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L’incidence de la démographie et de la réforme de la PAC sur la productivité du travail dans les exploitations bovines laitières de France Etat des lieux,

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Présentation au sujet: "L’incidence de la démographie et de la réforme de la PAC sur la productivité du travail dans les exploitations bovines laitières de France Etat des lieux,"— Transcription de la présentation:

1 l’incidence de la démographie et de la réforme de la PAC sur la productivité du travail dans les exploitations bovines laitières de France Etat des lieux, aspirations des éleveurs Quelques repères pour juger de la situation du travail dans une exploitation bovine laitière Quelques mots sur nos méthodes de diagnostic conseil Diversité des solutions et problématiques dominantes

2 Plantons le décor: l’incidence de la démographie et de la réforme de la PAC sur la productivité du travail

3 Une impérieuse nécessité d’accroître la productivité du travail
Prévisions démographiques: Nombre d’exploitations laitières à l’horizon 2012  Hypothèse haute (prix lait – 10%) =projection tendancielle exploitations à litres  Hypothèse basse (prix lait – 20 %) exploitations à litres Nombre d’exploitations Une impérieuse nécessité d’accroître la productivité du travail Quelques chiffres issus des analyses démographiques en cours dans le cadre d’un travail réalisé par l’Institut de l’Elevage et le SCEES pour le compte du CNIEL et de l’ONILAIT En terme de flux démographiques, le secteur élevage lait se caractérise par un phénomène de restructuration plus rapide que le secteur viande, notamment à cause des contraintes spécifiques à la production laitière (astreinte). Les taux de départ constatés sur la période 1995 – 2000 sont assez importants : 3 % par an à partir de 40 ans 8 % par an à partir de 50 ans Compte-tenu de la pyramide des âges des chefs d’exploitation laitières établie en 2000, les simulations en cours montrent que la moitié d’entre eux devraient partir d’ici 2010. En se basant sur les reprises d’exploitation prévues par les exploitants en 2000, les exploitations laitières de 2000 (dont le quota moyen se situe à environ litres) pourraient passer à en 2010, avec environ litres de référence en moyenne. Évidemment, ce phénomène de restructuration ne va pas se décliner de la même façon selon les régions, notamment parce que la structure d’âge des producteurs n’est pas la même d’une région à l’autre. Et selon l’évolution du prix du lait, le nombre de départ peut être plus important dans certaines zones. Sources : Institut de l’Elevage/ SCEES Etude CNIEL-ONILAIT

4 Ceux qui restent devront produire plus, et d’autant plus qu’ils sont en zone de polyculture élevage
Scénario haut (75 000): des évolutions comparables aux tendances passées Scénario bas (61 000): renforcement des bassins laitiers Total France: 26% Total France: 41%

5 Les stratégies d’évolution d’après les éleveurs (Pannel France entière) 
Les projets des éleveurs sont très différents selon les zones . Dans l’Ouest, beaucoup de producteurs se déclarent prêts à augmenter leur production. En piémonts aussi, mais avec plus de frilosité par rapport à l’investissement. En zone de polyculture élevage, beaucoup arrêteront…. Au total, des dynamiques très différentes selon les régions …. Institut de l'Elevage - Etude PAC CNIEL-ONILAIT 2004

6 - 320 € / 1000l si quota non accompagné de l’aide lait (= après 2006)
Pour quelques types d’exploitations laitières du Sud-Ouest de la France: les niveaux nets d’investissement permis (en € par 1000l) par un accroissement de production Lecture du tableau: dans le bassin de l’adour sans reprise de foncier et sans intensification, on peut investir 580 € par 1000 l si l’augmentation de quota se fait avec l’aide laitière correspondante (=avant 2006). Ça ne fera plus que 260 € après 2006, ceci par rapport à une baisse de prix de –12%. Si la baisse est de 14 %, il ne restera plus aucune capacité d’investissement par rapport à ce lait à faire en plus. Compter aussi - 320 € / 1000l si quota non accompagné de l’aide lait (= après 2006) - 150 € / 1000 l par point supplémentaire de baisse du prix du lait au delà de –12 %

7 Etat des lieux, aspirations des éleveurs

8 Préoccupations évoquées en premier par les éleveurs (Aquitaine sur échantillon représentatif: Etude M Marty) Thèmes Nombre d’éleveurs Travail 100 % Prix du lait 94 % Installation des jeunes 42 % Primes Quota 35 % Transmission des exploitations 32 % Image de l’agriculture 30 % Mise aux normes des bâtiments d’élevage Météo 25 % Qualité du lait 22 % Capital

9 le travail obligatoire quotidien consacré au troupeau laitier
les périodes de pointe saisonnière

10 Le temps qui reste en dehors des périodes de pointe
Pour assurer les autres travaux : entretien du matériel, compta … Suffisant 56 % Insuffisant 43 % Pour mes loisirs, mes activités sociales … Suffisant 40 % Insuffisant 60 %

11 Les tâches pénibles dans la conduite du troupeau laitier
22% 57% 14% 7% % TA alimentation /total TA BL % TA traite /total TA BL % TA nettoyage % TA veaux & génis /total TA BL Tâche citée en 1° position Tâche citée en 2° position Traite 14 % Vêlages, surveillance 14 % Soins & manipulations 18 % Paillage, raclage, curage 25 % Alimentation 11 % Travaux de saison 12 % Autres 6 %

12 TEMPS LIBRE: Aspirations exprimées par les éleveurs
Se libérer du temps au quotidien 36 % Se libérer plus souvent les week-end 61 % Prendre plus souvent des vacances 43 %

13 Les solutions envisagées pour réduire le TEMPS de travail
Solution citée en 1° position Solution citée en 2° position Les solutions envisagées pour réduire la pénibilité du travail

14 QUELQUES CONCLUSIONS Le « malaise » Travail Les solutions envisagées
Pas vraiment lié au volume de travail quotidien … Mais plutôt à des pointes saisonnières difficiles à gérer, et à des tâches jugées plus pénibles que d’autres … Et à l’envie de se libérer plus souvent de cette astreinte répétitive ! Les solutions envisagées Vue globalement, la gamme est plutôt large … Dans le contexte actuel, il faut bien raisonner son projet Le recours à des investissements coûteux n’est pas systématique, mais pour réduire la pénibilité il représente quand même 70 % des cas

15 Quelques repères pour juger de la situation du travail dans une exploitation bovine laitère

16 Les repères en élevage bovin laitier
TA cellule de base [ h / pers / jour ] 2.5 5.0 3.5 à 4.0 TA atelier lait [ h / UGB lait / an ] 20 55 35 à 40 TA atelier lait [ h / 1000 litres / an ] 5.0 13.0 8 à 10 Travail de saison [ j / ha SAU / an ] 0.5 3.5 1.5 à 2.5 Illustration pour les exploitations laitières, avec des ratios comme : Le travail d’astreinte assuré par la cellule de base (en h / personne / jour) On a en gros deux tiers de la population entre 2.5 et 5 heures / jour, avec comme moyenne de référence 3.5 à 4 h par jour et par personne.Sachant qu’il y a en moyenne 2 personnes dans la cellule de base et qu’il s’agit du travail d’astreinte assuré pour l’ensemble des ateliers de l’exploitation. L’efficacité du travail d’astreinte consacré à l’atelier laitier (en heures par UGB lait sur l’année) :Les situations les plus efficaces sont proches de heures par UGB; Les moins efficaces se situent autour de heures ; La plage moyenne se situe entre 35 et 40 heures par UGB (50 à 60 h si on ramenait ça par vache laitière adulte) (On reviendra tout à l’heure sur les facteurs qui jouent sur ce critère) Autre façon d’exprimer l’efficacité du travail d’astreinte consacré à l’atelier laitier : les heures pour produire 1000 litres de lait sur l’année) : Les situations les plus efficaces sont proches de 5 -7 heures pour 1000 litres ; Les moins efficaces se situent autour de heures; La plage moyenne se situe entre 8 et 10 heures par UGB. Autre ratio, à ne pas oublier avec l’agrandissement des surfaces, le travail de saison par ha de SAU (en jours) : Selon le niveau d’équipement, le parcellaire, etc … on se ballade entre 0.5 et 3.5 jours ha, Avec une moyenne centrée autour de 2 jours par ha. Et pour finir, quelques repères sur la fameuse « marge de manœuvre » par personne de la cellule de base (en h par an) Les producteurs de lait sont assez bien placés en moyenne, avec de l’ordre de 1000 heures / personne et par an, cela est surtout dû au fait que la main d’œuvre des exploitations laitières est plus importante que celle des exploitations en viande bovine ou ovine. Mais il y a plus d’un tiers des cas à moins de 900 heures, seuil considéré comme critique en élevage. Marge manœuvre [ h / pers / an ] 750 1 350 950 à Source : Réseaux d’élevage / Synthèse nationale 2002

17 Le travail d’astreinte consacré à l’atelier laitier
avec 20 heures par UGB, on est généralement face à une exploitation réunissant la plupart des caractéristiques suivantes: grand troupeau stabulation libre DAC + Libre service ou ration complète mélangée fortement mécanisée une phase de plein pâturage significative racleur mécanique ou hydro-curage traite à une seule personne, installation performante plusieurs des équipements suivants (lavage tank automatique, DAL, décrochage ds SDT, vidéo surveillance, chien électrique, pailleuse) très peu de personnes dans la Cellule de Base …. Avec 80 heures par UGB, on n’a jamais tout ça à la fois …… À 35 h par UGB, ça peut arriver ……

18 Le travail de Saison dans une exploitation laitière
Si moins d’un jour / ha , c’est qu’on est face à une exploitation réunissant plusieurs des caractéristiques suivantes: Travail d’Astreinte réduit  des journées de Travail de Saison de la CB qui font beaucoup d’heures ou une partie de la CB spécialisée sur le TS beaucoup de prairies de Longue Durée, plutôt pâturées que stockées Un parcellaire « facile » un équipement performant (en propriété ou en CUMA) plusieurs travaux délégués (= pas seulement les ensilages) mise en œuvre de techniques de simplification du travail du sol (semis direct, non labour …) À 0,5 j/ha on n’est pas forcément dans une situation enviable (systèmes extensifs avec peu de travail par ha, mais beaucoup d’ha et pas forcément un TA réduit…) si 3 j par ha, c’est sûrement un problème de parcellaire, ou le fait d’une exploitation mal mécanisée ou tout foin, et où on veut « tout faire seuls » où alors avec irrigation en année sèche… (pas de profil type…)

19 place des bénévoles et autres apports externes de main d’œuvre, travail rendu = les aspects qui échappent à la statistique officielle Le travail fourni par bénévoles, + entraide + E.T.A. représente 560 heures (un tiers temps Salarié) Présents dans 40 % des exploitations, les bénévoles réalisent en moyenne 20 % du TA (peut aller jusqu’à 60 %) et 18 % du travail de production (TA+TS) (en 1997, ils étaient présents dans 52 % des exploitations, pour 28 % du TA ) Le travail de saison est réalisé à 25 % par des tiers (bénévoles, entraide, CUMA ou entreprise…) Le travail rendu représente en moyenne 10 jours par an et 12 % des exploitations rendent plus qu’ils ne reçoivent, tous les autres (88 %) sont « déficitaires » Sur un échantillon de 46 élevages du Sud-Ouest

20 Quelques mots sur nos méthodes de diagnostic conseil

21 Les types d’outils de conseil sur le travail
Diastel Expertise ergonomique PAQVEL J.P.O. méthode IE/FCL Objectifs poursuivis Approches collectives individuelles faire découvrir des solutions faire s’exprimer les aspirations quantifier faire émerger des projets dénicher des marges de progrés appuyer sa mise en oeuvre

22 La méthode IE / FCL Une approche à trois
la démarche identifie 3 intervenants qui devront croiser leurs approches A chacun incombe une mission particulière, outillée de manière spécifique l’éleveur doit clarifier ses aspirations le TCL doit dire ce qu’il sait ou a observé déjà, et commencer à porter un jugement sur certains aspects (traite, alimentation..) le technicien spécialisé a la charge d’approfondir avec l’éleveur les investigations dans le but de dégager des pistes concrètes.. la démarche identifie 3 intervenants qui devront pooler leurs approches: l’éleveur, le TCL, un conseiller spécialisé à chacun incombe une mission particulière, outillée de manière spécifique l’éleveur doit clarifier ses aspirations le TCL doit dire ce qu’il sait ou a observé déjà, et commencer à porter un jugement sur certains aspects le technicien spécialisé a la charge d’approfondir avec l’éleveur les investigations dans le but de dégager des pistes concrètes. Il est guidé pour cela par un support d’enquête qui ratisse large, mais dans un cadre modulaire : on peut n’ouvrir que les chapitres qui méritent de l’être en fonction du pré-positionnement sur le qualitatif le ressenti et le quantitatif.

23 La méthode IE / FCL doc A doc B doc C doc D doc E
Demande Demande éleveur éleveur doc A AUTO AUTO - - DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC doc B - - motivations motivations Technicien de de l’OCL l’OCL - - projets projets - - ressenti ressenti Rassemblement Rassemblement Ä Ä cadre à moyen terme cadre à moyen terme d’informations en d’informations en relation avec relation avec l’organisation du l’organisation du travail travail Conseiller Spécialisé Travail Conseiller Spécialisé Travail DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC T. T. T. T. adm adm adm adm . . . . Questionnaire Questionnaire la démarche identifie 3 intervenants qui devront pooler leurs approches: l’éleveur, le TCL, un conseiller spécialisé à chacun incombe une mission particulière, outillée de manière spécifique l’éleveur doit clarifier ses aspirations le TCL doit dire ce qu’il sait ou a observé déjà, et commencer à porter un jugement sur certains aspects le technicien spécialisé a la charge d’approfondir avec l’éleveurs les investigations dans le but de dégager des pistes concrètes. Il est guidé pour cela par un support d’enquête qui ratisse large, mais dans un cadre modulaire : on peut n’ouvrir que les chapitres qui méritent de l’être en fonction du pré-positionnement sur le qualitatif le ressenti et le quantitatif. doc C T.A T.A T.S. T.S. T.R. T.R. Qualité de vie Qualité de vie . . Qualité de vie Qualité de vie doc D Détection des problèmes, Solutions doc E SYNTHESE SYNTHESE avec avec pistes à approfondir pistes à approfondir

24 Comment accéder à ces méthodes / outils pour le technicien ?
PARTIELLEMENT Sur le site Internet de l’IE (Club des métiers « Travail ») A partir du CD ROM fourni aux organisateurs de cette journée Et si on échangeait sur nos méthodes de diagnostic et de conseil ?

25 Pour conclure : le travail n’est plus tabou, mais il restera difficile à aborder par des techniciens parce que ce n’est pas qu’un facteur de production TRAVAIL EN ELEVAGE Activités techniques Traire (machines et équipement ) Alimenter (concentré, pâturages) Loger (bâtiments) Cultiver, etc … Des produits Activités identitaires (pour soi et par rapport aux autres) Un travail sur du vivant des responsabilités 24h/24h Des pratiques acceptables et acceptées (conditionalité …) Du sens et des valeurs METIER d’ÉLEVEUR

26 Diversité des solutions et problématiques dominantes

27 Alléger le travail au quotidien
Le regroupement des ateliers lait ( ) La CUMA de dessilage (5.46a b) La mise en pension des génisses ( ) La monotraite annuelle (9.12) La monotraite saisonnière (10.12) L’arrêt de traite complet sur une période (11.12) Le DAL Le DAL ( ) L’achat de rations mélangées complexes (13.65) Le libre service + DAC Le libre service + DAC ( – 14.32) Le robot de traite Le robot de traite (15.31) L’hydro-curage L’hydro-curage (16.31)

28 alléger le travail de saison, mieux gérer les pointes de travail liées aux cultures
Le groupement d’employeurs (3.65) L’externalisation du travail de saison (6.65) La mise en pension des génisses La monotraite annuelle La monotraite saisonnière L’achat de mélanges complexes

29 libérer régulièrement une soirée
L’entraide traite (1.46) Le regroupement des ateliers lait La suppression d’une traite par semaine ( ) La monotraite annuelle La monotraite saisonnière Le robot de traite L’hydro-curage

30 dégager des Week-Ends et des congés
Le regroupement des ateliers lait L’utilisation d’un service de remplacement spécialisé ( – 4.32) La mise en pension des génisses La mise en pension des génisses La monotraite annuelle La monotraite saisonnière L’arrêt de traite complet sur une période

31 sécuriser le fonctionnement de l’exploitation, se garantir des coups durs
L’entraide traite Le regroupement des ateliers lait Le groupement d’employeurs La CUMA de dessilage L’externalisation du travail de saison L’achat de mélanges complexes

32 assurer la pérennité de l’exploitation et sécuriser ses emplois
Le regroupement des ateliers lait La recherche d’un associé hors cadre familial

33 Réduire la pénibilité Aménagement des salles de traire
Décrochages automatiques Racleurs automatiques, systèmes d’hydro-curage Pailleuses Mécanisation de la distribution Etc …

34 Réduire la charge mentale
Le service de remplacement La mutuelle « coup dur » et l’entraide en général L’association La CUMA de dessilage (externalisation du travail d’Astreinte) L’externalisation du travail de saison L’autonomie en matériel de fenaison et semis

35 Pour résumer … Par rapport aux coups durs

36 Comment l’Institut de l’Elevage traite les différentes solutions,
avec ses partenaires Voir récap général Voir la présentation de recueil Voir un exemple de fiche On décrit systématiquement les points suivants Systèmes d'exploitation et environnements concernés  le « comment-faire » Moyens techniques et humains spécifiques : Conditions sociales et réglementaires de mise en œuvre Conditions techniques de bon fonctionnement   Ce qu’on peut en attendre incidences au plan du travail (quantitatives, qualitatives)  incidences zootechniques   au plan économique

37 Comment l’Institut de l’Elevage traite les différentes solutions,
avec ses partenaires expertise des autres aspects: Difficultés rencontrées réellement Risques possibles  Durabilité / souplesse / réversibilité technicité / facilité de mise en oeuvre  Les autres modalités de réduction du travail par rapport auxquelles cette expérience présente une possibilité de synergie / complémentarité .

38 Une solution de type « externalisation / amélioration des équipements:
4 témoignages sur des solutions de réduction du travail ou d’amélioration de la qualité de vie qui se développent à l’heure actuelle en France Une solution de type « externalisation / amélioration des équipements: La CUMA de dessilage et distribution Une solution consistant à « produire autrement » Regrouper les vêlages et arrêter de traire sur une période Une solution passant par des investissements L’hydro-curage = la chasse d’eau ! Une solution par apport de main d’oeuvre Le service de remplacement spécialisé de la laiterie de Villecomtal sur Arros, en Gascogne.

39 Exemple N°1 : la CUMA de dessilage/distribution
Systèmes d'exploitation et environnements concernés densité laitière suffisante tous systèmes avec herbivores quelle que soit la taille  le « comment-faire » Moyens techniques et humains spécifiques: = € + 2 salariés temps partiel (1200 h en tout) employeur = CUMA Conditions sociales et réglementaires de mise en œuvre: Consignes de distribution affichées, un ticket délivré chaque jour Respecter la contrainte du planning, s’engager à utiliser tous les jours … Conditions techniques de bon fonctionnement   Disposer d’aires bétonnées de manœuvre , hauteur portail > 2,8m L’hiver, pour ne pas avoir à distribuer le Dimanche et libérer ainsi le salarié, on distribue : ·         Le vendredi : + 40 % de la ration habituelle, Le samedi : + 60 % et décalage de la distribution en fin de journée

40 Exemple N°1 : la CUMA de dessilage/distribution
Ce qu’on peut en attendre incidences au plan du travail (quantitatives, qualitatives)  En 2 h 45 pour 5 El , fait le travail qui demandait avant à chacun de 1 à 4h /j incidences zootechniques Chacun fait plus attention au calcul des rations, meilleure ingestion chez certains   au plan économique 17,4 €/1000 l MO comprise contre 26 €/1000 l sans MO en équipement individuel pour service comparable expertise des autres aspects: Difficultés rencontrées réellement Lente sur route, pas de possibilité de charger directement des bottes cylindriques, ration qui chauffe l’été -> distribution 7j/7 Risques possibles  Quid si panne ? quid si verglas ? quid si epizootie ? Durabilité / souplesse / réversibilité /technicité Machine simple entretien facile, conduite aisée

41 la formule « CUMA » est également intéressante pour réduire le coût de mécanisation des Travaux de Saison D’après nos études, réduction du temps de travail = 35 % (-100 h) Ce système permet aussi une meilleure gestion du travail d’astreinte et allège les travaux en période de pointe.

42 Réduire le coût de mécanisation des Travaux de Saison: on peut encore aller plus loin et « externaliser » = faire appel à l’entreprise Le troupeau : litres, 140 vaches Troupeau en stabulation permanente logettes sur sciure + racleur. Alimentation : Ensilage de maïs + RG enrubanné + Tourteau de soja + CC du commerce   Les surfaces : 170 ha de SAU dont : 55 ha de maïs (ensilé à 90 %, surplus stocké sous forme de maïs grain humide). 30 ha irrigables. 19 ha de triticale ha de jachère. Le reste est en prairie (40 ha de prairie naturelle + le reste Dactyle et RG/TB)  Matériel réduit aux besoins des travaux d’astreinte 1 tracteur + mélangeuse 1 tracteur + fourche 1 chargeur articulé pour transport de la sciure dans les logettes et chargement de la mélangeuse 1 cultivateur, 1 faneuse, 1 andaineur, 1 enrubanneuse en copropriété  tous les travaux de saison y compris la fauche par entreprise tarifs pratiqués par l’entreprise  : Labour : € / ha Herse rotative : € / ha Semoir combiné : 69 € / ha Broyage : € / ha Fauche : € / ha Round Baller : ,70 € / botte coût total annuel pour l’exploitation =  €    Coût total des charges de mécanisation pour cet élevage Carburants et lubrifiants : € Entretien et réparations : € Amortissements matériel et installations : € Travaux par tiers : € TOTAL : € soit 434 € par ha de SAU Dans les exploitations de même dimension, la moyenne est de 412 €/ha avec 190 jours de travaux de saison

43 Exemple N°2 : l’Arrêt complet de traite sur une période
Systèmes d'exploitation et environnements concernés systèmes spécialisés avec beaucoup de travaux au Printemps et peu l’Eté des systèmes Ovins laitiers dans la zone  idée de « faire pareil »  le « comment-faire » Moyens techniques et humains spécifiques: Pas d’investissement : juste de la vigilance et de la surveillance C’est par les génisses qu’est recentrée la période de vêlage, il faut savoir réformer les VL qui se décalent Conditions sociales et réglementaires de mise en œuvre: Les laiteries peuvent ne pas apprécier, sauf si complémentarités … Conditions techniques de bon fonctionnement   Avoir de quoi élever 10 % de cheptel en plus Bien maîtriser la situation sanitaire mammites car quelques tarissements « précoces » Ne pas avoir de problèmes d’infécondité Un « mode d’emploi » a été précisé pour la période de tarissement

44 Exemple N°2 : l’Arrêt complet de traite sur une période
Ce qu’on peut en attendre incidences au plan du travail (quantitatives, qualitatives)  De 4 à 8 semaines de fermeture totale de la salle de traite  beaucoup plus de facilité à se faire remplacer. Mais une pointe de TA au moment des vêlages incidences zootechniques Il faut plus de renouvellement, pas de problèmes de cellules si mode d’emploi respecté au plan économique 10.6 €/1000 l (calcul fait par simulation des conséquences connues et en référence à des systèmes ou il y a 60 % de vêlages de Sept à Nov) expertise des autres aspects: Difficultés rencontrées réellement risques de flambées de maladies virales ou bactériennes, notamment chez les jeunes animaux (diarrhées, grippes). L’OCL doit s’adapter, quelques difficultés à bien démarrer les vêlages les plus précoces si l’ensilage de maïs est réalisé tardivement Risques possibles  Quid si trop d’éleveurs s’y mettent ? (attitude laiterie) Durabilité / souplesse / réversibilité /technicité Pas d’investissements = retour à la situation de départ possible. Compatible avec mono-traite saisonnière

45 Exemple N°3 : l’hydro curage
Systèmes d'exploitation et environnements concernés 70 VL, beaucoup de place autour des batiments  le « comment-faire » Moyens techniques mode de fonctionnement Stabulation Fumière génisses Fosse géomembrane 503 m3 Fosse bateau 76 m3 avec Séparateur et Décanteur Laiterie Salle de traite Vêlage Infirmerie Stabu VL Stabu Stockage foin et paille Aire exercice non couverte alimentation Plate forme Ensilage Réservoir 17 m3 hydro-curage

46 Exemple N°3 : l’hydro curage

47 Exemple N°3 : l’hydro curage

48 Exemple N°3 : l’hydro curage
Ce qu’on peut en attendre incidences au plan du travail (quantitatives, qualitatives)  30 seconde (tourner une vanne) pour curer l’aire d’exercice de 7O VL et la rendre impeccable incidences zootechniques Les animaux s’habituent très bien au plan économique: Investissements EAU Réservoir Euros Tuyau pose comprise Euros Pompe de raccordement 200 Euros FOSSE Bateau 76 m3 déjà existante Décanteur Euros Fosse en géo-membrane 600 m Euros Maçonnerie Euros Expertise des autres aspects: Difficultés rencontrées réellement Risques possibles  Quid si gel ? Pas assez de recul su la géomembrane Après subvention : €, à comparer à ce que coûterait un racleur automatique ou un tracteur attelé en permanence à une lame et ayant besoin d’un chauffeur

49 Exemple N°4 : Le Service de Remplacement Spécialisé
Systèmes d'exploitation et environnements concernés zone à faible densité laitière de polyculture élevage (fort attrait des systèmes avec grandes cultures), mais peut intéresser partout tailles « quotas » très différentes  le « comment-faire » Moyens humains spécifiques: salariés spécialisés à 35 heures / semaine, 225 jours dans l’année. 1 vacher pour 14 expl. Le salarié peut travailler jusqu’à 7 jours consécutifs et plus de 25 week-ends par an. Un coordinateur/médiateur pour l’administration et les relations sociales Conditions de mise en œuvre L'éleveur s'engage sur un nombre de jour et sur un règlement le salarié sur un nombre de journées et de week Ends Des groupes stables, pour qu'une connaissance réciproque des hommes et des exploitations puisse s'installer Pour que ça fonctionne: organisation, rigueur, transparence, appuyées sur 4 outils de gestion

50 Exemple N°4 : Le Service de Remplacement Spécialisé
Ce qu’on peut en attendre incidences au plan du travail (quantitatives, qualitatives)  Possibilité de prendre des vacances, de s’occuper de ses mandats professionnels, et d’être remplacé en cas d’accident ou de maladie. « en toute quiétude » incidence technique Les réunions bimestrielles servent aussi de lieu d’échange sur les méthodes de travail (conduite des troupeaux, système de repérage des problèmes). Chacun fait plus attention au calcul des rations, meilleure ingestion chez certains   au plan économique Coût proche de 105 €/j, la laiterie en prend 40 % à sa charge expertise des autres aspects: Difficultés rencontrées réellement Le seul gros problème dans le Sud-ouest: trouver des vachers compétents ! Risques possibles , Durabilité / souplesse / réversibilité /technicité Adaptation du salarié un peu longue  travailler une journée en tandem Compatible avec tous autres moyens de réduire le travail

51 Comment accéder à ces témoignages ?
Sur le site Internet de l’IE (Club des métiers « Travail ») Voir un exemple de fiche


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