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Publié parMaxence Cottin Modifié depuis plus de 10 années
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Confiance et Gouvernance S’engager dans un monde incertain Récapitulatif de la séance 5 Martin Meganck (Katholieke Hogeschool Sint-Lieven) Par Benjamin Six
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Séance 1 : Les fondements de la confiance. Premiers éclairages épistémologiques •La confiance est un phénomène d’acceptation d’une vulnérabilité en contexte d’incertitude •Elle est d’ordre processuel et contextuel •Elle permet l’interaction et la coopération •Les 3 composantes de la confiance : 1.Composante affective 2.Composante cognitive 3.Composante pragmatique •Les 3 paradigmes de la confiance [Guido Möllering, 2006] : 1.Le modèle rationnel 2.Le modèle routinier 3.Le modèle réflexif
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Séance 3 : Les limites de la confiance. Premiers éclairages empiriques •Les premiers éclairages empiriques nous indiquent donc une remise en question à l’heure actuelle de la confiance institutionnelle et collective •Nous observons donc une perte de crédit des dispositifs traditionnels ainsi qu’une certaine perplexité face aux capacités normatives des nouvelles procédures •La question essentielle semble alors être : comment coupler stabilité et évolution? →Ouverture au champ de réflexion de la gouvernance
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Séance 4 : L’engagement organisationnel. Confiance, coordination et contrat •La confiance naît de la capacité des dispositifs collectifs d’encadrer (framing) la négociation entre les individus •Si l’encadrement est trop fort ou trop faible, la confiance risque d’être mise à mal •Ces dispositifs doivent permettre l’innovation mais également assurer une certaine stabilité •La question reste : quels sont ces dispositifs? Comment peuvent-ils gérer les tensions issues des conflits de valeurs et des demandes de légitimité?
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La confiance au défit de la logique par Martin MEGANCK 1.Technologie et confiance –Réflexions sur une confiance « objectivée » –Approche anthropologique de la philosophie de la technique (mythe de Prométhée) →La technique et les institutions sont des compensations aux incomplétudes humaines Ex:Un logiciel est un artefact technique objectivant la pensée –Question du statut de la confiance envers ces objets? L’homme moderne n’aurait-il pas plus confiance en la technologie qu’en lui-même?
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La confiance au défit de la logique par Martin MEGANCK 2.Logique, connaissance et confiance –Georg Simmel avança très tôt le principe selon lequel la confiance « réclame une certaine dose d’évaluation rationnelle, mais implique également un “saut”, qui est un acte de foi excédant toute justification. » [Nooteboom] –Analyse des grands paradigmes épistémologiques: 1.L’inductivisme et le saut inductif 2.Le néopositivisme et le moment du choix non rationnel 3.Le rationalisme critique et l’ouverture à la falsification →La construction des savoirs repose sur des moments critiques de construction et de déconstruction de la confiance
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La confiance au défit de la logique par Martin MEGANCK 3.Choix rationnel et confiance –Un choix peut-il être strictement rationnel? 1.Il n’y a pas d’action optimale unique 2.Il n’y a pas de niveau optimal d’informations 3.L’incertitude est irréductible →Les préférences, les désirs, les croyances et le « saut » dans l’acte sont là pour pallier à notre incapacité d’agir de façon purement logique →La confiance est la preuve et la réponse à l’incomplétude de la théorie du choix rationnel
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