LES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX

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1 LES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX
EAUX DEGUS/EOHH/CHUN 2014

2 DEGUS/EOHH/CHUN 2014

3 Les risques liés à l ’eau
Nature et origine Infectieux : contamination fréquente de l ’eau par les micro-organismes de l ’environnement hospitalier. Toxique : risque plus faible.

4 Relation eau infection
Eau (milieu humide , solution aqueuse) réservoir potentiel de micro-organismes Modes de transmission contact direct (hydrothérapie) ingestion (glace) contact indirect (matériel) inhalation (aérosols )

5 Legionella pneumophila
DEGUS/EOHH/CHUN 2014

6 Sources artificielles
DEGUS/EOHH/CHUN 2013 D.CARLES- chu NICE-mai 2011 Sources artificielles

7 Recherche des Legionella dans l’eau
Sources de contamination: réseaux de distribution d’eau potable et à usage sanitaire chauffe eau centrales d ’humidification tours aéro-réfrigérantes fontaines réfrigérantes eaux de piscine bains à remous équipement pour nébuliseur eaux d ’arrosage ,eaux usées ,eaux d ’effluents

8 LA LEGIONELLOSE : UNE MALADIE DES RESEAUX INTERIEURS (1)
La légionellose ou maladie du légionnaire affecte 3000 personnes environ par an en France. Elle est provoquée par des légionelles, une bactérie naturellement présente dans les milieux aquatiques qui prolifère lorsque la température de l ’eau se situe entre 25 et 45°C. La légionellose est une pneumopathie qui se traduit au bout de 2 à 10 jours d ’incubation par une forte fièvre, de la toux et des douleurs musculaires.

9 LA LEGIONELLOSE : UNE MALADIE DES RESEAUX INTERIEURS (2)
Curable par antibiotique chez les personnes en bonne santé, elle peut être très grave et parfois mortelle chez les personnes fragilisées par une immunodépression, un traitement à la cortisone La contamination s ’effectue uniquement par l ’inhalation de micro-gouttelettes d ’eau chaude. Pas de contagion inter-humaine Maladie à déclaration obligatoire depuis 1987

10 Modes de transmission Voie aérienne :Inhalation seule voie démontrée
Contamination par ingestion Discutée en cas de fausse route Pas de contamination interhumaine Pas de contamination manuportée Pas d’isolement septique de patient atteint DEGUS/EOHH/CHUN 2013

11 (eau chaude sanitaire de type collectif)
LA LEGIONELLOSE : UNE MALADIE DES RESEAUX INTERIEURS (3) UNE CONSEQUENCE DE LA MODERNITE Le développement du confort moderne (hygiène, relaxation, conditionnement d ’air) crée des situations favorables à la prolifération et a la diffusion des légionnelles * les douches et les bains bouillonnants * les tours aéro-réfrigérantes Établissements à risques * Établissements de santé : hôpitaux, établissements thermaux * Établissements de tourisme : hôtels, campings (eau chaude sanitaire de type collectif)

12 LA LEGIONELLOSE : UNE MALADIE DES RESAUX INTERIEURS (4) LA CHAINE DES RISQUES
Différentes conditions à réunir - la prolifération des bactéries dans l ’eau jusqu ’au seuil de contamination critique - la diffusion sous forme d ’aérosols des bactéries - l ’exposition de personnes à risque aux bactéries via les aérosols Les doses contaminantes - sensibilité des personnes - durée de l ’exposition - concentration>1000 unités par litre d ’eau

13 Facteurs de prolifération
Température de l’eau située entre 25°C et 45°C Présence de bio film = couche de microorganismes Tartre Corrosion des tuyaux Stagnation de l’eau dans réseaux d’eau (bras morts + points d’usages utilisés rarement) 13

14 UNE PREVENTION RIGOUREUSE (1)
1 - Circulaire DGS n°98/771 du 31 décembre 1998 relative à la mise en œuvre de bonnes pratiques d ’entretien des réseaux d ’eau dans les établissements de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux légionelles dans les installations à risque et dans celles des bâtiments recevant du public Surveillance de la contamination des réseaux par la recherche de légionelles sur des prélèvements effectués dans les réservoirs, ballons d ’eau chaude, ainsi qu ’aux points d ’usage Prélèvements 1 fois/an dans tous les réservoirs, ballons d ’eau et installations à risque ainsi qu ’au niveau de 2 points d ’usage par tranche de 100 lits Mise en place du calendrier en 2001 en coordination Laboratoire de Bactériologie, et l ’EOHH Formation des ICH

15 UNE PREVENTION RIGOUREUSE (2)
2 - Circulaire DGS/SD7A/SD5C-DHOS/E4 n°2002/243 du 22/4/2002 relative à la prévention du risque contre la légionellose dans les établissements de santé Mesures de gestion des risques des systèmes de distribution d ’eau chaude - Éviter la stagnation et assurer une bonne circulation de l ’eau lutter contre l ’entartrage et la corrosion par une conception et un entretien adapté à la qualité de l ’eau et aux caractéristiques de l ’installation ; maintenir l ’eau à une température élevée dans les installations, depuis la production et tout au long des circuits de distribution et mitiger l ’eau au plus près des points d ’usage consigner toutes les informations sur la gestion de l ’eau dans un carnet sanitaire

16 UNE PREVENTION RIGOUREUSE (3)
Nettoyage et désinfection des installations Actuellement, le TRT curatif suite à la mise en évidence dans l ’eau de concentrations en légionelles excessives est l ’installation d ’une pompe à chlore sur l ’eau chaude L ’OBJECTIF CIBLE est de maintenir la concentration en légionelles à un niveau inférieur à 103 UFC légionella pneumophila / litre d ’eau

17 RECOMMANDATIONS DE LA CELLULE PRILLE SUITE A L ’IDENTIFICATION DE LEGIONELLA (1)
MESURES CORRECTIVES Concernant le réseau d ’eau vidange, nettoyage et TRT des ballons de stockage TRT de l ’eau chaude par chloration ; installation d ’une pompe à chlore sur le réseau général d ’eau chaude (concentration de chlore au robinet maintenue entre 1 à 2 mg/l) Contrôle hebdomadaire de chlore à la sortie du robinet Détartrage de l ’ensemble des robinetteries et des pommeaux de douche dans les unités de soins Vérification des purges hebdomadaires des douches

18 RECOMMANDATIONS DE LA CELLULE PRILLE SUITE A L ’IDENTIFICATION DE LEGIONELLA (2)
Concernant l ’utilisation de l ’eau par les patients et le personnel l ’eau chaude ne peut être utilisée pour les douches pour les patients immunodéprimés. Dans ce cas, prendre l ’eau chaude au niveau des lavabos pour la toilette des malades ou utiliser un filtre sur la douche. l ’eau froide du robinet est consommable après purge systématique du robinet Concernant la surveillance des malades Le corps médical portera une attention particulière à tout signe pouvant évoquer une légionellose chez des patients hospitalisés CONTRÔLES BACTERIOLOGIQUES 3 semaines environ après installation de la chloration

19 Prélèvements Échantillons 1litre
points techniques sur réseau d’eau chaude vannes de sortie du générateur, de retour de boucle partie basse du ballon flamber et faire couler points d’usage sur réseau d’eau chaude: robinets et pommes de douche contrôle des conditions de maîtrise du réseau après écoulement de 2 à 3 minutes

20 Signalement et notification des légionelloses
Isolement de la souche étude environnementale déclaration obligatoire à l’ARS

21 La responsabilité des acteurs
Direction Services techniques Unités de soins CLIN et EOHH Laboratoire d ’analyses

22 Stratégie globale de maîtrise des contaminations

23 Législation 1 Décret février 2010
Circulaire DGS 513 du 20 juillet 1992 qualité des eaux minérales dans les établissements thermaux. Circulaire DGS n° du 24 avril 1997 surveillance et prévention de la légionellose. Circulaire DGS n° du 31 décembre 1998 modifiée par 2002/243 du 22/04/2002 mise en œuvre de bonnes pratiques d ’entretien des réseaux d ’eau dans les établissements de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux légionelles dans les installations à risque et dans celles des bâtiments recevant du public. Décret février 2010 surveillance des légionelles dans les installations de production , de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire. Arrêté préfectoral -27 avril 1999 tours aéro-réfrigérantes.

24 GUIDES Ministère de la Santé : L’Eau dans les établissements de santé – Guide technique 2005 CCLIN SUD-EST :les catégories d’eau dans les établissements de santé : typologie, traitements complémentaires, référentiel 2010 HCSP /Risque lié aux légionelles -Guide d’investigation et d’aide à la gestion 2013