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Publié parOsanne Hubert Modifié depuis plus de 9 années
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Environnements d’apprentissage à base de connaissances
DIC9340 Environnements d’apprentissage à base de connaissances Roger Nkambou
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Description du cours Amener l'étudiant à intégrer l'informatique cognitive aux méthodes classiques de design pédagogique. Problématique de la construction des connaissances et du conseil pédagogique, modèle mental de l'apprenant, types de connaissances et processus cognitifs à l’œuvre dans l'apprentissage. Revue des catégories d'environnements informatisés et d'apprentissage à base de connaissances: micro-ondes, systèmes conseillers, tutoriels intelligents. Analyse de divers logiciels du point de vue des connaissances et des processus cognitifs qu'ils contiennent ou favorisent. Architecture d'un environnement d'apprentissage à base de connaissances; rôle et interrelations des différents composantes: guide d'activité et interface usager, bases de connaissances et accès aux informations, outils de visualisation et de traitement, fonction de travail coopératif, modèle de l'apprenant, fonction conseiller ou tutorielle. Construction en équipe du prototype d'un environnement de formation simple.
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Objectifs spécifiques
À la fin de la session, l'étudiant(e) devrait être capable de : comprendre l’enjeu des environnements d’apprentissages à base de connaissances ainsi que les défis actuels et grandes questions de recherche dans ce domaine. concevoir, implémenter et déployer à l’aide d’outils appropriés, un petit système d’apprentissage à base de connaissances.
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Contenu Introduction aux systèmes d'apprentissage à base de connaissances (SABC) (1 séance)(3 articles) Besoins et objectifs Apport de l'intelligence artificielle Architectures Domaine d'application La conception de SABC - Approches (3 séances) Modélisation du domaine d'apprentissage (3 articles) Modélisation de la pédagogie et du tutorat (3 articles) Modélisation des apprenants (3 articles) Rôle de l'ingénierie ontologique (2 articles)
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Contenu Tour d'horizon de 6 SABC populaires (2 séances (3 systèmes par séance)) (1 article par système retenu) La création de SABC - Les systèmes auteurs (1 séance) (3 articles) Présentation du projet 1 (1 séance) Approches multi-agents pour le développement de SABC (1 seance 1/2) Introduction aux agents et aux SMA : concepts et outils (2 articles) Les Agents pedagogiques (2 articles)
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Contenu L'apport de normalisation à la conception de SABC (1 séance 1/2) (4 articles) Les organismes de standardisation et leurs propositions L'effort actuel de standardisation dans le e-learning: objets d’apprentissage et standard L’impact des cet effort sur le développement de SABC Future des SABC (1 séance) (3 articles) Vers les tuteurs affectifs Partage et distribution de ressources d'apprentissage via le Web (Web sémantique) via le Grid Présentation du projet 2 (1 séance)
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Méthode pédagogique et évaluation
Séance typique = (Cours magistral + discussions articles retenus) ou (Présentations des étudiants + discussion) Évaluation Résumés d’articles (Individuel) 20% Projet 1 : Revue de littérature Individuel 30% Projet 2 : (Conception ou Evaluation ou Extension d’un SABC) ou Proposition d’une solution à une problématique des SABC En équipe (recommandé) ou Individuel 40% Paticipation (Individuel) 10%
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Calendrier Date Contenu 11 mai Introduction aux EABC (SABC) 17 mai
Modélisation du domaine d'apprentissage 20 mai (13-16h) Modélisation de l’apprenant 24 mai Stratégies tutorielles et modèles pédagogiques 27 mai Création de SABC - Les outils auteurs 7 juin Importance de l’ingénierie ontologique (Valéry) 10 juin Tour d’horizon de SABC populaires (partie 1) 14 juin Tour d’horizon de SABC populaires (partie 2, Joséphine) 17 juin Approche SMA pour l'implémentation des SABC (intro aux agents et SMA) 21 juin Approche SMA (agents pédagogiques) Effort de standardisation 24 juin (am) Présentation projets 1 24 juin (pm) Présentation projets 1 (suite) 24 Août (06-09) Future des SABC (+ début de présentation de projets 2) 26 Août(09-09) Présentation de projets 2
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Ressources
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DIC9340 Introduction aux environnements d’apprentissage à base de connaissances Roger Nkambou
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Historique Premières utilisations de l ’ordinateur pour la formation découlent de l ’approche Behavioriste de l ’enseignement Début vers 1970 de l ’EAO (Computer Based Training, Computer Assisted Instruction Systèmes résultants appelés tuteurs guides ou didacticiels Limites Intégration trop faible, parfois inexistante des connaissances liées au domaine, à la didactique ou encore à la manière de transmettre les connaissances Nécessité de faire coopérer plusieurs expertises
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Historique Les programmes développés sont souvent peu performants
présentation rigide du matériel didactique programmes limités du point de vue diagnostic et adaptation limitations matérielles en termes de mémoire et de rapidité théorie éducative inexistante L ’évolution vers l ’EIAO appel à l ’intelligence artificielle et aux sciences cognitives évolution très importante des machines nécessité économique : apprentissage militaire 20 milliards $ apprentissage industriel > 40 milliards éducation nationale 250 milliards $ réduction du coût /étudiant
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Historique Logiciels éducatifs: codage des décisions
transfert des décisions pédagogiques dans un programme (facilité par les langages auteurs) intelligence artificielle: codage des connaissances responsabilité des programmes de composer dynamiquement des instructions éducatives à l ’aide des connaissances (autonomes) génération d ’exercices adaptation au niveau de difficulté selon les performances de l ’apprenant différences importantes: possibilité que le système prenne des décisions non prévues par les experts éducatifs (styles des STI différents des enseignants humains.
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Enseignement Intelligemment Assisté par Ordinateur
Naissance de l ’EIAO au début des années 80 (convergence de plusieurs disciplines (intelligence artificielle, éducation, psychologie cognitive) But : simuler l ’enseignant dans ses capacités d ’expert pédagogue et d ’expert du domaine Systèmes résultants : systèmes tutoriels intelligents (STI), EIAH, SABC Expérience dérivée de l ’IA : essai de transformation d ’un système expert en système tutoriel GUIDON ( Clancey, 1981)
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SABC (suite) Travaux de Carbonell = > introduction de composantes intelligentes reliées à l ’enseignement de la géographie en Amérique du Sud (SCHOLAR = le 1er SABC). Deux domaines ont été principalement étudiés les mathématiques et la programmation. Naissances des environnements interactifs d ’apprentissage (STI, EIAH, EABC, SABC) Intérêt d ’une construction de la connaissance par l ’étudiant lui-même (hypertextes, environnement d ’apprentissage, micro-mondes) Approche constructiviste VS behavioriste ou instructiviste
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Micro-mondes Les micro-mondes permettent à l ’apprenant de développer et simuler ses propres modèles du monde réel Seymour Papert fortement inspiré des travaux de Piaget, suggère qu ’il est plus important de permettre aux enfants d ’apprendre à développer et à corriger leur propres théories que de leur enseigner des théories considérées correctes LOGO: les apprenants programment une « tortue » pour construire et explorer des micro-mondes MEMOLAB: système destiné à l ’apprentissage de la psychologie expérimentale qui propose à l ’apprenant d ’interagir avec plusieurs micro-mondes. Au sein de chacun d ’entre-eux, l ’apprenant construit une expérience, la simule puis analyse les résultats obtenus
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Environnement d ’apprentissage
Dans les environnements d ’apprentissage, l ’accent est davantage mis sur la simulation d ’un modèle que sur sa construction. L ’élève apprend en modifiant des paramètres et en observant les conséquences de ses actions dans l ’environnement simulé Steamer est l ’un des premiers systèmes de ce type (formation d ’ingénieurs au maniement du système de propulsion de grands navires). Un apprentissage par cœur est impossible (nombre considérable de procédures de plus, une nouvelle situation requière l ’élaboration d ’une procédure entièrement nouvelle. Steamer vise à faire acquérir aux ingénieurs un modèle mental du système de propulsion. La simulation s’impose dans des domaines à forte composante évolutive, surtout lorsque cette évolution peut-être perturbée par des événements extérieurs
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Hypertexte Un hypertexte consiste en un réseau de nœuds et de liens, où les nœuds sont des contenants d ’information (documents) et les liens des relations entre des nœuds ou portions de nœuds (régions). Le concept d ’hypertexte regroupe deux aspects complémentaires, la représentation et la manipulation de connaissances selon un processus associatif et un aspect fortement interactif permettant « l ’immersion » dans la « mer d ’information ». La philosophie des hypertextes les destine à être consultés, modifiés, restructurés et complétés par leurs différents utilisateurs.
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Hypertextes (suite) Distinction entre mode auteur et mode lecteur:
=> l ’usager a la liberté de donner un sens au chemin qu ’il construit = > apprentissage par découverte (accord avec l ’approche cognitiviste). Problèmes: Désorientation de l ’usager: ignorance de la structure réseau, de la position courante ou encore à l ’absence de stratégie de parcours (navigation). Surcharge cognitive: liée à l ’exploration de plusieurs pistes qui diminue l ’attention accordée à la tâche principale. Solution: pour maximiser l ’efficacité éducative des hypertextes, la navigation doit être finalisée, assistée, et adaptée (voir Travaux de Peter Brusilovsky, CMU)
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Limites Besoin d ’assistance
Pour être efficace, l ’utilisation d ’un environnement d ’apprentissage, d ’un micro-monde ou d’un hypertexte doit être finalisée. L ’objectif visé est généralement fixé par l ’instructeur Le succès des systèmes est fonction de la qualité de l ’instructeur qui doit soumettre les bons problèmes Les apprenants ont tendance à réclamer très souvent de l ’assistance, l ’enseignant a donc un important rôle d ’assistant
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Développement récents
Intelligence artificielle Théories éducatives et modèles cognitifs SABC Matériels performants (coûts, capacité, vitesse) Ingénierie de la connaissance Environnements de développements Interfaces évoluées (CHI) A cette liste peut s’ajouter : le GL
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Architecture de base d ’un SABC
EXPERT MODÈLE ÉTUDIANT TUTEUR INTERFACE
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Le module Expert Connaissances de la matière
représente souvent 50% de l ’effort de développement. Trois possibilités de modélisation: trouver une méthode de raisonnement sur le domaine (approche « boîte noire ») développer un système expert simuler la façon dont l ’humain utilise les connaissances (modèle cognitif)
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Effort d ’implantation
Modèles cognitifs qualitatif déclaratif Systèmes experts procédural Boites noires Efficacité pédagogique
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Modèle de boite noire données Réponse de l ’apprenant Réponse correcte problème On dispose des entrées, des sorties mais pas des explications, aucun accès à la structure de raisonnement de l ’expert. Exemple: système SOPHIE (Brown, Burton) qui utilise le simulateur SPICE de circuits électroniques à l ’aide d ’un modèle mathématique. Travaille sur un ensemble d ’équations mais pas possible d ’expliquer ses décisions Le tuteur devient alors réactif (vrai, faux, faire ceci) Il faut pouvoir interrompre l ’apprenant et expliquer NECESSITÉ d ’accéder au raisonnement interne pour expliquer les erreurs
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Modèle de boite de verre
Systèmes experts Construction par cogniticiens et experts du domaine Formalisation des concepts, tests, raffinements Représentation articulée de la connaissance à la base de l ’expertise Possibilité d ’incorporer l’expertise pédagogique Ex: GUIDON (Clancey, 1982) basé sur Mycin (diagnostic des maladies infectueuses) (450 règles) règles définies sur les différences entre l’expert et l’étudiant.
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Exemple de règle dans GUIDON SI
l ’infection qui nécessite des soins est une méningite des organismes n ’ont pas été vu dans les cultures le patient n ’a pas de blessures à la tête l ’âge du patient est entre 15 et 55 ans ALORS les organismes susceptibles de causer l ’infection sont des pneumoniae-diplococus (.75) et méningite-neisserria (.74) Le nombre de facteurs apparaissant dans le domaine des réponses de l ’étudiant est zéro le nombre de sous-buts restant à déterminer avant que la règle soit appliquée est égal à 1 dire : suggestion du sous-but discuter le sous-but avec l ’étudiant dans un mode directif ouvrir la discussion sur le domaine Règle du domaine Règle pédagogique
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Modèles cognitifs Buts :
simuler la résolution d ’un problème pour un domaine ou la connaissance est décomposée de manière communicable par un tuteur. S’appuyer sur le modèle de tutorat humain S’appuyer sur une théorie de la cognition Point faible : demandent du temps à réaliser, des ressources d ’ordinateurs importantes et des techniques avancées (Ex: Traitement de la LN) Point Positif : beaucoup de progrès en science cognitives, machines plus puissantes Quels détails, quels composants psychologiques sont nécessaires ? Différents types de connaissances à considérer : procédural déclarative Autre modèle : modèles qualitatifs (voir les travaux de FORBUS)
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SABC basés sur la théorie ACT = Tuteurs cognitifs
Selon la théorie de cognition humaine (ACT-R) de Anderson : “L’acquisition des habiltés cognitive se réalise par les règles de productions” Geometry Tutor et Lisp Tutor découlent de cette théorie Se comportent comme des guides de résolution de problème. Utilisation de la technique de traçage (analyse étape par étape du raisonnement de l ’élève à partir de règles de production réparties en deux sous-ensembles (correctes ou erronées)). Intervention immédiate en cas de problème, car selon les auteurs la correction différée d ’une erreur est beaucoup plus coûteuse en temps. A SUIVRE….
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Connaissances Connaissances procédurale Connaissances déclaratives
Dérive de l ’usage des systèmes experts si … => basé sur des règles alors … Il est possible de représenter l ’état des connaissances de l ’étudiant par l ’analyse des règles ou séquences de règles sélectionnées. Connaissances déclaratives Sous forme de faits Ex: un angle droit vaut 90o Plusieurs formalismes pour organiser les connaissances du domaine (voir formalisme en IA) Réseaux sémantiques (comme dans Scholar) Système de production de règles (Algebra Tutor) Scripts (comme dans WHY) Nécessité d’une typologie plus fine des connaissances pour des fins d’apprentissage (Taxinomie de Gagné, Bloom, Merrill…) Nécessité de préciser (d’expliciter) les buts et les activités d’apprentissage (Curriculum). Ex: CREAM
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Exemple de représentation explicite d’une unité d’apprentissage (IMS)
Est composé de Est composé de Est composé de Rôle Activités Environnement Est effectuée dans réalise produit Les activités sont au centre du processus Résultat Resource Resource Ressources
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Activité d’apprentissage vue par IMS
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Modélisation de l ’apprenant
Inférence de la compréhension (état des connaissances) de l ’apprenant ==> diagnostic Il représente l ’état courant des connaissances de l ’apprenant et la recherche de cet état s ’apparente à un processus de diagnostic médical. Ce module est consulté périodiquement par le tuteur et l ’expert pour déterminer le focus de la formation. Modèle cognitif Modèle affectif Modèle inférentiel Le modèle cognitif est souvent de type overlay (les connaissances de l’apprenant sont considérées comme formant un sous ensemble de celles de l ’expert.)
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Modélisation de l ’apprenant
2 des 3 variantes d’Overlay: simple et perturbation (buggy) Dans (b) (buggy model), le stockage de l’information sur les conceptions erronées de l’apprenant permettent une meilleur
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Modélisation de l ’apprenant
Les 3 variantes d’Overlay (la 3e: différentiel) (a) Overlay simple (b) Perturbation (buggy) (c) Overlay simple: on garde la trace sur les connaissances qui n’ont pas été acquises mais dont l’étudiant en pris connaissance (explicitement ou implicitement).
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Modélisation de l ’apprenant
Plusieurs approches d’implémentation de l’overlay: Réseaux sémantiques (les noeuds et liens sont ajoutés au fur et à mesure qu’ils sont appris par l’étudiant) Base de connaissances de l’expert annotée des déviations que l’on découvre au fur et à mesure de l’interaction avec l’étudiant Ensemble de compétences acquises par l’étudiant Les compétences sont construites sur les éléments de connaissance du domaine Elles indiques clairement l’habileter de l’étudiant à utiliser cette connaissance. Ex: résoudre un système d’équation Réseaux bayesiens permet un raisonnement probabiliste sur l’état des connaissances de l’étudiant en tenant compte des évidences notées lors de ses interactions avec le tuteur. Chaque nœud du réseau a une valeur qui indique la probabilité que l’étudiant connaisse l’élément de connaissance concerné.
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Modélisation de l ’apprenant
Le modèle affectif permet le stockage Des préférences de l’étudiant De son profil psychologique De son profil émotionnel Ces informations peuvent varier selon le contexte Motivation Elles peuvent aussi évoluer dynamiquement État émotionnel Le tuteur utilise ces informations pour adapter l’interaction avec l’étudiant Types de ressources appropriés pour la présentation Mode de communication Approche pédagogique ou tutorielle Exemple: « Issues and Possibility Approach » dans le « Coaching »
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Modélisation de l ’apprenant
Les mécanismes supportés par le modèle de l’apprenant: L’inférence (gérée par le modèle inférentiel) qui propage une évidence dans le modèle tout entier en s’assurant que le modèle reste cohérent après ces inférences (Nkambou, UM’1996; Tchétagni-ITS’2002) Le diagnostic pour l’inférence des causes des erreurs de l’apprenant Approches: Model tracing (Anderson, 1983) Suivre et analyser la trace des activités de l’apprenant Nécessite une bonne modélisation de processus de résolution de problèmes Knowledge (Issue) Tracing Analyser une épisode d’apprentissage afin d’identifier les connaissances qui ont été utilisées Ne nécessite pas une modélisation sophistiquée du processus de résolution de problème.
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Le module tuteur Il contient les stratégies pédagogiques.
Son but est de choisir et de planifier les activités à présenter à l ’étudiant, de lui fournir des explications adaptées et de déterminer quand et comment intervenir. Plusieurs stratégies possibles : coach, perturbateur, critique S’appuie (devrait) sur des approches éducatives appropriées
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Les approches éducatives
Ex: Méthodologie qui consiste à procéder à l’éducation selon une échelle à 6 niveaux: Démonstration Surveillance Scaffolding => aider l ’apprenant à acquérir un ensemble d ’habiletés Explicitation Réflexion => donner à l’apprenant le contrôle sur ses propres stratégies de résolution Exploration pousse l ’apprenant vers une autonomie d ’apprentissage Autre Ex: la théorie de gagner (9 évènements d’enseignement)
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Approches éducatives et environnements de formation
1980 Systèmes coopératifs Environnements d’apprentissage contrôlé Enseignement programmé EAO EAO et AI Tuteur Intelligent EIAO EIAH 1998 Socio-constructivisme béhaviorisme cognitivisme . . . Informatique Pédagogie
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Les scénarios (stratégies) d’apprentissage (tutoriel(le)s)
Définissent la situation dans laquelle aura lieu l’apprentissage Exemples: Coaching Offrir à l’apprenant des conseils et le guider lorsqu’il s’éloigne de la solution Enseignement ou Apprentissage socratique Articulation sur les éléments d connaissances du domaine Apprentissage exploratoire Apprentissage par perturbation Apprentissage par auto-explication Apprentissage par la pratique (learning by doing) Apprentissage par problème (problem-based learning) Plusieurs scénarios de base offerts par IMS
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Le coaching Différents degrés et systèmes d ’aide
Systèmes avec aide simple : la plupart Assistance planifiée dans un curriculum simple mais dérivant d’une analyse cognitive de tâches. Ex: Sherlock Outils de réflexion : encourage l ’étudiant à réfléchir sur ses activités de résolution Ex: Tuteurs cognitifs (GeometryExplainationTutor) Environnement réactifs : système répond aux actions de l ’étudiant (SOPHIE I) Systèmes de modélisation : modélise pour l ’étudiant l ’activité d ’un expert (SOPHIE I) Systèmes de surveillance : surveille et interrompt l ’étudiant s ’il s ’écarte de la solution. Nécessite une modélisation efficace de l’activité Graphe de tâches, Espace problème, Systèmes épiphytes, IMS
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Le coaching vue par IMS dans un contexte de CBL (competency-Based Learning)
Niveau d’abstration Très élevé!!!!
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Le coaching vue par IMS (suite)
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Exemple de règle tutorielle socratique
SI L’étudiant donne une explication d ’un ou plusieurs facteurs qui est insuffisante ALORS Formuler une règle générale pour démontrer que les facteurs sont suffisants. Demander à l ’étudiant si la règle est vraie.
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Exemple de dialogue tutoriel de type socratique
WHY: Pensez-vous que la jungle d ’Amazonie a des pluies fortes ou légères ? (demande de prédiction d ’un cas particulier) Étudiant: des pluies fortes. WHY: Pourquoi l ’Amazonie a-t-elle de fortes pluies ? Étudiant: Parce que c ’est près de l ’Atlantique. WHY: Oui, l ’Amazonie est près de l ’Atlantique équatoriale. Comment cela affecte-t-il les pluies dans la jungle d ’Amazonie ? (demande de la cause) Étudiant: L ’eau des courants est chaude. …. WHY: Pensez-vous que tous les endroits avec montagnes ont de fortes pluies ? (former une règle générale) Étudiant: Oui. WHY: la Californie du sud a des montagnes. Pourquoi n ’a-t-elle pas de fortes pluies ? (choisir un contre-exemple pour une cause insuffisante)
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Interfaces de communications
Interfaces de manipulation directe : graphique et icônes (Steamer) Langages de commandes Langage naturel (Scholar, Guidon, Sophie, AutoTutor) Laboratoires virtuels
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Autres modules possibles d’un SABC
Planificateur (Instructional planner) A plusieurs niveau d’abstraction: Planification du contenu Cours pour un public étant donné un besoin de formation et un curr. Prochains leçon à entreprendre, prochain compétence à viser, … Planification de la présentation Sélection des activités et des ressources pertinentes Choix de mode de présentation Contrôle de la présentation Curriculum associé au domaine d’apprentissage Permet de définir les buts d’apprentissage Permet de définir les ressources d’apprentissage Agents pédagogiques Spécialisés dans des stratégies tutorielles particulières Perturbateur (TroubleMaker) Co-apprenant Co-tuteur Coach…
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Comparaison EAO/EIAO
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Problèmes et résultats
SABC cher à développer ? Non, une fois l ’environnement de développement construit, plusieurs SABC peuvent être produits (exp: Algebra, Geometry Lisp tuteurs à Carnegie-Mellon) Développement trop long ? Non, 2 personnes/an en moyenne, temps se réduisant avec l ’aide des systèmes experts. Systèmes non efficaces ? Non, expérience à Carnegie-Melon : SABC permet une amélioration de la qualité des résultats de 43%, et le temps d ’apprentissage réduit de 30% Algebra Tutor (Koedinger, Anderson et al.) Tuteur cognitif basé sur ACT-R Utilisé dans plus de 1000 écoles aux USA Problement le SABC le + utilisé
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Problèmes à résoudre Connaissances insuffisantes
du modèle apprenant du raisonnement Intégration du CBR à plusieurs niveaux du processus d ’apprentissage Intégration des théories qui prennent en compte ce processus utilisation multi-média Réalité virtuelle (entraînement dans des environnement virtuelle permettant une immersion): Lewis Johnson (USC), Frasson (Virtual Age Inc. à Montréal) Résistance des écoles publiques Convaincre les gestionnaires et les enseignants Besoin d ’intégration de SABC dans des curriculums existants L’exemple de Algebra-Tutor (US Dept. of Ed.)
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Principales implications des recherches en SABC
Développement de mécanismes d ’intelligence artificielle qui modélisent le processus de pensée de : l ’expert du domaine du tuteur de l ’étudiant Communication de connaissances basée sur des modèles pédagogiques appropriés Développement d ’environnements intelligents (laboratoire d ’expérimentation) Par exemple pour assurer La reconnaissance des intentions de l ’étudiant L’aide et le conseil à l ’étudiant La découverte et la construction de connaissance par l’apprenant
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