Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
Méthodes des coûts partiels
Rappel des principes
2
Méthodes des coûts partiels
1. Objectifs La méthode du coût complet est imparfaite et insuffisante pour apporter des éclairages sur certains choix. Pour déterminer une politique de prix pertinente, les contrôleurs de gestion ont développé d’autres concepts regroupés sous le terme de coûts partiels mais qui englobent en réalité de nombreuses méthodes comme le coût variable, le coût marginal, le coût différentiel, le direct costing. L’accroissement de la taille des entreprises, leur complexité grandissante, la diversification de leurs activités a influencé la structure des coûts : nécessité de fournir aux managers une information de gestion sur les coûts que ces derniers contrôlent. Passer d’une vision du coût de revient centrée sur la fonction de production où la fixation du prix de vente s’obtient par addition d’une marge de profit au coût complet à une approche plus orientée vers le marché où le coût de revient doit fournir une information pour aider à la mise en place d’une politique de prix différenciée / segmentation des marchés. Eviter toute répartition arbitraire des charges.
3
Méthodes des coûts partiels
2. Le « direct costing » (méthode des coûts variables) Cette méthode va permettre de calculer le coût de revient direct des produits = > distinction entre les charges variables et les charges fixes avec un indicateur du niveau d’activité de l’entreprise. Cette méthode repose sur un unique indicateur de variabilité de coût à savoir le volume de production = > seules les charges variables par rapport au volume de production sont prises dans le calcul du coût de revient direct des produits. Les charges fixes sont donc totalement exclues, le prix de vente d’un produit devant permettre de récupérer au moins les charges générées par la production et la distribution et de générer une marge contribuant à couvrir toutes les charges fixes.
4
Méthodes des coûts partiels
2. Le « direct costing » (méthode des coûts variables) Attention à la confusion « direct costing » ne signifie pas charges directement imputables aux produits mais charges variables (directes et indirects) imputables aux produits. = > grande simplicité apparente : identification des seules charges variables / production, plus de répartition des charges indirectes entre différents centres d’analyse. = > détermination de la marge brute générée par chaque produit puis du résultat de l’entreprise en soustrayant le total des charges fixes.
5
Méthodes des coûts partiels
3. La méthode des coûts spécifiques (direct costing évolué) Cette méthode prolonge celle des coûts variables = > imputation à chaque produit les charges directes fixes qui lui sont propres. Dégager une marge sur coûts spécifiques du produit devant permettre de couvrir des charges fixes indirectes (charges communes à tous les produits). Permettre d’analyser de façon pertinente la rentabilité des différents produits et d’éviter les décisions erronées qui auraient été prises sur la base des coûts complets.
6
Méthodes des coûts partiels
4. Quelle méthode choisir ? La finalité des calculs de coûts partiels est de prendre des décisions sur la suppression ou le développement des produits = > déterminer quelles sont les charges qui apparaissent ou disparaissent en fonction de ces décisions. C’est la structure des charges de l’entreprise qui va décider de la méthode à utiliser : Si les charges sont majoritairement variables = > méthode des coûts variables, Si les charges sont majoritairement directes = > méthode des coûts spécifiques,
7
Méthodes des coûts partiels
5. L’imputation rationnelle des charges fixes Constat : les charges fixes unitaires sont décroissantes en fonction de l’activité = > le coûts de revient unitaires vont être différents d’une période à l’autre = > nécessité de pouvoir en identifier les causes : impact des charges fixes ou évolution des charges variables. La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes va permettre d’éliminer l’influence de l’absorption des charges fixes sur les coûts de revient = > surveiller plus facilement les autres causes possibles de variations.
8
Méthodes des coûts partiels
5. L’imputation rationnelle des charges fixes Exemple : niveau de charges dans un atelier Les variations constatées proviennent d’une répartition des charges fixes sur des quantités plus ou moins importantes. Heures M. 800 920 720 C. variables 16 000 18 400 14 400 C. Fixes Coût UO 40 37,39 42,22 Dont varia. 20 Dont fixe 17,39 22,22
9
Méthodes des coûts partiels
5. L’imputation rationnelle des charges fixes Deux notions à définir : L’activité « normale » de chaque centre d’analyse : niveau d’activité considéré comme représentant les conditions les plus fréquentes. Il s’agit d’une référence pour les calculs d’imputation rationnelle, Le coefficient d’imputation rationnelle : qui permet d’imputer les charges fixes dans les coûts afin « d’assimiler » le comportement des charges fixes à celui des charges variables. C = activité réelle / activité normale
10
Méthodes des coûts partiels
5. L’imputation rationnelle des charges fixes Exemple : niveau de charges dans un atelier et imputation rationnelle Activité 800 920 720 Coefficient 1 1.15 0.90 C. Variables 16 000 18 400 14 400 C. Fixes IR des C.F. charges 32 000 36 800 28 800 imputation 1 600 Coût UO 40
11
Méthodes des coûts partiels
5. L’imputation rationnelle des charges fixes La méthode de l’imputation rationnelle a permis d’éliminer de façon satisfaisante les variations des coûts de revient = > l’influence du niveau d’activité a été neutralisée, permet d’analyser plus facilement les causes de variation des coûts (ex. : impact du dérapage des consommations variables). Des différences d’I.R. sont calculées : il s’agit de la part des charges fixes sous ou sur imputées dans les coûts par rapport au montant réel de ces dernières. = > pas de modification du montant réel des charges fixes mais uniquement du montant imputé dans les coûts.
12
Méthodes des coûts partiels
5. L’imputation rationnelle des charges fixes Cette méthode peut-être appliquée : Dans les entreprises où la saisonnalité de l’activité est forte, l’activité normale étant généralement l’activité moyenne annuelle afin de pouvoir absorber toutes les charges fixes. Pour déterminer de coûts de référence permettant de fixer des prix de vente, Pour chiffrer un devis en période de sur-activité (éviter de sous-évaluer les coûts), Evaluer les stocks à la clôture des comptes (notamment en période de sous-activité),
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.