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Textes de référence
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Charte pour bâtir l’école du XXI ème siècle
En janvier 1999, Claude Allègre, ministre de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie, présentait avec Ségolène Royal, ministre chargée de l’enseignement scolaire, une charte qui visait à transformer l’école primaire du XXème siècle en une nouvelle école, celle du XXIème siècle. Selon le ministre, cette école s’adapterait aux enfants du XXIème siècle car ceux-ci avaient des attentes et des besoins différents de ceux des enfants du XXème siècle. Mr Allègre proposait cette charte comme point de départ du travail d’équipe qui permettrait l’évolution de l’école.
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Conformément aux principes posés par la charte, l’organisation pédagogique de l’école devait changer afin de répondre aux besoins des élèves et à la demande sociale tout en respectant les principes du service public d’éducation. L’enjeu prioritaire était la réussite pour tous, basée sur la maîtrise des connaissances et des compétences fondamentales mais aussi sur l’apprentissage de la citoyenneté et sur l’épanouissement de la personnalité. Selon les objectifs de la charte, répondre à ces besoins c’était prendre en compte la diversité des élèves et donc les difficultés de certains au cours des apprentissages.
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Pour cela, la charte prévoyait d’adapter les programmes, les rythmes et l’organisation du travail à l’école (distinction matières du matin et de l’après-midi) ainsi que repenser le métier de professeur des écoles (cf. schéma n°1 p.5 “ Le temps à l’école ”). Ceci permettrait d’élargir l’accès à de nouvelles activités et pratiques culturelles, artistiques et sportives qui complèteraient l’enseignement scolaire dit “ classique ” mais aussi de mettre en place des formules d’aides aux enfants en difficulté et de donner du temps aux enseignants pour préparer leurs activités et également se former. L’ Institut National de recherche pédagogique (INRP) s’inscrivait dans ce projet de modernisation de l’école par le biais d’une recherche sur les effets des modes d’organisation pédagogique et de partenariat éducatif sur les apprentissages et le développement des enfants.
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Le rapport RINGARD Suite à cette charte, les priorités de l’école se sont déplacées vers le dépistage des difficultés d’élèves atteints de troubles spécifiques du langage. En septembre 1999, Mme Ségolène Royal, ministre déléguée de l’Enseignement scolaire mettait en place un groupe de travail dans le cadre de la lutte contre l’échec scolaire et l’illettrisme. Monsieur Jean-Charles Ringard inspecteur d’académie de Loire-Atlantique, s’était alors vu confier la tâche d’animer un groupe de travail qui réunirait des représentants des deux ministères impliqués ainsi que des représentants des parents d’élèves, des syndicats d’enseignants, de trois fédérations d’associations concernées par la dyslexie, des professionnels de la santé. Suite à ce groupe de travail, Mr Ringard élabora un rapport sur les troubles d’apprentissage de la langue orale et écrite présenté en février 2000 par le ministre de l’Education Nationale de l’époque, Mr Jack Lang.
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Ce rapport “ A propos de l’enfant dysphasique et de l’enfant dyslexique ” (Ringard, 2000) relate l’importance indiscutable de la maîtrise de la langue dans les acquisitions successives du parcours scolaire de l’enfant mais également celles nécessaires à son insertion socioprofessionnelle.
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Le plan d’action de Lang-Kouchner
Suite à la publication du rapport Ringard, Monsieur Jack Lang, ministre de l’Education Nationale, Bernard Kouchner, ministre délégué à la Santé et Dominique Gillot, secrétaire d’Etat aux personnes âgées et aux personnes handicapées annoncent, lors du communiqué de presse du 21 mars 2001, leur plan d’action relatif à une meilleure scolarisation et une meilleure prise en charge des enfants atteints d’un trouble spécifique du langage oral et/ou écrit. Le plan global proposé doit permettre un meilleur repérage et dépistage ainsi qu’une prise en compte plus efficace des troubles spécifiques du langage, notamment dans le cadre de l’école. Il doit permettre de donner la possibilité, aux parents de ces enfants, d’accéder, dans des délais raisonnables, à un diagnostic précis assorti d’une prise en charge appropriée à chaque situation. Le plan d’action s’articule autour de trois objectifs prioritaires : - connaître et comprendre ces troubles - assurer la continuité des parcours scolaires - organiser les réponses.
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Le communiqué de Mr FERRY
Lors de la conférence de presse du 23 mai 2002, Luc Ferry, ministre de la Jeunesse, de l’Education Nationale et de la Recherche, Xavier Darcos, ministre délégué à l’Enseignement Scolaire et François Loos, ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la Recherche, ont défini les priorités du gouvernement pour réduire la fracture scolaire. Six optiques de travail ont été données par Mr Ferry : - la lutte contre l’illettrisme - l’articulation entre l’enseignement général et professionnel - autorité, sécurité, violence - service public et répartition des compétences - quelle culture générale dans les premiers cycles universitaires - revaloriser l’image de la science auprès des jeunes
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Le 19 juin 2002, lors d’un communiqué de presse, Luc Ferry développe plus précisément le plan d’action et de recherche de lutte contre l’illettrisme. Il propose une stratégie d’ensemble qui articule les actions au sein de l’école et les actions péri-scolaires. Ces actions sont au nombre de cinq : · mettre en œuvre une action continue tout au long de l’école primaire · expérimenter de nouveaux modes de prise en charge des enfants en difficulté dès le début de l’apprentissage de la lecture · développer les accompagnements péri-scolaires · mieux utiliser les technologies de l’information et de la communication · prendre en charge de manière spécifique les difficultés les plus lourdes et les situations particulièrement graves
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