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Utilisation et abus des sondages dopinion publique sur les questions didentité Jack Jedwab pour Metropolis 20 novembre 2008.

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1 Utilisation et abus des sondages dopinion publique sur les questions didentité Jack Jedwab pour Metropolis 20 novembre 2008

2 Questions neutres sur lidentité Les questions « neutres » existent­elles lorsque nous sondons les opinions au sujet de lidentité? Nous examinerons divers problèmes concernant les questions sur limmigration, lintégration et lidentité.

3 Questions tendancieuses, réponses cachées et contrôles appropriés La formulation de la question fait partie des défis entourant lidentité : en particulier, les questions tendancieuses ou autrement dit, les réponses suggérées aux répondants. Dissimulation de la part du répondant : le répondant pourrait donner des réponses politiquement correctes pour éviter dafficher une attitude discriminatoire. Mettre en place les contrôles appropriés les plus importants au moment de lanalyse (lâge est souvent crucial, mais dautres facteurs démographiques sont importants).

4 Risque de généralisation Les catégories sont-elles appropriées? Race ou racialisée : lanalyse distingue souvent les minorités visibles des minorités non visibles (masque la diversité des groupes). Langue : anglais, français et autre. Est-ce que les anglophones et les membre des autres groupes de langue partagent une identité commune forte? Immigrant et non-immigrant : chaque catégorie comprend une diversité considérable. Situation générationnelle : lobsession pour la 2 e génération suppose des chances égales, mais est­ ce juste?

5 Utilisation de termes ou de concepts ambigus Les termes des questions sont-ils expliqués? Les Canadiens ont le sentiment quils connaissent le sens des termes; toutefois, les questions au sujet du multiculturalisme ne sont souvent rien de plus quun euphémisme pour nous aider à savoir si le mot à une résonance positive ou négative. Peu de personnes savent ce que signifie la « cohésion sociale »; en conséquence, le terme est rarement utilisé dans une question de sondage, de même que le terme « interculturalisme ».

6 Limites des mesures de lopinion publique sur les questions didentité Nous présumons souvent dun degré de connaissances de la part du répondant qui nest pas garanti. Nous sondons rarement les connaissances de la population au sujet dune question particulière avant daller de lavant avec les questions. Souvent les questions sur lidentité requièrent certaines hypothèses intrinsèques. Sur les questions didentité, de nombreux analystes croient que les choix doivent être imposés (vous êtes « pour » ou « contre » quelque chose), vous appartenez à une minorité ethnique ou vous êtes Canadien avant tout, vous êtes catholique ou protestant, etc. Les personnes aux identités multiples sont forcées de faire des choix de plus en plus difficiles à imposer

7 Comportement lors du vote Les sondages sur la diversité ethnique et de nombreux autres sondages qui sondent les intentions de vote et qui demandent aux répondants sils ont voté lors dune élection précédente ou sils ont lintention de voter lors dune prochaine élection obtiennent un résultat généralement de 20 % au-dessus de la participation électorale. Les gens exagèrent donc leur intention. Il existe des écarts entre ce que nous disons que nous allons faire et ce que nous faisons réellement.

8 Recensement Le recensement nous dit combien de personnes se déclarent comme appartenant à un groupe ethnique, à une minorité visible ou à un groupe religieux. Mais il ne nous dit pas quelle importance ont ces expressions de lidentité pour la population et comment elles se manifestent. Pour déterminer cela, Statistique Canada mène des sondages spéciaux ou des sondages daprès recensement. Enquête sur la diversité ethnique 2002 (est-ce un important sondage dopinion publique?) De nombreuses questions sur lidentité sont molles ou « poreuses », ce dont Statistique Canada se méfie.

9 Lintégration : rarement définie Question typique des firmes nationales de sondage : Certaines personnes disent que les immigrants et les personnes appartenant à une minorité ethnique devraient se mêler à la société canadienne et ne pas former une communauté distincte. Dautres personnes disent que les immigrants et les personnes appartenant à une minorité ethnique devraient être libres de conserver leurs pratiques et traditions religieuses et culturelles. Lequel de ces deux points de vue est le plus près du vôtre? Résultat – Les Canadiens sont généralement partagés entre les deux points de vue

10 14 avril 2008. Conseil stratégique pour le Globe and Mail et CTV Canada Âge 18-3435-4950+ 10-13 avril n=1 000279286420 Les néo-Canadiens conservent leurs coutumes et leurs traditions pendant trop longtemps lorsquils viennent au Canada. 45 %37 %42 %52 % Les néo-Canadiens sintègrent à la vie canadienne à un rythme naturel et acceptable. 47555140 Ne sais pas/S.O./Refus de répondre8878 Biaiser les distinctions en matière dintégration

11 Lintégration plus nuancée La relation entre conserver ses coutumes et ses traditions et/ou suivre le courant dominant est plus nuancée que le suggèrent les deux propositions généralement présentées par les sondeurs. Un récent sondage national (4-10 octobre 2007) mené auprès de 1 500 Canadiens par Léger Marketing pour le compte de lAssociation détudes canadiennes donne à penser que la dichotomie traditionnelle – soit le choix de conserver ses coutumes OU de sintégrer – nest pas appuyée par lopinion publique puisquune bonne partie du public pense que les deux sont possibles en même temps.

12 La nuance de lintégration Les deux tiers de la population appuie à la fois le mélange des cultures et la préservation des coutumes et des traditions. Cette conclusion ne devrait pas être surprenante, car elle reflète lexpérience de nombreux immigrants et de leurs descendants, qui souvent laissent tomber certaines traditions, en conservent dautres et qui à des degrés divers se mêlent à la population élargie.

13 Est-ce un choix? Quelque 67 % des Canadiens sont daccord pour dire que la société devrait encourager le mélange des différentes cultures pour former une nouvelle communauté nationale. Quelque 64 % ne sont pas daccord pour que la société insiste auprès des immigrants pour quils abandonnent leurs coutumes et leurs traditions et deviennent davantage comme la majorité. Quelque 72 % ne sont pas daccord pour que la société décourage les minorités de former des communautés et leur demande dabandonner leurs pratiques culturelles. Quelque 67 % sont daccord pour dire que la société devrait tenter davantage daccepter les coutumes et les traditions des groupes minoritaires.

14 Intégration : opposer le sexe et le multiculturalisme La question masque une violation de légalité entre les sexes. Évidemment, peu de Canadiens étaient en désaccord. Certaines communautés dimmigrants et de minorités ethniques ont des pratiques et des croyances très traditionnelles en ce qui concerne le rôle et les droits des femmes. Certaines personnes disent que le Canada devrait accepter et accommoder ces croyances traditionnelles. Dautres personnes disent que les immigrants et les minorités ethniques devraient sadapter aux croyances canadiennes dominantes quant au rôle et aux droits de femmes. Lequel de ces deux points de vue est le plus près du vôtre?

15 Globe and Mail et CTV par le Conseil stratégique 2008 Canada Région Québec Reste du Canada*OntarioOuest 10-13 avril n=1 000243757383300 En accommodant tant de néo-Canadiens dorigines ethniques et religieuses si diverses, nous avons moins en commun en tant que Canadiens et cela affaiblit notre sentiment didentité nationale. 30 %33 %29 %32 %27 % Toute cette diversité définit et enrichit notre identité canadienne et elle renforce notre sentiment didentité nationale. 61 5963 Ne sait pas/S.O./Refus de répondre9610911 Dune part, les Canadiens sont accommodants

16 Les Canadiens sont-ils daccord ou non… Nous accordons trop daccommodements aux minorités visibles au Canada Total 18-3435-4950+ 10-13 avril n= 1 000279286420 TOTAL daccord 61 %53 %60 %68 % Tout à fait daccord28222533 Plutôt daccord33303534 Plutôt en désaccord22292315 Tout à fait en désaccord14171413 TOTAL en désaccord36463728 Dautre part, le sont-ils vraiment?

17 Comment un sondage rend­il la Charte non canadienne

18 La Charte des droits et libertés ne reflète pas les valeurs canadiennes? À loccasion du 25 e anniversaire de la Charte canadienne des droits et libertés, Nick Nanos, président de SES research, a publié lanalyse dun sondage sous le titre [traduction] « Les valeurs de la Charte ne correspondent pas aux valeurs canadiennes ». Malheureusement, il ne fournit aucune preuve significative appuyant cette affirmation puisque le sondage quil a mené ne pose pas une telle question directement. Comment M. Nanos arrive-t-il à cette conclusion?

19 Les transgressions de Nanos Il arrive à cette conclusion en posant deux questions qui ne permettent pas un tel lien de causalité dêtre établi : 1) « Selon ce que vous savez, diriez-vous que la Charte canadienne des droits et libertés fait progresser notre société dans la bonne ou la mauvaise direction? ». Près de six Canadiens sur dix sont daccord pour dire que la Charte fait progresser le pays dans la bonne direction. 2) Une question dimpression spontanée demandant pourquoi elle fait progresser le pays dans lune ou lautre des directions a obtenu 30 réponses spontanées regroupées par M. Nanos. Il conclut alors que la Charte nest aucunement centrale à lidentité canadienne, car parmi ses partisans seulement 5,3 %, ou 1 Canadien sur 20, a répondu « spontanément » quil pensait que la Charte « fait du Canada un pays magnifique ».

20 Dautres transgressions Parmi les répondants qui ont affirmé que la Charte faisait progresser le pays dans la bonne direction, seulement 3,1 % ont dit que cétait parce quelle « reflète nos valeurs ». Doù sa conclusion que la Charte ne reflète pas nos valeurs. Selon la « logique » de M. Nanos, nous pouvons supposer que 97 % des défenseurs de la Charte ne pensent pas quelle reflète nos valeurs. Malgré les 29 % qui affirment que la Charte « protège les droits et libertés » (la réponse la plus fréquente) et les 16 % qui affirment « quelle fonctionne », il ne suggère pas quune majorité importante croit quelle ne fonctionne pas et quelle ne protège pas les droits. Les partisans de la Charte nont toutefois pas à sen faire, seulement 10 % de ceux qui affirment que la Charte fait progresser le pays dans la mauvaise direction affirment que les gens ont trop de droits, 9 % affirment quelle divise la société ou mine lidentité canadienne et 15 % affirment quelle ne fonctionne pas. Voilà des nouvelles très rassurantes pour les défenseurs de la Charte, car seules de faibles proportions de ses détracteurs affirment spontanément que les gens ont trop de droits, que la Charte ne fonctionne pas et quelle divise la société ou mine lidentité canadienne.

21 Le Canada est-il un choix singulier?

22 Sondage Environics de 2006 sur les musulmans Diriez-vous que vous êtes très, plutôt, pas très ou pas du tout FIER dêtre Canadien? 73 % sont très fiers et 21 % sont plutôt fiers. Vous percevez-vous dabord comme Canadien ou comme musulman? 56 % se perçoivent dabord comme des musulmans, 23 % se perçoivent dabord comme des Canadiens et 16 % se perçoivent autant comme des musulmans que des Canadiens.

23 Reitz : Quest-ce qui est le plus important, lautodéclaration ou le sentiment dappartenance au Canada? M. Reitz soutient que le fait de sautodéclarer comme Canadien est plus important que le sentiment dappartenance au Canada. Il présume que la faible identification au Canada est liée à limportante conservation ethnique. Mais souvent, les réponses aux questions sur lidentité sont horizontales. Les personnes qui saccordent un 4 ou un 5 sur une échelle de 1 à 5 pour les questions sur lidentité répondent de la même façon pour les autres questions sur lidentité où la réponse est donnée en fonction dune échelle.

24 Immigration : importe-t-il de connaître les chiffres?

25 Immigration : à partir de combien est-ce trop? Des sondages commandés par le gouvernement fédéral ont tenté dévaluer la connaissance du nombre dimmigrants venant au Canada annuellement et ont ensuite posé des questions au sujet des niveaux dimmigration. Lorsque interrogés à ce sujet, 95 % des Canadiens affirment avoir une idée du pourcentage approximatif dimmigrants dans leur quartier. Des sondages menés par Ipsos en octobre 2005 et en novembre 2006 révèlent quenviron un Canadien sur cinq (22 %) croit que le Canada accueille moins de 150 000 immigrants annuellement. Deux sur cinq (39 %) croient que le gouvernement accueille entre 150 000 et 249 000 immigrants annuellement, alors quun sur quatre (24 %) affirment que le gouvernement accueille entre 250 000 et 499 000 immigrants annuellement. Moins dun sur dix (6 %) croit que le Canada accueille plus de 500 000 immigrants annuellement. Ceux qui sont le plus susceptibles daffirmer quil y a entre 150 000 et 249 000 immigrants venant au Canada annuellement comprennent ceux qui affirment quenviron le bon nombre dimmigrants viennent au Canada (44 %), comparativement à ceux qui affirment quil y en a trop (34 %).

26 Connaître les chiffres permet « certains » changements dopinion Que se produit-il dans lopinion publique lorsque les questions sur les niveaux dimmigration sont précédées des chiffres réels? En janvier 2006, Ipsos a indiqué aux répondants que le Canada acceptait environ 225 000 immigrants annuellement et connaissant cette donnée, 44 % des répondants ont déclaré que ce nombre est trop élevé, 34 % ont affirmé quil est à peu près suffisant, 10 % ont affirmé quil est trop bas et 12 % nont pas émis dopinion. La communication du nombre dimmigrants a presque inversé les pourcentages respectifs selon lesquels le nombre dimmigrants est « trop élevé » et « à peu près suffisant ». En dautres mots, lopinion dun certain pourcentage de répondants est passée de « à peu près suffisant » à « trop élevé ».

27 Ipsos Novembre 2006 TropPas assezSuffisamment Total Moins de 150 000 20,5 %27,4 %21,7 %21,8 % de 150 000 à 249 000 33,2 %40,0 %42,5 %38,1 % de 250 000 à 499 000 24,6 %20,0 %24,9 %23,4 % 500 000 et plus 9,2 %5,3 %4,9 %6,3 % Ne sais pas/ Refus de répondre 12,4 %7,4 %6,0 %10,4 % Trop, trop peu, trop tard

28 À quel point les connaissances devraient-elles être précises? Sondage du 3 au 19 novembre 2006. Trois Canadiens sur dix (29 %) savent quil y a un arriéré de demandes (réfugiés) pour les personnes attendant de venir au Canada. Ce pourcentage est-il élevé ou faible? Tout dépend de la norme quon établit au sujet de telles connaissances.

29 Poser les mauvaises questions Dernier recensement : cinq millions de citoyens canadiens appartiennent à une minorité visible. Les Canadiens perçoivent-ils cette réalité de façon favorable ou défavorable? Canada Région Québec Reste du Canada*OntarioOuest 10-13 avril n= 1 000243757383300 Favorable 48 %51 %46 %48 %45 % Défavorable9610119 Incertain4243413943 Ne sais pas/S.O./Refus2-323

30 Connaissance de lhistoire du Canada Les sondages réguliers du 1 er juillet sur la connaissance de lhistoire de lInstitut du Dominion révèlent que les Canadiens ne connaissent pas suffisamment lhistoire du pays selon lInstitut du Dominion. Toutefois, un sondage ACS-Léger Marketing révèle que lorsquon leur demande dautoévaluer leurs connaissances historiques, les Canadiens saccordent une note très haute. En dautres mots, les Canadiens ne pensent pas être ignorants.


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