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Publié parPauline Piquet Modifié depuis plus de 11 années
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LETAT DES STATISTIQUES RURALES DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE Le cas des pays dAfrique de l Ouest et du Centre
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Systèmes dinformation et programmes de lutte contre la pauvreté Un dispositif complexe encore en chantier
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Pour répondre aux besoins dinformation des CSLP, les systèmes doivent répondre à deux types de préoccupation 1) Comment évoluent la pauvreté, les productions, les revenus, léducation ou la santé dans le secteur rural ? 2) Dans quelle mesure les politiques publiques mises en place ont-elles contribué efficacement à la réduction de la pauvreté et si possible de la mesurer ?
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Au minimum deux systèmes d information Le premier destiné à suivre lévolution du secteur rural, dans l ensemble de ses composantes (économiques, sociales, …), vise à décrire de façon fiable et régulière la situations des indicateurs que ceux - ci résultent ou pas des programmes mis en place par les pouvoirs publics. Le second qui doit permettre de suivre les politiques publiques en terme defficacité et de performance.
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C est à lintersection de ces deux systèmes et grâce à la confrontation de leurs résultats que lon pourra juger de limpact et de lefficacité des politiques publiques. Cest aussi là que souvre le champ du débat social
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Objectifs des Cadre Stratégie de Lutte contre la Pauvreté Secteurs financiers, Secteurs sociaux, Secteurs productifs, gouvernance et droits de lhomme, Cycle de gestion du Programme Cycle de gestion des programmes sectoriels (rural) Cycle de gestion des projets Impact du secteur rural sur la réduction de la pauvreté Système d information sur le secteur économique et social Système d information de suivi des politiques publiques du secteur Résultats et impact des politiques publiques du secteur rural
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Les systèmes d information face aux grandes thématiques du secteur Programmes de réduction stratégique de la pauvreté dans le secteur rural Sécurité alimentaire et conditions de vie : Disponibilité alimentaire Accessibilité Stabilité Usage Croissance économique du secteur : Diversification des productions Accroissement de loffre des services Recherche de modèles durables de développement Efficacité de laide publique : Amélioration des systèmes de S/E Développement du dialogue social Un système dinformation existant, mais qu il convient de réorienter Des politiques qui s appuient peu sur les systèmes dinformation Nécessité d une meilleure prise en compte du niveau local et régional Beaucoup de choses restent à faire pour permettre un suivi opérationnel des politiques publiques, tant sur le suivi financier que sur celui des indicateurs.
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Des systèmes dinformation existants Mais qui manquent dharmonisation et de régularité ETAT DES LIEUX
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Des systèmes d information qui repose sur trois types de dispositifs : Des enquêtes de structure (RGPH, RGA, EBC) Des enquêtes de conjoncture : enquêtes agricoles, systèmes dinformation sur les marchés, systèmes dalerte précoce, enquêtes rapides sur les conditions de vie. Des observatoires thématiques (filières, pauvreté, droits de lhomme) ou géographiques (environnement, aménagement du territoire).
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Des enquêtes de structure irrégulières et sans cadre de cohérence Sources : Banque Mondiale, Afristat, non contrôlées par INS Disponibilité des données trop irrégulière Faible comparabilité entre les enquêtes Qualité parfois discutable, notamment à cause des difficultés de maîtrise de la logistique denquête
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Les enquêtes de conjoncture : Des systèmes globalement existants et fonctionnels sur la zone CILSS Des systèmes arrêtés ou irréguliers dans certains pays des zones côtières et en Afrique Centrale
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Les enquêtes agricoles : des systèmes calés sur la problématique sécurité alimentaire Sources : CILSS, Afristat, non contrôlées par INS Faible prise en compte des cultures autres que céréalières et du bétail Focalisation de l analyse sur la gestion conjoncturelle des crises (prévision, bilan céréalier) Faible utilisation des données autres que la production
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SIM : des systèmes souvent sous- exploités Sources : CILSS, Afristat, non contrôlées par INS Méthodologies insuffisamment harmonisées en regard de la régionalisation de la problématique. Irrégularité de certains dispositifs dans la collecte. Grande variabilité dans lefficacité de la diffusion.
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Les SAP : des systèmes originaux peu valorisés Qualité des services très différente d un pays à un autre Peu dévolution en regard des changements intervenus dans la problématique de sécurité alimentaire Difficultés à sortir de la gestion des crises conjoncturelles
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Les enquêtes conditions de vie : des méthodes parfois nouvelles sur lesquelles on manque de recul Sources : Banque Mondiale, Afristat, non contrôlées par INS Enquêtes récentes liées aux besoins de diagnostic des CSLP sans programme de fréquence Aspects économiques (revenus, consommation) peu traités (passage unique).
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Dautres dispositifs sous-utilisés Les réseaux et observatoires : des dispositifs en plein essor, associant les acteurs du développement, mais qui ont du mal à se positionner. Les systèmes de suivi/évaluation : des dispositifs hétérogènes dont lutilisation est essentiellement axée sur le pilotage technique des projets.
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Premières conclusions 1) Les différents dispositifs et enquêtes doivent permettre de couvrir en grande partie les besoins de suivi des CSLP, sous réserve d une meilleure harmonisation technique et dune plus grande régularité dans les réalisations. 2) Deux domaines souffrent dun manque récurrent de données : - Léconomie rurale : revenus des ménages, des exploitations, accès au crédit (...) ; - Les structures de production, notamment le foncier et lutilisation des sols (…). Le problème central concerne labsence de schéma directeur qui permettrait dintégrer les différentes variables nécessaires dans un système cohérent de collecte et de traitement.
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Les grandes contraintes 1)Sous-utilisation des données 2)Cloisonnement et fragilité des dispositifs 3)Faiblesse qualitative et quantitative en ressources humaines 4)Coûts parfois difficiles à supporter par les Etats 5)Irrégularité des financements extérieurs
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Offre et demande dinformation : une relation mal articulée La stratégie basée sur laccroissement de loffre montre ses limites doù la nécessité de travailler aussi sur la demande : En terme quantitatif par une diversification des publics En terme qualitatif par une meilleure formulation des besoins d information
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Des systèmes « explosés » institutionnellement au sein de nombreux organismes Fragiles, car natteignant pas une masse critique suffisante pour faire face aux changements (certains systèmes reposent sur 1 ou 2 personnes) et aux fluctuations institutionnelles Cloisonnés par des mandats parfois mal définis au sein du système statistique national (collecte, traitement, analyse, diffusion) Issus de projets dont la pérennité institutionnelle relève parfois du bricolage. Nécessité de penser les appuis sous l angle institutionnel, dans un souci de cohérence et de non-prolifération des organes
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Des ressources humaines parfois en dessous du minimum Cadres moyens et supérieur des INS (sources non contrôlées par les offices) Les services décentralisés (Agriculture, Elevage, …) reposent sur des ressources en cadres de quelques personnes (4 à 10 environ) Le turn over important lié à la faiblesse quantitative rendent difficiles les efforts importants en matière de formation continue. A la rationalisation des institutions, il convient d ajouter celle de la gestion des ressources humaines.
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Des coûts relativement importants, mais qui peuvent être rapidement amortis Enquêtes de structures : +/- 10 millions d Euros par décennie Enquêtes de conjoncture : +/- 1 million d Euros par an Ces coûts ne comprennent pas les appuis institutionnels Ils peuvent être revus à la baisse sous-réserve dune harmonisation des dispositifs et surtout dune régularité des financements
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