La Lettre du Cancérologue L’IMC : un facteur pronostique du CCRM ? (1) Analyse groupée de 23 études de 1 re ligne de la base de données de l’ARCAD (Aide.

Présentation au sujet: "La Lettre du Cancérologue L’IMC : un facteur pronostique du CCRM ? (1) Analyse groupée de 23 études de 1 re ligne de la base de données de l’ARCAD (Aide."— Transcription de la présentation:

1 La Lettre du Cancérologue L’IMC : un facteur pronostique du CCRM ? (1) Analyse groupée de 23 études de 1 re ligne de la base de données de l’ARCAD (Aide et Recherche en CAncérologie Digestive) : –20 078 patients, 23 études (1997-2009) –Analyse de l‘impact pronostique et prédictif de l’IMC (modèle de Cox non linéaire) sur la SG et la SSP Ajusté sur l’âge, le sexe et le statut de performance (PS) Analyses de sous-groupes (thérapie ciblée vs non-ciblée) ASCO ® 2014 - D’après Renfro LA et al., abstr. 3537 actualisé

2 La Lettre du Cancérologue L’IMC : un facteur pronostique du CCRM ? (2) Résultats : l’IMC est un facteur pronostique pour la SG (p<0,0001) avec un aspect de courbe en L ASCO ® 2014 - D’après Renfro LA et al., abstr. 3537 actualisé Survie globale Femmes Hommes PS 2+ PS 1 PS 0 p < 0,0001 p = 0,1048

3 La Lettre du Cancérologue L’IMC : un facteur pronostique du CCRM ? (3) Résultats : l’IMC est un facteur pronostique pour la SSP (p < 0,0001) avec un aspect de courbe en L ASCO ® 2014 - D’après Renfro LA et al., abstr. 3537 actualisé ➜ Le risque de progression et/ou de décès est plus élevé en cas d’IMC à 15 kg/m 2 – réduction ensuite jusqu’à 28 kg/m 2 puis aspect en plateau Survie sans progression Femmes Hommes PS 2+ PS 1 PS 0 p < 0,0001 p = 0,1838 p = 0,0432

4 La Lettre du Cancérologue L’IMC : un facteur pronostique du CCRM ? (4) Conclusions : –En comparaison aux patients obèses, les patients avec un IMC bas ont un risque d’événement (progression ou décès) augmenté de 44 % et un risque de décès majoré de 82 % –L’IMC demeure significativement associé à la SSP (p < 0,0001) et à la SG (p < 0,0001) après ajustement sur l’âge, le sexe et le statut de performance Un IMC bas est associé à une réduction de la survie plus marquée chez les hommes (p < 0,0001) Un IMC élevé est associé à une augmentation de la survie plus marquée chez les hommes (p < 0,0001) –Pas d’autre impact concernant l’âge, le PS et le type de traitement ➜ A l’inverse de ce qui a été rapporté en situation adjuvante, un IMC bas apparaît associé à un risque plus élevé de progression ou de décès : –Cachexie ? Doses plus élevées administrées chez les obèses ? Biais de sélection ? ASCO ® 2014 - D’après Renfro LA et al., abstr. 3537 actualisé