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Publié parAlexis François-Xavier Benoît Modifié depuis plus de 9 années
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Méthode d’analyse de l’activité
TECFA Technologies pour la Formation et l’Apprentissage Méthode d’analyse de l’activité Ergonomie des interaction personnes-machines Cours du 24 octobre 2007 Objectif : présenter la démarche de conception : l ’analyse des besoins appelée ici plus largement analyse de l ’environnement et l’analyse de l’activité. Copie du tableau sur les phases de conception centrée utilisateurs et les méthodes associées. Activité préalable : travail par petit groupe pdt 20 mn sur la question suivante. Vous allez concevoir un site Web pour les accros du cinéma. Quelles sont loes ionformations que vous devez connaître avant de concevoir quoi que ce soit ? Comment allez-vous vous y prendre pour les connaître ? Prochain cours Démarche de CAD : passage du cahier des charge au proto. -> Parler des modèles de base : --modèle de charge cognitive, de capacité de mémoire de travail limitée et ce qui en découle --modèle de Schneidermann Mireille Bétrancourt - TECFA - FPSE
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but et règles d’un jeu Tâche Activité activité du joueur OBJET HUMAIN
o b j e c t i f Tâche but et règles d’un jeu activité du joueur Activité d o n n é e s a c t i o n s HUMAIN OBJET de l’activité R * T M limite floue Tâche : = liée à l’objectif et aux contraintes Activité = liée à l’interaction avec l’objet (et la machine) Connaître les règles du jeu d ’échec par coeur ne fera pas de vous un expert. Cf. Théorie de l’instrumentation de Rabardel (1995) Rabardel propose de définir l’instrument comme composé à la fois par l’objet technique -qu’il nomme « artefact »-, et par « des schèmes d’utilisation résultant d’une construction propre ou de l’appropriation de schèmes sociaux préexistants »(Ibid, p11). L’instrument ainsi défini n’est pas donné, mais il se construit dans l’action, dans l’interaction avec l’environnement dans le cadre des tâches à accomplir. Dans ce processus d’interaction, le sujet d’une part assimile l’artefact -en identifiant ces caractéristiques pertinentes par rapport à la tâche et en lui assignant des fonctions-, et d’autre part, il s’adapte à lui -en modifiant ses schèmes de pensée, pour tenir compte des contraintes et des potentialités de l’artefact. @André Bisseret
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Phase d’analyse : 2 dimensions
Attitudes Quelle est mon opinion, suis-je positif, négatif, inquiet, enthousiaste… ? Analyse socio-cognitive Représentations Qu ’est-ce que j ’en sais, à quoi cela se rapporte-t-il, que puis-je en faire ? Usages Deux composantes . Analyse socio-cognitive A chaque instant de la manipulation d’un outil, que ce soit une chaise, un marteau ou un système d’information, et notamment dès le premier contact (présentation commerciale du produit, démonstration, etc.), l’utilisateur se construit une représentation de la partie de l’outil qu’il a explorée, en fonction de ses représentations préalables (y compris les représentations de l’environnement). Chaque action de l’utilisateur est guidée par la représentation instantanée de l’outil et participe à cette même représentation. Autrement dit, le jugement d’utilité du produit, l’utilisation d’une fonction du système, le choix d’une zone à observer, le clic sur un lien hypertexte, etc. sont la résultante d’une représentation du système à cet instant et vont s’inscrire dans cette même représentation. Analyse de l ’activité Ce que fait réellement Quelle est mon activité actuelle, comment j ’utilise les systèmes similaires et associés ? objectifs démarche Problèmes rencontrés et potentiels Analyse procédurale
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Analyse socio-cognitive : Outils
Activité Comparatif systèmes existants Rôles sociaux Observations sur terrain Entretiens non-directifs ou semi-directifs Analyse ethnographique Attitudes Rôles sociaux et attitudes Méthodo de psy sociale, de sociologie, voire d ’ethnographie Voir document afférent sur méthode -> jeux de rôle, etc. Par exemple : vous voulez proposer un nouveau système de messagerie qui contient aussi des fonctionnalités d ’organisation de fichiers. 1) Vous comparer les outils de messageries existants, en faisant une analyse de leurs avantages et inconvénients. 2) vous allez observer sur le terrain l ’activité des utilisateurs cible : vous pouvez soit observer qulqu ’un dans son activité sur une des applications similaires, pour analyser ce qu ’il aime et ce qu ’il n ’aime pas, ce qu ’il aimerait avoir en plus. Méthode d ’observation, evc eventuellement verbalisations. 3) Vous avez des hyypothèses sur les fonctionalités à mettre et celle à ajouter pour que votre produit sorte du lot : vous les mettez en pâture dans un focus group. Pratiques Focus groups Questionnaires
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Analyse activité : méthodes
Observation Entretiens Le « pourquoi - comment » ? Libre ou « armée » Incidents critiques Auto-confrontation et allo-confrontation « Story telling » Analyse de traces Information à la demande Classification
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Modèles d’analyse de l’activité
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Perspective cognitiviste
Informations Représentations matérielles et symboliques Raisonnements épistémiques pragmatiques Connaissances générales spécifiques Résolution de problèmes Activitation de règles Activités automatisées Suites d ’actions Evaluation Schéma inspiré du modle de Rasmussen (1986) Exemple : situation de conduite: automatismes : conduite en situation normale Survient la neige -> règles entendues de type ralentissement, conduite souple Le moteur s’enflamme : résol de pb -> utilisé pour l’analyse de l’activité expert, our la concpetion de systèmes critiques
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Théorie de l’activité (1)
Leontiev, 1981 outil Engeström, 1987 médiation sujet objet résultat communauté règles division du travail « The relationship between human agent and objects of environment is mediated by cultural means, tools and signs. » L’objet : l’objet sur lequel porte l’activité du sujet (plan, draft) ou une idée générale. L’outil peut être un outil physique ou psychologique : par exemple le langage est un des outils fondamentaux. Les outils sont construits socialement. Ref : Leontiev, A.N. (1981). The problem of activity in psychology. In J.V. Wertsch (Ed.), The concept of activity in Soviet psychology. Armonk, NY: Sharpe. Engeström, Y. (1987). Learning by expanding: An activity-theoretical approach to developmental research. Helsinki, Finland: Orienta-Konsultit Oy
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Théorie de l’activité (2)
Besoin motif but action sous-but opération Condition de réalisation Mode d’exécution
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Approche ethnographique de l’activité
Multi-méthodes pour dégager les règles tacites Observation de l ’activité dans son contexte S ’intéresse à l ’expérience subjective du sujet Méthode ethno de plus en plus utilisée en ergo. Part de plusieurs théories (théo de l ’activité de Vygotsky, socio-lng de Labov, analyse contectuelle de Goffman entre autres) qui toutes ont deux caractéritiques : - se focalisent sur le comportement de l ’individu en contexte et voit le comportement comme un moyen de communication - ont pour postulat que la structure des interactions humaines est basé sur des règles tacites dont les individus n ’ont pas conscience. D ’oû technique multiméthode basée sur l ’observation de l ’activité en contexte, et sur entretien en terme d ’expérience interne, càd l ’interprétation du sujet. Ainsi, entretien ethno sera toujours dans un plus large contexte que celui du futur outil. Par exemple, si vous voulez faire une nouvelle appli de messagerie électronique, vous allez non seulement observer une personne qui utilise (réellement) sa messagerie actuelle mais élargir votre observation à toute son activité de communication, ce qui implique de suivre la personne durant toute la durée de sa journée de travail. Ceci permettra de situer l ’outil par rapport aux autres outils (téléphone, chat, courrier…). « culture »
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Techniques d’entretien
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« Pourquoi-comment » inexplicitable (par le sujet) PROCÉDURE
Procédure = faits concrets, dont l ’util peut rendre compte. On est au niveau des opérations. Au dessus, on a les actions (cf dernière diapè). Mais niveau en-dessous = opérations cognitives nécessaires qui ne peut être pas être observé directement ni expliqué par le sujet. D ’ou utilisation de techniques plus de type expérimentale comme technique d ’information à la demande. PROCÉDURE inexplicitable (par le sujet) ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
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La technique du «pourquoi ? comment ?»
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Ex. : interview dans un service missions
l’agent : – «… on reçoit les frais de mission, je vérifie avec l’intéressé l’imprimé, le fais signer, je fais une photocopie…» – POURQUOI ? ? – «pour renvoyer les frais de missions au service concerné et qu’il soit remboursé» rembourser les frais de mission recevoir les frais vérifier l’imprimé faire signer faire photocopie
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? Ex. : dans un cabinet d’assurance
– « je dois déterminer le barème à partir du rapport d’expertise» – COMMENT ? ? – « je prends le dossier, je lis, je vérifie le nom de l’assurance et si j’ai les références du tiers… en suite je détermine le barème en suivant la convention IDA et je vérifie si la garantie est acquise» prendre le dossier lire le vérifier suivre IDA déterminer le barème
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Méthode « story telling »
« Racontez-moi comment vous vous y êtes pris la dernière fois que vous avez recherché des informations (ou un billet) pour un spectacle. »
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Pour vos projets : Analyse du système Contexte global d’utilisation
Organisation contenu, navigation, interaction Analyse de l’activité Evaluation « experte » Pb d’utilisabilité « théorique » Relations entre vos analyses (en bleu) et le résultat de ces analyses (en jaune). Scénarios d’utilisation Test utilisateur Pb d’utilisabilité effective
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