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Publié parRoxanne Fournier Modifié depuis plus de 11 années
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Clémence Préfontaine1 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Résultats de recherche
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Clémence Préfontaine2 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude exploratoire de Ostiguy et Gagné (non publiée, mais antérieure à 2000). des stagiaires, futurs enseignants, ont des difficultés à utiliser des variantes du français oral du registre «soutenu» en situation denseignement; ils tendent à éviter en classe des variantes familières; mais ils utilisent tout de même un certain nombre dautres variantes jugées familières.
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Clémence Préfontaine3 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). description de la façon dont la langue orale est utilisée par les futurs enseignants; en faisant un relevé des variantes familières le plus souvent produites à lintérieur de tâches verbales réalisées dans le cadre de leur formation universitaire. But: produire des outils dévaluation et de développement du développement de la langue orale pour les futurs enseignants.
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Clémence Préfontaine4 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Question préliminaire: comment identifier des variantes familières? À partir dune norme de la langue orale acceptée par chaque groupe linguistique, mais quelle est la norme du français oral au Québec? En 1977, lAssociation québécoise des professeurs de français (AQPF) a identifié la langue des annonceurs de Radio-Canada comme étant le modèle de langue parlée à atteindre.
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Clémence Préfontaine5 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). La langue des annonceurs de Radio-Canada: de quoi sagit-il? Présentation des émissions; lecture des bulletins de nouvelles (informations); autopublicité («Ici, Radio-Canada»; «Ce soir, à telle émission, etc.»)
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Clémence Préfontaine6 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). La langue des annonceurs de Radio-Canada: y a-t-il dautres prononciations acceptables? OUI, lorsquelles ne font pas lobjet de jugements défavorables par les locuteurs québécois, même lorsquelles son utilisées en situation formelle, comme: laffrication ([ts] et [dz].
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Clémence Préfontaine7 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Sujets de la recherche: 1 re ou 2 e année de baccalauréat; entre 19 et 23 ans; oral soigné demandé: 285 productions orales enregistrées: 1.entrevue en groupe de six étudiants; 2.production devant ses pairs dune leçon; 3.production dun exposé, devant une classe de pairs, sur un sujet au choix; 4.présentation, devant neuf pairs et un animateur, dun texte de pédagogie déterminé au hasard UQAM).
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Clémence Préfontaine8 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Résultats, par ordre décroissant, des variantes familières les plus fréquemment produites. Premier rang: pronom sujet (30,2 %) [ a ] pour elle Ex. Elle dort A dort [ i ] pour il ou ils Ex. Il est parti I est parti [ i ] pour elles Ex. Elles sont belles I sont belles
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Clémence Préfontaine9 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Deuxième rang: groupe de consonnes final simplifié (16,1 %) Ex. Être parti Êt_ parti Ex. Quatre points Quat_ points
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Clémence Préfontaine10 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Troisième rang: absence de ne dans la négation (12,5 %) Ex. Les gens ne pensent pas que… Les gens __ pensent pas que… Ex. Nallons pas croire _ Allons pas croire
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Clémence Préfontaine11 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Quatrième rang: absence dune consonne, autre que le groupe de consonnes final simplifié (11,5 %) Ex. Trois Tois Ex. Rien que _ ien que
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Clémence Préfontaine12 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Cinquième rang: diphtongaison à grande profondeur (9,1 %) [ ɛ ] [a-i ] Ex.Maître [ maitr ] [a ] [a-ou ] Ex.Retard [ retau] [ ɔ ] [a-ou ] Ex.Encore [ ɑ kau] [œ ] [a-u ] Ex.Peur [pœyr]
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Clémence Préfontaine13 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Sixième rang: autre type de connecteurs (5,6 %) Ex. Je vas dire comme que cest écrit (comme) Ex. Le lendemain, quand que cest arrivé… (quand, lorsque) Ex. faque (ce qui fait que, de sorte que) Ex. On travaillait en classe, pis là i comprenait pas (alors, de sorte que)
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Clémence Préfontaine14 La langue parlée des futurs enseignants du Québec Étude de Gervais, Ostiguy, Hopper, Lebrun et Préfontaine (2000). Autres résultats. 227 filles: 33 variantes 118 futurs enseignants du primaire: 35,2 variantes 85 futurs enseignants de français du secondaire: 28,2 variantes DIFFÉRENCE SIGNIFICATIVE 54 garçons: 33,5 variantes 167 futurs enseignants du secondaire: 31,7 variantes 82 futurs enseignants de disciplines autres que le français du secondaire: 35,2 variantes DIFFÉRENCE SIGNIFICATIVE
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