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LA SCLEROSE EN PLAQUES
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PLAN 1. Définition 2. Étiologie 3. Diagnostic de la SEP
4. Evolution et pronostic 5. Traitement 6. Conclusion
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1.Définition : La sclérose en plaques (SEP) est une affection inflammatoire et démyélinisante du système nerveux central, caractérisée par « une dissémination des lésions dans l'espace et dans le temps ». Définition anathomopathologique
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Atteinte inflammatoire et immunitaire de la myéline par les lymphocytes
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IRM séquence T1 Macroscopie plaques péri-ventriculaires microscopie
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I.2. Epidémiologie débute le plus souvent entre 15 et 50 ans
1,7 femmes pour 1 homme En France la prévalence varie de 125 à 150/ habitants.
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AVC ou SEP ? AVC : SEP : 70 ans 30 ans Début progressif Soudain
Déficit focal Évolution : récupération variable : complète en 24 heures ou partielle en 3 mois… Mécanisme : ischémique SEP : 30 ans Début progressif Déficit multi focal Évolution : récupération lente sur 2 mois, accélérée par les corticoïdes Mécanisme : démyélinisation
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2. étiologie : la recherche de la cause…
- 1,7 femmes pour 1 homme Gradient nord-sud : les pays à plus forte prévalence : Europe (Angleterre), USA Activation des lymphocytes et synthèse de cytokines proinflammmatoire hépatite B et SEP : pas de lien prouvé Phase progressive : dégénerescence axonale ?
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physiopathologie Poussées IRM
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3. Diagnostic de la SEP : 3.a. Critères diagnostiques de la SEP :
☼ « dissémination dans le temps et dans l'espace » de signes d’atteintes de la substance blanche du système nerveux central ☼ L’IRM montre des plaques de démyélinisation ☼ liquide céphalorachidien (LCR) (bandes oligoclonales d’immunoglobulines)
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3.b. Manifestations de la SEP :
- sensitifs - moteurs - névrite optique rétrobulbaire : baisse de la vision - cérébelleux : incoordination - tronc cérébral : paralysies des nerfs crâniens - troubles génitaux et urinaires - troubles cognitifs : mémoire, attention, vitesse de traitement des informations, syndrome frontal …
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3.c. Définition des formes évolutives : Forme rémittente : 85 %
handicap Temps Puis forme secondairement progressive
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Forme primaire progressive : 15 % :
handicap temps
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3.d. Examens paracliniques :
α. Imagerie : l’IRM β. L’étude du liquide céphalo-rachidien : ● obtenu par une ponction lombaire ● cytobactériochimie ; serologie de Lyme ; électrophorèse des protéïnes (IEF) : bandes oligoclonales d' immunoglobulines γ. Les potentiels évoqués sensitifs et visuels (PES et PEV)
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4. Evolution et pronostic :
- critère pronostique : intervalle entre les 2 premières poussées, IRM… Pour 50 % des patients sans traitement : § pendant 8 ans : quelques signes neurologiques mais sans handicap pour marcher 500 mètres au moins (niveau EDSS 3 ou 4) § après 15 ans : aide unilatérale pour marcher 100 mètres (niveau EDSS 6)
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5. Traitement
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5.a. Traitement des poussées : les corticoïdes
- Cure de Solumédrol : 1 gramme par jour pendant 3 à 5 jours (1g dans 250 cc de G5% à passer sur 3 heures) après ECG et bandelette urinaire surveillance tension artérielle, pouls +/- dextro 1x/jour, kaliémie. Attention si diabétique, infection, pathologie cardiaque, troubles psychiatriques
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5.b. Traitements de fond : α. Les interférons :
- Avonex : en IM, 1 x/semaine - Betaferon : en SC, - Rebif : en SC, 3 x/semaine Effets secondaires : syndrome grippal (paracétamol), dépression, réaction cutanée au point d’injection ne pas pincer la peau pour injecter en SC varier les sites d’injection.
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β. Les immunosupresseurs :
Classiques : IV en cure tous les mois : Endoxan, Noventrone Per os : Métothrexate Anticorps monoclonaux : TYSABRY L’avenir : D’avantage de traitements de fond oraux Réparation de la myéline
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5.c. Traitements des complications
α. Les troubles génito-sphinctériens : ► rétention ou incontinence… attention des fuites urinaires peuvent traduire une miction par engorgement liée à une rétention chronique urinaire. mesure du résidu post mictionnel (significatif à partir de 100 cc La rétention chronique urinaire infections urinaires à répétition à long terme insuffisance rénale chronique dialyse ► surveiller et prévenir la constipation
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La spasticité : Liorésal, Dantrium, toxine botulique, kinésithérapie
La dépression Les complications de l’alitement : Prévention : des escarres des thrombo-phlébites de la dénutrition encombrement bronchique et pneumopathie par fausses routes (Sonde NasoGastrique transitoire et plus rarement gastrostomie d’alimentation)
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CONCLUSION ☼ « dissémination dans le temps et dans l'espace » de signes d’atteintes du système nerveux central ☼ liée à des plaques de démyélinisation ☼ poussées et progression ☼ interférons ; solumédrol en bolus ☼ préventions des complications (urinaires…)
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