être enfilés lorsque requis.

86 CATÉGORIES DE GANTS GANTS DE VINYLE GANTS DE NITRILE
Pas de résistance à la friction et à l’étirement, se déchirent facilement Intervention de courte durée et de peu de risques Non recommandés en hygiène et salubrité GANTS DE NITRILE Plus de résistance à la friction, légère élasticité Intervention à risque Utiles pour hygiène et salubrité Résistent au peroxyde d’hydrogène, au chlore etc.…

87 CATÉGORIES DE GANTS GANTS DE LATEX
Les plus résistants à la friction, bonne élasticité Intervention à risque Utiles pour hygiène et salubrité La protéine du latex se dissout au contact du peroxyde d’hydrogène stabilisé Allergènes: le latex est une protéine naturelle GANTS DE CAOUTCHOUC Épais et plus résistants à la friction Travaux ménagers Usage dédié à l’utilisateur L’intérieur et l’extérieur doivent être lavés quotidiennement et asséchés complètement

88 Les gants ne doivent pas être portés en permanence
GANTS LA SUITE… RÉUTILISABLES OU JETABLES ? Réutilisables utiliser le moins possible appartiennent à un travailleur laver et sécher à la fin de l’utilisation jeter lorsque déchirés ou usés, jamais dans une chambre en isolement Toujours se laver les mains lors du retrait des gants Les gants ne doivent pas être portés en permanence

89 GANTS DE PROTECTION Ne pas oublier que les gants sont une protection supplémentaire utile lorsque nécessaire Deviennent contaminés au contact d’un patient ou de l’environnement Et que tout ce que l’on touche avec des gants peut être un moyen de propagation et de contamination de l’environnement Retrait sécuritaire ? Technique SE LAVER LES MAINS APRÈS LE RETRAIT

90 TECHNIQUE DE RETRAIT CDC 2004

91 3 BLOUSE DE PROTECTION Pour protéger la peau exposée et prévenir la souillure des vêtements pendant toute activité susceptible de générer des éclaboussures ou des projections de gouttelettes de sang, de liquides organiques, de sécrétions ou d’excrétions La blouse n’est portée qu’une seule fois Port de blouse = port de gants Enfiler la blouse en premier Enfiler les gants en second, le gant doit couvrir le poignet de la blouse

92 BLOUSE DE PROTECTION Manches longues Couvre bien (grandeurs variées)
Poignets En dessous des genoux Ferme à l’arrière 2 attaches derrière cou taille

93 TECHNIQUE DE RETRAIT DE LA BLOUSE
Retirer les gants de protection Détacher l’attache au cou Détacher l’attache à la taille Retirer la blouse en la faisant glisser sans secouer de façon à ce que l’envers soit apparent (image) La disposer dans le panier à linge Utiliser le rince-mains Si port de masque, le retirer en dernier

94 TECHNIQUE DE RETRAIT CDC 2004

95 4 MASQUES DE PROTECTION Pour protéger les muqueuses du nez et de la bouche pendant toute intervention ou activité de soins aux patients qui risque de provoquer des éclaboussures ou la projection de gouttelettes de sang, de liquides organiques, de sécrétions ou d’excrétions Porter occasionnellement si le travailleur présente une infection des voies respiratoires et qu’il doit être en contact dans l’environnement immédiat d’une personne Pour protéger la muqueuse des yeux, il faut des lunettes de protection

96 CONSIGNES MASQUE DE PROTECTION
En tout temps, le masque doit être ajusté et recouvrir complètement le nez et la bouche Le masque ne doit être utilisé qu’une seule fois et changé si celui-ci est humide ou souillé Il ne doit jamais: être remis en place s’il a déjà été porté rester suspendu autour du cou Technique de revêtement Technique de retrait

97 RETRAIT DU MASQUE DE PROTECTION
Toujours manipuler le masque par les cordons lors du retrait afin de ne pas se contaminer les mains CDC 2004

98 VARIÉTÉS DE MASQUES Chaque masque a son utilité propre
Masque de procédé Masque chirurgical Respirateur ou masque à haut pouvoir filtrant ou à épuration d’air (95 % - 99 % %) Respirateur à cartouche chimique Il est requis, dans certaines circonstances, de porter des lunettes de protection ou une visière avec le masque afin de protéger la muqueuse des yeux des risques d’éclaboussures par le sang ou les liquides biologiques

99 MASQUE DE PROCÉDURE À porter par le travailleur s’il présente de la toux ou une infection respiratoire (portée  1 mètre) Protège l’environnement des éclaboussures salivaires ou nasales que peut répandre la personne qui le revêt Protège la personne qui le revêt des agents pathogènes contenus dans les gouttelettes (5 microns) émises dans l’environnement immédiat Masque à utiliser en situation de précautions additionnelles en vue de se protéger de la transmission par gouttelettes Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

100 MASQUE CHIRURGICAL Protège l’environnement des éclaboussures salivaires ou nasales que peut répandre la personne qui le revêt Protège la personne qui le revêt des agents pathogènes contenus dans les gouttelettes (5 microns) émises dans l’environnement immédiat Peut protéger contre les éclaboussures si le masque dispose d’une protection contre les liquides biologiques N’offre aucune protection si le contaminant est un gaz (ex.: monoxyde de carbone) ou des vapeurs (ex.: solvant tel éthanol) Utilisé en situation de précautions additionnelles en vue de se protéger de la transmission par gouttelettes Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

101 RESPIRATEUR FILTRANT MASQUE À ÉPURATION D’AIR
Masque à haut pouvoir filtrant pour les particules < 5  Masques type N-95 et N-100 Approuvé NIOSH National Institute for Occupational Safety of Health Nécessite test d’étanchéité afin de tenir compte de la morphologie du visage et de s’assurer d’un bon ajustement sur le visage (pas de barbe) Filtre les particules : réduit l’exposition aux agents infectieux aéroportés, à la poussière, à la fumée et aux brouillards Composé d’un filtre mince qui couvre le nez, la bouche et le menton Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

102 RESPIRATEURS À CARTOUCHES CHIMIQUES
Comportent une ou plusieurs cartouches Utilisés pour la protection respiratoire contre les contaminants chimiques sous forme de gaz ou de vapeur Un pré-filtre peut être ajouté pour protéger des poussières Les cartouches portent une indication NIOSH Le choix de la cartouche varie selon le type de contaminant Les cartouches ont une durée de vie limitée Des règles d’entretien doivent être respectées Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

103 5 PROTECTION OCULAIRE Protéger contre la projection de gouttelettes de sang ou de liquides biologiques Réutilisable désinfectée après chaque utilisation Usage unique (préférable) En hygiène et salubrité, elle sert surtout à se protéger de la projection de gouttelettes de produits chimiques

104 PROTECTION OCULAIRE Doit assurer une vision adéquate à l’utilisateur
Doit être munie de pare-éclats latéraux Lunette ou visière réutilisable idéalement dédiée à un travailleur, sinon prévoir un protocole de nettoyage et désinfection Lunette ou visière à usage unique doit être jetée immédiatement après l’utilisation

105 6 ÉQUIPEMENT DE SOINS Tout l’équipement de soins doit être nettoyé puis désinfecté Entre chaque patient Après le départ du patient À qui appartient cette responsabilité ? Équipe de soins…. Quel est le rôle du préposé en hygiène et salubrité ? À quel moment ?

106 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Comportement à risque ? Manipulation du matériel souillé (pansements, gants de protection…) Éclaboussures de sang ou liquides biologiques doivent être essuyées par la personne qui le constate par la suite, désinfection par l’équipe de salubrité ou l’aide de service. Les zones humides Les surfaces usées, craquelées Risque

107 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Ne jamais projeter l’équipement de protection Gants, blouse, etc. Literie souillée Placer dans les contenants appropriés Le matériel piquant tranchant immédiatement après usage Le matériel souillé ou contaminé Déchets, lingerie, literie Biomédical Cytotoxique Par l’utilisateur… je me ramasse

108 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Rôle partagé entre les divers intervenants Le nettoyage et la désinfection relèvent de l’hygiène et salubrité Plus l’environnement est « maîtrisé », plus le risque infectieux lié à cet élément diminue. Cependant, ceci doit s’accompagner de comportements adaptés.

109 RESPONSABILITÉS PRATIQUES DE BASE
Nettoyage et désinfection du matériel de soins « C’est pas mon problème… Qui en est responsable? L’utilisateur ??? Une cohésion d’équipe ???…» Matériel piquant/tranchant « Sauver des vies et/ou mettre la vie du personnel en péril » L’ensemble du personnel Protection de l’environnement « Responsabilité de tous » Hébergement  milieu de vie

110 « GRAND PRINCIPE » À RESPECTER
Toute surface se doit d’être nettoyée avant d’être désinfectée Toute surface doit être nettoyée avant d’être désinfectée MERCI !

111 LINGERIE ET LITERIE SOUILLÉES
6 LINGERIE ET LITERIE SOUILLÉES Principes Doivent être manipulées le moins possible Doivent être placées dans des sacs étanches et bien fermés Doivent être disposées dans des bacs ou supports de linge souillé près de l’endroit même où elles sont recueillies Ne doivent pas être secouées Ne jamais les déposer au sol Ne jamais les déposer sur un meuble Importance de ne pas croiser la lingerie propre avec la lingerie souillée Risque de contamination croisée

112 LINGERIE ET LITERIE PROPRES
Manipulées avec des mains propres Entreposées à l’abri de la poussière Retour à la buanderie de la literie Si apportée dans une chambre au chevet d’un patient : ne peut servir à refaire un lit Si échappée au sol Si déposée sur une surface humide

113 7 ÉQUIPEMENTS DE SOINS Définition: Tout article, appareil ou instrument pouvant être utilisé pour l’administration des soins aux patients. Peuvent être jetables ou réutilisables Tout équipement de soins qu’il soit visiblement souillé ou uniquement en contact avec une peau saine, nécessite un nettoyage et une désinfection avant d’être utilisé pour un autre patient. Manipuler prudemment l’équipement de soins souillé de sang, de liquides organiques ou de sécrétions de manière à prévenir l’exposition muco-cutanée, la contamination de l’uniforme et le transfert de micro-organismes à d’autres personnes ou à l’environnement.

114 TRAITEMENT DU MATÉRIEL STÉRILE
Norme CSA: Z 314 « À cause du risque de contamination croisée, on ne doit pas transporter ensemble les dispositifs stériles et souillés » Tout matériel stérile doit être entreposé ou transporté sur des surfaces propres et désinfectées, à l’abri de la poussière et des risques d’humidité. Les employés d’hygiène et salubrité ne doivent en aucun temps manipuler du matériel stérile ou désinfecter une surface où se trouve du matériel stérile Le matériel doit être retiré avant la désinfection des surfaces par le personnel soignant

115 TRAITEMENT DU MATÉRIEL
MATÉRIEL STÉRILE Tout matériel stérile qui a séjourné au chevet du patient, utilisé ou non, doit être retourné pour Nettoyage (décontamination) Stérilisation Matériel stérile jetable non utilisé (pansements) qui a séjourné dans la chambre du patient doit être jeté au départ MATÉRIEL NON STÉRILE Le matériel réutilisable doit être Nettoyé (décontaminé) Désinfecté après usage s’il doit servir à un autre patient ou au départ de ce dernier

116 Le matériel et l’équipement de soins doivent être déposés et entreposés sur des surfaces nettoyées et désinfectées (bionettoyage)

117 Désinfection des surfaces
DIFFÉRENCE DÉCONTAMINATION Opération au résultat momentané permettant d'éliminer, de tuer ou d'inhiber les micro-organismes indésirables, en fonction des objectifs fixés de réduction de la charge environnementale. La décontamination s'adresse uniquement à du matériel souillé DÉSINFECTION Opération au résultat momentané, permettant d'éliminer, ou de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver les virus indésirables portés par les milieux inertes contaminés Désinfection des surfaces

118 ÉQUIPEMENT DE SOINS LA SUITE
Matériel jetable: Réduit la possibilité de transmission d’agents pathogènes car il n’y a pas de partage d’un patient à un autre Matériel souillé confiné pour son transport (sac papier, plastique) vers l’utilité souillé, ces déchets ne doivent pas demeurer dans la chambre Aucune accumulation de matériel dans la chambre : Éviter la contamination de celui-ci Encombrer les lieux et rendre l’entretien des surfaces difficiles Matériel réutilisable: Les instruments et articles réutilisables peuvent servir de moyens de transmission de micro-organismes pathogènes Il est donc important de s’assurer que ce matériel n’est pas utilisé pour un autre patient avant d’avoir été traité adéquatement.

119 COLLABORATION Entre les divers services et le service d’hygiène et salubrité Libérer les surfaces à désinfecter Éviter l’encombrement Prévoir du temps pour permettre au préposé d’hygiène et salubrité d’accomplir sa tâche S’assurer de la collaboration de tous: visiteurs, professionnels, etc.

120 MATÉRIEL PIQUANT OU TRANCHANT
8 MATÉRIEL PIQUANT OU TRANCHANT Manipuler avec prudence le matériel piquant ou tranchant Utiliser les contenants identifiés à cette fin pour jeter le matériel Ne jamais transvider ces contenants Dès que le niveau de remplissage est atteint, bien refermer le contenant et le remplacer Bien sceller ces contenants et les transporter de façon sécuritaire à l’endroit prévu pour la collecte des déchets biomédicaux infectieux. En cas d’exposition accidentelle, consultez sans tarder le service ou la personne mandatée par l’établissement (Programme d’exposition au sang et aux liquides biologiques)

121 « Précautions additionnelles »
9 HÉBERGEMENT Selon la condition clinique d’un patient, lorsqu’on identifie un risque potentiel ou une confirmation du risque de transmission d’un pathogène, on procède alors à des mesures particulières appelées: « Précautions additionnelles »

122 Chapitre 1 1.4 Précautions additionnelles

123 Ça doit sûrement être contagieux !

124 précautions additionnelles
Exemples d'affichettes précautions additionnelles

125 Exemple

126 PRÉCAUTIONS ADDITIONNELLES
Basées sur le mode de transmission S’ajoutent toujours aux pratiques de base S’appliquent en présence d’agents infectieux pouvant être transmis par contact, gouttelettes ou par voie aérienne S’appliquent aussi en présence de patients porteurs de micro-organismes très contagieux ou importants sur le plan épidémiologique et qui peuvent être transmis par contact (SARM, ERV, C. difficile, etc.)

127 PRÉCAUTIONS ADDITIONNELLES
Un patient peut être en précautions additionnelles Chambre privée Cohorte : Regroupement de personnes possédant le même germe transmissible ou souffrant du même problème infectieux Décidée en collaboration avec la prévention et le contrôle des infections Unité dédiée Matériel, équipement et personnel dédiés Pour un problème Infectieux Vulnérabilité (abaissement des défenses du système immunitaire) Neutropénique Grands brûlés, etc. Le risque vient de toute personne qui entre en contact avec la personne

128 CONSIGNES POUR LE PERSONNEL
Ces affichettes contiennent des directives à suivre par toute personne AVANT d’entrer dans la chambre Elles découlent du mode de transmission connu du pathogène Bien lire l’information contenue sur l’affichette Porter l’équipement de protection Pour hygiène et salubrité Consignes de désinfection quotidienne avec des produits identifiés, en suivant une méthode et une technique précises et selon une fréquence donnée

129 EXEMPLES D’AFFICHETTES
ALERTE EXEMPLES D’AFFICHETTES Les affichettes présentées ici ont été réalisées en 1999 par Les microbiologistes infectiologues et les infirmières en prévention des infections des régions (Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches) Elles sont en vigueur dans ces régions Des outils semblables sont disponibles dans chacun de vos milieux Ces outils sont à titre d’exemple Certains milieux ont développé les consignes sur support d’affichettes pour le personnel d’hygiène et salubrité

130 Exemple CONTACT Gants, blouse, lavage antiseptique des mains, équipements dédiés Micro-organismes demeurent sur les surfaces SALUBRITÉ Mesures de désinfection environnementale selon l’agent infectieux Entretien quotidien selon des recommandations précises Équipements dédiés

131 Exemple GOUTTELETTES Masque de procédé ou chirurgical Port de gants
Se laver les mains SALUBRITÉ Mesures de désinfection environnementale selon l’agent infectieux Entretien quotidien selon des recommandations précises

132 GOUTTELETTES / CONTACT
Exemple GOUTTELETTES / CONTACT Gants, blouse, masque, lavage antiseptique des mains, équipements dédiés Micro-organismes demeurent sur les surfaces ou les mains SALUBRITÉ Mesures de désinfection environnementale selon l’agent infectieux Entretien quotidien selon des recommandations précises Équipements dédiés

133 PRÉCAUTIONS AÉRIENNES
Exemple Garder la porte fermée en tout temps Peut être en chambre à pression négative (nombre de changements d’air à l’heure à prendre en compte) Enfiler le masque N-95 approuvé NIOSH qui vous a été assigné AVANT d’entrer dans la chambre (Fit Test obligatoire) Retirer le masque de protection à l’extérieur de la chambre SALUBRITÉ S’assurer en désinfection terminale d’un délai suffisant pour qu’il y ait dépôt complet des micro-organismes

134 TEST DE MISE EN PLACE (FIT TEST)
Pour évaluer quelle forme de masque s’adapte le mieux au visage du travailleur Solutions à base de saccharine ou de bittrex Test refait (SST) 1 fois par an Si prise / perte importante de poids Si changement de marque de masque

135 Masque haut pouvoir filtrant N-95, N-100 NIOSH approuvé
« Bec de canard» Kimberly Clark 3 M Exemples

136 Catégories de filtres 42 CFR 84
MASQUES FILTRANTS Catégories de filtres 42 CFR 84 Efficacité minimale Catégorie N Pour particules non huileuses (Not resistant at oil) Catégorie R Résistant à l’huile (Resistant at oil) Catégorie P À l’épreuve de l’huile (oil Proof) 95 % N95 R95 P95 99 % N99 R99 P99 99,97 % N100 R100 P100 NIOSH/Cie 3M

137

138

139 Ne pas toucher le masque

140 Aériennes/ Contact Exemple Salubrité
Application simultanée des précautions aériennes et de contact Peut être en chambre à pression négative (nombre de changements d’air à l’heure à prendre en compte) Pour la varicelle et le zona disséminé Salubrité S’assurer en désinfection terminale d’un délai suffisant pour qu’il y ait dépôt complet des micro-organismes

141 Dans la lutte aux infections,
COMPLÉMENTAIRES Gouttelettes/Contact Aérienne/Contact Contact  (Clostridium difficile) Selon l’émergence de nouveaux pathogènes (grippe aviaire, SRAS) Dans la lutte aux infections, les consignes évoluent selon la connaissance du fonctionnement des micro-organismes en cause et leur mutation

142 CONTACT  Exemple Blouse à manches longues en tout temps
Gants jetables Lavage des mains au savon antiseptique Équipement de soins dédié Hygiène et salubrité: désinfection selon un protocole (C.diff.) Lignes directrices Clostridium difficile MSSS

143 CONTACT  /SALUBRITÉ Protocole d’intervention et de désinfection avec un agent sporicide Matériel dédié de désinfection Usage unique Dilution Etc. Contrôle environnemental strict Importance du respect des consignes

144 Précautions de protection pour hôtes vulnérables

145 PRÉCAUTIONS D’ISOLEMENT POUR PATIENTS VULNÉRABLES
Dans certaines situations de soins, la vulnérabilité du patient est telle, que l’environnement, le contact avec des personnes saines présentent un risque. Précautions sont instaurées pour réduire le risque pour cette clientèle. On les appelle « PRÉCAUTIONS NEUTROPÉNIQUES »

146 PRÉCAUTIONS NEUTROPÉNIQUES
Exemple PRÉCAUTIONS NEUTROPÉNIQUES La neutropénie rend le patient très vulnérable face aux infections qui peuvent se développer rapidement et évoluer de façon fulminante La flore de toute personne (travailleur, visiteur) qui entre dans la chambre du patient en « Précautions neutropéniques » est une menace pour ce patient L’équipement de protection sert à protéger le patient et non le travailleur Les techniques de nettoyage et de désinfection doivent être rigoureusement respectées et les gestes ne doivent pas soulever la poussière, projeter des gouttelettes ou créer des aérosols Les patients sont placés en chambre à pression « positive »

147 DIFFÉRENCE CHAMBRE À PRESSION POSITIVE ET CHAMBRE À PRESSION NÉGATIVE
Porte de la chambre fermée en tout temps Système de ventilation qui filtre l’air entrant par filtre HEPA et maintient une pression positive dans la chambre (pousse l’air à l’extérieur de la chambre) Quand la porte de la chambre s’ouvre, l’air du corridor est maintenu à l’extérieur de la chambre Patients avec système immunitaire vulnérable ou à risque Neutropénique Bloc opératoire PRESSION NÉGATIVE Porte de chambre fermée en tout temps Système de ventilation qui aspire l’air de la chambre et l’évacue par un système de filtration à l’extérieur par un système HEPA et maintient une pression négative dans la chambre par rapport au corridor. Quand la porte de la chambre s’ouvre, la pression positive d’air du corridor empêche l’air de la chambre de se disperser dans le corridor. Patients porteurs d’une infection transmissible par voies aériennes

148 Important pour vous …? Faites-le savoir…
Exemple Important pour vous …? Faites-le savoir… La reconnaissance du travail bien fait !

149 EXEMPLE DE COMPLÉMENTARITÉ
Dans certains centres, les équipes d’hygiène et salubrité, en collaboration avec les infirmières en prévention et contrôle des infections, se sont dotées d’outils complémentaires aux affichettes de précautions additionnelles pour faciliter leur travail. Exemple à la page suivante pour « Précautions de contact »

150 Exemples d’affichette désinfection : « Précautions de contact »

151 AUTRES PRÉCAUTIONS ADDITIONNELLES
Selon l’émergence de nouveaux pathogènes, des précautions additionnelles peuvent être édictées par le Comité de prévention des infections L’information donnée à l’équipe soignante doit être simultanément transmise à l’équipe d’hygiène et salubrité

152 ORDRE DE REVÊTEMENT LORS DE PLUS D’UN ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE
Protection respiratoire Blouse Protection oculaire Gants

153 ORDRE DE RETRAIT LORS DE PLUS D’UN ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE
Gants Blouse Protection oculaire Protection respiratoire

154 Chapitre 2 Environnement et gestion des déchets

155 Chapitre 2 2.1 Environnement

156 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
L’objectif : maintenir un environnement propre grâce à un entretien régulier et consciencieux Les surfaces horizontales et celles fréquemment touchées peuvent jouer un rôle important dans la transmission des infections nosocomiales Les murs et planchers sont rarement associés à la transmission des infections De nombreux micro-organismes peuvent survivre sur des objets inanimés pendant une longue période La qualité du travail effectué par les personnes d’hygiène et salubrité est en lien direct avec la prévention des infections

157 OBJECTIFS Connaître l’approche du nettoyage et de la désinfection de l’environnement « High touch » et « Low touch ». Différencier les procédures spécifiques selon certains secteurs d’activités. Manipuler de façon sécuritaire les différents types de déchets (ordinaires, cytotoxiques, biomédicaux).

158 DÉFINIR L’ENVIRONNEMENT
Ce sont les diverses surfaces de sols, de murs, les équipements fixes et mobiles, le mobilier et les accessoires susceptibles d’entrer en contact direct ou indirect avec les patients et qui peuvent, de ce fait, constituer un réservoir d’agents pathogènes pouvant être transmis aux patients, aux visiteurs et aux membres du personnel. Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.6

159 DÉFINIR LES SURFACES « HIGH TOUCH » ET « LOW TOUCH »

160 SURFACE « HIGH TOUCH » Une surface « High touch » représente toute surface ou matériel pouvant être potentiellement en contact avec le patient, incluant les surfaces susceptibles d’être contaminées par le sang ou les liquides biologiques OU Des surfaces fréquemment touchées par divers intervenants. Cette zone est habituellement maximale à l’intérieur d’un mètre autour du patient, mais n’est pas exclusive à ce périmètre. Le lavabo, la robinetterie, la poignée de chasse d’eau et autres peuvent être des surfaces « High touch » bien que ces éléments ne soient pas situés dans le périmètre immédiat du patient. Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

161 EXEMPLE ZONE « HIGH TOUCH »

162 SURFACE « LOW TOUCH » Une surface « Low touch » représente toute surface ou matériel peu susceptible d’être en contact avec un patient OU Non fréquemment touchée par d’autres intervenants. Par exemple: le haut des murs, une grille de ventilation, une toile de fenêtre, etc Une surface « Low touch » peut cependant devenir une surface « High touch » par effet cumulatif dans le temps. Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

163 PRATIQUES À ADOPTER… Respecter les pratiques de base
Augmenter la fréquence des interventions selon l’achalandage et les épidémies saisonnières Protéger les surfaces de sol pour réduire les risques de contamination Réduire l’encombrement des locaux Mise en place de protocoles avec des procédures incluant la technique et la fréquence des interventions et la mise à jour de ceux-ci Importance du grand ménage Enlever les souillures avant le nettoyage et la désinfection Le NETTOYAGE est essentiel à une désinfection efficace

164 PRINCIPES À APPLIQUER…
Le nettoyage et la désinfection s’effectuent des surfaces les moins souillées vers les surfaces les plus souillées La zone « Hight Touch» représente la zone d’intervention la plus importante Plier le linge de travail pour l’utilisation sur toutes les surfaces et changer celui-ci lorsque souillé Changer de linge entre les chambres et ne jamais retremper celui-ci dans la solution Utiliser du matériel dédié pour l’entretien des salles de bain Pour les chambres en isolement, n’y entrer que le matériel nécessaire Éviter la vaporisation des produits afin d’en limiter l’inhalation

165 Relié au risque potentiel de transmission d’infection
DIFFÉRENCE ENTRE L’ENTRETIEN DES BUREAUX ET LA DÉSINFECTION EN MILIEU DE SOINS Relié au risque potentiel de transmission d’infection La présence de patient L’état clinique ou la sévérité de la maladie Le comportement d’hygiène du patient et du personnel et le risque relié Les micro-organismes (virulence et potentiel de transmission) et leur capacité de survie Les activités fonctionnelles L’intensité de contact Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai p.24

166 RISQUE INFECTIEUX EN LIEN AVEC LES PRATIQUES DE BASE
Présence de micro-organismes dans les milieux de soins (environnement) et la présence de patients plus ou moins affectés et vulnérables par ces micro-organismes en raison de leur condition de santé (ou) des soins qu’ils ont à recevoir. Nous ne sommes pas toujours en mesure de savoir si une personne est porteuse ou non d’une infection potentiellement transmissible (infectieuse ou pas)

167 DIFFÉRENCE ENTRE NETTOYAGE ET DÉSINFECTION
LE NETTOYAGE Opération qui consiste à enlever les saletés, la poussière et autres substances pouvant héberger des micro-organismes ou permettre leur multiplication; la propreté est l’objectif visé par le nettoyage. LA DÉSINFECTION Opération qui permet de détruire la plupart des micro-organismes ou, à tout le moins, d’en empêcher la multiplication sur un objet ou une surface PRINCIPE: LE NETTOYAGE EST ESSENTIEL À UNE DÉSINFECTION EFFICACE Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006

168 CONDITIONS DE RÉUSSITE: 4 PARAMÈTRES (CERCLE DE SINNER)
La température et la qualité de l’eau L’action mécanique L’action chimique Le temps de contact 1 2 3 4

169 Respecter les consignes
CERCLE DE « SINNER » Dans les opérations de nettoyage, le résultat final est influencé par 4 facteurs inter-dépendants, regroupés dans le Cercle de Sinner. Si l'un des facteurs est diminué, on doit obligatoirement compenser cette perte en augmentant un ou plusieurs des autres facteurs. Respecter les consignes

170 CLASSIFICATION DES LOCAUX SELON LES ACTIVITÉS DU SECTEUR

171 EXEMPLES DE SECTEURS OÙ LES ACTIVITÉS SONT À PLUS HAUT RISQUE
Service de grands brûlés Bloc opératoire (salles) Néonatalité et pouponnière Soins intensifs Salle d’accouchement Endoscopie Oncologie Service de greffe Hémodialyse Hémodynamie Radiologie interventionniste Stérilisation centrale Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 p.26

172 POURQUOI CES SECTEURS REPRÉSENTENT-ILS UN RISQUE ?
Bloc opératoire et stérilisation centrale Intervention invasive Préparation de matériel servant à des soins invasifs Unité néonatale Vulnérabilité des nouveaux-nés: système de défense immunitaire immature, beaucoup d’appareillage (invasif) Unité de greffe osseuse et grands brûlés Système immunitaire très faible, sensible aux infections Altération de la peau : voie d’entrée des infections Oncologie, préparation et administration Risque pour la santé en raison des produits utilisés Patient vulnérable: système immunitaire affecté

173 MESURES SPÉCIFIQUES … Soins intensifs Unités de soins diverses IL FAUT
Traitement invasif, vulnérabilité des patients Unités de soins diverses Patients ayant des pathologies différentes IL FAUT Respecter les procédures et protocoles pour les secteurs spécifiques Habillement, devis, fréquences, produits Notre cible: désinfecter l’environnement

174 RISQUES MOYENS Salle de réadaptation Centre de soins de longue durée
Pharmacie

175 FAIBLE RISQUE Donnez des exemples...
Bureau administratif Donnez des exemples...

176 QUESTIONS Une salle d’urgence peut-elle être une zone à risques et pour quelles raisons ? Une salle de traitement dans une unité de soins ? Les toilettes de la salle d’urgence en période d’épidémie de diarrhée ?

177 Chapitre 2 2.2 Utilisation sécuritaire des produits

178 DIFFÉRENCE PRODUITS ANTIMICROBIENS
DÉSINFECTANT Agent antimicrobien qui peut permettre d’éliminer ou de tuer les micro-organismes indésirables sur des «  SURFACES INANIMÉES » ANTISEPTIQUE Agent antimicrobien qui peut permettre d’éliminer ou de tuer les micro-organismes indésirables sur des « TISSUS VIVANTS » Hygiène et salubrité

179 DILUTION ET CONCENTRATION
La DILUTION est l’action de réduire la concentration d’une solution en y ajoutant un liquide. Tout produit chimique, pour avoir un maximum d’efficacité et pour éviter tout risque pour la santé, doit être dilué selon les recommandations du fournisseur. Dilution manuelle Tasse à mesurer Pompe Non-respect de la dilution Risque d’éclaboussure Dilution automatisée (proportionneur) Respect de la dilution, plus sécuritaire, contrôle des coûts

180 ÉQUIPEMENT DE PROTECTION NÉCESSAIRE LORS DE L’USAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Lors de la dilution et ou le transport de certains produits (selon le produit), il est important: de porter des gants (important de bien choisir le gant qui convient) de porter une protection oculaire de porter une protection respiratoire adaptée au produit de porter un survêtement ou une blouse Prendre le temps de lire et de comprendre les indications sur le contenant La fiche signalétique du produit contient aussi une foule d’informations

181 S.I.M.D.U.T. Système d’ Information sur les Matières Dangereuses
Norme nationale Plan général en vue d’offrir de l’information sur l’utilisation sécuritaire des matières dangereuses dans les milieux de travail canadiens Force de « lois » par une série de législations fédérales, provinciales et territoriales depuis 1998 Système d’ Information sur les Matières Dangereuses Utilisées au Travail

182 En annexe, « Information générale du Centre Canadien d’Hygiène et Sécurité au Travail (CCHST) »

183 SYMBOLES DU SIMDUT Gaz comprimés Matières inflammables et combustibles
Matières comburantes Matières ayant des effets toxiques immédiats et graves Matières ayant d’autres effets toxiques Matières infectieuses Matières corrosives Matières dangereusement réactives

184 PRÉPOSÉ EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Important de lire et de comprendre l’information sur l’étiquette du produit Important de se référer à la fiche signalétique pour connaître les éléments concernant les équipements de protection nécessaire L’utilisation incorrecte d’un équipement de protection peut être aussi dangereuse que de ne pas en avoir.

185 DIFFÉRENCE FICHE TECHNIQUE ET FICHE SIGNALITIQUE
Utilité du produit Dosage Étiquette du produit FICHE SIGNALITIQUE Composantes Mesures de sécurité Information transmise par le fabricant

186 EXEMPLE D’UNE FICHE SIGNALÉTIQUE

187 INFORMATION CONTENUE DANS LA FICHE SIGNALITIQUE
Renseignements sur le produit Ingrédients dangereux Caractéristiques physiques du produit Réactivité du produit Risque d’incendie ou d’explosion Mesures préventives Propriétés toxicologiques Premiers soins Renseignements sur la préparation

188 POURQUOI LES PRODUITS NE DOIVENT PAS ÊTRE MÉLANGÉS
Risque de réaction chimique Le mélange de deux produits incompatibles peut amener un dégagement de chaleur pouvant provoquer des émanations de vapeurs, de brouillards ou de gaz toxiques ou irritants Ne pas mélanger de l’eau de javel et de l’acide fort (détartrant)

189 PROBLÉMATIQUES DES RISQUES CHIMIQUES EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
Danger pour la santé du travailleur et des autres intervenants Dégradation des surfaces

190 DÉGÂTS DE LIQUIDES BIOLOGIQUES ET INTERVENTION DE L’ÉQUIPE HYGIÈNE ET SALUBRITÉ
À quoi pense-t-il? Sang Selles, urines Vomissements Charbon de bois APPLICATION DES PRATIQUES DE BASES Masque Blouse Gants Protection oculaire Pour assurer une désinfection efficace de l’environnement, il faut préalablement retirer les souillures

191 Chapitre 2 2.3 Gestion des déchets

192 TYPES DE DÉCHETS Déchets solides Déchets mous
Déchets piquants/tranchants Des pièces anatomiques Des déchets opératoires Déchets liquides

193 CATÉGORIES DE DÉCHETS Déchets ordinaires et alimentaires
Papier Verre Carton Alimentaires Déchets biomédicaux Déchets cytotoxiques Recyclage souhaité pour tout ce qui n’est pas contaminé par du sang ou des liquides biologiques et des produits cytotoxiques

194 RÈGLES GÉNÉRALES Utiliser des gants de protection adaptés pour manipuler les déchets Ne jamais écraser le contenu de la poubelle avec ses mains Ne jamais presser un sac Transporter les déchets sur un chariot Disposer les déchets le plus rapidement possible à l’endroit d’entreposage Suivre les règles inscrites

195 DÉCHETS BIOMÉDICAUX

196 DÉCHETS BIOMÉDICAUX Déchet anatomique humain Déchet anatomique animal
Partie du corps ou d’un organe, sauf phanères, sang et liquides biologiques Déchet anatomique animal Un corps, partie du corps ou d’un organe, sauf phanères, sang et liquides biologiques Déchet non anatomique Objet piquant, tranchant ou cassant mis en contact avec du sang ou des liquides biologiques Un tissu biologique, une culture cellulaire ou de micro-organismes Un vaccin de souche vivante Un contenant de sang ou du matériel imbibé de sang

197 DISPOSITION DES DÉCHETS BIOMÉDICAUX
Contenants portant un sigle Rigides (déchets piquants / tranchants) et liquides (fermés hermétiquement) Sacs doublés dans boîte de carton identifiée pour le matériel mou

198 PRODUITS CYTOTOXIQUES

199 DÉFINITION DE DÉCHETS CYTOTOXIQUES
Résidus de médicaments ou de matériel ayant servi à l’administration de produits utilisés dans des thérapies Anticancéreuses Rhumatologiques Immunologiques Ces produits n’agissent pas uniquement sur le métabolisme des cellules tumorales mais ils influencent aussi celui des cellules saines. DANGEREUX LORS DE MANIPULATION TANT PAR LE PERSONNEL SOIGNANT QUE PAR LE PERSONNEL D’HYGIÈNE ET SALUBRITÉ

200 DÉGÂTS AVEC DES PRODUITS CYTOTOXIQUES
Respect du protocole d’intervention Premier intervenant Important de revêtir les équipements de protection individuelle Gants Protection des muqueuses: yeux, nez et bouche Lavage des mains Disposition correcte des déchets dans les bacs dédiés

201 NETTOYAGE DES PRODUITS CYTOTOXIQUES ET MANUTENTION
Porter des gants de grande qualité éprouvés pour la manutention sécuritaire des produits cytotoxiques lors du contact avec le sang, la vomissure, les excréments et autres fluides organiques des patients en chimiothérapie. Jeter les gants après chaque utilisation. Les préposés, qui sont en contact avec le linge contaminé par des liquides corporels des patients en chimiothérapie, devraient porter des gants de grande qualité éprouvés pour la manutention sécuritaire des produits cytotoxiques.

202 NETTOYAGE DES PRODUITS CYTOTOXIQUES ET MANUTENTION
Les employés d’hygiène et salubrité devraient porter: des gants de grande qualité éprouvés pour la manutention sécuritaire des produits cytotoxiques une blouse de protection à usage unique plastifiée un respirateur de particules N-95 une visière ou lunettes de protection à usage unique Les personnes nettoyant les produits déversés devraient porter une double paire de gants une paire externe de gants à usage général une paire interne de gants en latex ou en matériau synthétique L’employé doit recevoir une formation sur ces produits incluant la bonne utilisation de l'équipement de protection

203 CONSEILS SUR LES GANTS Utiliser des gants en latex de caoutchouc naturel lors de la manutention des produits cytotoxiques. Pour l’employé qui sait ou doute qu’il présente des sensibilités ou des allergies au latex doit utiliser des gants faits de produits alternatifs comme le nitrile. Pas de gants de vinyle (PVC) pour la manutention des produits cytotoxiques. Toujours utiliser des gants sans poudre Poudre contaminée par des produits cytotoxiques peut devenir aérogène et par la suite être inhalée Les résidus de poudre adhèrent au matériel, aux surfaces de travail et à la peau

204 CONSEILS SUR LES GANTS Doublage des gants recommandé
Insérer le premier gant sous le poignet de la blouse et le second par-dessus la manche Lorsqu'on porte un gant simple, on doit placer le gant propre par-dessus la blouse Avant de manipuler les produits cytotoxiques, toujours vérifier: gants non altérés et pas de trou, de déchirure ou d'autres types de défauts si le matériau n'est pas intact, il ne peut pas servir de barrière de protection Bien que les gants chirurgicaux soient recommandés pour la préparation, l'administration, le nettoyage et la manutention générale, la stérilité n'est pas requise pour les procédures d'entretien ménager. Les gants chirurgicaux sont disponibles en présentation non stérile pour ces utilisations.

205

206 Un dernier mot… La désinfection de l’environnement ne s’improvise pas, il y a des règles à suivre pour s’assurer de réduire les risques de transmission des infections.

207 Chapitre 3 Produits et équipements

208 Par Marius Berger et Marc Gobeil
Appliquer les méthodes de travail adéquates selon des techniques spécifiques en lien avec les mesures en prévention des infections Par Marius Berger et Marc Gobeil

209 Rappel selon les lignes directrices en H&S
Réaffirmer l’importance de la propreté, sans se limiter aux procédures spécifiques centrées sur la lutte aux infections: propreté visuelle propreté bactériologique La propreté est aussi un élément important de satisfaction de la clientèle.

210 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Sommaire Les produits chimiques - conditions de réussite - dilution - désinfectants, détergents et autres Les petits équipements l’entretien et la désinfection des surfaces l’entretien des surfaces de sol autres petits équipements les chariots Les équipements électromécaniques l’autolaveuse la décapeuse la polisseuse l’aspirateur autres équipements L’organisation du travail travail à la tâche vs travail à l’espace fréquence des interventions séquence d’intervention Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

211 Chapitre 3 3.1 Produits chimiques

212 Les produits chimiques: conditions de réussite
Principes fondamentaux à respecter quant à l’utilisation des produits chimiques Respecter le SIMDUT (Système d’Information des Matières Dangereuses utilisées au Travail); Lire les étiquettes des produits, prendre connaissance des fiches signalétiques et utiliser des contenants étiquetés (vaporisateurs inclus); Éviter d’utiliser de l’eau chaude (sauf exception) avec des produits chimiques afin d’éviter les émanations de vapeurs toxiques et/ou de modifier leur efficacité. Privilégier une eau tempérée; Se référer au fabricant des surfaces pour connaître le mode d’emploi quant à l’entretien du revêtement; Ne pas mélanger les produits à moins que vous vous soyez assurés auprès du fabricant de la compatibilité de ceux-ci; Les produits chimiques doivent toujours être utilisés en fonction de la situation visée.

213 Les produits chimiques: conditions de réussite
Principes fondamentaux à respecter quant à l ’utilisation des produits chimiques Toujours respecter le temps de contact des produits utilisés (les germicides ne devraient jamais être essuyés); Vérifier la durée de vie utile d’un produit afin de s’assurer systématiquement de l’efficacité de la solution utilisée; Respecter rigoureusement les consignes relatives aux dilutions et quantités nécessaires pour pré-imprégner les guenilles et linges de plancher; Lors de l’entretien d’une surface à l’aide d’un linge, la solution doit être vaporisée sur cette dernière et non directement sur la surface à nettoyer; La vaporisation doit se limiter strictement à l’entretien des espaces inaccessibles avec une guenille.

214 Les produits chimiques: conditions de réussite
Principes fondamentaux à respecter quant à l ’utilisation des produits chimiques 1 2 La température de la solution (et la qualité de l’eau); L’action mécanique; L’action chimique; Le temps de contact. 3 4 Le cercle de « Sinner »: Les facteurs ayant une incidence directe sur la l’efficacité d’un produit chimique

215 Les produits chimiques: conditions de réussite
La température L'action thermique s'illustre dans plusieurs cas de figures dans les activités de nettoyage: La température de l'eau et la dilution du produit : une eau plus chaude peut favoriser l’action détergente d'un produit, ainsi que ses pouvoirs mouillant et/ou séquestrant; Certains produits chimiques sont efficaces dans un intervalle de température déterminé; L'action thermique peut être générée par le frottement d'un disque sur un support comme lors d’une opération de décapage. Elle favorise l'action des produits thermo- réactifs tels que les produits pour la spray méthode (« spray-buff ») et les décapants à sec.

216 Les produits chimiques: conditions de réussite
L’action mécanique L’action mécanique sur une surface peut se faire de différentes façons: L'utilisation d’équipements manuels (ex: linge, brosse, etc.) sert à frotter des surfaces sur lesquelles l’utilisation d’une machine n’est pas applicable; L'utilisation d’un équipement électromécanique (ex: monobrosse, autolaveuse) engendre une pression et un frottement plus grands; Dans les opérations de nettoyage, l'action mécanique doit être modulée afin d'éviter les altérations du support.

217 Les produits chimiques: conditions de réussite
L’action chimique Tout produit est catégorisé en fonction de son action chimique (ex: détergent, fini à plancher, désinfectant, etc.); Tout produit chimique a une utilité précise qu’il est important de respecter afin de maximiser l’efficacité de celui-ci et d’éviter tout accident; Chaque produit a une efficacité donnée à une dilution bien précise. Un même produit chimique peut avoir une utilité différente en fonction de la dilution à laquelle il est utilisé (lire la fiche signalétique); Il est important de respecter la dilution de chaque produit chimique. Le "sur - dosage" et le "sous - dosage" apportent des incidences sur le résultat attendu; La qualité de l’eau peut avoir une incidence importante sur l’efficacité chimique d’un produit.

218 Les produits chimiques: conditions de réussite
Le temps de contact Le temps d’action (ou temps de contact) définit le temps nécessaire à une action optimale d’un produit chimique Pendant les opérations de nettoyage et de désinfection, le temps d'action est combiné à l'action chimique; Le fait de laisser un produit chimique sur une surface accroît son action (ex: solution chlorée); Le non-respect du temps de contact peut empêcher le produit chimique d’agir adéquatement, au risque qu’il n’ait aucun effet. À vous de jouer: donnez un exemple de situation où le temps de contact n’est pas respecté

219 Les produits chimiques: conditions de réussite
Le cercle de « Sinner » Lors de l’utilisation d’un produit chimique, le résultat final est influencé par 4 facteurs inter-dépendants, regroupés dans le Cercle de « Sinner »; Lorsqu'un des facteurs ne peut être respecté, on peut parfois compenser cette perte en augmentant un ou plusieurs des autres facteurs. Une règle d’or: Respecter les consignes!

220 Les produits chimiques: dilution
Principes de base en dilution La DILUTION est l’action de réduire la concentration d’une solution en y ajoutant un liquide; Tout produit chimique, pour avoir un maximum d’efficacité et pour éviter tout risque pour la santé, doit être dilué selon les recommandations du fabricant; Dilution manuelle: toujours diluer le produit dans l’eau (et non l’inverse): Tasse à mesurer Pompe Non respect de la dilution Risque d’éclaboussure Dilution automatisée (proportionneur) Respect de la dilution, plus sécuritaire, meilleur contrôle des coûts.

221 Les produits chimiques: dilution
Conséquences du non-respect de la dilution SOUS-DOSAGE Efficacité diminuée Favorise la résistance des micro-organismes Propreté visuelle et non bactériologique SUR-DOSAGE Laisse des résidus La saleté va adhérer plus facilement Nocif pour l’environnement Bris des surfaces Risques de santé et sécurité Efficacité non assurée

222 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Quelques définitions Désinfectant agent chimique qui détruit les micro-organismes pathogènes; s’utilise sur les surfaces inanimées (mobilier, accessoires, etc.). Antiseptique agent chimique qui inhibe (réduit) la croissance microbienne; s’applique sur le corps (ex: mercurochrome). Germicide agent chimique qui tue les bactéries (souvent appelé désinfectant). Bactériostatique se dit d’un agent chimique qui a une action rémanente empêchant les micro-organismes de se reproduire; Rémanence: capacité d’un produit à assurer une protection désinfectante pendant une certaine période de temps après que ce dernier ait été appliqué Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

223 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Quelques définitions suite… Assainisseur agent chimique réduisant la charge microbienne en deçà des niveaux de dangerosité établis par les normes; terminologie surtout utilisée dans les domaines de l’alimentaire. Stérilisateur agent ou équipement qui tue toute forme de vie incluant les bactéries végétatives, les spores, les mycètes, les virus; Préservatif (agent de conservation) agent chimique qui inhibe la croissance microbiologique; réfère souvent à un agent utilisé pour éviter la dégradation de la nourriture, de médicament ou des matières chimiques. En résumé, une action de désinfection est une opération qui a un résultat momentané et qui permet d'éliminer ou de tuer les micro-organismes, et/ou d'inactiver les virus indésirables se trouvant sur des surfaces inertes contaminées. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

224 Les produits chimiques: les désinfectants
Les classes de désinfectants On peut distinguer 7 classes selon le principe actif, soit: Ammonium quaternaire Halogène chloré Oxydants Alcool Aldéhyde Biguanide Phénols

225 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Les ammoniums quaternaires il existe 5 générations d’ammoniums quaternaires (les plus performants sont ceux de 5e génération) agent chimique désinfectant à large spectre (germicide, bactéricide, fongicide, virucide); molécule ayant la double propriété de laver (détergence) et de désinfecter, d’où son appellation « détergent-germicide »; non toxiques, sans couleur et sans odeur; non corrosifs; temps de contact de 10 minutes pour une efficacité de 100 %; durée de vie efficace de 2 heures lorsque dilué à l’air libre (dans un seau), et 24 heures lorsque dilué en bouteille; bon pouvoir rémanent sur les surfaces; couramment utilisés dans la désinfection quotidienne des surfaces dans les établissements de santé; faible tolérance à l’eau dure (fortement minéralisée); pouvoir désinfectant altéré par un surplus de matière organique; non tuberculocides. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

226 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Les dérivés chlorés agent chimique désinfectant à large spectre (germicide, bactéricide, fongicide, virucide, sporicide); le plus courant est l’hypochlorite de sodium liquide (eau de Javel), mais on trouve également de ces produits sous forme de capsule; on les utilise comme désinfectants depuis très longtemps; ils coûtent très peu cher; peu affectés par la dureté de l’eau; efficaces à basse température; cependant, ils comportent de nombreux désavantages: réaction très violente avec les amines, les acides (dégagement de Cl2) et les produits ammoniaqués (dégagement de chloramène)); décolorent les tissus et détériorent les surfaces; composés très instables (lumière, O2, température, matière organique); très corrosifs sur les métaux (oxydants et corrosifs); pas de pouvoir mouillant ni lavant; pas d’activité résiduelle; ne neutralisent que les odeurs d ’origine bactérienne; Durée de vie très courte une fois dilué. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

227 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Autres… Les peroxydes d’hydrogène agents chimiques désinfectants à large spectre (germicide, bactéricide, fongicide, virucide); non toxiques; ne laissent pas de résidus; biodégradables; peuvent être actifs contre les biofilms; peuvent être corrosifs; activité discutable sur les mycobactéries. Les alcools ce sont l’alcool éthylique et l’alcool isopropylique (70 % à 90 %); sont de bons désinfectants mais possèdent de nombreux inconvénients; s’évaporent très rapidement ce qui limite leur effet; sont inflammables; coûtent relativement cher. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

228 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Autres… Les iodophores agents chimiques désinfectants composés d’iode et d’un détergent; composés généralement peu toxiques et peu corrosifs; afin de rester germicides, les iodophores doivent rester acides, ce qui oblige à leur ajouter des composés acides (phosphorique ou hydrochlorique) ce qui les rend corrosifs; faible pouvoir détergent (comparé aux ammoniums quaternaires ou aux phénols) à cause de son acidité; ont tendance à tâcher les surfaces du fait de leur teinte orangée. Les dérivés phénolés sont composés d’acide carbonique; ont été les premiers produits à être considérés comme des « désinfectants pour hôpitaux »; possèdent un pouvoir antimicrobien à large spectre et sont tuberculocides; sont peu biodégradables et nocifs pour les organismes exposés; sont interdits d’emploi dans les pouponnières et les unités de néonatalité; sont inactivés par l’utilisation de détergents synthétiques anioniques; laissent une pellicule collante; peuvent décolorer les plastiques et les cuirettes. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

229 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Comment choisir le désinfectant parfait? Il doit avoir un maximum d’efficacité en fonction des besoins et ce, au meilleur coût (le coût d’un désinfectant efficace est moindre que celui engendré par une infection nosocomiale SARM engendrant un surcoût d’environ $); Il faut choisir le bon désinfectant au bon endroit en lien avec le niveau d’asepsie désiré; Il faut choisir un désinfectant par rapport au type d’organisme dont on désire réduire ou prévenir la présence dans l’environnement (spore = sporicide, virus= virucide); Il doit avoir une efficacité maximale avec un temps de contact le plus court possible; Il doit être compatible avec le type de clientèle qui fréquente les locaux; Il ne doit pas endommager l’intégrité structurelle du revêtement de la surface à traiter; Son choix doit être fait par le service d’hygiène et salubrité en collaboration avec l’équipe de prévention des infections. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

230 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les désinfectants Rappel Afin de bien utiliser un désinfectant, il est important de: diluer selon les recommandations indiquées par le fabricant (inconvénients en cas de sur-dilution ou de sur-concentration); diluer les désinfectants dans de l’eau tempérée (émanations); s’assurer que l ’eau ne soit pas trop dure; changer de solution détergente lorsqu’elle commence à être saturée; changer votre solution germicide selon les durées de vie efficaces prescrites (ex: 2 h dans un seau, 24 h dans un pulvérisateur); à la fin du quart de travail, vider les pulvérisateurs et seau de toute solution détergente et désinfectante; chaque désinfectant a une utilisation bien précise qu’il est nécessaire de respecter rigoureusement; toujours adapter le désinfectant au type de contamination à laquelle on fait face; les surfaces doivent être propres (préalablement lavées à l’aide un détergent si nécessaire) avant d ’appliquer un désinfectant; afin d’être efficace, l’action chimique d’un désinfectant doit être accompagnée d’une action mécanique (frottage); le temps de contact des désinfectants doit être respecté en mouillant généreusement les surfaces (ne jamais essuyer). Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

231 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les détergents Définition La détergence d’un produit est sa capacité à mettre les molécules de matière organique en suspension grâce à ses tensioactifs afin de les évacuer ensemble dans l’eau de rinçage. Eau + détergent Biofilm Eau + détergent matière organique Tensio-actifs Surface de sol Matière organique Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

232 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les détergents Détergents neutres (ou détergents d’usage général) communément appelés « savons »; agents chimiques renfermant des tensioactifs ayant la capacité de mettre les molécules de matière organique en suspension dans une solution aqueuse; les détergents ont un pH légèrement basique qui leur permet de déloger la saleté (facteur limitant) mais n’altèrent pas les finis; leur usage peut servir: pour un usage quotidien sur les surfaces n’ayant pas besoin d’être désinfectées (mobilier de bureau, planchers, vitres, etc.); dans le cas d’une double opération (lavage suivi d’une désinfection), car les détergents permettent au désinfectant d’agir sur une surface propre. permettent de déloger la saleté tout en laissant une senteur agréable; ne laissent pas de dépôts; capacité moussante plus ou moins grande; peuvent s’utiliser pour le lavage manuel ou mécanique des surfaces de sol, et également pour effectuer un récurage de surface léger. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

233 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: les détergents Dégraisseur agent chimique renfermant des tensioactifs ayant la capacité de mettre les molécules de matière organique en suspension dans une solution aqueuse; les dégraisseurs ont un pH plus basique que les détergents neutres, ce qui leur permet de déloger la saleté plus tenace (corps gras, hydrocarbures, etc.); le pH plus élevé occasionne un risque pour les surfaces ayant un fini tel que les cires; les dégraisseurs profitent aujourd’hui du développement de la biotechnologie (composés enzymatiques), ce qui leur permet d’être très spécifiques quant au type de matières à déloger (gras alimentaire, huile, etc.); capacité moussante plus ou moins grande; peut s’utiliser pour du lavage manuel ou mécanique; on peut utiliser un dégraisseur d’usage général afin d’effectuer un récurage plus en profondeur. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

234 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: autres produits Lave-vitres produit dont l’utilité est de nettoyer les miroirs et autres surfaces vitrées de petite dimension (vitres de portes, miroirs de chambre, etc.); composé d’un agent à évaporation rapide (alcool, ammoniaque, etc.); doit être dilué correctement pour ne pas laisser de traces. Contrôleur d’odeurs produit servant à disséminer dans l’air une odeur délicate afin de contrebalancer une odeur temporaire désagréable; les contrôleurs d’odeur liquides sont à privilégier face à ceux sous contenants pressurisés; pour des raisons de santé et sécurité au travail, le contrôleur d’odeurs ne doit pas être vaporisé en l’air, mais plutôt dispersé sur une surface qui ne craint rien afin que l’odeur diffuse lentement. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

235 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: autres produits Décapant produit qui, combiné à l’action mécanique d’une décapeuse, permettra d’éliminer les couches de cire par son action chimique; les décapants sont des produits basiques. Leur pH est donc élevé (pH>7); ce sont des produits très réactifs et ils doivent être manipulés par des personnes habilitées; on les trouve sous forme liquide ou bien en gel; leur utilisation entraîne des contraintes importantes au niveau des opérations, et l’environnement de travail doit être préparé en conséquence (protections des surfaces cirées, limitation de la circulation, etc.); leur utilisation doit se limiter exclusivement aux interventions de décapage. la surface de sol doit être neutralisé (pH=7) avec un produit acide (neutralisant) afin de permettre l’application du nouveau fini à plancher. Neutralisant produit servant à ramener le pH d’une surface à la neutralité (pH=7) après avoir utilisé un décapant; il permet à la surface d’être neutre ce qui favorisera l’application et la durabilité des couches de cire. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

236 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les produits chimiques: autres produits Cire produit qui a pour objectif de protéger l’intégrité des surfaces de sol; une cire est composée de particules solides et de particules brillantes. Un juste dosage de chacune d’entre elles donnera à la cire une meilleure résistance ou un brillant plus éclatant; on utilise des cires différentes en fonction du revêtement de sol et également en fonction de l’entretien périodique que l’on voudra en faire; la protection que la cire offre permet au revêtement de sol d’être moins poreux, ce qui facilite son entretien routinier en limitant son encrassement et ainsi le développement de micro-organismes; la cire offre aussi un confort visuel important en donnant une sensation importante de propreté. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

237 Chapitre 3 3.2 Petits équipements

238 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Quelques principes fondamentaux sont à respecter quant à l’utilisation des équipements de travail, à savoir: les équipements mis à votre disposition doivent être propres et en bon état de fonctionnement; les équipements doivent faire l’objet d’un entretien quotidien après chaque utilisation, mais aussi périodique afin d’assurer leur efficacité et leur longévité; les outils utilisés doivent être conçus de sorte à être facilement nettoyés et désinfectés sur une base régulière. Ils doivent être désinfectés après chaque intervention dans un local accueillant un patient porteur d’une maladie infectieuse; chaque équipement doit être utilisé uniquement pour l’utilisation pour laquelle il est prévu; pour des raisons d’hygiène, toujours laisser le chariot d’entretien à l’extérieur des chambres; tout bris ou disfonctionnement doit être signalé à votre chef d’équipe ou à votre supérieur immédiat, et un ordre de travail doit être émis auprès de la maintenance. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

239 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements L’entretien et la désinfection des surfaces Le pliage Un linge s’utilise plié en 4 afin d’utiliser successivement les 8 faces (toujours nettoyer avec une surface propre). Le trempage On ne doit pas retremper un linge dans une solution; Préférablement, les linges doivent être pré-imprégnés; Toujours s’assurer de la durée de vie utile de la solution dont sont imprégnés les linges (différente selon la solution). L’usage unique Quel que soit le type de linge utilisé pour nettoyer une surface, on doit en utiliser minimalement un par environnement de patient (ou client) et 1 par salle de toilette. La matière Il existe des linges lavables en coton ou en microfibre ainsi que des linges jetables. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

240 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements L’entretien et la désinfection des surfaces Le coton Inconvénients Peu durable Laisse des peluches Qualité variable Capacité d’absorption faible Se tache facilement Avantages Peu cher Disponible partout Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

241 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements L’entretien et la désinfection des surfaces La microfibre Avantages Grande capacité d’absorption Grande capacité de rétention Codification de couleur Très durable Se tache peu Action mécanique remarquable Inconvénients Coûteuse Sensible au chlore Sensible aux adoucissants Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

242 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements L’entretien et la désinfection des surfaces La microfibre en détail 1 – Fibre de coton 2 – Pollen de l’herbe à poux 3 – Microfibre propre 4 – Globules rouges 5 - E. Coli 6 - Staphylocoque 7 - Virus Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

243 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements L’entretien et la désinfection des surfaces En résumé.. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

244 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements L’entretien et la désinfection des surfaces Les linges jetables Inconvénients Coûteux Capacité d’absorption perfectible Pouvoir mécanique faible Avantages Jetables Diminution du risque de contamination croisée Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

245 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Le balayage (vadrouillage) des surfaces de sol: Objectif L’objectif du balayage est d’enlever les saletés non adhérentes des surfaces de sol (poussière, déchets, etc.). Sortes de balayage Le balayage peut se faire à sec ou bien à l’aide de bandeaux pré-imprégnés; Certains bandeaux sont chargés électrostatiquement afin d’attirer et de retenir les particules de poussière les plus fines. Les bandeaux Les bandeaux de balayage peuvent être soit lavables (coton, polyester, microfibre, etc.) ou bien jetables. Usage unique Dans les secteurs à risque (ex: unité de soins), l’idéal est de pouvoir changer de fourniture de balayage à chaque local (ex: chambres) afin de prévenir toute contamination croisée. Organisation de travail Dans la mesure du possible, garder les chambres d’isolement pour la fin du quart de travail et changer de vadrouille à chaque chambre. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

246 Les petits équipements
Les fournitures de balayage Vadrouille traditionnelle Bandeau microfibre lavable Bandeau microfibre jetable

247 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Le lavage des surfaces de sol: Objectif L’objectif du lavage est d’enlever les saletés adhérentes des surfaces de sol (taches, saleté, dépôt, etc.); Sauf cas particulier, les surfaces de sol doivent avoir été préalablement balayées. Sortes de lavage Le lavage peut se faire à l’aide d’une « moppe » à franges (différents volumes) et d’une chaudière de solution, ou bien à plat avec un balai trapèze (ou balai rasant) qui peut être équipé d’un réservoir ou non. La matière Les consommables peuvent être lavables (coton, polyester, microfibre, etc.) ou bien jetables. Usage unique Tout comme pour le balayage, dans les secteurs à risque (ex: unités de soins, bloc opératoire, etc.), l’idéal est de pouvoir changer de fourniture de lavage à chaque local (ex: chambre, salle d’opération, etc.) afin de prévenir toute contamination croisée. Organisation du travail Dans la mesure du possible, garder les chambres d’isolement pour la fin du quart de travail et changer de moppe ou bandeau à chaque chambre, en prenant soin de ne jamais retremper les fournitures (« moppe », bandeau, etc.) dans la solution. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

248 Les petits équipements
Les fournitures de lavage des surfaces de sol

249 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Le balayage et le lavage des surfaces de sol: Vadrouille et moppe en coton/polyester Bandeaux lavables en microfibre Bandeaux jetables en synthétique Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

250 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Le balayage et le lavage à plat: l’entretien à plat s’effectue avec un balai trapèze (ou balai rasant); l’outil peut être muni d’un réservoir ou non; les linges de lavage sont généralement pré-imprégnés; toujours avancer dans le même sens et ne jamais décoller l’outil du sol; faire le détourage de la pièce avant de revenir par le centre; utiliser la technique « en 8 » afin de n’oublier aucune surface. À vous de jouer: avantages et inconvénients de chacune des techniques Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

251 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Autres petits équipements brosse à toilette: petit équipement destiné à enlever des souillures non adhérentes dans une cuve de toilette et à augmenter l’action mécanique lors de l’entretien hebdomadaire des cuvettes (en complément de l’acide à toilette); Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

252 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Autres petits équipements brosses à usage multiples: peuvent avoir différentes formes. Elles servent à accéder à des endroits difficiles à entretenir pour y appliquer une action mécanique importante par frottage (ex: contour de robinetterie, arrière de lavabo, etc.) Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

253 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Autres petits équipements grattoir: un des outils essentiels au préposé en hygiène et salubrité. Il est utile dans de très nombreuses situations (ex: gomme à terre, décapant dans un coin, dépôt calcaire, etc.); Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

254 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Autres petits équipements kit à vitres: doit être composé d’une raclette à vitres (squeegee) et d’un mouilleur. Les grandes partitions vitrées doivent être lavées avec un détergent neutre. Ne pas oublier d’essuyer les cadrages. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

255 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Autres petits équipements kit à murs: composé d’un manche extensible, d’un seau muni d’un tordeur (avec réhausseur si besoin) et d’un linge de lavage (coton ou microfibre), cet ensemble permet de laver les surfaces verticales inaccessibles à la main. Toujours laver de bas en haut. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

256 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Autres petits équipements Plumeau à poussière: équipement qui permet de décrocher la poussière dans les endroits difficiles d’accès. L’utilisation de cet équipement doit être limitée à des secteurs à faibles risques. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

257 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Le chariot d’entretien: Objectif L’objectif d’un chariot d’entretien est d’avoir à sa disposition l’ensemble des outils nécessaires à la bonne réalisation des tâches qui nous incombent. Sortes de lavage Il existe différents chariots d’entretien, dépendamment de la technique utilisée (lavage à plat, linges pré-imprégnés, tordeur, système à 2 seaux, etc.). Usage unique Tout comme pour le vadrouillage, l’idéal est de pouvoir changer d’équipement de lavage à chaque chambre afin de limiter les contaminations croisées. Organisation du travail Dans la mesure du possible: - garder les chambres d’isolement pour la fin du quart de travail - changer de moppe ou bandeau à chaque chambre, en faisant attention de ne jamais le retremper dans la solution. La matière Les consommables peuvent être lavables (coton, polyester, microfibre) ou bien jetables. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

258 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements Le chariot d’entretien Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

259 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les petits équipements À vous de jouer: Vos questions sur les petits équipements Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

260 3.3 Équipements électromécaniques
Chapitre 3 3.3 Équipements électromécaniques

261 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les équipements électromécaniques Les mêmes principes de base que pour les petits équipements sont à respecter quant à l’utilisation des équipements électromécaniques, à savoir: ils doivent être propres et en bon état de fonctionnement; ils doivent faire l’objet d’un entretien quotidien après chaque utilisation, mais aussi périodique afin d’assurer leur efficacité et leur longévité; tout bris ou disfonctionnement doit être signalé à votre chef d’équipe ou à votre supérieur immédiat et un ordre de travail doit être émis auprès de la maintenance; chaque équipement doit être utilisé uniquement pour l’utilisation pour laquelle il est prévu; pour les machines à batteries: planifier un entretien hebdomadaire visant à contrôler le niveau d’eau dans les cellules; toujours débrancher un équipement électrique avant d’intervenir dessus; les rallonges électriques utilisées doivent être conformes, en bon état. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

262 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les équipements électromécaniques L ’autolaveuse l’autolaveuse est un équipement servant à l’entretien quotidien et/ou périodique des surfaces de sol. On peut l’équiper d’un pad ou d’une brosse; elle peut être à fil ou à batteries et peut être avec accompagnateur ou auto-portée; la largeur de travail (largeur de contact des pads) est variable et certaines machines peuvent même être utilisées avec plusieurs largeurs; l’avantage de l’autolaveuse est de toujours laver avec une solution propre et d’aspirer l’eau souillée au fur et à mesure qu’elle avance (moins de risque de chute); En plus de l’action chimique de la solution détergente, l’autolaveuse apporte une action mécanique importante visant à désincruster la saleté sur la surface de sol. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

263 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les équipements électromécaniques La décapeuse équipement électrique utilisé lors de l’entretien périodique des surfaces de sol; machinerie pesante afin d’avoir une action mécanique importante sur le sol; tourne aux environs de 175 tours par minute; peut être équipée d’un pad rouge afin de récurer à sec (avec revitalisant à plancher), d’un pad brun, bleu ou vert pour récurer au mouillé (avec détergent neutre ou dégraisseur), ou bien d’un pad noir pour décaper (avec décapant) + = récurage à sec (« spray-buff ») + revitalisant à plancher + + = récurage au mouillé ou détergent + + = décapage décapant Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

264 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les équipements électromécaniques La polisseuse haute-vitesse équipement électrique utilisé lors de l’entretien périodique des surfaces de sol; il existe des modèles à fil et des modèles à batteries; machinerie légère dont l’utilité est de faire briller la cire se trouvant sur les surfaces de sol; tourne entre et tours par minute; peut être équipée d’un pad blanc, « poil de cochon », beige, jaune, bleu ou saumon. + = polissage haute vitesse Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

265 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les équipements électromécaniques L ’aspirateur équipement électrique qui permet d’aspirer les saletés non adhérentes. il existe des modèles à dos, des modèles à fil et sans fil, des modèles à réservoir, des traîneaux, des verticaux, des aspirateurs à eau et des modèles à poussière, des modèles à haut pouvoir filtrant (HEPA); les modèles à dos sont très utiles pour l’entretien des grilles de ventilation ainsi que pour l’entretien des endroits exigus (ex: en arrière des bureaux où se trouvent beaucoup de fils, etc.); les modèles verticaux sont à utiliser pour l’entretien quotidien des surfaces de sol en tapis; toutes les balayeuses doivent être vérifiées et entretenues après chaque usage; les modèles HEPA doivent voir leur sac changé après chaque utilisation; faire attention aux turbulences engendrées par la sortie d’air. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

266 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
Les équipements électromécaniques Autres le nettoyeur à pression peut être fort utile pour l’entretien périodique du matériel roulant, pour le nettoyage en profondeur de revêtements de céramique, etc. un injecteur-extracteur est un équipement dont l’utilité est principalement le nettoyage des tapis. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

267 Chapitre 3 3.4 Organisation du travail

268 L’organisation du travail
Le risque infectieux lié à l’environnement Définition de l’environnement: « Tout matériel, équipement, surface qui entre en contact directement ou indirectement avec le patient ou avec du matériel stérile. » CDC (1991) Faire le ménage ne suffit pas … bien le faire et désinfecter le matériel de soins et l’équipement; Éliminer les zones grises… vecteurs de transmission; Prendre en compte le secteur: oui mais… et les activités fonctionnelles réalisées.

269 L’organisation du travail
Les principes de base en santé et sécurité au travail Porter les équipements de protection nécessaires à l’exécution de certaines tâches : référez-vous aux précautions de base et précautions additionnelles en prévention des infections et en santé sécurité au travail; Appliquer les principes d’hygiène posturale: dos sans torsion, genoux fléchis, pieds écartés et dans le sens du mouvement, charge rapprochée du corps et utiliser la force des cuisses. Éviter les postures contraignantes et se rapprocher de la surface à nettoyer, au besoin, utiliser une rallonge, un escabeau ou un protecteur pour les genoux; Favoriser le port de gants appropriés, s’étendant au-dessus des poignets lorsque la tâche implique une immersion fréquente dans l’eau ou l’utilisation d’un produit chimique. Au besoin, utiliser une crème protectrice ou un sous-gant de coton; Porter des vêtements ajustés, mais permettant une amplitude de mouvement, des souliers fermés à semelles souples et antidérapantes; Avant de débrancher un ordinateur ou un appareil téléphonique, informez-vous auprès de l’utilisateur de la possibilité de le faire et, le cas échéant, des consignes à respecter.

270 L’organisation du travail
Les principes de base en santé et sécurité au travail, suite… S’informer du danger potentiel rattaché au secteur à nettoyer avant de procéder à l’exécution de la tâche; Porter une attention aux obstacles en hauteur tels que: tablettes, plantes suspendues, support à télévision, etc.; Faciliter l’accès sous les lits en mettant un genou au sol; Préconiser l’utilisation de manche ergonomique: manche léger et de longueur ajustable à toute longueur (jusqu’au menton pour éviter la flexion du tronc) ; Vadrouille à laver (moppe) de poids adapté; Lors de l’utilisation d’une presse (tordeur): travailler le dos sans torsion en essorant la vadrouille humide en parallèle à l’essoreuse et plier les genoux.

271 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Travail à la tâche et travail à l’espace Le travail à la tâche consiste à effectuer une action d’entretien identique dans l’ensemble de locaux d’un secteur donné avant de commencer une autre tâche dans l’ensemble des locaux de ce même secteur; Le travail à l’espace consiste à effectuer l’ensemble des tâches relatives à un local d’un secteur avant de passer à l’entretien d’un autre local de ce secteur. À vous de jouer: donnez un exemple Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

272 L’organisation du travail
Chambres Travail à la tâche et travail à l’espace Visualisation… Réserve d’entretien

273 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Travail à la tâche et travail à l’espace Le travail à l’espace permet de limiter le nombre d’interventions effectuées quotidiennement dans un même local: Plus agréable pour l’occupant du local (ex: chambre, bureau, etc.); moins de sollicitation pour le client Plus pratique pour la bonne réalisation de l’ensemble des interventions à effectuer par les autres corps de métier (ex: PAB, maintenance, radiologie, etc.) Plus ergonomique pour le personnel d’hygiène et salubrité; variation des tâches Plus efficace en terme d’organisation de travail; moins de déplacements. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

274 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Fréquence des interventions (planification) Il existe différentes fréquences d’entretien, comme par exemple: L’entretien quotidien L’entretien hebdomadaire (NB: Les travaux quotidiens et hebdomadaires représentent les travaux routiniers) L’entretien mensuel L’entretien bi-hebdomadaire L’entretien trimestriel L’entretien annuel etc. Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

275 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail À vous de jouer: Quelle fréquence associeriez-vous à chacune des tâches suivantes: Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

276 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail L’entretien routinier L’entretien quotidien regroupe, entres autres, les actions suivantes: Ramassage des déchets Le nettoyage des souillures visibles Le nettoyage ou la désinfection des surfaces « high-touch » Le balayage des surfaces de sol Le lavage des surfaces de sol L’entretien hebdomadaire regroupe (en plus des tâches routinières): L’entretien des surfaces « low-touch » Le vadrouillage en profondeur des surfaces de sol Le lavage en profondeur des surfaces de sol NB: L’entretien routinier peut varier dépendamment de la route de travail à laquelle on est assigné, du secteur dans lequel on intervient et de l’organisation du travail en place dans l’établissement Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

277 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail L’entretien périodique L’entretien périodique peut avoir plusieurs utilités: Rendre aux surfaces un aspect visuel agréable Remettre en état des surfaces usées par le temps avant qu’elles ne soient irréparables et afin d’éviter qu’elles ne deviennent poreuses Prévenir certaines problématiques qui pourraient survenir sur les systèmes mécaniques (ex: grilles de ventilation) Éviter que l’accumulation de saletés sur les surfaces n’en fasse un endroit propice à la prolifération de micro-organismes pathogènes (biofilm) Permettre une élimination régulière de la saleté afin d’éviter l’encrassement difficile à éliminer (perte de temps) NB: Tout comme l’entretien routinier, l’entretien périodique peut varier, dépendamment de la route de travail à laquelle on est assigné, du secteur dans lequel on intervient et de l’organisation du travail en place dans l’établissement Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

278 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Fréquence des interventions En fonction de l’organisation du travail en vigueur dans un établissement, les travaux routiniers et/ou périodiques peuvent être effectués par une même personne ou bien par des équipes différentes Exemple: équipe de travail dédiée aux travaux périodiques (projets) Exemple: tâches associées aux différents titres d’emploi Le respect des fréquences établies a un impact direct sur la facilité d’entretien des locaux ainsi que sur la qualité du travail des employés Exemple: dépoussiérage en hauteur Exemple: polissage Pour 2 locaux ayant une même vocation, la fréquence d’une même tâche peut différer en fonction de la réalité situationnelle ou occupationnelle Exemple: corridor sur 2 unités différentes (au RDC et au 6e) Exemple: chambre dans 2 unités différentes (psychiatrie et longue durée) Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

279 Aide à la détermination des fréquences d’intervention
L’organisation du travail Aide à la détermination des fréquences d’intervention La détermination des fréquences des interventions est basée sur la distinction faite entre les surfaces « high touch » et « low touch » et sur la priorité à accorder à celles dont le potentiel de contamination est plus élevé. Les procédures employées seront déterminées par ce potentiel de contamination.

280 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail La séquence d’entretien Certains concepts de base sont essentiels: Toujours laver du plus propre vers le plus souillé Toujours nettoyer les surfaces les plus hautes avant les surfaces les plus basses Dans la mesure du possible, les chambres d’isolement doivent être désinfectées en fin de séquence de travail, avec préférablement du matériel qui y est dédié Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

281 L’organisation du travail
Exemple: entretien routinier d’une chambre La séquence Les tâches quotidiennes Les tâches hebdomadaires

282 L’organisation du travail
Exemple: désinfection terminale d’une chambre de patient porteur de CD La séquence Les tâches quotidiennes Les tâches hebdomadaires Quelles différences avec l’entretien d’une chambre régulière? Les précautions additionnelles Les désinfectants utilisés Les étapes

283 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Visuellement… LT LT LT LT LT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT LT HT LT HT LT LT LT Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

284 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Visuellement… LT LT HT HT HT HT HT HT HT HT HT LT HT HT LT LT Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

285 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Visuellement… LT LT LT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT HT LT LT Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

286 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
L’organisation du travail Visuellement… LT LT LT LT LT HT HT HT HT HT LT HT HT LT LT LT LT LT Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

287 TROIS QUESTIONS-CLÉS POUR ÉVALUER UNE SITUATION
L’organisation du travail TROIS QUESTIONS-CLÉS POUR ÉVALUER UNE SITUATION Le patient est-il porteur présumé ou confirmé d’un pathogène désigné et l’exposition de l’environnement est-elle significative ? Les activités fonctionnelles du secteur représentent-elles un risque de transmission des infections par l’environnement ? L’intensité de contact et l’achalandage dans le secteur évalué ajoutent-ils un risque de transmission par l’environnement ?

288 L’organisation du travail
MSSS Lignes directrices 2006

289 Certaines images peuvent valoir mille… maux…
Conclusion Certaines images peuvent valoir mille… maux…

290 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

291 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé
alors qu’elles devraient valoir mille mots… Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

292 Les services d’hygiène et salubrité en établissement de santé

293 Références

294 American Society of Health-System Pharmacists
American Society of Health-System Pharmacists. ASHP Technical Assistance Bulletin on Handling Cytotoxic and Hazardous Drugs. Am J Hosp Pharm 1990; 47: Centre de Coordination de la lutte contre les Infections Nosocomiales Sud-Est C CLIN Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière. (2004) C CLIN Sud-Est (2004) Prévention du risque infectieux. Du savoir à la pratique infirmière Lignes directrices en hygiène et salubrité MSSS, Mai 2006 Guideline for Isolation Precautions: Preventing Transmission of Infectious Agents in Healthcare Settings , Center for Disease Control, Hygiène médicale (lexique) Kazieltys Laboratoire Laidlaw JL., Conner TH, Theiss JC, Anderson RW, Matncy TS. “Permeability of latex and polyvinyl chloride gloves to 20 antineoplastic drugs” in Am J Hosp Pharm 1984; 41: Les bulles de savon Les déchets biomédicaux. Le règlement en bref. Développement durable, Environnements et parcs Massicotte Richard, Ph.D, Hygiène et salubrité, Théorie de la désinfection, draft 8, pour le groupe de travail spécifique : désinfectants, mai 2007 Mesures de contrôle et prévention des éclosions de cas de ... selles provenant de patients malades. Mesures de contrôle [pdf] (910 ko)

295 Mesures de prévention et de contrôle des infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) au Québec - 2e édition - version intérimaire , No INSPQ : 489, ISBN imprimé : , ISBN PDF :   NIOSH ALERT Preventing Occupational Exposures to Antineoplastic and Other Hazardous Drugs in Health Care Setting. Department of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention, 2004 Office of Occupational Medicine. Guidelines for Handling CDs. Occupational Safety and Health Act Instruction [PUB 8-1.1, Jan. 29, 1986]. Organisation mondiale de la santé, Préparation des plans nationaux de gestion des déchets de soins médicaux en Afrique Subsaharienne. Manuel d’aide à la décision. Secrétariat de la convention de Bâle. Prévention et contrôle de la diarrhée nosocomiale associée au Clostridium difficile au Québec dans Lignes directrices pour les établissements de soins - 3e édition, No INSPQ : 362, ISBN imprimé : X Proteau Rose-Ange, « Faut-il porter des gants? Si oui, Lesquels? » dans Objectif prévention volume 25, N Santé Canada, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé » dans Guide de prévention des infections Décembre Volume 24S8 Santé et services sociaux, Lignes directrices en hygiène et salubrité, Analyse et concertation, Direction générale de la coordination, du financement et de l’équipement, Mai Verdeil Xavier, « Techniques d’entretien des locaux. Relais régional des établissements de santé de l’ouest Brest – 24 mai 2007 » dans Épidémiologie et hygiène hospitalière, CHU Toulouse Purpan


Télécharger ppt "PROGRAMME DE FORMATION EN HYGIÈNE ET SALUBRITÉ 2007"

Présentations similaires


Annonces Google