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Publié parEmmanuel Laborde Modifié depuis plus de 9 années
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LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011 Une gestion nouvelle de la pêche et de l’aquaculture pour le développement des territoires côtiers Point de vue des professionnels de l’aquaculture Syndicat Français de l’Aquaculture Marine et Française SFAMN
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Contexte économique LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011
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Contexte économique La production aquacole nationale régresse pour un taux d’importation qui augmente (60 à 85% en 10 ans), La production aquacole dans l’UE est stable (+0,5% en 10 ans) pour un taux d’importation qui augmente (70% en 2010), La production aquacole hors des frontières de l’UE a un taux de croissance moyen de 7,6% sur les 10 derniers années… LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011
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Consommation de produits aquatiques en France : 24 kg/an/hab. en 2000 36 kg/an/hab. en 2010 Consommation dans l’UEAutosuffisance Coquillages = 650.000 t50% Poissons = 650.000 t15% En France, 185.000 t de moules consommées pour une production de 75.000 t…
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LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011 En 2008, 85% (en volumes) des produits aquatiques consommés en France sont importés (source France AgriMer) : déficit du commerce extérieur en produits aquatiques = 3,1 Mds € déficit de la balance commerciale/ poissons = 1,6 Mds € Ventes de produits aquatiques en France : 727 067 T, dont 32% fournies par l’aquaculture (conchyliculture + pisciculture) – Source France Agrimer 2007. Part du poisson d’aquaculture : 15% (moyenne 2005-2006-2007, source France AgriMer) pour 55 K tonnes ( ( salmonidés+poissons marins+poissons d’étangs).
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L’évolution de la pisciculture française de 1997 à 2007 * Recul de la salmoniculture : moins 20% des volumes de la production de salmonidés,moins 27% de sites salmonicoles, moins 35% d’emplois en 10 ans dans la filière salmonicole Pisciculture marine et filière esturgeon : ● légère progression de la pisciculture marine (sans augmentation du nombre de sites), dont une augmentation importante de la production d’alevins ● implantation d’une filière esturgeon significative *Chiffres issus de l’enquête menée par le service statistique du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, et de la Pêche (Agreste) sur l’année 2007 LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011
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ZOOM sur la pisciculture marine Chiffres issus de l’enquête menée en 2008 par le service statistique du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, et de la Pêche (Agreste) sur l’année 2007 Une filière performante qui n’arrive pas à se développer : 39 entreprises (46 en 1997) sur 46 sites d’élevage (52 en 1997) Une production d’alevins qui a plus que doublé : 76 M (31 M en 1997) mais dont la majorité sont vendus à l’export, l’impossibilité d’accéder à de nouveaux sites bloquant le développement de l’élevage en France Des ventes d’oeufs qui ont pratiquement triplé : 202 M (71 M en 1997) Des ventes à la consommation de 6 600 T (4 400 T en 1997) Production de bar (4 600 T), daurade (1 700 T), turbot (900 T) et maigre (400 T)
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LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011 Position en Europe Un chiffre d’affaires globalement en hausse mais très nettement en baisse quand il est ramené à l’unité vendue, compte-tenu de l’augmentation de la production : 63,8 M€ (46,8 M€ en 1997) 27% du chiffre d’affaires réalisé par les écloseries 5 entreprises réalisent près de 60% du CA national À comparer à une production européenne de l’ordre de 200 000 T en 2007 et 290 000 T en 2008.
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LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011 Main d’oeuvre ETP : 533 dont 432 pour la main d’oeuvre piscicole (512 en 1997, donc forte régression) Près de 95% à temps complet Diminution de la main d’oeuvre (-15%) liée à la diminution du nombre de petites entreprises (moins 40%) non viables Amélioration de la productivité grâce à amélioration des techniques d’élevage et l’automatisation
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LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011 Quel avenir ? Filière très dépendante des exportations La production des écloseries pourrait permettre un triplement de la production française pour la consommation Cependant, malgré de nombreux atouts, la pisciculture marine reste une petite filière en France
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FERME MARINE DE DOUHET Présentation générale Stratégies de développement LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011
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Ferme Marine créée en févier 1981. Localisée dans les marais du Douhet (commune de La Brée les Bains). Activité de grossissement de turbots jusqu’au milieu des années 80. Spécialisée dans l’écloserie de poissons marins (bars, daurades, turbots) jusqu’en 1995 puis sur la seule daurade jusqu’en 2008. Actionnariat anglais puis norvégien puis franco- belge et finalement franco-français depuis 2005.
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Evolution de la production en milliers d’alevins
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Une entreprise qui exporte Notre production est exportée à 85-90%. Nos principaux clients se trouvent sur le pourtour méditerranéen (marché annuel de 1 milliard d’alevins). Ce marché s’étend à la fois vers le sud mais également à l’est et à l’ouest.
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Ventes 2008 2009 2010
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Ventilation des ventes par catégories de produits
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Parts des prégrossissements / ventes
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Politique de développement : les grandes lignes Notre cœur de métier : la sélection et la reproduction. Faire de notre éloignement un atout : sanctuaire sanitaire. Vendre un produit à haute valeur ajoutée (sélection génétique) mais à petit poids pour « écraser » les coûts de transport. Valoriser le savoir-faire, les compétences et le niveau de formation de notre personnel pour justifier les écarts de salaires. Offrir à notre clientèle une gamme diversifiée : 1.en produit (de la larve au prégrossi de 20g) 2.en espèces (daurades, bars, maigres) mais ceci sans renier la politique sanitaire qui a fait notre succès et notre renommée
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LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011 Les grands axes de travail Maîtrise de la reproduction et des élevages larvaires Qualité du produit Qualité des services Sélection génétique Politique sanitaire stricte Démarche 3D (développement durable)
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Politique de développement : les grandes lignes Publication au Journal Officiel de l’Union Européenne du Règlement (CE) N° 710/2009 de la Commission du 5 août 2009…portant modalités d’application… concernant la production biologique d’animaux d’aquaculture.
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Valorisation de la Protection de l’Environnement Utilisation de notre lagunage (retraitement de nos effluents) pour productions annexes = système aquacole multi-trophique intégré (IMTA en anglais).
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Programme SEACASE
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PRODUCT QUALITY Quality Index Microbiology (E.coli) O-SeaO-ClaireO-IS April11.5 a 13.5 a 18.5 b June10.2 a 18.6 b 14.1 b October 6.5 a 11.3 b 12.7 b O-SeaO-ClaireO-IS June< 230 E coli / 100 g October< 230 E coli / 100 g
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Algoculture et crevetticulture
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Echelon local : nécessaire rapprochement des filières (pêche, conchyliculture, aquaculture) pour actions concertées et projets en commun LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011
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Partenariats aquacoles locaux = fourniture de consommables à des écloseries du PMO : Ecloserie du Ponant (huîtres, palourdes) Claires de Bonsonge (crevettes) Cabanon de l’Huître (crevettes) Projet du CRPMEM d’écloserie de coquilles Saint- Jacques (« Coquilles des Pertuis ») = entretien des gisements des pertuis Breton et d’Antioche. LES RENCONTRES HALIEUTIQUES DE RENNES – 13 & 14 octobre 2011
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Echelon national : Mission Tanguy (rapport remis en novembre 2008) Loi n°2010-874 de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche du 27/07/10 Mise en place des SRDAM par le décret n° 2011-888 du 26/06/11 : recensement des sites aquacoles existant recensement des sites potentiels assoir la légitimité des exploitations existantes favoriser le développement du secteur encourager les investissements
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