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Publié parMarquite Grange Modifié depuis plus de 10 années
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M P I F R P. Déchelotte, Rouen Nutrition périopératoire : quelles recommandations ?
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Dénutrition du patient cancéreux fréquente : 20 - 60% lors du diagnostic correlée à l extension de la maladie valeur pronostique propre diagnostic précoce intervention active
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risque nutritionel élevé diagnostic chirurgie Réa Rx°-Ch° récidive évaluation régulière +++ cachexie bilan / RCT Dénutrition du patient cancéreux
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évaluation clinique : IMC, perte de poids %/ PF (Evaluation Subjective Globale) albumine, transthyrétine, CRP index de risque nutritionnel (Buzby) outil pratique : Nutristeps autres : composition corporelle (impédancemétrie, DEXA), force musculaire Evaluation préopératoire de la dénutrition
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anorexie perturbations métaboliques – hypercatabolisme protéique ( protéolyse) – insulino-résistance – réponse inflammatoire – immuno- suppression prevenir laggravation liée au stress Intervention nutritionnelle précoce : cibles ?
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périoperatoire chirurgie post-op Prise en charge nutritionnelle en périopératoire pré-op
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NE/NP standard : recommandations (1994) renutrition préoperatoire réservée aux patients sévèrement dénutris (7-10 d) NA postopératoire : si dénutri, pas de NA préop, réalimentation orale dans les 7 j impossible ou insuffisante parentérale or entéral, standard pas de support nutritionnel chez les patients non-dénutris
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NPT pré + postop supérieure à NPT post- op seule chez des cancéreux dénutris : réduction des complications (mortalité ?) mais... durée de séjour hospitalier totale augmentée Bozzetti, JPEN 2000 NE/NP standard : évolutions (1995-2000)
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Nutrition post-opératoire : entérale ou parentérale, y-a-t-il encore un débat ?
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pourquoi choisir laNEP: - éviter des complications de la NPT * infectieuses, métaboliques, coûts induits) * troubles moteurs (CCK, PYY) * atteinte du GALT (IgA) * budgétaires... (5-10 / 40-50 euros) NEP : lapproche physiopathologique
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pourquoi choisir laNEP: - rechercher des bénéfices de la NEP * trophicité et translocation ? (cf Sedman 95, Reynolds 97, Hadfield 95) * soutien de limmunité muqueuse intestinale.... respiratoire et systémique (Kudsk) * efficacité nutritionnelle (Hochwald 97, Yu 95) NEP : lapproche physiopathologique
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GLN ARG
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NE vs NPT en post-opératoire
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Complications post-op liées à la nutrition
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NE ou orale précoce supérieure à l absence de réalimentation Lewis, BMJ 2001 NE postopérative jéjunale : réduction de l incidence des complications et de la durée de séjour / NPT Bozzetti F, Lancet 2001 NE/NP standard : évolutions récentes
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préférer en règle la voie entérale pour la renutrition préoperatoire NE préopératoire en ambulatoire en postop : en entéral si possible; inconfort digestif acceptable mais incidence résiduelle de complications encore élevée... NE/NP standard : optimisations récentes
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ne semblent pas tirer bénéfice dune NE/NP standard réalimentation précoce + compléments oraux standards nutrition artificielle seulement en cas de complications ou danorexie persistante NE/NP standard : quid des non-dénutris ?
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définition approche physiopathologique modalités et type dapport indications et résultats Immunonutrition entérale Nutrition entérale précoce
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administration nutriments par voie intestinale < 24 h très précoce : < 18 h « immédiate » : < 6 h Nutrition entérale précoce : définition
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Nutrition entérale précoce : nourrir à temps ou à contretemps ?
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pourquoi la NEP peut-elle être difficile: * gastroparésie (HTIC, stress, sédatifs, hyperglycémie, hypoperfusion...) --> site ? * troubles motricité du grêle, « iléus » post- opératoire (colon !) : obstacle relatif... * anomalies de labsorption ? QUID des obstacles physiopathologiques ?...
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interruptions fréquentes : résidus, pb sondes procédures diagnostiques et thérapeutiques erreurs de retranscription sous-nutrition fréquente (au mieux 75 %) Berger 1997 et quelques problèmes pratiques...
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NE et objectifs nutritionnels ? en post-opératoire: – site gastrique : 80% (Kemper 1992), – site jéjunal : 72 % (Reynolds 1997), 96 % (Braga 1998). en réanimation: – pancréatites (jéjunal) : 71%/ 85 % (Mc Clave 1997), 66% de la NPT (Windsor 1998), – réa polyvalente (gastrique) : 56% (Atkinson 1998)
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« use it or lose it » : NEP réduit la survenue des troubles moteurs ---> y penser tôt! prokinétiques, lavements sondes naso-jéjunales conviction et persévérance protocole de prescription, contrôle de qualité Berger 1997 MAIS AUSSI DES SOLUTIONS...
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penser à la NE à la phase initiale de prise en charge (précocité = meilleur succès) SNG 20 ml/h puis + 10 ml/h / 8-12 h prokinétiques si résidu > 250 ml / 6 heures atteinte de lobjectif : > 75% à la 72° heure ? discuter voie jéjunale, NP complémtaire Berger 1997 Exemple de protocole de prescription
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NE précoce : évolution des abords site post-pylorique >> gastrique sonde naso-duodénale ou -jéjunale cathéter de jéjunostomie fine (Sarr 1999, Biffi 2000)
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Pharmaconutrition entérale précoce
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substrat pharmaconutriment énergie protéines cible + - - Nutrition périopératoire : lère de limmunonutrition
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Quelles cibles ? muscle intestin immunité ARGININE GLUTAMINE 3 nucléotides
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Bénéfices dune NPT post-opératoire supplémentée en glutamine après chirurgie lourde pour cancer : Morlion 1998 Powell-Tuck 1999 Jiang 1999 Fürst 1999 + Mertes 2001 Novak 2002 : meta-analysis --> réduction de la durée de séjour hospitalier et de lincidence des complications infectieuses Glutamine et NPT postopératoire :
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Nutrition entérale précoce du traumatisé Réduction des complications infectieuses chez le polytraumatisé: EN + Gln et Arg:Moore, J Trauma 1994Kudsk, Ann Surg 1996
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Réduction des complications infectieuses chez le polytraumatisé: EN + Gln PRCT - 0,5 g/kg.j ; réduction des pneumonies réduction du TNF Houdijk, Lancet 1998 Nutrition entérale précoce du traumatisé
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Immunonutrition entérale post-opératoire Daly et al, Ann Surg 1995 Impact° NE Standard (30) (30) décès 1 2 infectés (n) 3/30* 13/30 DSH (j)16 (0.9)* 22 (2.9)
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Braga et al, Crit Care Med 1998 Impact ° NE StdNPT (55) (55) (56) lachages 1 2 3 complications 18 20 29 score infection 4.0 (1.6)* 6.5 (3.0) 8.6 (4.5) DSH (j) 13 * 17 19 (dénutris) Immunonutrition entérale post-opératoire
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Senkal et al, Crit Care Med 1997 Impact ° NE standard (77) (77) décès 3 2 DSH (j) 27 30.6 complications précoces 12 11 tardives 8* 17 Immunonutrition entérale post-opératoire
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périoperatoire chirurgie post-op Prise en charge nutritionnelle en périopératoire pré-op
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Immunonutrition périoperatoire Braga et al, Arch Surg 1999 1 l/j x 7 j préop per os + NE jéjunale post-op Impact ° NE standard (85) (86) patients infectés (n) 9* 22 antibiotiques (j) 6.7 (1.2)* 9.1 (2.5) DSH (j)11.1 (4.4)*12.9 (4.6)
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Impact ° Std EN (77) (77) infections 14* 27 LOHS (d) 22.2 25.8 Senkal et al, Arch Surg 1999 Immunonutrition périopératoire 1 l/j x 5 j pré-op per os + NE jéjunale post-op
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Immunonutrition : méta-analyses Beale 1997, Heys 1999, Heyland 2001 chirurgie pour cancer : réduction significative de la durée de séjour et de l incidence des complications infectieuses
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Immunonutrition périopératoire : patients dénutris Braga et al, Arch Surg 2002 pré + post : la meilleure stratégie - préop Impact° pré-op Impact° + Std EN + Std EN péri-op (50) (50) (50) infections 21 14 9* DSH (d) 15.3* 13.2* 12.0*#
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chirurgie pré-op Immunonutrition pré-opératoire seule ?
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Immunonutrition pré-opératoire chez des patients cancéreux non ou peu dénutris Gianotti et al, Gastro 2002 5 j pré-op per os Impact° Impact° pas pré-op pré + post-op de NA (102) (101) (102) infections 14* 16* 31 DSH (j) 11.6* 12.2 14.0
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Immunonutrition : aspect médico-économique moins de complications / produit plus coûteux ? économie /patient Senkal 1997 Impact° 170 Senkal 1999Impact° 1133 Mertes 2000NPT-Gln 1495 Braga 2001 Impact° 1733 Gianotti 2003Impact° 3260 c
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bilan chirurgie conditionnement pré-op immédiat ? diagnostic Patient à faible risque nutritionnel ? unité
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Chirurgie élective supplément glucidique avant lintervention réalimentation précoce «multimodal enhanced recovery program» : analgésie péridurale, contrôle de la douleur, mobilisation précoce Ljungqvist Br J Surg 2003 compléments oraux
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Immunonutrition et chirurgie cardiaque placebo isoC, isoprotéiné 50 patients à risque IMN orale Impact° 5-10 j, 7,2 l Tepaske, Lancet 2001
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immunité : HLA-DR, IL-6 infections : 4/23 vs 12/22 (p=0,013) meilleure fonction rénale ventilation, durée USI : NS durée de séjour : 7,5 vs 9,5 (NS) Immunonutrition et chirurgie cardiaque Tepaske, Lancet 2001
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Autres candidats possibles à la pharmaconutrition...
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Glycine et réponse immunitaire limite la prolifération lymphocytaire la production de TNF production par les macrophages alvéolaires effet protecteur in vivo au cours de l ischemie-reperfusion, de la transplantation or alcoolisation aigüe Zhong, Schemmer, Yin, Moon Stachlewitz, Wheeler
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Taurine et défenses antioxydantes maintien des fonctions macrophagiques effets antioxidants sur les macrophages pulmonaires Zhang réduit la production de TNF par les cellules de Kuppfer Seabra Stapleton JPEN 1999
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Cystéine et réponse immunoinflammatoire rôle majeur dans les défenses antioxydantes, les fonctions immunitaires, prolifération, contrôle de la masse cellulaire déplétion cysteine/GSH : apoptose et cachexie supplémentation N-Ac-Cysteine : effets favorables (modèles expérimentaux, cancer, VIH) pas d études en périopératoire
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Micropharmaconutrition vitamines et oligo: partie intégrante de la NA objectifs spécifiques : cicatrisation, immunostimulant, anti-oxydant supplémentation IV en Zn Cu, Se dune NE chez le brûlé : réduction des complications (Berger 98)
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vitamines C, E, -carotène, Cu, Zn, Se, EPA, -linolénique anti-oxydant, anti-inflammatoire réduction de la gravité du SRDA et de la durée de ventilation et de séjour en USI Gadek, Singer, Puntes-Arruda intérêt potentiel en périopératoire ? Micropharmaconutrition antioxydante
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Nutrition lors des complications post-opératoires
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The french Dipeptiven study (Crit Care Med 2006) 114 ICU patients multiple trauma (38) complicated surgery (65) others (11) with an indication for TPN over > 5 days Prospective randomized double-blind controlled trial isocaloric isonitrogenous TPN supplemented with Statistics : intention to treat analysis Alanyl-glutamine (Dipeptiven°) : 0.5 g x kg -1 x day -1 N=58 N=56 Isonitrogenous control (alanine + proline) : 0.7 g x kg -1 x day -1
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Clinical outcome (primary endpoint) Dipeptiven Control p complicated outcome 2434 0.04 (41.4%) (60.7%) nosocomial infections0.450.71 <0.05 per patient wound alterations 11 death during study 22 TISS score decreased over time in both groups (NS) Median ICU (12.5 vs 11.5 d), hospital LOS (30 vs 26 d), 6-months survival rate (72% vs 83%) : NS
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Infectious complications Dipeptiven Control p total number of infectious episodes 26 40 pneumonia 10 19 <0.05 surgical wound infection 3 7 septic shock or sepsis 7 6 urine infection 0 4 IV catheter 1 2 others 5 2
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Metabolic tolerance Dipeptiven Control p total metabolic 38 56 disorders (40 %) (60 %) hyperglycemia 20 30 <0.05 requiring insulin 9 18 <0.05 hypertriglyceridemia 7 11 liver disorders 24 34 total adverse event 116 159 <0.01 Déchelotte et al, Crit Care Med 2006
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Glucose disposal Control Glutamine mg/kg.min day 41.9 ± 0.6 2.4 ± 0.7 day 81.2 ± 0.6 2.2 ± 0.7 p=0.007 Parenteral glutamine and insulin resistance Bakalar et al Crit Care Med 2006 40 severe multiple trauma patients 0.4 alanyl-glutamine + 1.1 amino acid g/kg.d vs control TPN euglycemic hyperinsulinemic clamp at day 4 and 8 glutamine reduced insulin resistance :
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Parenteral glutamine and insulin resistance Borel et al, JPEN 1998 multicatheterized conscious dogs hyperinsulinemic euglycemic clamp, isotopic study, combination hormone therapy IV glutamine vs saline Results : - increased whole body glucose utilization +++ (hepatic and muscular utilization) - modest increase of glucose production
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How glutamine influences insulin resistance ? inhibits lipolysis (Cersosimo 1986, Déchelotte 1991) high load stimulates insulin secretion (Coeffier et al AJP 2003) induces heat-shock proteins supports anti-oxidant defences (GSH) preserves gut barrier
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33 patients with secondary peritonitis Prospective randomized double-blind controlled trial isocaloric isonitrogenous TPN with Alanyl-glutamine Dipeptiven° 0.4 + 1.1 amino acid g x kg -1 x day -1 n = 17 Isonitrogenous control standard amino acid, 1.5 g x kg -1 x day -1 n = 16 Glutamine-TPN in secondary peritonitis: Fuentes-Orozco, Clin Nutr 2004
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Glutamine-TPN in secondary peritonitis: Fuentes-Orozco, Clin Nutr 2004
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59 patients with major surgery (cardiac, pancreatic, colonic) TPN + progressive standard enteral diet PRCT : IV alanyl-glutamine (0.5 g/kg.d) vs std amino acids Results in non-pancreatic surgery: improved gln and GSH reduced nosocomial infections : 13 vs 36 (p<0.005) (bacteremia, pneumonia, Staph A, fungal) Ala-Gln-TPN in complicated surgical patients: Ziegler TR ar al ESPEN 2004
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Gln reduces mortality in ICU patients !
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Gln-TPN in severe ICU patients reduced 6- month mortality reduced catheter related infections : 12/25 vs 21/27 reduced lethal fungal infections : 0/25 vs 6/27 Griffiths Nutrition 2002 enhanced IFNγ and maintained Il-4 production by PBMC of ICU patients Boelens Clin Nutr 2004 IV Gln and outcome in ICU patients: Griffiths Nutrition 1997 Goeters CCM 2002
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31 patients with severe burns (50 % of body surface) enterally fed with standard diet randomized to supplemental intravenous glutamine (0.57 g/kg.d) or control amino acids Results : improved prealbumin, reduced CRP reduced gram negative bacteremia : 1/12 vs 6/14 (p=0.04) IV Glutamine in severely burned patients: Wischmeyer et al, Crit Care Med 2001
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No. of deaths (intention to treat) No. of deaths (per protocol analysis) Control Glutamine 12 2* 8 0* * = P < 0.05 Garrel D et al 2003, Crit Care Med 31:2444 Enteral glutamine in adult burn patients: decreased mortality and infectious morbidity
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Dechelotte 2006, Goeters 2002, Griffiths 1997 & 2002, Fuentes-Orozco, Powell-Tuck 1999, Wischmeyer 2001, Zhou 2004, Xian-Li 2005 660 patients reduced mortality : RR 0.67 (CI: 0.48-0.92), p=0.01 infections : RR 0.75 (CI: 0.54-1.04), p=0.08 LOS : p=0.08 IV Gln in ICU : updated metanalysis Heyland et al, NutritionCriticalCare 2005
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cancer NE post-op précoce chirurgie NPT post-op immunoNE post-péri-op / NPT-Gln pharmaconutrition précoce anti- catabolique ? immunoNE preop (perop ?) t bilan diagnostic
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