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Dégager l’essentiel: L’Art chrétien après l’Édit de Milan

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Présentation au sujet: "Dégager l’essentiel: L’Art chrétien après l’Édit de Milan"— Transcription de la présentation:

1 Dégager l’essentiel: L’Art chrétien après l’Édit de Milan
L’architecture: la basilique et les édifices ronds et polygonaux

2 L’architecture chrétienne après l’Édit de Milan
L’Édit de Milan (313) reconnait la liberté de confessions dans l’Empire romain. La religion chrétienne s’impose comme la nouvelle religion d’État, car adoptée par l’Empereur Constantin le Grand (règne ). L’Église jusque-là cachée, doit devenir visible à tous. La nouvelle forme architecturale choisie pour y célebrer le culte est la basilique s’inspirant de la basilique païenne, alors que les baptistères et les chapelles funéraires sont des édifices ronds ou polygonaux s’inspirant des termes et des mausolées romains.

3 Coupe et plan de la basilique chrétienne
La basilique chrétienne, comme la basilique païenne, est une longue salle rectangulaire constituée d’une longue nef flanquée de deux bas-côtés, éclairée par les ouvertures, et recouverte du toit en charpente. À la différence de la basilique païenne, la basilique chrétienne a une nouvelle orientation est-ouest, avec une abside à l’extrémité est de la nef, face à l’autel, alors que l’entrée, dans les basiliques païennes sur les flancs, est déplacée à l’ouest.

4 Devant l’entrée, un porche, ou narthex, est construit, à l’extrémité d’une cour à colonnes, ou atrium. La basilique primitive chrétienne de Saint Pierre de Rome, 333 a.d.

5 La basilique primitive chrétienne de Saint Pierre n’existe plus, nous voyons ici les photographies d’intérieurs d’autre basiliques chrétiennes primitives. Les colonnades separent la nef des bas-côtés. La difference de hauteur entre la nef et les bas-côtés permet de percer les fenêtres dans les murs de la nef. Sainte Marie Majeure de Rome – Le plus ancien ensemble de mosaïques subsistant (vers 430 A.D.) Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome (commencée en 386 A.D.)

6 Le plafond est en charpente
Le plafond est en charpente. À l’extrémité est, un grand arc: c’est l’arc triomphal, qui encadre l’autel et l’abside voutée. Le transept, perpendiculaire à la nef au niveau de l’autel, peut être omis. Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome (commencée en 386 A.D.) Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome (commencée en 386 A.D.)

7 Édifices ronds ou polygonaux
Autre type d’édifices adopté par l’architecture chrétienne à l’époque de Constantin sont les constructions rondes ou polygonales couronnées d’une coupole. Inspirés des bains publics romains ou mausolées des empereurs païens, dans l’architecture chrétiennes, ces édifices deviennent des baptistères ou chapelles funéraires. Le plus bel exemple subsistant est le mausolée de Sainte-Constance, fille de Constantin, à Rome:

8 Mausolée de Sainte-Constance (fille de l’empereur Constantin), Rome, vers 350 a.D.

9 Intérieur du mausolée de Sainte-Constance, Rome, vers 350 a.D.
Un noyau cylindrique surmonté d’une coupole éclairé par les fenêtres hautes (comme la nef d’une basilique) et un « déambulatoire » circulaire (comme les bas-côtés d’une basilique) couvert d’une voûte en berceau.

10 Santa Constance, Rome, 350 a. D
Santa Constance, Rome, 350 a.D., mosaïques: les deux colombes buvant à une coupe, les paons…

11 L’Art chrétien après l’Édit de Milan: Les mosaïques

12 Contexte: Le développement rapide de l’architecture chrétienne monumentale après l’Édit de Milan, a aussi révolutionné la peinture chrétienne primitive: jusque là œuvre d’humbles artistes, elle passe aux mains de maîtres recrutés sous auspices impériales pour décorer ces vastes édifices. C’est la technique de la mosaïque qui est choisie pour remplacer la peinture murale.

13 L’originalité des mosaïques chrétiennes
La technique de la mosaïque était surtout utilisée par les Romains comme revêtement des sols (les tesselles étaient de différents tons de marbre); murale, elle était de petites dimensions. Dans l’art chrétien, adaptées au nouveau cadre matériel et spirituel, les mosaïques deviennent murales et de grande taille; Les tesselles sont de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or; Ces grandes surfaces brillantes et scintillantes contribuent au faste voulu des intérieurs des églises chrétiennes de l’époque.

14 Mausolée de Sainte-Constance (fille de l’empereur Constantin), Rome, vers 350 a.D.

15 Santa Constance, Rome, 350 a. D
Santa Constance, Rome, 350 a.D., mosaïques: les deux colombes buvant à une coupe, les paons…

16 Mausolée de Galla Placidia, 420, Ravenna

17 Galla Placidia – décoration, Le firmament

18 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

19 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549, intérieur

20 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
Nous voyons un grand contraste entre extérieur sobre, en brique, et l’intérieur richement décoré de marbre et de mosaïques aux tesselles de verre coloré ou dorées… San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

21 Décoration intérieure et extérieure, Santa Constance, Rome, 350 a.D.
Ce contraste entre l’extérieur sobre et l’intérieur richement décoré de mosaïques et de marbre des églises chrétiennes est voulu. Il a une fonction symbolique: nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur spirituelle du royaume de Dieu! Décoration intérieure et extérieure, Santa Constance, Rome, 350 a.D.

22 Mausolée de Galla Placidia, 420, Ravenna
Le contraste entre l’extérieur sobre et l’intérieur richement décoré des premières églises chrétiennes Mausolée de Galla Placidia, 420, Ravenna

23 San Apollinare Nuovo, Ravenne, 504
Contraste entre extérieur sobre, en brique, et l’intérieur décoré de marbre et de mosaïques aux tesselles dorées… San Apollinare Nuovo, Ravenne, 504

24 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
Contraste entre extérieur sobre, en brique, et l’intérieur décoré de marbre et de mosaïques aux tesselles de verre coloré ou dorées… San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

25 Mais qu’est ce qui est représenté sur ces mosaïques, et comment?
San Apollinaire in Classe, Ravenne, 549, intérieur

26 Sainte Marie-Majeure, Rome, L’arc triomphal, mosaïques Vème siècle
Nous allons ici voir le plus ancien cycle de mosaïques chrétiennes subsistant, celui de l’église Sainte-Marie-Majeure à Rome (Vème siècle). La décoration des églises du IVème siècle ne nous est pas parvenue. Nous pensons que les grands cycles picturaux décoraient les murs de la nef, l’arc triomphal et l’abside. Sainte Marie-Majeure, Rome, L’arc triomphal, mosaïques Vème siècle

27 Les mosaïques de l’arc triomphal, Église chrétienne primitive de Sainte Marie-Majeure, Rome, datant du Vème siècle après J.C.:

28 Un troupeau de brebis devant la Jérusalem céleste, Sainte Marie-Majeure, Rome, Vème siècle

29 La perspective incohérente de la Jérusalem céleste nous rappelle la peinture gréco-romaine, tandis que le troupeau de brebis est symbolique: c’est le symbolisme de l’art chrétien primitif. Wall paintings from a cubiculum, b.c.

30 La séparation de Loth et d’Abraham, vers 430, Sainte-Marie Majeure, Rome.

31 Nous retrouvons le modelé de tons pour rendre le volume des corps de la peinture romaine…
La séparation de Loth et d’Abraham, vers 430, Sainte-Marie Majeure, Rome. Hercule et son fils Télèphe, peinture murale d’Herculanum, vers 70 après J.C.

32 Mais les thèmes sont chrétiens, il s’agit d’épisodes de la Bible
Mais les thèmes sont chrétiens, il s’agit d’épisodes de la Bible. Nous y voyons aussi les événements successifs regroupés dans une même scène…

33 Dans les représentations des mosaïques décorant les églises paléochrétiennes, nous retrouvons l’héritage de la peinture gréco-romaine (notions de perspective, volume du corps rendu par le modelé) combiné avec les thèmes et le symbolisme de l’art chrétien primitif: Mosaïques de l’arc triomphal de l’église Sainte Marie-Majeure, Rome, Vème siècle après J.C.

34 Symboles de l’art chrétien primitif: le Chi-Ro et Agnus, Ste Marie Majeure, Vème siècle

35 San Apollinare Nuovo, 504, Ravenne, Intérieur

36 San Apollinare Nuovo, Ravenne, Intérieur

37 San Apollinare Nuovo, Ravenne, Intérieur

38 San Apollinare Nuovo, Ravenne, Intérieur

39 San Apollinare Nuovo, Ravenne, Intérieur

40 San Apollinare Nuovo, Ravenne, Intérieur

41 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

42 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549, intérieur

43 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

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45 Dégager l’essentiel: L’Art chrétien après l’Édit de Milan
L’architecture: la basilique et les édifices ronds et polygonaux La peinture: les mosaïques: la splendeur du monde spirituel…

46 L’architecture chrétienne après l’Édit de Milan
L’Édit de Milan (313) reconnait la liberté de confessions dans l’Empire romain. La religion chrétienne s’impose comme la nouvelle religion d’État, car adoptée par l’Empereur Constantin le Grand (règne ). L’Église jusque-là cachée, doit devenir visible à tous. La nouvelle forme architecturale choisie pour y célebrer le culte est la basilique s’inspirant de la basilique païenne, alors que les baptistères et les chapelles funéraires sont des édifices ronds ou polygonaux s’inspirant des termes et des mausolées romains.

47 Coupe et plan de la basilique chrétienne
La basilique chrétienne, comme la basilique païenne, est une longue salle rectangulaire constituée d’une longue nef flanquée de deux bas-côtés, éclairée par les ouvertures, et recouverte du toit en charpente. À la différence de la basilique païenne, la basilique chrétienne a une nouvelle orientation est-ouest, avec une abside à l’extrémité est de la nef, face à l’autel, alors que l’entrée, dans les basiliques païennes sur les flancs, est déplacée à l’ouest.

48 Devant l’entrée, un porche, ou narthex, est construit, à l’extrémité d’une cour à colonnes, ou atrium. La basilique primitive chrétienne de Saint Pierre de Rome, 333 a.d.

49 Édifices ronds ou polygonaux
Autre type d’édifices adopté par l’architecture chrétienne à l’époque de Constantin sont les constructions rondes ou polygonales couronnées d’une coupole. Inspirés des bains publics romains ou mausolées des empereurs païens, dans l’architecture chrétiennes, ces édifices deviennent des baptistères ou chapelles funéraires. Le plus bel exemple subsistant est le mausolée de Sainte-Constance, fille de Constantin, à Rome.

50 La peinture: Les mosaïques
Le développement rapide de l’architecture chrétienne monumentale après l’Édit de Milan, a aussi révolutionné la peinture chrétienne primitive: jusque là œuvre d’humbles artistes, elle passe aux mains de maîtres recrutés sous auspices impériales. Pour décorer ces vastes édifices c’est la technique de la mosaïque qui est choisie. Utilisée déjà par les Romains comme revêtement des sols (les tesselles étaient de différents tons de marbre), dans l’art chrétien, les mosaïques deviennent murales et de grande taille. Les tesselles sont de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or; Ces grandes surfaces brillantes et scintillantes contribuent au faste voulu des intérieurs des églises chrétiennes de l’époque, qui contraste fortement avec l’extérieur sobre (en brique): nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur spirituelle du royaume de Dieu!

51 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
Nous voyons un grand contraste entre extérieur sobre, en brique des églises chrétiennes primitives, et l’intérieur richement décoré de marbre et de mosaïques aux tesselles de verre coloré ou dorées… San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

52 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549, intérieur

53 San Apollonare in Classe, Ravenne, 549

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55 Décoration intérieure et extérieure, Santa Constance, Rome, 350 a.D.
Ce contraste entre l’extérieur sobre et l’intérieur richement décoré de mosaïques et de marbre des églises chrétiennes est voulu. Il a une fonction symbolique: nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur spirituelle du royaume de Dieu! Décoration intérieure et extérieure, Santa Constance, Rome, 350 a.D.

56 Dans les représentations des mosaïques décorant les églises paléochrétiennes, nous retrouvons l’héritage de la peinture gréco-romaine (notions de perspective, volume du corps rendu par le modelé) combiné avec les thèmes et le symbolisme de l’art chrétien primitif: Mosaïques de l’arc triomphal de l’église Sainte Marie-Majeure, Rome, Vème siècle après J.C.

57 Pour tester vos savoirs...
Vous êtes l’architecte préféré de Constantin le Grand, qui vous charge d’une mission importante: vous devez lui présenter le plan d’une église chrétienne et de son baptistère. Esquisser le plan, nommez les édifices et leurs parties principales, et expliquez votre projet. Dites quel matériel vous allez utiliser pour la bâtir, et lequel pour son décoration intérieure… Expliquez votre choix. Suggérez aussi votre thème favori…


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