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Publié parPierre-Louis Paradis Modifié depuis plus de 9 années
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Ch X : The Erosion of Institutional Authory and the Rise of Citizen Intervention in Politics Sociologie des processus démocratiques Marc Jacquemain et Patrick Italiano Ronald Inglehart in Modernization and Postmodernization
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Introduction Thèse du chapitre X : Suite à l’arrivée du postmatérialisme, on constate qu’il y a un déficit de la confiance accordée aux institutions politiques et parallèlement une redéfinition des attentes et de la participation citoyenne.
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Structure de l’exposé - Résumé respectant la structure proposée par R. Inglehart - Dimensions critiques / Questions-Débat
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Inglehart constate que la confiance envers les institutions politiques (le gouvernement) décroît progressivement depuis les années soixante. Il explique cette perte de confiance par une tendance de fond qui s’inscrit sur le long terme, les facteurs conjoncturels ne seraient pas prépondérants. => Arrivée de génération plus postmatérialiste avec de nouvelle attentes. Introduction du chapitre X
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Le réflexe autoritaire et le tournant postmoderne Plus largement, la baisse de confiance envers les institutions politiques traditionnelles reflète une diminution du respect pour l’autorité. Ce qui s’inscrit dans la transition postmoderne. Plusieurs facteurs liés à l'avènement des valeurs postmodernes. et hypothèse de l’utilité marginale décroissante.
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L’érosion de l’autorité institutionnelle Inglehart s’intéresse à l’évolution des valeurs entre 1981 et 1990 dans 21 pays. Il défend la thèse d’une évolution graduelle des valeurs (par génération - cad tout les 9 ans) qui conduirait à une société plus postmatérialiste. Parallèlement, à la diminution de l’autorité institutionnelle (et du crédit qui leur est porté) on assiste a une redéfinition de l’intervention citoyenne.
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Le déclin de la confiance en les institutions hiérarchiques Les individus matérialistes sont plus confiants envers les institutions hiérarchiques que ne le sont les postmatérialistes. A terme, sous le changement induit par l’évolution graduelle, la confiance envers les dites institutions devrait continuer à décroître.
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Qu’en dites vous? Texte « la confiance accordée aux institutions politiques décroît sur le long terme »:
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Le développement de l’intervention citoyenne Pour Ingelhart, le fait qu’on assiste à une baisse des taux de participation éléctorale cela ne signifie pas pour autant qu’on tombe dans l’apathie politique. les citoyens désertent les organisations politiques “classiques”. et les formes d’actions “traditionnelles”.
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La participation politique conventionelle cfr graphique 10.8 le % de personnes se disant “intéressés par la politique” Pour Ingelhart, les résultats sont univoques, les citoyens s'intéressent à la politique si les taux de participation électorale diminue c’est parce que ces formes de participation sont encadrées par des structures hiérarchiques. La participation serait désormais plus active, plus autonome. Les jeunes générations sont moins influencées par les clivages (religion/classe sociale). En revanche, ils ont de nouveaux centres de gravité.
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La participation politique conventionelle En résumé, deux tendances durables sont à l’oeuvre : les formes de participation dans un cadre hiérarchique stric déclinent ; les formes de participation à un niveau plus proche de l’individu et de ses choix se développent, avec des outils nouveaux pour influer sur le politique.
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L'avènement de la participation politique “non conventionnelle” L’arrivée de nouvelles générations plus éduquées et plus postmatérialistes induit une participation importante (mais différente des formes traditionnelles) La participation politique “non conventionnelle” est constituée par des actions ou mobilisation thématiques et ponctuelles.
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Le contrôle étatique de l'entrepreneuriat Avec la transition postmoderne, l’emphase est placée sur l’autonomie des individus, et au niveau institutionnel sur une décentralisation. Il faut trouver le point d’équilibre entre importance des normes sociétales et liberté individuelle, et, dans le cadre de la transition postmoderne, cela se fait vers une mise en valeur de l’individu. Les individus supportent de moins en moins l’option d’un état suivant une doctrine marxiste-léniniste stricte, sans pour autant se reporter sur l’option d’un capitalisme dur. Les institutions étatiques évoluent en conséquence, cherchant l’équilibre entre interventionnisme de l’état providence et liberté entrepreneuriale.
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Le positionnement gauche/droite Les post-matérialistes soutiennent des positions de gauche (dites classiques) sur la plupart des problèmes sociaux (redistribution) mais ils ne sont pas forcément pour une intervention étatique systématique dans le secteur économique. Nouveaux éléments qui permettent de redéfinir le clivage gauche/droite. (cfr. chapitre 8) Mais les post-matérialistes se disent eux-même « de gauche »
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Conclusion du chapitre X Entre les world values surveys de 1981 à 1990, la transition vers des valeurs postmatérialistes est avérée dans 72% des cas. Il justifie les 28% restant par des facteurs conjoncturels. Plus généralement, les gens sont de moins en moins susceptibles de faire ce qu’on leur dit ; Par contre, ils sont de plus en plus apte à dicter la conduite de leurs gouvernants.
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Critiques / Questions et débat Revenons sur le chapitre et les hypothèses qu’il présente…
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Critiques sur la question relative à la participation politique “conventionnelle” et “non- conventionnelle” graphiques 10.11 et 10.12 Avez-vous déjà fait, feriez-vous, ou bien ne feriez-vous jamais, dans aucune circonstance,l’une des actions politique suivante : 1. Participer à un boycott 2. Participer à une manifestation autorisée 3. Participer à une grève sauvage (« unofficial strike ») 4. Occuper un bâtiment
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Critiques sur la question relative à la redéfinition des options traditionnelles de gauche et de droite 1° Qui devrait avoir la propriété et qui devrait diriger les industries? 2° Les propriétaires devraient gérer leurs entreprises ou en choisir les dirigeants (position « capitaliste traditionnelle »). 3° L’ état devrait avoir la propriété des entreprises et devrait en choisir les dirigeants (position « marxiste classique »). 4° Les employés devraient avoir leur mot à dire dans la sélection des dirigeants. 5° Les employés devraient avoir la propriété et le contrôle sur les entreprises. Qu’en pensez-vous ?
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