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Publié parAceline Begue Modifié depuis plus de 11 années
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-lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
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Céphalosporines de 3e/4e génération C3G/C4G
Groupe 1 : Céfotaxime / Ceftriaxone Groupe 2 : Céfépime Groupe 3 : Ceftazidime
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Groupe 1 Céfotaxime / Ceftriaxone
Actif sur : les entérobactéries communautaires (E. coli, Shigella, Salmonella, Proteus mirabilis) (sauf production d’un mécanisme de résistance acquis (BLSE+++)), Haemophilus influenzae et Nesseiria meningitidis/gonorrheae les cocci Gram + (streptocoques (y compris le pneumocoque) et staphylocoques) Les anaérobie (en dehors des Bacteroides et de Clostridium difficile) Inactif sur : Les non fermentant (P. aeruginosa, Acinetobacter) Listeria, les entérocoques SAMR, les B- producteurs de BLSE
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Groupe 1 Céfotaxime / Ceftriaxone
Inconstamment actif : Entérobactéries nosocomiales (Enterobacter, Citrobacter, Serratia,…) du fait de la production de céphalosporinase Céfépime préférable ? => Utilisable dans les infections graves d’origine communautaire
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Groupe 3 Ceftazidime Spectre plus large sur les Gram -, incluant les non fermentant (P. aeruginosa, Acinetobacter) Pas de gain sur les entérobactéries nosocomiales Perte d’activité : Groupe 1 sur les Gram + et les Haemophilus/Nesseiria Le reste : idem Groupe 1 Utilisable dans le traitement d’infections nosocomiales graves avec suspicion de P. aeruginosa (sauf si CAZ déjà utilisée)
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Groupe 2 Céfépime Intermédiaire entre les groupe 1 et 3
Plus actif sur les non fermentant mais moins constamment que la ceftazidime Activité équivalente au groupe 1 sur les Gram + Activité plus constante sur les entérobactéries nosocomiales Le reste : idem Groupe 1 => Traitement des infections graves nosocomiales mais à faible risque de P. aeruginosa
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Autres β-lactamines à large spectre Carbapénèmes :
Ertapénème Imipenem/Meropenem/Doripenem Piperacilline-tazobactam Ticarcilline-acide clavulanique
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Ertapénème Actif sur : Toutes les entérobactéries y compris productrices de BLSE, mais attention certaines entérobactéries nosocomiales peuvent devenir résistantes (Enterobacter) sur les Gram + Sur les anaérobies Inactif sur : Non fermentant Entérocoque SAMR Résistance acquise => Infections digestives communautaires, infections à B- BLSE
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Imipenem/Meropenem/Doripenem
Actifs : Idem Ertapénème + P. aeruginosa et Acinetobacter + Entérocoque Inactifs : SAMR Résistance acquise (carbapénèmase, perte de porines) P. aeruginosa +++ => Utilisable dans le traitement d’infections nosocomiales graves avec suspicion de P. aeruginosa (sauf si IPM déjà utilisée)
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Pipéracilline-Tazobactam
Actifs : Cf Céfépime + activité sur la plupart des anaérobie Inactifs : SAMR Activité inconstante sur les B- BLSE
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Ticarcilline-clavulanate
Cf piper/tazo mais moins constamment actif sur P. aeruginosa Actif sur S. maltophilia
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Antibiotiques actifs / EB « potentiellement »
Pénicillines (exception : PéniG, PéniM) Céphalosporines, monobactam Carbapénèmes Aminosides Quinolones Fosfomycine Cotrimoxazole Chloramphénicol Tigécycline Résistance par mutation de la cible Résistance mal évaluée (Proteus, Morganella)
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Indications des bétalactamines à large spectre
Infections communautaires : Infections urinaires Infections digestives Méningites Infections à Pneumocoque SDP Autres : LYME, MST Infections nosocomiales : Infection à P. aeruginosa Aplasies fébriles
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Infections urinaires (haut appareil)
Alternative aux quinolones Monothérapie en l’absence de signe de gravité Inconvénient : voie parentérale Bien se référer à l’historique des traitements antérieurs : résistances éventuelles Durées de traitement Pyelonéphrite simple : 10-14j, 3 semaines chez l’homme Pyelonéphrite récurrente : 3 à 6 semaines de traitement Prostatite aigüe : 2 à 6 semaines Prostatite chronique : 3 mois
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Infections digestives (1)
Bactériologie : E.coli, Bactéroïdes, Candida Plusieurs protocoles thérapeutiques proposés selon la gravité de la pathologie et/ou le caractère nosocomial : amox-clav, ticar-clav, métronidazole, clindamycine + aminoside C3G 1er groupe, quinolones + métronidazole C3G 2éme et 3éme groupe Piper-tazo Carbapenems : imipenem et meropenem
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Infections digestives (2)
Durée de traitement : Péritonites : 1 à 10 jours Infections d’origine biliaire : 2 à 14 jours Péritonite primitive : PNN > 250/mm3 Quinolones ou C3G 1er groupe 5 à 8 jours (normalisation cytologie) Typhoïde : Quinolones 5 à 7 jours Ceftriaxone 75 mg/kg/j, 5 jours (enfant)
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Autres infections Infections gonococciques : Salpingites : Lyme :
Résistances : 20% Peni et cyclines, 50% fluoroquinolones Traitement minute : ceftriaxone IM 250 mg Salpingites : IST, anaérobies, entérobactéries 2 protocoles (14 à 21 jours): cefoxitine ou cefotetan + doxycycline Ceftriaxone + doxicycline + métronidazole Lyme : Formes secondaires : neurologiques+++, cardiaques voire rhumatologiques
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Activité des β-lactamines
5 groupes principaux d’Entérobactéries: Proteus mirabilis, Salmonella sp. E. coli, Shigella sp. Klebsiella sp., Citrobacter koseri Enterobacter sp., Citrobacter freundii, Morganella morganii, Serratia sp. Proteus vulgaris, Proteus penneri
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Groupe 0 : Proteus-Salmonella
Absence de β-lactamase Sensibles à toutes les β-lactamines
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Groupe 1 : E. coli, Shigella
Production d’une céphalosporinase (bas niveau) Sensibles à toutes les β-lactamines, parfois intermédiaire aux C1G
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Groupe 2 : Klebsiella sp. Production d’une pénicillinase (bas niveau)
Résistance à toutes les pénicillines (A, C, U) (récupération par les inhibiteurs), Sensibilité aux autres -lactamines
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Groupe 3 : Enterobacter sp.
Production d’une céphalosporinase (inductible) Résistance aux Péni A (avec et sans clavu), aux C1G et à certaines C2G Sensibilité aux autres -lactamines
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Groupe 4 : P. vulgaris Production d’une céphalosporinase
Résistance aux Péni A (récupération par le clavu), aux C1G et au céfuroxime Sensibilité aux autres -lactamines
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Activité des β-lactamines
Mécanismes de résistance acquis : Pénicillinase acquise Pénicillinase résistante aux inhibiteurs Céphalosporinase hyperproduite (acquise ou non) -lactamase à spectre étendue (BLSE) Carbapénèmase
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Pénicillinase acquise
Résistance aux pénicillines seules (récupération par les inhibiteurs) Parfois production à haut niveau : Perte de sensibilité aux C1G Perte de sensibilité aux associations
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E. coli producteur de pénicillinase
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E. coli producteur de pénicillinase haut niveau
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Pénicillinase résistantes aux inhibiteurs
Résistance aux pénicillines seules ou associés aux inhibiteurs (Clavu) Sensibilité aux C1G Association Pipéracilline-tazobactam bactériostatique in vitro en gl
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Céphalosporinase hyperproduite
Résistance : aux pénicillines seules ou associés aux inhibiteurs (Clavu), aux céphalosporines (y compris C3G) Sensibilité conservée aux carbapénèmes et au céfépime (Attention: imperméabilité)
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Enterobacter cloacae
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Escherichia coli
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Salmonella enterica
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-lactamase à spectre étendu BLSE
Résistance : aux pénicillines seules (récupération par les inhibiteurs in vitro, en général), aux céphalosporines (y compris C3G et céfépime) Sensibilité conservée à la céfoxitine (Attention: imperméabilité) et aux carbapénèmes
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Escherichia coli
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Klebsiella pneumoniae
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Test de détection des BLSE :
Synergie C3G-C4G-ATM / Clavu
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Proteus mirabilis
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Serratia marcescens
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Publications sur les BLSE ?
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Une BLSE, des BLSE… + de 80 + de 100 + de 40
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Pourquoi rechercher les BLSE ?
Pourquoi chercher à identifier précisément ce mécanisme ? Pourquoi la lecture interprétative de l’antibiogramme dans le cas de la production de BLSE est-elle indispensable ?
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Pourquoi rechercher les BLSE ?
Mortalité associée Schwaber et Carmeli, JAC, 2007.
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Pourquoi rechercher les BLSE ?
2) Difficulté de détection : Echec clinique malgré des CMI basses Paterson et al., JCM, 2001.
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Paterson et al., JCM, 2001.
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Pourquoi rechercher les BLSE ?
3) Effet inoculum Thauvin-Eliopoulos et al., AAC, 1997.
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Epidémiologie des BLSE Résistance et virulence
Passage de K. pneumoniae à E. coli Dissémination chez des espèces virulentes : -Salmonella spp. -Shigella spp. -Vibrio cholerae
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Epidémiologie des BLSE Causes de l’émergence des CTX-M
Evolution de l’antibiothérapie : Utilisation de la ceftriaxone en ville Origine animale : Utilisation du ceftiofur (volaille) Cause génétique (ISEcpI et t°) Cause génétique (association de résistance, virulence…)
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Carbapénèmase Résistance :
aux pénicillines seules (sensibilité souvent limitée aux inhibiteurs), aux céphalosporines (y compris céfoxitine, C3G et céfépime) aux carbapénèmes
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Klebsiella pneumoniae
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Activité des aminosides
Naturellement actifs Amikacine (Isépamycine) +++ Gentamicine Tobramycine
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Activité des quinolones
Naturellement actifs Acide nalidixique Péfloxacine Ofloxacine Ciprofloxacine Les FQ anti pneumo : -Lévo proche de Cipro -Moxiflo < Cipro
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Résistance aux quinolones
Mécanisme de résistance Mutations de cible (gyrA / parC) Efflux / Imperméabilité Protection de la cible (qnR, résistance » plasmidique émergente) Ciprofloxacine
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E. coli résistant par efflux (bas niveau)
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E. coli résistant par mutation de gyrA
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E. coli résistant par mutations de gyrA et parC
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E. coli résistant haut niveau par mutation de gyrA et parC
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E. coli résistant par acquisition du gène qnR
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Attention à la résistance !!!
Risque de sélection de mutants résistants +++
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Entérobactéries et ATB
Encore très sensibles aux ATB Attention : Émergence de mécanismes touchant de nbx ATB (Imipénème compris) et plasmidique Parfois à bas niveau d’expression (difficulté de détection) Émergence dans la communauté (BLSE CTX-M)
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Emergence des entérobactéries BLSE
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Emergence et diffusion d’E coli BLSE
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Case-control-control study to determine risk factors for clinical
samples positive for CTX-M-producing Escherichia coli in inpatients in 10hospitals of the Paris area, November 2008 – June 2009. M.H. Nicolas-Chanoine
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Conclusions Epidémie mondiale
Bactérie la plus fréquemment en cause dans les infections communautaires et nosocomiales Réservoir important avec haut risque de dissémination Prévalence corrélée à la prévalence des carbapénémases pour K. pneumoniae
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Petit cas clinique n°1 Mme D., 88 ans, est adressée aux urgences par son médecin traitant pour fièvre évoluant depuis 24 heures associée à une douleur lombaire droite. Elle rapporte des brûlures mictionnelles depuis 4 jours. Elle a été traitée il y a un mois pour une cystite. A l’examen : fièvre à 40°C, frissons intenses, pouls = 140c/mn, TA = 120 /100, contact lombaire droit Conduite à tenir ?
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Petit cas clinique n°2 Vous recevez Mme C, 66 ans, qui est transférée de réanimation où elle a séjourné 3 jours pour une décompensation diabétique acido-cétosique. Votre collègue de réanimation vous appelle pour vous prévenir que l’ECBU sur sonde réalisée il y a 48 heures se révèle positive à E coli BLSE CAT ?
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