Télécharger la présentation
Publié parThibault Éthier Modifié depuis plus de 9 années
1
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Communication de la Mauritanie
Agriculture Intelligente face aux Changements climatiques (AIC) en Mauritanie Etat des lieux et besoins d’appui pour mieux intégrer l’AIC dans le PNIA SA Mai 2014
2
Plan de la Présentation
Introduction AIC dans le cadre des programmes nationaux sectoriels PNIA/SA Territoires Production Agricoles céréalières, sécurité alimentaire Mesures pour l’adaptation aux changements climatiques Secteur de l’Elevage et les défis induits par le CC sur la santé et la production animale Mesures d’adaptation prioritaires Dialogue interinstitutionnel et la cohérence intersectorielle autour de l’AIC
3
I. Introduction Dans le monde entier, les changements climatiques menacent d’aggraver la situation alimentaire des pays. En effet, les changements climatiques précarisent les ressources naturelles, bases productives des productions végétales, animales et halieutiques et mettent en situation de risque et précarisent encore plus les couches les plus vulnérables. En Mauritanie, les changements climatiques se manifestent par l'augmentation des aléas climatiques, (installation tardive des pluies, interruption des pluies pendant de longues périodes, crues brusques dues à la pluviosité et/ou pluies diluviennes), et sont à l'origine de sécheresses récurrentes et provoquent parfois de graves inondations. L'aspect récurrent de ces phénomènes, qui s'ajoute aux pénuries chroniques de denrées alimentaires en période de soudure (qui ont elles-mêmes tendance à s'allonger dans le temps), a des conséquences dramatiques sur les ménages pauvres, qui ont peu de capacités et de moyens pour faire face aux situations d’urgence. Leur caractère répétitif aggrave encore leur vulnérabilité et touche une proportion croissante de la population. L’insuffisance de la réponse apportée aux groupes vulnérables et l'insuffisance des mécanismes de gestion des situations de crises et catastrophes naturelles, se sont souvent traduites par des stratégies de survie, adoptées au niveau des ménages, telles que la diminution des repas par jour ou la diète
4
II. AIC dans le cadre des programmes nationaux sectoriels
Le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), élaboré en 2000 et au titre de son troisième plan d’action , accorde une priorité à l’environnement, à la gestion durable des ressources naturelles et a l’atténuation des impacts des changements climatiques CSLP La Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) a été adoptée en 2006 par le Gouvernement et son deuxième plan d’action (PANE) couvrant la période 2012 à 2016 vise, entre autres, prend en compte les enjeux liés à la lutte contre la désertification et la gestion durable des ressources naturelles(Axe thématique I), d’une part, et la lutte contre les effets du changement climatique, d’autre part (Axe thématique III). SNDD La Mauritanie vient d’adopter en février 2013 une stratégie de développement du secteur rural, assortie d’une loi d’orientation agropastorale (LOAP) et d’un plan d’action de développement de l’élevage et des productions agricoles à l’horizon La dite stratégie intègre par ailleurs les impératifs liés à l’adaptation aux changements climatiques et la gestion des ressources naturelles. SDSR 2025
5
II. AIC dans le cadre des programmes nationaux sectoriels (suite)
Le Cadre Stratégique d’Investissement pour la Gestion Durable des Terres (CSI-GDT) élaboré en 2009 vise à apporter une réponse aux défis environnementaux qui découlent de la dégradation des terres et partant la réduction du potentiel agro-sylvo pastoral. CSI-GDT
6
Objectif global du PNIA/SA
III. Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIA/SA) Le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIA/SA) portant sur la période est intégré dans le cadre de la réduction de la pauvreté à l’horizon 2015. Objectif global du PNIA/SA Assurer la sécurité alimentaire des populations, en particulier les plus vulnérables, en privilégiant les productions nationales et les échanges régionaux, dans une perspective de souveraineté alimentaire.
7
Programme de développement agricole ;
III. Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIA/SA) (suite) Le PNIA/SA s’articule autour de dix programmes Protection de l’environnement et lutte contre la désertification et l’ensablement; Amélioration des infrastructures de marché et des circuits commerciaux ; Programme de développement agricole ; Programme de développement de l’élevage ; Programme de développement de la pêche ;
8
Amélioration de l’accès aux aliments et à l’eau potable ;
III. Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIA/SA) (suite) Le PNIA/SA s’articule autour de dix programmes Renforcement du dispositif d’alerte rapide, de prévention et de gestion des crises alimentaires ; Amélioration de l’accès aux aliments et à l’eau potable ; Appui aux systèmes de financement et de création des activités génératrices de revenus ; Renforcement de la recherche, de la formation vulgarisation et de l’appui conseil ; Appui au développement local et à la bonne gouvernance
9
IV. Territoires de l’adaptation de l’agriculture au changement climatique en Mauritanie
La zone sahélienne Est : elle est comprise entre l’isohyète 150 mm au nord et la frontière des deux Hodhs avec le Mali. La zone sahélienne Ouest : elle est comprise entre l’isohyète 150 mm au nord et la vallée du Sénégal ; La zone de la vallée du fleuve Sénégal La façade maritime : une bande de 500 km en moyenne, qui s’étend de Nouadhibou à N’diago à l’extrême sud-ouest. La zone aride : Elle correspond au climat saharien et située au nord de l’isohyète 150 mm à l’exclusion de la bande du littoral
10
V. Productions Agricoles céréalières, sécurité alimentaire
Aperçu sur la vulnérabilité actuelle Vulnérabilité des systèmes de production céréaliers, a été abordée sous l’angle de l’introduction de la culture du blé face à l’insécurité alimentaire chronique de la Mauritanie. Globalement, il se dégage que le secteur agricole demeure encore très fragile, peu productif et surtout ne couvre qu’environ 30% des besoins nationaux pour une année de pluviométrie normale. Potentiel agricole en irrigué sous-utilisé : environ ha aménagés et moins de ha mis en valeur annuellement avec un potentiel aménageable estimé à ha. Dégradation importante de l’environnement productif et la détérioration poussée des services éco systémiques, doublée de faibles ressources en eau de surface. Fort taux de croissance de la demande céréalière : Avec un taux de croissance démographique d’environ 2,6 % et un poids énorme des importations sur la balance commerciale. Accès aux ressources alimentaires demeure faible, eu égard a l’incidence de la pauvreté qui est le principal facteur déterminant
11
V. Production Agricoles céréalières, sécurité alimentaire
Vulnérabilité future et changements climatiques Risques biophysiques : Selon les sorties du modèle CCMAB2MES, on s’attend à ce que la température moyenne dans la zone d’étude augmente Pour la situation pluviométrique, il est prévu une diminution sensible Risques socioéconomiques et vulnérabilité des productions agricoles : Cas du riz irrigué dans le Sahel ouest : Les sorties avec le modèle bioclimatique DSSATv 4.0 dégagent une diminution des rendements de 4% à l’horizon 2020, et une augmentation des rendements de 10% aux horizons 2050 et 2080; Cas du blé en contre saison froide : Dans les conditions d’expérimentation au cours de la campagne agricole en irrigué, les rendements observés ont oscillé entre 2-4 tonnes, alors que le rendement potentiel de la variété de blé dur karim est de 6T/ha. Impact sur les cultures sèches :Selon la FAO (Food climate E-newsletter, déc. 2008) les impacts des changements climatiques sur le potentiel des productions céréalières en pluvial à l’horizon 2050, par rapport à la moyenne , seront considérables. Partant de ces prévisions, les baisses de production en Mauritanie, seront comprises entre 20% et 50%. Impacts sur la sécurité alimentaire : Les enjeux alimentaires aux horizons 2050 et 2100 seront étroitement liés à l’accroissement rapide de la population mauritanienne, avec un taux de croissance démographique d’environ 2,6 % et une demande céréalière qui évolue plus rapidement que l’évolution de la production agricole. Ainsi donc la population qui était de habitants en 2011, en 2025, habitants en 2050 et enfin habitants en 2100 (DESA, United Nations, 2011). Sur la base d’une consommation annuelle moyenne par individu de 160 kg, la demande aux horizons 2050 et 2100 serait respectivement de tonnes et tonnes.
12
VI. Mesures pour l’adaptation aux changements climatiques
Ébauche de stratégie décennale d’adaptation de l’agriculture céréalière à la variabilité et aux changements climatiques Option d’adaptation transversale/Gouvernance du secteur : Adaptation de la stratégie du secteur rural (Mise à niveau des politiques/stratégies afin d’anticiper les impacts du changement climatique)
13
Mesures pour l’adaptation aux changements climatiques
Mesures d’ordre technique Choix du matériel végétal et planification optimale des dates de semis : Sélection et création de variétés plus précoces, résistantes à la sécheresse, et aux fortes chaleurs et tolérantes aux maladies. Modélisation des cultures/rendements et anticipation sur le changement climatique Planification optimale des dates de semis. Intensification des cultures irriguées et diversification agricole. Promotion des technologies de conservation de la fertilité/productivité des terres : Développement de projets de CES/DRS. La promotion de l’agroforesterie, implantation de brises vents et la protection des zones agricoles contre l’avancée du désert. Irrigation, maîtrise et économie de l’eau Optimaliser l'approvisionnement en eau et les systèmes d'irrigation. Construction de micro-barrages hydrauliques, aménagement de bas-fonds et la maitrise des eaux de ruissellement pour la promotion des cultures irriguées et l’irrigation d’appoint des cultures pluviales.
14
Mesures pour l’adaptation aux changements climatiques
Mesures d’ordre technique (suite) Prévision et atténuation des crises alimentaires : Promotion des banques de céréales. Renforcement du système d'information, gestion des risques climatiques et prévision des récoltes. La densification des infrastructures d’accompagnement de la production (réseaux de transports, développement des marchés, etc.)
15
Mesures pour l’adaptation aux changements climatiques
L’ébauche de la stratégie décennale d’adaptation au changement climatique Objectif global : Contribuer a l’atteinte des objectifs du CSLP 3 qui consistent à rendre l’agriculture plus moderne, à travers l’amélioration de sa productivité et de sa compétitivité sur les marchés national, régional et international (CSLP 3). Objectifs spécifiques : Améliorer durablement, en sus de la variabilité et des changements climatiques, la production céréalière, pour contribuer aux objectifs de sécurité alimentaire Mesures d’adaptation Pour l’atteinte de l’objectif susmentionné, 5 axes d’intervention ont été retenus :
16
Mesures d’adaptation Pour l’atteinte de l’objectif susmentionné, 5 axes d’intervention ont été retenus : Mainstreaming des enjeux liés au changement climatique dans les stratégies du département. Mettre à niveau les politiques, stratégies, programmes et projets de gouvernance du secteur du développement rural pour anticiper sur les impacts des changements climatiques, sur la base d’une connaissance des enjeux et de données scientifiques avérées. Cela devrait inclure, entre autres, les options suivantes : Renforcement des capacités de réponse au changement climatique et de sécurité alimentaire. La promotion de la recherche, du conseil agricole et le renforcement du système d'information, de gestion des risques climatiques et de prévision/modélisation des récolte Axe I : Amélioration de la gouvernance stratégique du secteur de l’agriculture Axe II : Promotion de technologies pour d’adaptation des productions végétales au changement climatique Sélection et création de variétés plus précoces, résistantes à la sécheresse, et aux fortes chaleurs, et tolérantes aux maladies. Planification optimale des dates de semis. Intensification des cultures irriguées et diversification agricole. Optimaliser l'approvisionnement en eau et les systèmes d'irrigation Ce volet, intègre les travaux de recherche-développement sur la blé culture et la bio-modélisation du processus de développement de la culture et des rendements.
17
Mesures d’adaptation (suite)
Pour l’atteinte de l’objectif susmentionné, 5 axes d’intervention ont été retenus : Axe III : Maitrise des eaux de surface pour améliorer la gestion et la valorisation des eaux de pluie et faciliter le développement des cultures irriguées, l’irrigation d’appoint des cultures pluviales et la restauration des équilibres environnementaux Construction de micro-barrages hydrauliques. Aménagement de bas-fonds et maitrise des eaux de ruissellement. Réhabilitation et gestion durable des ressources naturelles Axe IV : Promotion de technologies de conservation de la fertilité et de la productivité des terres Développement de projets de CES/DRS (Récupérer les terres dégradées, préserver les ressources naturelles, améliorer la productivité des sols et améliorer le revenu des populations cibles). Promotion de l’agroforesterie/implantation de brises vents en façade, autour des zones agricoles. La protection des zones agricoles contre l’avancée du désert
18
Axe V : Prévision et atténuation des crises alimentaires
Mesures d’adaptation (suite) Pour l’atteinte de l’objectif susmentionné, 5 axes d’intervention ont été retenus : Axe V : Prévision et atténuation des crises alimentaires Amélioration du suivi agro météorologique et le renforcement des services d’alerte précoce. Promotion des banques de céréales. Gestion de l’aide alimentaire orientée pour l’atténuation de la vulnérabilité future : gestion saine et productive de l’aide alimentaire.
19
Aperçu sur la vulnérabilité
VII. Secteur de l’Elevage et les défis induits par le CC sur la santé et la production animale Aperçu sur la vulnérabilité Malgré les graves années de sécheresse qui ont considérablement réduit les ressources fourragères et hydriques, et décimé le cheptel mauritanien au cours des années 70 et 80, l’élevage continue d’être une activité économique importante. La contribution du secteur à la valeur ajoutée nationale pour l’année 2000 est approximativement de 25% du PIB (FAO 2001). Trois systèmes d’élevage peuvent être distingués: l’élevage laitier périurbain qui s’est développé autour des centres urbains et le long des axes routiers; l’élevage sédentaire, pratiqué surtout dans la vallée, avec une courte transhumance pendant la saison de culture ; l’élevage extensif prédominant. Sur le plan de la production animale, la vulnérabilité reste prédominée par le caractère aléatoire de la pluviométrie, les sécheresses récurrentes depuis le début des années 70, l’avancée de la désertification et la pression anthropique non durable sur les ressources naturelles (voir rapport sur la vulnérabilité des écosystèmes du sud-est mauritanien). Aussi, les pâturages naturels qui sont appréciables par endroits ne peuvent pas être exploités toute l’année à cause de l’insuffisance et de la répartition spatiale de points d’eau permanents
20
Mesures d’adaptation prioritaires
Les options d’adaptation du secteur au changement climatique comprennent trois axes que sont : Contrôle de la pâture ; Ensemencement des pâturages naturels ; Développement des cultures fourragères ; Traitement des fourrages grossiers et la fabrication de blocs multi nutritionnels ; Techniques d’ensilage et de conservation du foin. Axe I : Amélioration de l’alimentation du cheptel et la gestion durable des parcours Axe II : Amélioration génétique des races locales/promotion de l’aviculture familiale Techniques d’insémination artificielle (bovins, caprins, ovins et camelins) Promotion de l’aviculture familiale
21
Mesures d’adaptation prioritaires (suite)
Axe III : Promotion de technologies douces en soutien aux investissements physiques La maitrise des eaux de surface et souterraines pour une gestion et restauration durable des écosystèmes Valorisation et gestion durable de l’espace pastoral Développement des cultures fourragères Surveillance et promotion de technologies de restauration assistée des écosystèmes Ensemencement des pâturages naturels et aménagements participatifs de mises en défens. -La protection des pâturages contre les feux de brousse et l’exploitation abusive des espèces ligneuses -Vulgarisation du Code Pastoral
22
La coordination intersectorielle
IX. Dialogue interinstitutionnel et la cohérence intersectorielle autour de l’AIC Problématiques et besoins associés en matière d’AIC La coordination intersectorielle Les structures de concertation crées en 1995 et 1996 sont constituées par le Conseil National pour l’Environnement et le Développement (CNED), son comité technique (CTED) et ses conseils régionaux (CRED et CRD). Ces structures ont pour objectif de favoriser une planification concertée, une coordination et un suivi des grandes orientations nationales touchant aux questions environnementales
23
IX. Dialogue interinstitutionnel et la cohérence intersectorielle autour de l’AIC
Les besoins et demandes d’appui pour intégrer l’AIC dans le PNIA-SA Sous-secteur des productions végétales Amélioration de la gouvernance stratégique du secteur de l’agriculture Promotion de technologies pour d’adaptation aux CC Maitrise des eaux de surface pour améliorer la gestion et la valorisation des eaux de pluie et faciliter le développement des cultures irriguées, l’irrigation d’appoint des cultures pluviales et la restauration des équilibres environnementaux Promotion de technologies de conservation de la fertilité et de la productivité des terres Sous-secteur des forets et ressources naturelles Inventaire des ressources forestières. Restauration des forets classées et promotion de leur gestion durable. La maitrise des eaux de surface et souterraines pour une gestion et restauration durable des écosystèmes. Surveillance et promotion de technologies de restauration assistée des écosystèmes
24
Littoral et pêcherie artisanale
IX. Dialogue interinstitutionnel et la cohérence intersectorielle autour de l’AIC Les besoins et demandes d’appui pour intégrer l’AIC dans le PNIA-SA Elevage et pastoralisme Promotion de la mobilité du cheptel Promotion et développement de l'aviculture familiale Amélioration génétique des races locales (bovins, caprins, ovins et camelins) Introduction de nouvelles espèces fourragères dans les parcours naturels Développement des cultures fourragères Littoral et pêcherie artisanale Renforcer le dispositif d’observation : Cette option est fondamentale tenant compte que le réseau d’observation actuel est assez lâche en particulier sur la zone côtière. Or, il apparaît, qu’une connaissance scientifique solide et un suivi rigoureux de l’évolution du littoral mauritanien sont nécessaires pour préserver ses ressources naturelles et surtout harmoniser et rationaliser les politiques de son aménagement.
25
IX. Dialogue interinstitutionnel et la cohérence intersectorielle autour de l’AIC
Pour renforcer le dialogue interinstitutionnel et la cohérence intersectorielle autour de l’AIC Renforcer les capacités de la cellule de Coordination du programme national sur les changements climatiques (Assistance technique, développement de scenarii climatiques, transfert de technologies, etc.) Appui au processus PNA pour l’intégration des enjeux climatiques dans les stratégies sectorielles. Renforcer les capacités de la Direction des politiques de la coopération et du suivi évaluation du Ministère du Développement Rural.
26
MERCI
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.