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Publié parBriant Chollet Modifié depuis plus de 9 années
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Construire une nation
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La rébellion de 1837 a arrêté temporairement les colons vers le Haut-Canada. Mais, bientôt, les immigrants arrivent par milliers et la population du Canada anglais surpasse celle du Canada français. Les politiciens du Canada français ont formé des partis politiques pour défendre leurs intérêts (après les recommandations de Durham).
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Le Haut- Canada ville avec des édifices, des base développa rapidement. Toronto devient une ville avec des banques et des rues. De nouvelles routes sont construit pour relier les plus grandes villes à l’intérieur du pays. Plusieurs villes ont été créé et on formait une rangée de maisons de briques ou de planches à clin où logeaient le médecin, le dentiste et les marchands importants.
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Le gouvernement britannique se désintéressait de ses colonies et il modifia ou élimina des lois qui leur avaient apporté des avantages. Comme exemple, la Grande-Bretagne refusa de financier de nouveaux projets. Il était d’abord la responsabilité aux gouvernements coloniaux et aux entrepreneurs privés de trouver les fonds pour bâtir de nouveaux navires, des canaux, et des chemins de fer.
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Les colonies ont trouvé que chacune sera plus forte si elles regroupaient.
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Au milieu du XIXe siècle au Canada on vivait dans le luxe ou la misère. Cela dépendait de quelle classe sociale on appartenait. Si on avait de l’argent on vivait dans des grandes maisons avec des serviteurs et si on n’avait pas d’argent on travaillait de longues heures et n’avait pas d’assurance-maladie.
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Il y avait de nombreux immigrants au Canada venant d’Irlande ou d’Ecosse et la majorité vivaient dans la pauvreté extrême sans une bonne éducation. Beaucoup d’entre-eux se sont établis en Ontario. De nombreux immigrants irlandais étaient catholiques et de nombreux Ecossais étaient presbytériens, mais l’Eglise officielle dans les colonies était anglicane. La religion était très importante pour les Victoriens. Le clergé prenait même des décisions relatives a l’éducation, aux écoles et aux affaires.
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Le règne de la reine Victoria était entre 1837 et 1901. À cet époque on voulait adopter les valeurs et le comportement de la reine et on s’identifiait comme >. C’était un temps optimiste pendant lequel on a fait des découvertes en médecine, en science, et en technologie.
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Les valeurs victoriennes comprenaient une obsession du statut social. Les Européens qui voulaient fuir le système des classes ont fait face au snobisme dés leur arrivée ici. On voyait l’obsession victorienne du statut dans les édifices religieux et dans l’architecture de l’époque.
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Les vêtements reflétaient aussi les valeurs victoriennes et le statut social. Les gens riches s’habillaient très bien: les femmes dans des robes longues et les hommes dans des chapeaux et des cravates.
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Les artistes canadiens ont une longue histoire de réalisations qui font la fierté de leurs concitoyens. Originaires de toutes les régions, ils reflètent et définissent notre culture et nos formes d’expression créatrice et atteignent la renommée, à la fois chez nous et à l’étranger. Les Canadiens contribuent d’une manière importante à la littérature anglophone et francophone. Les romanciers, les poètes, les historiens, les éducateurs et les musiciens ont une influence considérable sur la culture. Parmi les hommes et es femmes de lettres, citons Stephen Leacock, Louis Hémon, sir Charles G. D. Roberts, Pauline Johnson, Émile Nelligan, Robertson Davies, Margaret Laurence et Mordecai Richler. Des musiciens comme sir Ernest MacMillan et Healey Willan sont connus au Canada et dans le monde entier. Des écrivains comme Joy Kogawa, Michael Ondaatje et Rohinton Mistry diversifient le paysage ittéraire canadien.
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Dans les arts visuels, le Canada est peut-être davantage connu historiquement pour le Groupe des sept, fondé en 1920 et à l’origine d’un style de peinture cherchant à reproduire les paysages sauvages accidentés. Ex. Emily Carr peint les forêts et les vestiges autochtones de la côte Ouest. Avec son réseau de théâtres régionaux et ses troupes artistiques de renommée internationale, le Canada se taille une réputation solide et durable dans le monde des arts de la scène.
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Comme nous, les Canadiens de l’époque victorienne aimaient se divertir. A la ville on sortait aux fêtes, concerts, cirques et spectacles et a la campagne on avait des mariages et des ceilidhs (fêtes écossais ou irlandaise) pour nous occuper. Les livres et les revus étaient très populaires car beaucoup de gens savaient lire. Ils aimaient aussi quelques loisirs et sports qu’on voit comme étant étrange et bizarre: les combats d’ours et de chiens et des matchs de boxe a poings nus. On employait aussi de nombreuses personnes handicapées (les enfants inclus) pour travailler au cirque car les gens aimaient voire leur handicap.
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Les gens a cette époque n’avaient pas de télévision ou de vidéos pour s’amuser alors ils passaient les soirées en dansant, en jouant de la musique et en jouant aux cartes. Les jeux étaient aussi une excellente maniéré pour les traditions de se passer d’une génération a la prochaine. Voici quelques jeux de société qui étaient joues notamment par les hommes ou les jeunes: relever le tronc, tirer la jambe, embrasser son pouce…
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Que faut-il sacrifier pour devenir plus fort?
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Après la rébellion de 1837, l’Acte d’Union de 1840 avait réuni les deux Canadas, comme l’a suggéré Lord Durham. Il y avait beaucoup de protestations, notamment des canadiens français, mais la Grande-Bretagne supportait encore l’idée. Durham avait aussi recommandé un gouvernement responsable pour les colonies, mais la Grande-Bretagne n’avait pas aimé ça.
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L’idée que ses colonies pouvaient se gouverner eux-mêmes était nouvelle et on ne savait pas s’il pouvait même fonctionner. On pensait aussi qu’un gouvernement canadien autonome pouvait aussi causer des problèmes économiques pour le Canada et la Grande-Bretagne.
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On a vu, cependant, que les relations économiques de la Grande-Bretagne commençaient à changer en 1846. Cette année le gouvernement britannique abolit les lois sur les céréales (des lois qui protégeaient l’agriculture britannique) qui disaient que maintenant la Grande- Bretagne pouvait acheter le blé de n’importe où, non seulement le Canada.
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Cela a causé une dépression au Canada. Puisque les anciennes relations économiques s’étaient détériorées et que peu d’industries existaient pour raviver l’économie, les Canadiens commencèrent à penser à la création d’un pays. Ils pensaient aussi qu’un gouvernement canadien pourrait créer sa propre politique économique, ce qui peut représenter les besoins du pays.
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En 1847, la Grande-Bretagne a nommé James Bruce le gouverneur des deux Canadas. On lui a appelé Lord Elgin. Il été chargé de former un gouvernement responsable. La colonie devait aussi devenir la partenaire économique de la Grande-Bretagne même si elle n’était plus sous sa responsabilité.
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Une loi passée par le gouvernement canadien en 1849 qui paie les personnes qui ont subi des dommages pendant la rébellion de 1837, y compris les rebelles. Les forces anti rebelles étaient furieuses et disaient qu’on récompensait la trahison. Lord Elgin était aussi contre cette loi, mais c’était contre la loi pour lui de la rejeter. Les forces anti rebelles ont mis feu aux édifices du parlement.
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Il y avait plusieurs raisons qui motivaient l’union des colonies britanniques de l’Amérique du Nord. L’union peut apporter une stabilité économique car elle va abolir les tarifs et les barrières douanières et encourager le commerce entre les colonies.
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On aura aussi un gouvernement centrale qui va bâtir un chemin de fer transcontinental pour relier les colonies pour la défense et le commerce. Le chemin de fer est un projet que les colonies ne pouvaient pas payer eux- mêmes. Un jour le chemin de fer pourrait s’étendre jusqu’au Pacifique.
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La Confédération va aussi aider à empêcher les États-Unis d’annexer la région de l’Ouest, la Colombie-Britannique et la Terre de Rupert. On avait peur de la “Destinée manifeste” des États-Unis qui voulaient prendre toute la région de l’Amérique du Nord. Les colonies pouvaient mieux se défendre s’ils se réunissent.
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La Confédération va aussi créer un meilleur système de gouvernement. On voulait des modernes partis politiques qui pouvaient défendre les besoins uniques de chaque région. On voulait plus un gouvernement de coalition, mais un gouvernement qui pouvait prendre ses propres décisions.
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Le Parti Rouge Un parti politique radical du Canada-Est. Le chef est Louis Joseph Papineau. Voulait protéger les droits des fermiers et les gens d’affaires et était contre les intérêts commerciaux anglais. Détestait l’Acte d’Union.
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Le Parti Bleu Un parti politique puissant au Canada-Est. Le chef est George-Etienne Cartier. Se concernait avec le développement économique du Canada-Est et la protection des droits des Canadiens français.
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Les Clear Grits Parti politique radical du Canada-Ouest. Le chef est George Brown, l’éditeur du journal Globe de Toronto. Défendaient les droits des Canadiens anglais et détestaient les catholiques et les francophones.
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Les Tories Parti conservateur du Canada-Ouest. Le chef est John A. Macdonald. Moins démocratique que Brown, mais les deux se sont réunis pour former le Parti libéral-Conservateur comme gouvernement de coalition.
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Pour un projet de loi d’être adopter dans les Canadas il fallait avoir un vote majoritaire dans les deux sections de l’assemblée: le Canada-Ouest et le Canada-Est. Cela était très difficile car les deux avaient des idées et besoins très différents.
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Au milieu des années 1860, la situation était devenue difficile pour les colonies de l’Amérique du Nord Britannique. L’économie était turbulente à cause de la perte de conditions avantageuses pour la vente des produits canadiens en Grande- Bretagne.
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Entre 1849 et 1864 il y avait douze gouvernements différents en pouvoir pour les colonies en Amérique du Nord Britannique. Plusieurs politiciens croyaient que la Confédération était la seule solution à ces problèmes d’instabilité. George Brown a même décidé de travailler avec Macdonald et Cartier pour unifier les colonies.
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Pour faire la Confédération il fallait faire plusieurs “conférences”, des réunions où les représentants des colonies ont discuté la nouvelle union. La première conférence était à Charlottetown en 1864 où les provinces maritimes étaient enthousiastes vers l’idée de la Confédération.
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La deuxième conférence était à Québec, mais la Terre-Neuve s’est présentée comme pas enthousiaste à l’idée de la Confédération. À cette conférence les représentatives des colonies ont décidé que les gouvernements provinciaux devraient conserver de nombreux pouvoirs. Cette réunion a aussi produit 72 résolutions et un plan détaillé pour la Confédération.
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Même si les délégués de chaque colonie pensaient que la Confédération était une bonne idée, il fallait encore que le gouvernement de chaque colonie supportait la décision. Ils discutaient le chemin de fer et les pouvoirs de la nouvelle capitale et il y avait des gens qui s’opposaient beaucoup à la Confédération (Antoine-Aimé Dorion du Québec et Joseph Howe de la Nouvelle-Ecosse). Un politicien qui supportait l’union, Thomas D’Arcy McGee, a été assassiné par un Fénien!
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À la fin de la conférence de Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ecosse et les deux Canadas ont décidé de se réunir en une seule nation et de demander à la Grande- Bretagne l’autorisation. Cet événement prit place à Londres en 1866, après que le parlement britannique adopta l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique qui instituait le dominion du Canada.
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