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Publié parMagalie Robinet Modifié depuis plus de 9 années
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Prévenir l’illettrisme dès l’école maternelle : l’importance des premiers apprentissages
Contexte : séminaire IEN Pré-élémentaire (20 et 21 mai 2010) En 1882, on écrivait : « le nombre d’illettrés, c’est à dire ceux qui ne savent ni lire, ni écrire, va diminuant, d’année en année. On peut prévoir qu’avec la vigoureuse impulsion donnée maintenant à l’enseignement à tous les degrés, le dix-neuvième siècle finira sur une population pouvant rayer ce mot de son dictionnaire ». Lutte contre l’illettrisme : 1985 Jean-Pierre CHEVENEMENT 2002 Luc FERRY Ils ont plutôt mis l’accent sur l’apprentissage du lire/écrire. Combattre l’échec scolaire, notamment au cycle 2 est une priorité. Références : « La tête en friche » de Marie-Sabine ROGER Les travaux de : Elisabeth BAUTIER (Equipe ESCOL Education Scolarisation Paris 8) Bruno SUCHAUT (directeur de recherche à l’Iredu CNRS) Viviane BOUYSSE IGEN Alain HOUCHOT IGEN Philippe CLAUS IGEN La note de synthèse sur la mise en œuvre de la réforme de l’enseignement primaire (juillet 2010) : Philippe CLAUS et Gilles PETREAULT (IGEN° et François LOUIS (IGAENR) Animation pédagogique départementale (61) d’après les travaux de Viviane Bouysse
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Prévention de l’Illettrisme
Il ne s’agit pas d’une nouvelle réforme mais d’un approfondissement de la Réforme de l’école primaire avec un travail attentif autour des « clés de la réussite ». Approche qui, au regard des études actuelles, met l’accent sur certains éléments des textes en vigueur (les premiers apprentissages et le « devenir élève »).
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La parole magistrale le parler professionnel
« Parler professionnel modélisant pour les apprentissages des élèves ». Importance de la reformulation des propos enfantins : donner une forme correcte aux intentions de l’enfant sans le forcer nécessairement à répéter. Importance des modes de questionnement : les questions fermées amènent au mieux des réponses minimales un mot ou deux ou le prolongement de la question) ; les questions ouvertes induisent des phrases plus complètes, parfois complexes selon la question. Importance des liens langagiers opérés par l’enseignant « citation », « c’est comme.. » (aide à la prise de distance et remobilisation/remémoration). Liens langagiers VB Commentaires vidéo VB (les citations)
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Capacités attentionnelles Stimulation de la mémoire
La mise en œuvre des programmes Mise en place d’activités qui agissent sur les processus cognitifs fondamentaux Capacités attentionnelles Stimulation de la mémoire Dans ces domaines, les écarts entre les élèves sont importants. Importance par exemple du travail autour de « la voix et l’écoute » : Activités vocales ( jeux vocaux, chants…) Activités instrumentales Activités rythmiques Activités d’écoute Toutes contribuent à travailler ces « compétences transversales » « La musique mérite d’être la seconde langue obligatoire de toutes les écoles du monde » Paul Carvel, écrivain belge. Veiller à la qualité de ce qui est mémorisé du point de vue linguistique. pousser à exploiter la mémorisation autrement que par la seule restitution.
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Le Devenir Élève Passer de l’enfant à l’élève, c’est :
S’inscrire dans une relation de communication avec les autres, S’inscrire dans un rapport spécifique aux tâches proposées par l’enseignant, Identifier les enjeux cognitifs et les objets d’apprentissage . Travaux du groupe ESCOL : « les enfants ne sont pas égaux dès le début de leur scolarité. Des différences existent dans les manières de faire et d’apprendre. Il faut sans doute chercher ce qui différencie les enfants dans le rapport qu’ils entretiennent à l’école, au savoir, au langage, et aux tâches scolaires. Certains, parce qu’issus de milieux culturels, économiques, sociaux dont les pratiques sont éloignées de celles de l’école, ont plus de mal à en percevoir les attentes. D’autres, parce qu’ils ont fréquenté des structures collectives ne perçoivent pas toujours la spécificité de l’école par rapport à la crèche ou aux autres formes de garde ». 1/ « Il s’agit du passage obligé du statut d’enfant qui parvient à se faire comprendre au sein de sa famille, au statut d’élève qui se trouve confronté à un groupe composé d’individus de son âge et d’adultes qui eux, à l’inverse de ses parents ne sont pas en mesure de le comprendre et même n’ont pas fonction de le faire » 2/ Être capable d’autonomie, d’attention, d’écoute, de concentration… 3/ »Concernant le travail scolaire, certains élèves sont simultanément dans la tâche et l’activité quand d’autres sont dans la seule exécution du travail demandé… Par exemple , certains vont trier des objets par couleur (savoir visé) quand d’autres vont être centrés sur le collage des étiquettes (tâche secondaire, simple moyen). A la question concernant ce qu’il faut faire, ces derniers répondent : « coller ». Si coller , comme découper, est un savoir important à l’école maternelle, à construire pour ceux qui ne font pas ces apprentissages à la maison, il ne s’agit pas là du savoir à développer. » D’où l’importance de la mise en mots explicite de l’enseignant afin d’attirer l’attention de chacun sur l’identification des enjeux scolaires des activités menées.
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L’oral Un travail de fond (longue durée) sur l’oral : l’enjeu = l’accès à la maîtrise de l’« oral scriptural » Langage oral en situation, langage d’accompagnement de l’action : spontané (l’oral ordinaire). Langage oral hors situation, avec prise de distance : langage d’évocation, « l’oral scriptural » : proche de l’écrit dans l’explicitation même si subsistent des formes-types orales. Langage écrit : structuration syntaxique et précision lexicale maximales ; une organisation textuelle liée aux intentions et aux situations de communication. Des constantes : la réception précède la production (l’enfant parle parce qu’il est dans un milieu de parleurs ; id. pour écrit). Obligation de travailler l’oral au-delà des PS et MS. Trois formes de langage présentes à l’école : 1/ Le langage oral en situation : ex « mets tes chaussures » c’est un langage pas toujours précis. A distinguer du langage du maître en accompagnement de l’action : le maître met en mots ce que font les enfants par exemple dans un atelier, c’est alors un langage plus précis, plus élaboré, modélisant. 2/ Le langage évocation (programmes 2002) , oral scriptural pour Bernard Lahire et le groupe ESCOL. On est au-delà du parler spontané mais pas encore dans l’écrit, c’est une forme de l’oral proche de l’écrit dans la précision de l’explicitation même s ’il subsiste quelques formes de l’oral. 3/ Le langage écrit au travers en particulier de la dictée à l’adulte et où on veille au lexique et à la syntaxe. On ne travaille pas de la même manière selon l’intention: récit liste… On doit travailler dans ces trois registres en tenant compte des écarts entre les enfants. Le maître doit donner des formes pour que les enfants soient en capacité de les produire. Exemples : oral : « ça je vous l’ai déjà dit » oral scriptural : « ce discours, je vous l’ai déjà tenu » écrit : « Je vous ai déjà tenu ce discours »
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Un enseignement organisé du lexique
LEXIQUE : « Un enseignement raisonné et systématique qui écarte les approches accidentelles » (E. Calaque). Nourrir les mémoires verbale et sémantique : la compréhension précède et excède la production : distinction « vocabulaire actif » // « vocabulaire passif ». Organiser l’enseignement : enseigner ce que veulent dire les mots (maternelle : nommer le monde) ou enseigner comment on se sert des mots ? Connaître le sens des mots : problème de leur polysémie . Se servir des mots : connaître leurs possibilités sémantiques, les caractéristiques de leur fonctionnement syntaxique. PAS L’UN SANS L’AUTRE La tête en friche Page 23 : « Quand j’y réfléchis bien, c’était sûrement mieux pour moi, de pas en connaître des masses (des mots). J’avais pas besoin de choisir : je disais seulement ce que je savais dire. Du coup je risquais pas de me tromper. Et puis surtout je pensais moins. Il n’empêche – et ça je l’ai compris depuis Margueritte, je crois – avoir les mots qu’il faut, ça peut rendre service, quand on veut s’exprimer. » Les différences sont particulièrement fortes dans le domaine du lexique. Il appartient à l'école de chercher à réduire ces différences, notamment au cycle 1." (IGEN rapport 2000) Lien avec le socle commun Pilier 1 : La maîtrise de la langue française L’élève est capable de s’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié. L’apprentissage du lexique, une affaire difficile car les travaux de recherche dans ce domaine, en particulier sur la période de l’école maternelle, sont très pauvres. L’enseignement du lexique se planifie, se structure. Nourrir les mémoires verbale et sémantique : apporter des choses en sachant que : En ce qui concerne le langage, la réception précède la production… pour le langage, la compréhension précède la production. Vocabulaire passif et vocabulaire actif : le registre du vocabulaire passif est plus étendu que le vocabulaire actif. Exemple à prendre dans un univers qui nous est « étranger ». Organiser ce n’est pas l’un après l’autre…
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Un enseignement organisé du lexique
Séances intégrées : fondamentales car ancrage dans les situations qui donnent du sens aux acquisitions ; important dans les phases de repérage, découverte, réemploi. Pas de « leçons de mots » désincarnées. Séances spécifiques essentielles pour la structuration (catégorisation), la capitalisation, l’acquisition d’outils/de méthodes de travail (ex : en MS, (re)trouver des mots ; en GS, premier accès à la définition). Importance des traces. Progression D’abord le vocabulaire au plus près des besoins de la communication (comprendre et s’exprimer) en situation scolaire ; vers le moins familier, voire l’abstrait. Noms, verbes, adjectifs qualificatifs, adverbes ; mots grammaticaux. Séances intégrées : Apporter du vocabulaire lors de jeux, d’activités d’EPS, de découverte du monde… en faisant autre chose… permettent d’ancrer les mots dans des situations et de donner du sens aux acquisitions. => repérage de mots nouveaux , découverte mais facilite le réemploi. Séances spécifiques ( activités ritualisées) pour : Structuration : catégorisation, raisonnement sur des mots . Travail sur les comparaisons… travaux de Cébe et Goigoux. En référence aux travaux de Lieury : mémoire verbale (listes) et mémoire sémantique (hiérarchique avec des liens entre les mots). Les mots sont d’autant mieux mémorisés qu’ils sont en relation avec d’autres. Moments où on rebrasse les mots. Capitalisation : on n’est pas assez attentif à mettre en évidence les mots qu’on connaît… rendre explcite par le biais des traces le fait que l’on a appris des mots (mis sur les outils) Acquisition d’outils et de méthodes de travail : dès la MS trouver des mots associés à d’autres mots exemple coiffer, coiffure, décoiffer… En GS premier accès à la définition… Un oiseau, c’est un animal qui…. Valoriser les mots difficiles réutilisés par les enfants. Progression : - Indications dans l’annexe aux programmes PS vocabulaire au plus près de la communication en milieu scolaire (situation la vraie vie des élèves 6 h par jour) Progression va vers l’abstrait : les émotions, les sentiments… - La nature des mots => extrait vidéo Viviane Bouysse
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Un enseignement organisé de la syntaxe
Une progression plus évidente : (mot-phrase ---->) pseudo-phrase ----> phrase simple ----> phrase complexe (rôle clé des « introducteurs de complexité »). Importance des modèles : langage du maître, textes entendus, textes appris. Une condition essentielle pour développer la maîtrise de la syntaxe : le « parler en continu » (cf. CECRL) qui oblige à enchaîner des énoncés. Pseudo-phrase : exemple maman partie, auto partie Phrase complexe : plusieurs verbes conjugués (propositions coordonnées ou subordonnées (pas forcément acquis en fin de GS) Introducteurs de complexité Emmenuelle Canu :parce que , car… Importance du langage du maître, des textes entendus, appris, formules, phrases… Attention aux albums à syntaxe adaptée le plus souvent texte réécrit dans un langage qui relève de l’oral, souvent adapté selon le niveau des élèves… et qui consiste à lire un faux écrit. CECRL : Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues Découpage de la compétence communicative en activités de communication langagière : La réception : écouter, lire La production : s’exprimer en continu, écrire L’interaction : prendre part à une conversation La médiation : activités de traduction et d’interprétattion.
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L’entrée dans l’écrit S ’acculturer : approche patrimoniale et culturelle mais aussi approche linguistique : entendre et comprendre le français écrit (langue du récit). Comprendre des textes : au-delà de l’imprégnation, le travail se fait dans les échanges (PARLER AVEC en parlant SUR). Accéder à une des caractéristiques de l’écrit : sa stabilité, et en comprendre les ressorts : un code que tout le monde utilise de la même manière. Produire des phrases et des textes destinés à être lus : importance de la prise de distance, de la prise de conscience (passage de l’oral à l’écrit : on n’écrit pas comme on parle). Entrer dans l’étude du code : DE LA MESURE. La tête en friche Page 77 :« -Vous êtes un vrai lecteur Germain, je le vois bien… Et sur le coup, ça m’a fait rire, parce que les livres et moi, enfin bon, vous savez… Seulement elle était sérieuse. Elle m’a expliqué que lire, ça commence par écouter. J’aurais plutôt pensé par lire, justement. Mais elle a dit : non, non, ne croyez pas cela Germain ! Pour faire la lecture aux petits, il faut leur lire à haute voix. Et elle a ajouté que si on fait ça bien, ça les rend dépendants après, comme une drogue. Ils ont besoin de livres, après en grandissant. Ca m’a étonné, mais, en y réfléchissant, je me suis dit que c’était pas idiot. Si on m’avait lu des histoires, petit, j’aurais peut-être mis le nez le plus souvent dans les livres, au lieu de faire des bêtises, simplement par ennui… » 1/ s’acculturer : entendre et comprendre le français écrit Intérêt des parcours de lecture construits de la PS à la GS 2/ comprendre des textes :importance de la lecture d’histoire mais aussi du travail autour de la compréhension.(le travail sur la compréhension (page 90 et 91)du « langage à l’école maternelle « dans son écriture initiale est toujours d’actualité. Ce travail est cependant à densifier en aide personnalisée par exemple. 3/ comprendre la stabilité de l’écrit est un objectif prioritaire de l’école maternelle (à la fin de l’école maternelle, les élèves doivent comprendre qu’un texte écrit est stable. Un code permet de transcrire, les règles sont les mêmes pour tous. => Martine 4/ produire des phrases et des textes destinés à être lus, s’articule autour tout le travail autour de la dictée à l’adulte. 5/ entrer dans l’étude du code: de la mesure : jouer sur les sons, les syllabes; les lettres, les correspondances lettres/sons.
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Jouer sur des vecteurs de communication en vraie grandeur.
La visée d’objectifs langagiers et linguistiques dans toutes les activités Veiller à ce que toutes les activités soient supports d’apprentissages langagiers : toute séance devrait avoir deux objectifs langagiers (un d’ordre lexical, un autre syntaxique). Jouer sur des vecteurs de communication en vraie grandeur. DECOUVERTE DU MONDE = domaine très fécond : lien entre les acquisitions lexicales et l’évolution des représentations du monde (dimensions cognitives et affectives), elles-mêmes articulées avec la construction des savoirs encyclopédiques. 1/ veiller à ce que toutes les activités soient supports d’apprentissage langagiers : un objectif lexical (découverte ou réemploi de mots), un objectif lexical. Exemple dans le cadre d’une séance d’activité motrice (lexique du matériel, des actions motrices) 2/ jouer sur des vecteurs de communication en vraie grandeur…recherche d’une vraie communication avec des cibles en dehors de la classe 3/ découverte du monde : domaine très fécond
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Aide au sein de la classe Aide personnalisée
Aide aux élèves Aide au sein de la classe Aide personnalisée Aide au sein de la classe : efficacité de l’aide qui prend place dans le déroulement habituel de la classe Aide personnalisée : action particulière dans un temps différent pendant lequel l’élève profite d’une attention particulière de l’enseignant.
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Aide aux élèves Aide personnalisée à l’école maternelle :
en direction des « enfants fragilisés » ou de tout autre enfant dès les premiers signes d’alerte. part d’une analyse des besoins. vise à « mettre en égalité » les enfants dans les situations d’apprentissage. basée sur la prévention, l’anticipation plus que la remédiation. dans des domaines comme le langage oral, le lexique, la mémoire, l’attention, les connaissances culturelles. 1/ Dès la PS, l’aide personnalisée n’est pas à rejeter. Elle permet en particulier de répondre aux besoins langagiers des élèves sans pour autant lui « coller » un étiquette ». Par exemple, un groupe de conversation permet à l’élève de s’exprimer de manière plus importante que sur une journée de classe. Ce temps est particulièrement important pour les élèves qui ont besoin de moments de langage. 2/ intervenir sur une différence par rapport à une situation de départ pour combler les besoins. 4/ références Roland Goigoux ou Alain Houchot. Dans le document « prévention de l’illettrisme : comment conduire une séquence d’apprentissage du vocabulaire ? » page 6/12 5/ Aide personnalisée pour travailler des compétences langagières, culturelles et transversales.
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Aide aux élèves Au final :
Mettre les enfants en situation de réussite avec des conceptions adaptées aux jeunes enfants. Donner l’occasion pour les élèves de vivre une situation scolaire réussie. La notion d’échec se vit par l’enfant dès l’école maternelle (estime de soi)
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L’information et l’implication des parents
Informer les parents sur l’importance des échanges langagiers avec leurs enfants : susciter certaines attitudes, certaines pratiques rares dans certains milieux. Montrer : inciter à l’ouverture maîtrisée des classes ou à l’usage de vidéos de la classe en situation. Montrer l’importance des échanges langagiers avec l’enfant (parler avec…), importance du « prendre le temps de »…) Travailler à partir de vidéos ou accueillir pour montrer. Nécessité d’informer également les partenaires et de se concerter (« lire et faire lire »)
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Au total, prévenir l’illettrisme dès l’école maternelle c’est :
Travailler dans le respect strict des programmes. Adopter une pédagogie adaptée qui offre aux enfants le temps d’apprendre, de s’exercer, de s’entraîner. Personnaliser le parcours des enfants les plus vulnérables. Attention : Ne pas tomber dans un enseignement précoce et prématuré. La précocité n’est pas une voie de la réussite.
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Corpus de mots sur l’habillage
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Liste de fréquence de mots pour un usage courant http://eduscol
Une liste rassemblant près de 1500 mots, les plus fréquents de la langue française, a été constituée par le lexicologue Étienne Brunet. Cette liste de fréquence lexicographique permet aux enseignants, à partir du corpus de vocabulaire de base du français, de bâtir des progressions qui répondent aux objectifs d'apprentissage fixés pour leurs élèves. Elle attire l'attention sur des mots très fréquents que les élèves utilisent peu, voire pas du tout, parce qu'ils ne les comprennent pas bien.
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Activités possibles Situation d’observation, découverte et prise de conscience: Jeu du portrait : le maître parle, explique, décrit, les enfants écoutent, questionnent, devinent, nomment. Structuration du lexique, mobilisation en contexte: Les jeux de société, les jeux à fabriquer : on photographie des vêtements des élèves pour couvrir le corpus des substantifs. On imprime et on plastifie les images pour en faire des cartes de jeu. Les enfants en petit groupe (5/6) jouent à la demande : « Je voudrais le manteau bleu ». D’autres règles peuvent être ajoutées et complexifiées de la PS à la GS. Aides à la mémorisation: Abécédaires et collections de mots classés par critères de lettres. Évaluation des acquis : lexique : vocabulaire acquis (passif/actif) Même activité avec des images de différentes natures: photos de classe et autres, dessins, reproduction. Evaluation / mémoriser Mémoriser c’est finalement pouvoir réemployer et transférer à d’autres situations et contextes ce que l’on a déjà appris de certains mots et de leurs usages. Evaluation initiale diagnostique en début d’année par exemple pour cerner le profil de compétences des élèves, mesurer globalement le niveau d’une classe. Des outils formatés sont disponibles mais on peut aussi construire des protocoles plus modestes et plus ciblés sur un corpus donné. Evaluation en continu, au cours de la séquence, dans les séances en petits groupes où l’enseignant est plus disponible et attentif à chaque élève, il peut élaborer des grilles d’observation précises et adaptées à ses objectifs du moment comme dans l’exemple suivant. Evaluation bilan en fin de séquence (par exemple sur une période scolaire de 5 ou 6 semaines) : elle peut synthétiser des observations sur plusieurs champs de compétences : lexique : vocabulaire acquis (passif/actif) ; syntaxe : correction et degré de complexité syntaxique des énoncés produits ; diction : prononciation correcte, articulation et usage approprié des paramètres de la voix ; mémorisation et récitation : comptines, textes poétiques ou jeux de langue ; compréhension de la situation langagière en jeu en réception et en production : « parler pour ... » ; attitudes et capacités d’écoute/interaction en grand et en petit groupe : attention, concentration, participation, communication, relation par le biais du langage.
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Production par groupe Domaine Listes de mots progression PS/MS/GS
Situation d’observation, découverte et prise de conscience Structuration du lexique, mobilisation en contexte Aides à la mémorisation Évaluations
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