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Confiance et Gouvernance S’engager dans un monde incertain

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Présentation au sujet: "Confiance et Gouvernance S’engager dans un monde incertain"— Transcription de la présentation:

1 Confiance et Gouvernance S’engager dans un monde incertain
Récapitulatif de la séance 1 Louis Quéré, Pierre Livet, Gloria Origgi, Laurent Thévenot

2 Croyance et engagement dans la confiance par Louis QUERE
Diversité des phénomènes de confiance Confiance interpersonnelle Confiance infrapersonnelle Confiance institutionnelle → Dispositif actantiel de réduction de l’incertitude Critique de la conception cognitiviste de la confiance Russel Hardin et les intérêts encapsulés comme cognition : la confiance est une croyance rationnelle fondée sur l’analyse des raisons de la non trahison Aspects problématiques : La confiance n’est pas qu’une croyance en la loyauté Son évaluation ne repose pas que sur la fiabilité → Conceptualisation trop étroite

3 Croyance et engagement dans la confiance par Louis QUERE
La confiance comme processus pragmatique La confiance est un engagement pragmatique Elle est de l’ordre processuel Elle repose sur une opération surérogatoire Elle fait naître des attentes de part et d’autre → La confiance consiste bien plus en un mode d’action qu’en un phénomène de connaissance et d’évaluation Les 3 composantes de la confiance Composante cognitive Composante émotionnelle Composante pragmatique

4 La rationalité mutuelle de la confiance et de la reconnaissance sociale par Pierre LIVET
Rationalisation de la confiance comme opération de coopération en situation d’incertitude Extension à l’idée de confiance chez Hardin et Gambetta Le besoin de coopération repose sur l’incertitude La confiance est issue de la coopération Lien entre confiance et reconnaissance sociale Il faut faire des sacrifices pour être reconnu socialement On sacrifie une partie de ses intérêts selon ses valeurs Intérêt = profit identifiable par tous Valeur = ce pourquoi on opère le sacrifice → Le sacrifice est inducteur de confiance par le biais de la réputation La reconnaissance permet la non exclusion et l’élection

5 La rationalité mutuelle de la confiance et de la reconnaissance sociale par Pierre LIVET
4 régimes de coopération en reconnaissance Un seul coordinateur (élu) Plusieurs coordinateurs Groupe en autogestion Institution → La confiance et la reconnaissance se renforcent mutuellement La confiance est une défiance de la défiance permettant la coopération en incertitude Dépassement de la théorie du choix rationnel vers une approche de coopération pragmatique

6 Croire les autres. La confiance est-elle une notion épistémique par Gloria ORIGGI
Approche de la confiance en phénoménologie sociale La confiance est un sentiment de vulnérabilité acceptée, d’abandon Requiert un saut dans l’incertain, un engagement Importance des qualités humaines La vision moderne et institutionnelle de la confiance Une confiance désenchantée Requiert l’obligation de rendre des comptes Importance des procédures institutionnelles de fiabilité → Tension et paradoxe moderne car maintien du besoin de confiance « chaude ». Tension entre le saut irrationnel et le pari raisonnable Critique de la confiance comme enchâssement d’intérêts La raison est encrée dans un intérêt mutuel pour la coopération qui se révèle être un principe externe à la théorie des jeux

7 Croire les autres. La confiance est-elle une notion épistémique par Gloria ORIGGI
L’épistémologie du témoignage Selon le réductionnisme (Hume), la confiance s’établit a posteriori et est réductible à un état cognitif issu de probabilités Objection développementale Selon l’anti-réductionnisme (Reid), la confiance s’établit a priori et la parole est en soi une source de légitimation épistémique Critique de l’hypothèse phylogénétique de moralité → Défense de l’hypothèse d’une « posture de confiance » dans une situation de vulnérabilité suscitant des attentes pragmatiques, moins chargées au niveau moral → Création d’un espace cognitif commun et d’une confiance virtuelle pour le maintien de laquelle nous possédons une responsabilité

8 Gages de confiance: de la sûreté du familier aux garanties conventionnelles par Laurent THEVENOT
Différents régimes de confiance/garanties Le régime comme rapport de l’agent avec son environnement L’engagement comme critère de distinction Besoin de se coordonner par rapport à un contexte Divers niveau de généralité du bien visé Régime de l’estime sociale – justification Régime de la volonté d’accomplissement – plan Régime de l’aise personnelle – familier → Ces 3 régimes sont communs, interculturels, mais se distinguent par une répartition inégale des 3 garanties

9 Gages de confiance: de la sûreté du familier aux garanties conventionnelles par Laurent THEVENOT
Importance des gages matériels La confiance est souvent soutenue par des choses Phénomène d’ampleur à l’heure actuelle Les garanties s’inscrivent de plus en plus dans l’aspect qualitatif des choses et non plus sur leur aspect formel → disparition de débats sur la forme des garanties et escamotage de la délibération sur la pluralité des biens à la travers la question de leur évaluation qualitative Tensions entre ces différents régimes de confiance


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