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Publié parRaymonde Serrano Modifié depuis plus de 11 années
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Deux parties Informer, orienter Créer les conditions de linsertion
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Informer, orienter Il y a le temps de lannonce, mais il faut aussi que les déficients auditifs trouvent, à toute étape de leur vie, des conditions favorisant linsertion ou le maintien dans la vie sociale. Les besoins sont différents selon que la surdité atteint un jeune enfant, un jeune en formation ou un adulte.
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Informer, orienter Dans tous les cas, le premier élément de linsertion sociale est lappareillage (prothèse, implant), sil est possible, associé si nécessaire à un accompagnement orthophonique et/ou psychologique. Il faut aussi pouvoir accéder à une information fiable et indépendante sur : Les divers aspects de « linvalidité » : carte dinvalidité, RQTH, pension dinvalidité, maladie professionnelle, Les aides techniques, Les aides humaines à la communication, Les aides financières.
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Aidestechniques Aides techniques Tout ce qui concoure à la compensation du handicap auditif, en dehors des prothèses auditives ou implants. Petite liste : téléphones adaptés, les systèmes vibrants ou lumineux doublant les sonneries et les alertes, systèmes découte pour la télévision, le sous-titrage, les systèmes micros-récepteurs individuels.
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Aides humaines à la communication Selon le choix et le mode de communication de la personne il sagit de : transcripteurs, interprètes en LSF, codeurs LPC (langage Parlé Complété). Il sont là pour être un intermédiaire entre la personne handicapée auditive et son interlocuteur, jamais pour répondre à sa place.
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Aides financières Implants cochléaires et du tronc cérébral : ils bénéficient dune bonne prise en charge par les Caisses dAssurance Maladie mais il reste de dépenses non couvertes. Prothèses auditives : pour les adultes non atteints de cécité les caisses dassurance maladie versent 120 euros par appareil (200 euros si la personne est à 100 %) quand le prix moyen est de 1600 euros. Pour les implants doreille moyenne, dont le prix peut aller jusquà 4500 euros, le remboursement est le même sauf pour quelques modèles : quelques évolutions positives se dessinent.
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Aides financières Pour les moins de 20 ans et pour les adultes atteints de cécité cela va de 900 à 1400 euros selon la classe de lappareil. Le reste à charge est important. Dautres aides sont possibles, mais au-delà de la prestation légale de la mutuelle (quand on en a), les demander relève du parcours du combattant. Pour les aides techniques complémentaires et laide humaine à la communication sadresser à sa MDPH si on est éligible à la PCH.
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Où trouver linformation? Pour les adultes en perte dautonomie (polyhandicap), dans les SAVS. Pour la grande majorité, il nexiste en Bretagne aucun lieu spécialisé. On peut sadresser aux MDPH, mais leurs compétences ne recouvrent pas tous les besoins. Les SIAVS quand il y en a, très orientés surdité de naissance et LSF : ils ne savent pas répondre aux besoins en transcription.
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Où trouver linformation? Les CCAS, les CLIC. Les associations spécialisées, souvent le seul lieu où lon peut trouver lensemble des informations. Nous fondons aussi notre espoir sur louverture en Bretagne dun CERTA, Centre dEvaluation et de Réadaptation des Troubles de lAudition. Le projet est en cours.
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Comprendre la difficulté fondamentale du déficient auditif : il entend mal ou nentend pas du tout. Passé un certain niveau de surdité, les appareillages ne compensent que partiellement la déficience. Il faut être vigilant notamment dans le domaine des soins : la personne doit pouvoir décider par elle- même du traitement. Pour cela il faut quelle ait à linformation. Elle doit aussi pouvoir communiquer avec les praticiens et les personnels de santé.
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La formation à la réalité de la déficiente auditive et à la relation avec les personnes concernées devrait être intégrée aux programmes de formation tant initiale que permanente. En le faisant on évitera difficultés, voire erreurs, et surtout on diminuera la souffrance psychologique.
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Former les personnels Quelques observations récentes : On assimile labsence de participation aux conversations à de la réserve. Un soignant : « On parle fort ». Pensez-vous que le sourd profond entend ? Et savez-vous que cela fait souffrir la personne appareillée ? On parle avec laccompagnant en ignorant la personne… La relation avec le déficient auditif demande un peu plus de temps, mais cest du temps gagné car cela évite les répétitions, les malentendus, la frustration (qui a des conséquences psychologiques) et cest de la richesse humaine en plus.
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Où sadresser ? Lors du choix du formateur, il faut sassurer que tous les aspects de la population déficiente auditive seront pris en compte : trop souvent les formations « surdité » sont centrées sur les seuls sourds signants. A linverse une formation équilibrée ne doit pas se limiter aux seuls déficients auditifs oralistes. Peuvent assurer les formations : Les associations, Le Messageur, le service de soins pour personnes sourdes du CHU de Rennes, les SIAVS (encore très orientés LSF).
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