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LA ROBOTISATION DU CONTACT

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Présentation au sujet: "LA ROBOTISATION DU CONTACT"— Transcription de la présentation:

1 LA ROBOTISATION DU CONTACT
Mon général, Mesdames, Messieurs, je suis le LCL VIDAL, officier correspondant d’Etat Major chargé du combat débarqué au sein du bureau plans de l’EMAT. C’est à ce titre que j’interviens aujourd’hui pour vous dresser rapidement un état du besoin opérationnel de l’armée de terre en matière de robotique terrestre du contact. Ce besoin s’inscrit à l’horizon de Scorpion Etape 2, c’est-à-dire un horizon d’une petite dizaine d’année, qui devrait voir la robotique prendre toute sa place au sein des forces, même si bien sur, les robots ont déjà commencé à faire leur apparition dans les unités (exclusivement du génie) et continueront à le faire progressivement, dans les autres fonctions opérationnelles, pour répondre à des besoins spécifiques. Globalement, les robots terrestres devront permettre au soldat, de plus en plus rare, de se concentrer sur ce qu’il est seul capable de réaliser, le robot agissant en appui du combattant, ou en le suppléant pour l’accomplissement de certaines taches fastidieuses ou répétitives bien définies, au sein d’un environnement complexe. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE 1

2 DES ROBOTS MILITAIRES….
1/ C’EST QUOI? 2/ POURQUOI? 3/ POUR FAIRE QUOI? 4/ QUELS ROBOTS? 5/ QUELLES LIMITES? 6/ ET MAINTENANT? Mon propos s’articulera autour des réponses aux questions suivantes. Quelques rappels sur ce que l’on entend par robot militaire tout d’abord. Pour quel emploi et quel type de mission? Quel type de robot? Quelles sont les limites, c’est-à-dire en termes opérationnels: les contraintes et les impératifs fixés par l’environnement et que nous nous sommes nous même fixés quant à l’emploi de ces robots et pour finir quelques perspectives et jalons nous permettant de rejoindre l’objectif que l’armée de terre s’est fixé. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

3 UN CONCEPT EXPLORATOIRE DE LA ROBOTIQUE MILITAIRE
Finalité de la robotique militaire terrestre Permettre au soldat de se concentrer sur ce qu’il est seul capable de réaliser, le robot accomplissant, en appui du combattant ou à sa place, certaines tâches bien ciblées 1/ Accroissement de l’intérêt pour un emploi militaire des robots terrestres - Mise en service progressive de systèmes dédiés (ex : EOD) Maturité technologique / dualité 2- Préparation de l’arrivée des robots au sein des forces terrestres - À moyen terme (2020) : Étape 2 de SCORPION – nécessité de rédiger les documents programmatiques et d’orienter le travail doctrinal - À plus long terme ( ) : nécessité d’orienter les études amont En juillet 2012, l’Armée de terre s’est doté un concept exploratoire de la robotique militaire terrestre qui définit et décrit le robot militaire terrestre comme « une plateforme mobile terrestre réutilisable, équipée de capteurs et d’effecteurs, destinée à réaliser, avec un certain degré d’autonomie, des actes élémentaires dans le cadre d’une manœuvre aéroterrestre ». Agissant dans un milieu terrestre par nature complexe, rendu encore plus complexe par le brouillard de la guerre, le robot devra donc à terme relever les défis de la mobilité, de la robustesse, mais aussi de l’autonomie fonctionnelle pour apporter une réelle plus value à la manœuvre, en ayant la capacité de réaliser seul des actes courants conformément aux ordres donnés par son chef tactique, c’est-à-dire réaliser seul et en autonomie, un certain nombre de missions tactiques, en accomplissant certains des actes élémentaires du combattant. Ce concept traduit l’intérêt croissant des forces terrestres pour la robotique militaire , et permet de tracer les premier sillons pour préparer l’arrivée des robots au sein des forces à l’horizon de Scorpion Etape 2. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

4 EXPRESSION DU BESOIN GENERAL
1- Améliorer la protection du combattant en réduisant l’exposition aux dangers : non pas remplacer systématiquement le combattant par des robots mais préserver le potentiel de combat et favoriser l’engagement 2- Accroître les capacités du combattant et donc l’efficacité des unités : pallier les limites de la tolérance humaine à son environnement, dépasser les capacités physiques du soldat et prolonger ses sens, ce qui permet d’augmenter le rythme d’exécution et la durée de la mission 3- Réaliser des tâches répétitives et fastidieuses : permettre la permanence de la mission, la régularité de la performance ainsi que l’ « allègement cognitif » du combattant Les apports opérationnels des robots militaires terrestres répondent ainsi à un besoin générique qui peut s’exprimer selon trois axes principaux: l’augmentation de la survivabilité du soldat en permettant de réduire son exposition aux dangers du champ de bataille. Il ne s’agira pas de remplacer l’homme par des robots mais bien de préserver le soldat le plus longtemps possible en lui permettant de s’engager au meilleur moment et dans les meilleures conditions possibles; L’accroissement des capacités des combattants et ainsi de l’efficacité opérationnelle des unités. La capacité opérationnelle pourrait être améliorée grâce aux apports de la robotique, que ce soit en termes de rapidité d’éxecution, de permanence de l’action ou de durée de la mission; La réalisation de taches répétitives ou fastidieuses, le robot présentant une excellente permanence dans l’éxecution de la mission et une régularité de performance. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

5 EXPRESSION DU BESOIN OPERATIONNEL
Mis en œuvre aux plus bas échelons tactiques, les moyens robotisés devront répondre aux critère tactiques suivants (besoins opérationnels prioritaires croisés avec la maturité technologique) : accroître les capacités de renseignement au contact du GTIA, améliorer la capacité à détecter, identifier, neutraliser, au besoin détruire la menace mines et explosifs, compléter les capacités de destruction du GTIA (délivrance de feux, mise en œuvre d’armement), participer à la logistique de l’avant (allègement/ravitaillement des combattants au contact). Ce besoin général peut ensuite être décliné par système de forces et par fonction opérationnelle. Globalement, là encore et avant d’entrer plus en détail en prenant l’exemple de la fonction “engagement – combat”, les robots peuvent se voir attribuer trois à quatre grandes familles de missions: Les missions de renseignement de contact, renforcant ainsi la capcité de renseignement du chef pour éclairer la manoeuvre, en zone ouverte comme en zone cloisonnée, tout en réduisant l’exposition du combattant. Les missions d’application de feux, la décision d’engagement relevant toujours de l’homme; Les missions de logistique, permettant ainsi d’accroitre la mobilité et l’agilité du combattant en allégeant le poids toujours plus grandissant des munitions et des équipement, mais aussi en participant à son ravitaillement au contact. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

6 BESOINS « ENGAGEMENT –COMBAT »
1- Dans le domaine du renseignement et de la surveillance : Accroître les capacités de renseignement du contact (voir au coin de la rue, derrière le mur…) Renseigner sur la configuration d’un lieu Surveiller en permanence un axe, un secteur, une zone Éclairer au profit d’un élément embarqué ou débarqué Pénétrer et explorer des zones difficiles d’accès 2- Au cœur de l’action de combat : Ouvrir une brèche dans un bâtiment et entrer en premier Acquérir, désigner, neutraliser un objectif Participer à la neutralisation d’adversaires Entraver la manœuvre adverse Leurrer l’adversaire/perturber son jugement Pour illustrer plus précisément mes propos en matière de besoin opérationnel, je vais maintenant vous détailler le besoin en robotique terrestre de la fonction « engagement – combat » qui regroupe pour l’essentiel le combat débarqué et le combat embarqué, c’est-à-dire le cœur des forces au contact dans le GTIA Scorpion. Ce besoin peut être décliné selon 4 grands axes: Tout d’abord dans le domaine du renseignement. Les robots seront présents en complément des combattants pour conduire des missions d’éclairage de la progression, dans des zones dangereuses, ou difficiles d’accès, permettant ainsi au chef d’avoir « une pièce d’avance » avant d’engager ses soldats. Ensuite au cœur des actions de combat, les robots à la fois capteurs mais aussi effecteurs seront des atouts supplémentaires pour le chef tactique en venant compléter l’action des combattants sur le terrain. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

7 BESOINS « ENGAGEMENT –COMBAT »
3- En appui et en soutien du combattant : Assurer l’accompagnement/l’aide à l’engagement des véhicules habités Participer à l’allègement du combattant et à son ravitaillement au contact 4- Dans le cadre de la préparation opérationnelle : - Participer à l’entraînement du soldat Evacuer un blessé d’une zone hostile En matière d’appui et de soutien, des robots plus lourds, robots tactiques polyvalents pourront participer en particulier à l’allègement du combattant débarqué qui représente aujourd’hui une problématique majeure., mais pourront également prendre une place prépondérante dans la manœuvre logistique de l’unité élémentaire. Bien entendu, cette intégration de la robotique dans les unités ne sera réussie que si la fiabilité des moyens est avérée et qu’une véritable symbiose s’installe entre les combattants et les moyens robotiques , ce qui impose leur utilisation dès le temps de paix, à l’entrainement et à l’instruction. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

8 Une composante débarquée composée:
Micro-robots: 5 kilos maximum, une caméra, une centaine de mètres de rayon d’action. Emploi à l’intérieur des bâtiments. Mini-robots: 50 kilos maximum. Charges utiles variés. Quelques centaines de mètres de rayon d’action. Emploi privilégié en zone urbaine. Micro-drones: jusqu’à deux kilos, une caméra, 2 kilomètres de rayon d’action. A l’horizon de Scorpion Etape 2, les systèmes robotisés se caractériseront par leur diversité et leur dissémination au sein du GTIA. En première approche, ces systèmes devraient en priorité equiper les fonctions opérationnelles “combat débarqué”, “combat embarqué” et “agencement de l’espace terrestre”. Deux capacités principales pourraient être mises en oeuvre au sein du GTIA: Une composante débarquée ( à ne pas confondre avec le fonction opérationnelle du même nom) composée de : micro drones et micro robots, yeux déportés des combattants Mini robots, capables de délivrer des effets sur le terrain et l’adversaire, mais aussi au profit de la force (relais Trans par exemple) en constituant des outils déportés des combattants COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

9 Une composante embarquée composée:
Mini-drones plus élaborés pour les unités d’investigation, 4-5 kms de rayon d’action, emploi à partir des véhicules. Systèmes robotisés types pantins permettant une robotisation d’opportunité des véhicules du GTIA. Robots tactiques polyvalents disposant d’un niveau élevé d’autonomie fonctionnelle et capable de remplir un spectre large de missions (charges utiles variés) et de s’intégrer à la manœuvre embarquée du GTIA. Robots tactiques lourds disposant d’une autonomie fonctionnelle élevée, destinés à remplir des missions spécifiques. Une composante embarquée ( à ne pas confondre avec le fonction opérationnelle du même nom) composée de: Micro drones, eventuellement plus élaborés, équipant les éléments de reconnaissance et de renseignement du contact (section de renseignement régimentaire, peloton d’éclairage et d’investigation…) Systèmes rtobotisés type pantin permettant une robotisation d’opportunité des véhicules existant au sein du GTIA Robots tactiques polyvalents capables de remplir des missions de renseignement de contact, de transport-ravitaillement, ou de délivrer des effets sur l’adversaire. Robots tactiques lourds destinés à remplir des missions spécifiques d’aménagement du terrain, de déminage – dépollution, de bréchage, de logistique ou de délivrer des effets sur l’adversaire. Ces capacités constituent une liste à peu près exhaustive des systèmes robotisés qui pourraient equiper un GTIA à l’horizon prévisible, certains moyens pouvant apparaitre redondants (robots tactiques lourds, pantins…). Les choix seront effectués à l’issue du stade d’orientation du programme Scorpion etape 2. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

10 QUELLES CARACTERISTIQUES ?
1/ Dans une approche globale, les moyens robotisés du contact participent à l’accomplissement des missions du GTIA en s’intégrant à la manœuvre. 2/ Leur complexité de mise en œuvre, leur autonomie fonctionnelle et leur rayon d’action sont croissants du micro-robot/micro-drone au robot tactique lourd. 3/ Dans tous les cas ces systèmes robotisés ne disposent pas de l’autonomie décisionnelle et l’homme reste en permanence dans la boucle. Ces robots répondent aux caractéristiques principales mais aussi limites suivantes: Ils participent à l’accomplissement des missions des GTIA en s’intégrant à la manoeuvre, sans pour autant la modifier fondamentalement. Les principes de couverture, d’appui, d’assaut ou de réserve perdureront. Leur compléxité de mise en oeuvre, leur autonomie et leur rayon d’action sont croissants du micro robot, micro drone au robot tactique lourd; Dans tous les cas, ces systèmes robotisés ne disposent pas de l’autonomie décisionnelle pour la mise en oeuvre d’effecteurs et l’homme reste en permanence dans la boucle, ultime autorité décisionnaire de l’emploi de la force (qu’elle soit létale ou non) COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

11 PERSPECTIVES ET AXES D’EFFORT UNE APPROCHE PRAGMATIQUE ET INCREMENTALE
1- Apprécier la plus-value opérationnelle des robots terrestres : au cas par cas en saisissant les opportunités avec un critère majeur d’appréciation = mesure de la préservation et de l’optimisation du potentiel humain 2- Lancer un processus d’études, d’évaluations et de réflexion doctrinale : pour préciser le besoin opérationnel et approfondir les aspects doctrinaux pour approfondir les aspects relatifs à la mobilité, à la simplicité d’emploi et à la robustesse, ainsi qu’à l’autonomie d’un système robotisé Depuis maintenant quelques années, l’armée de terre est ainsi clairement engagée dans une démarche pragmatique et incrémentale visant à lui permettre d’accroitre, via la robotique terrestre, le spectre des capacités des futurs GTIA Scorpion. Elle suit avec attention les évolutions techniques et technologiques en lien avec le domaine afin d’alimenter ses réflexions et la production des différents documents programmatiques de l’opération constituante « robotique militaire terrestre » qui s’inscrit dans le périmètre de l’étape 2 du programme Scorpion. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE

12 Etudes technico-opérationnelles ( ARCOP, CRATERRE, ALCOMDE…..)
Poursuite des travaux et réflexions, en liaison avec le CREC, la DGA, les industriels…. Etudes amont, Etudes technico-opérationnelles ( ARCOP, CRATERRE, ALCOMDE…..) Achats en urgence opérationnelle (MINIROGEN, MINIDROGEN) Evaluation tactique « robotisation du contact » en Cela passe en particulier par la poursuite et l’accompagnement des travaux de reflexions conduits par les différents acteurs du domaine, les travaux de recherches des différents services de la DGA, ou des contacts fréquents avec les indutriels leaders du domaine. En parallèle, des études technico opérationnelles sont conduites en liaison avec l’ensemble des acteurs du domaine pour mieux définir les besoins les attendus et les potentialités de l’emploi des robots terretsres et des drones de contact, même s’il reste difficile d’imaginer ce dont les robots seront capables à l’horizon considéré tant la technologie avance vite. En ce sens, le rôle du BPLANS de l’EMAT n’est pas de prévoir l’avenir mais de le permettre en créant les conditions favorables à l’arrivée de la robotique terrestre. L’actualité opérationnelle et en particulier le théatre afghan a permis à l’armée de terre de rentrer dans l’ère robotique, dans le domaine très particulier de la lutte contre IED et l’ouverture d’itinéraire, les expérimentations se poursuivent désormais pour élargir ce domaine d’emploi très ciblé et faire de la robotisation un des atouts des GTIA de demain, l’accompagnant dans la manoeuvre, aussi bien dans le domaine du renseignement, que dans celui des appuis ou de la logisqtique, afin de permettre au combattant de se recentrer sur son coeur de métier. COLLOQUE « ROBOTIQUE MILITAIRE TERRESTRE » - 21 FEVRIER 2013 – ECOLE MILITAIRE


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