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Publié parCéline Jolivet Modifié depuis plus de 10 années
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TRADUCTION VS. INTEPRETATION FORMATION DES FORMATEURS UNIVERSITE DE TEHERAN
du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Maurice Gravier, ancien directeur de l’ESIT pendant 25 ans:
“Je crois avoir quelques notions sur ce qu’est la traduction; je suis moins sûr de savoir ce qu’est l’interprétation; mais je suis certain de ceci: ce sont deux choses différentes”. Eclair: ” l’interprétation de conférence, (l’exercice professionnel !) du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Les points communs Acquisition de la langue –préalable
Les mêmes erreurs – la langue seule suffit, - confusion avec l’exercice scolaire Passage obligatoire par le sens/bannir le transcodage Le rôle du bagage cognitif Préparation, patience, passion (ppp) du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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LES DIFFERENCES Traduction Interprétation Ecrit (scripta manent)
Oral (verba volant) recent ancien en decale en temps réel écriture, ponctuation + body language (55% de la communication, 38% voix, 7% les mots) Syntaxe rigide, complexe, immuable, Syntaxe flexible, redondances, retour, coupures du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Opérations intellectuelles différentes
public absent passif, imaginaire, n’intervient pas (U. Eco, Lector in fabula) interlocuteur présent, intéractif, participe et influence la communication Discrétion, impuissant de réagir individualité, tempérament, intéraction, possibilité de corriger traduire un texte qui reste interpréter une personne, parole évanescente la forme compte la communication surtout la rigueur d’ écriture l’ éloquence temps disponible manque permanent de temps pas de retour immediat vise la réaction immediate du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Traducteur/Interprète
Les profils des praticiens ne sont pas les mêmes (exception les petits marchés) Les services dans les grandes OI sont séparés (exemples) Associations et syndicats séparés AIIC FIT Les grandes écoles: formations, diplômes, enseignants, méthodologies séparées Les petites écoles: évolution de la situation (exemple albanais) du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Conditions et mécanismes d’exercice
L’interprète exerce là ou on l’appelle Le traducteur travaille chez lui L’interprète boucle la communication en tepms réel Le traducteur… en temps différé, et encore… L’interprète subit la discursivité de l’autre et se soumet à son rythme, température, émotion..) Le traducteur choisit son rythme, son temps de travail L’interprète a droit à une seule écoute de l’original (connaissance excellente des langues et du sujet) Le traducteur peut relire à son gré du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Conditions et mécanismes d’exercice
L’interprète est prive d’instruments d’assistance linguistique(dictionnaire, ordinateur ...) Le traducteur dispose de tout L’interprète est privé d’instruments d’assistance thématique (terminologie, encyclopédie, internet) Le traducteur a tout: livres, ordinateurs, consultation d’experts du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Conditions et mécanismes d’exercice
L’interprète se trouve dans l’impossibilité de se corriger – verba volant - , ou après-coup… Le traducteur se permet le luxe de laisser son texte « se reposer », de prendre des reculs, de revenir « refroidi » sur son texte par conséquent: L’interprète: priorité à la communication du message Le traducteur: attentif à la forme et au style aussi L’interprète travaille sous une forte pression et stress Le traducteur travaille à cote de « sa tasse de the » L’interprète doit contrôler ses émotions en direct Le traducteur travaille à son humeur du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Conditions et mécanismes d’exercice
Or, - L’interprète risque moins de calquer Le traducteur est collé au texte par conséquent: L’interprète s’exprime de façon plus naturelle Le traducteur est tenté par le lexique et la syntaxe de l’original L’interprète est en contact avec l’orateur, « communique » avec Le traducteur n’a pas cette chance, sauf exceptions, Kundera..), il se trouve devant un mur à interpréter du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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SITUATIONS HYBRIDES Traduction à vue: interpretation ou traduction?
DIRE SA LECTURE Traduction à vue: interpretation ou traduction? contraintes de temps contenu privilégie débit de parole Simultanée avec texte L’interprète dispose de texte L’interprète ne dispose pas de texte difficulté extrême; formulation écrite de la pensée/ réexpression orale du message; rythme décale; densité d’information Quoi qu’il en soit il vaut mieux DIRE que LIRE! du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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Conclusions Interprète et traducteur -personnages différents
reflètent les différences oral/écrit un interprète n’est pas un traducteur qui parle différences de situation, de finalité, de contraintes En prendre conscience permettrait d’éviter cette confusion des genres qui porte si souvent atteinte à l’efficacité de la communication. du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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MERCI! du 22 au 27 octobre 2010 Mirela KUMBARO, Docteur en Traductologie, Université de Tirana, Albanie
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