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Les activités d’orientation à l’école
Problèmes fondamentaux, démarches, propositions d’activités… D’après le manuel « Méthodes et contenus pour la course d’orientation » CRDP Grenoble Patrick LUYAT CPC EPS
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« Je n’ai pas le sens de l’orientation !»
Ces 6 heures d’animation veulent prendre à contre pied cette affirmation sans doute excessive et ont pour objectifs…. De vivre des situations caractéristiques de l’APSA afin de mieux comprendre les enjeux et problèmes fondamentaux de l’activité. De proposer des démarches et des outils indispensables à l’élaboration de modules d’apprentissage. De permettre aux enseignants, dans un premier temps, de développer chez leurs élèves l’acuité des sens liés à l’observation et non une maîtrise de savoirs purement techniques. De traiter cette activité riche en sensations dans un cadre interdisciplinaire.
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Sur le plan purement sportif, la course d’orientation C’est courir
Seul Vite Dans un milieu inconnu Pour trouver le plus vite possible, sur un site naturel, des postes de contrôle indiqués sur une carte et signalés sur le terrain par une balise. C’est une course… Dynamique Pour assurer à tout moment le meilleur compromis VITESSE/PRECISION Tactique Pour enchaîner judicieusement des PRISES DE REPERES Anticipatrice Pour obtenir par la lecture de la carte: UNE REPRESENTATION DU REEL
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Les problèmes fondamentaux liés à l’activité…
Savoir s’informer Il existe 3 types d’informations pour conduire un déplacement : Les informations documentaires : Lecture d’un support cartographique : Une maquette, une photo, un plan, une carte… Les informations provenant d’une communication : Message oral, gestuel ou écrit Les informations proprioceptives : La mémoire visuelle pour l’essentiel.
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L’enfant s’informe avant et pendant l’action :
Savoir s’informer Au cycle 3 L’enfant s’informe avant et pendant l’action : Il apprécie et choisit un trajet adapté - aux contraintes du terrain - à la position des balises. Il prend des informations organisées autour de 3 axes prioritaires : - La position et la nature des lignes directrices - Les points d’arrêt - Les obstacles éventuels entre deux postes. Au cycle 2 L’enfant va apprendre à s’informer avant l’action : Progressivement, il construit des projets de déplacement avant l’action par une lecture efficace du document : « Après la maison, je vais rencontrer un chemin à droite… » De même, il s’approprie une première symbolisation codifiée du réel.
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Les problèmes fondamentaux liés à l’activité…
Savoir piloter un document Établir une relation entre ce qui est vu sur le terrain et ce qui est lu sur le document : Comprendre l’organisation d’un support d’orientation simple : Maquette, photo, dessin, plan, carte. Se déplacer en se situant régulièrement par rapport à des repères de terrain identifiés sur ces documents.
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Savoir piloter un document
Au cycle 3 C’est l’étape de l’anticipation. L’enfant doit : Lire une carte en appréciant l’architecture des lignes directrices Mémoriser les principales données topographiques d’un itinéraire. La lecture du relief et l’usage de la boussole peuvent être introduits pour affiner le pilotage. Au cycle 2 Aller vers une systématisation de la liaison document/terrain : A partir d’éléments caractéristiques repérés sur le terrain, l’enfant est capable de se situer. Il suit son déplacement sur le document à partir de la lecture du document.
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Les problèmes fondamentaux liés à l’activité…
Savoir gérer la spécificité du terrain Acquérir ce savoir, c’est découvrir, connaître et assimiler le milieu naturel varié et variable : Une zone d’activité plus ou moins bien délimitée. Des conditions climatiques changeantes. Un environnement fragile. Un dispositif de sécurité. Pour aller vers une autonomie de pratique en gérant le couple : incertitude/sécurité
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Savoir gérer la spécificité du terrain L’enfant devient autonome :
Au cycle 3 L’enfant ose des déplacements complexes et risqués pour gagner du temps. Il gère sa sécurité par une connaissance précise des risques encourus : il prévoit, il anticipe, il prévient. Sur le plan de l’environnement : Il intègre la notion de patrimoine naturel et humain. Il participe à la gestion du site. Au cycle 2 L’enfant devient autonome : Il comprend et applique les principales règles de sécurité liées à une pratique dans un milieu de plus en plus ouvert. Peu à peu, il prend en compte les risques encourus : se perdre, chuter... Sur le plan de l’environnement, il adopte quelques règles simples de respect du milieu naturel et humain.
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Les problèmes fondamentaux liés à l’activité…
Savoir gérer sa motricité Maîtriser ce savoir, c’est aller le plus vite possible…en restant précis et sûr ! : Adapter peu à peu ses efforts en corrélation avec le degré d’incertitude rencontré, la nature du terrain, la fatigue. Savoir récupérer pour rester toujours lucide. Ajuster ses réponses motrices en fonction du milieu de pratique : ne pas se sous-estimer ni se surestimer !
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Savoir gérer sa motricité
Au cycle 3 L’enfant adopte une allure de déplacement adaptée au terrain et au degré d’incertitude rencontré. Il doit être efficace et sûr dans des actions de longue durée pour aller vite en restant précis dans ses déplacements. Au cycle 2 L’enfant produit des efforts de longue durée : Il adapte son allure de déplacement en fonction du relief du terrain. Il se déplace sur des lignes directrices simples, naturelles ou aménagées (jalonnement).
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Les démarches d'apprentissage
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La démarche de type COMPARATIF
L’enfant placé en situation d’observateur, construit dans l’action des analogies et des corrélations entre ce qu’il voit sur le terrain et ce qu’il lit sur le document « Je repère un indice sur mon plan » « En comparant ce que j’ai lu et ce que je vois, je localise cet indice sur le terrain » Exemple : Le parcours étoile « Je m’oriente en fonction de ce repère » « J’ajuste mon déplacement entre ce repère et mon objectif de recherche » « Je reprends un nouvel indice… »
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La démarche de type COMBINATOIRE
L’enfant placé devant un problème, va le résoudre en combinant plusieurs informations. Il s’agit d’une véritable situation de type résolution de problème. « Je prends en compte un certain nombre de paramètres. » La position des postes Mes ressources personnelles Les contraintes du milieu Le degré d’incertitude lié au choix de l’itinéraire… Exemple : La course au score Stratégie 1 Stratégie 2 Stratégie 3 Stratégie 4 « Je compare ces stratégies et je choisis celle qui me semble la mieux adaptée. »
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La démarche de type EXPERIMENTAL
L’enfant face à des choix, réalise des hypothèses, détermine une stratégie de déplacement et l’évalue dans l’action. Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3 Hypothèse 4 « J’analyse ces hypothèses » « Je mets en œuvre celle qui me semble le mieux adaptée. » « J’évalue la pertinence de mon hypothèse »
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Démarches sollicitées à l’école…
Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Démarche de type comparatif Démarche de type combinatoire Démarche de type expérimental
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Les outils
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Précision de l’échelle, rigueur des symboles, espace plus étendu
Passage en 2 dimensions La maquette Cycle 1 (cycle 2) La photo couleur Cycles 1 et 2 Précision de l’échelle, rigueur des symboles, espace plus étendu Première étape vers la symbolisation Le dessin figuratif Cycles 1 et 2 Respecte : Une échelle Une orientation Nord/Sud Le plan d’orientation (cycle 2) cycle 3 Le plan figuratif Cycle 2 (cycle 3) Aucun détail ne manque. La carte d’orientation Fin du cycle 3
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Comment orienter un plan, une carte ?
A partir d’une ligne directrice connue : faire coïncider l’alignement visuel (route, haie, clôture) avec sa représentation sur le plan. A partir d’un point précis (habitation, croisée de chemins…) A partir d’un point topographique inconnu : Dans ce cas, la boussole s’avère indispensable.
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Les postes de contrôle C’est un endroit remarquable du terrain où l’on positionne une balise. La balise est située au centre de ce cercle. Sur le plan, il est matérialisé par un cercle. De la position des postes et du traçage de l’itinéraire dépendra en grande partie la richesse des apprentissages. Un parcours d’orientation n’est Pas une partie de cache-cache ! Les balises ne sont que des passages obligés au sein d’un cheminement. Il s’agit de réaliser des choix efficaces pour limiter le temps passé entre 2 postes ainsi que la lecture du plan. !
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La gestion de la sécurité
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Apprendre à l’enfant à gérer sa sécurité est un objectif important.
La sécurité consiste à prévoir les dangers et à évacuer les risques qu’ils représentent. La prévention Organisée autour de la mise en place de l’activité La faculté à gérer des situations d’urgence
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Les origines de l’accident
Il est la conséquence d’une erreur de jugement. Il résulte d’une inconscience. Il survient à la suite d’un concours malheureux de circonstances. L’attitude de sécurité Conduire l’enfant à se poser toutes les questions nécessaires au Maintien de sa sécurité et celle des autres. Avant de partir, qui dois-je prévenir ? Que faut-il mettre dans la trousse de secours ? Quelles sont les prévisions météo ?
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L’apprentissage de la sécurité
Savoir assurer une prévention adaptée à chaque risque Une prévention avant l’action : s’informer sur les conditions de pratique, la météo, les possibilités d’échappatoires pour qu’un simple aléa ne se transforme pas en accident ! Une prévention au cours de l’action : Maîtriser sa vitesse de course pour éviter les chutes. Savoir repérer les risques Associer les enfants aux prises de décision liées à la sécurité. Très vite, les placer dans des situations où ils auront à gérer un minimum d’incertitude. Ne pas enfermer les enfants dans une ou deux situations standardisées. Organiser des équipes d’enfants chargés spécifiquement de la sécurité au cours des situations. Savoir gérer une situation d’urgence Par une réflexion avant l’action, établir, avec les enfants un code de procédure d’urgence connu de tous. Exemple : Pour appeler de l’aide ou être localisé, maîtriser un code d’appel au secours à l’aide d’un sifflet d’arbitre.
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