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PEDAGOGIES COOPERATIVES

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Présentation au sujet: "PEDAGOGIES COOPERATIVES"— Transcription de la présentation:

1 PEDAGOGIES COOPERATIVES
PLAN DE L’INTERVENTION A. Origines de la pédagogie coopérative B. Des éléments caractéristiques C. Les principaux courants, figures et spécificités

2 A. Origines de la pédagogie coopérative
Dès 1747 on signale à Paris l’existence de l’enseignement mutuel, système d’apprentissage organisé permettant le partage par les élèves les plus avancés aux autres. Tout au long du XIX ème siècle, avec l’industrialisation puis les lois scolaires, l’éducation sort du giron de l’Eglise et on s’interroge sur ses fins et ses méthodes. En France, en Europe, Montessori, Makarenko, Korcjac

3 A. Origines de la pédagogie coopérative
En France, dans les premières années du XXème siècle, des mouvements pédagogiques dits «d’éducation nouvelle» apparaissent. Ils sont portés par des militants convaincus de la nécessité de mettre en place dès l’école primaire, une éducation active à la démocratie et à la «coopération». En France, en Europe, Montessori, Makarenko, Korcjac

4 A. Origines de la pédagogie coopérative
Ces militants, issus pour la plupart de la « coopération adulte » envisageaient avant tout, une finalité politique.  Il s’agissait de changer l’école pour changer la société et de construire par une éducation active et démocratique « une société coopérative » non violente, démocratique et solidaire. Ils étaient en relation avec d’autres pionniers, Montessori, Makarenko, Dewey, Korczak…

5 A. Origines de la pédagogie coopérative
« L’école coopérative c’est une école transformée politiquement, où les enfants qui n’étaient rien sont devenus quelque chose, c’est l’école passée de la monarchie absolue à la république. » Barthélémy Profit « La coopération à l’école primaire » Delagrave, Paris, 1922

6 A. Origines de la pédagogie coopérative
« La pédagogie coopérative devait dégager au maximum les enfants de l’autorité irrationnelle des adultes…  mais ce sera dans la mesure où aura triomphé la conception moderne de la vie et du travail, tout entière fondée sur la Coopération. » Célestin Freinet La Coopération à l’Ecole Moderne Brochure d’Education Nouvelle Populaire Vence, Juin 1946

7 B. Des éléments caractéristiques
Le conseil coopératif Une réunion qui permet à chacun d’apporter les informations, de poser des questions ou de faire des propositions concernant la vie du groupe. Réunion animée par un enfant et un secrétaire de séance. L’adulte est présent, donne son avis, participe aux votes et conserve un droit de veto.

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9 B. Des éléments caractéristiques
Les équipes de travail, des enfants tuteurs Une organisation par équipes pour faire face à des tâches complexes liées à la conduite de projets. Des cellules d’entraide, rencontre entre un enfant en demande et un autre qui propose de donner un peu de son temps.

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11 B. Des éléments caractéristiques
Des dispositifs de médiation Gestion des conflits (plaintes, critiques, règles de vie). Les messages clairs, les élèves médiateurs.

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13 B. Des éléments caractéristiques
Des lieux de parole Quoi de neuf, Texte libre, Temps de présentation des créations - recherches et travaux. Les enfants s’expriment, ce qui peut déboucher sur des projets collectifs (correspondance, exposés, enquêtes, albums…).

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15 B. Des éléments caractéristiques
Les plans de travail Documents qui permettent aux enfants d’organiser leur travail en autonomie. Ils choisissent leurs activités sur la base d’un contrat négocié avec l’enseignant et pouvant intégrer les projets collectifs de la classe.

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17 B. Des éléments caractéristiques
Les situations de communication Les journaux scolaires, les sites Internet et blogs de classe ou d’école, les correspondances, les conférences d’enfants, etc… qui valorisent les projets, et ouvrent le travail vers l’extérieur en lui donnant sens.

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19 C. Les principaux courants, figures et spécificités
« Pédagogie coopérative » est un terme générique regroupant plusieurs pédagogies La pédagogie Freinet (ICEM et OCCE) La pédagogie institutionnelle (Oury) Des courants pédagogiques divers (école du 3ème type, école bienveillante, etc…)

20 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Pédagogie Freinet Célestin et Elise Freinet Une grave blessure, lors de la première guerre mondiale, oblige Freinet à repenser sa relation aux élèves à la lumière des innovations internationales.

21 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Pédagogie Freinet Célestin et Elise Freinet La vie est son point de départ : sorties promenade, textes libres, imprimerie, correspondance, films (1926 Pathé-Baby), journal de classe (1927 La Gerbe), Fichiers autocorrectifs, Bibliothèque de travail… Elise plus méconnue, développe le domaine artistique, la créativité.

22 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Pédagogie Freinet On peut considérer la pédagogie Freinet comme s’appuyant sur quatre piliers. L’expression libre Le tâtonnement expérimental Les techniques éducatives La coopération

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28 C. Les principaux courants, figures et spécificités, spécificités
Pédagogie Freinet En 1947 Freinet et ses compagnons créent l’Institut Coopératif de l’Ecole Moderne. Ce mouvement se fait largement connaître à l’étranger et se développe à l’international.

29 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif Le mouvement coopératif se développe en France à la fin du XIXème siècle. Il s’étend à l’école dans le but de former les futurs citoyens à la prévoyance et à l’épargne. En plus de ces vertus éducatives, les coopérateurs scolaires purent rapidement employer leurs coopératives pour donner vie à des projets de classe.

30 C. Les principaux courants, figures et spécificités
« L’école coopérative c’est au lieu de l’école assise, vivant dans le bourdonnement de vaines paroles, l’école active… où les enfants apprennent le jeu de nos institutions et s’exercent à la liberté. L’école coopérative c’est enfin l’école où l’instruction n’est plus le but exclusif, mais celle où l’on vise à former l’être pensant, qui sait écouter la voix de la raison, l’être moral et conscient et responsable… attaché tout autant à l’accomplissement de ses devoirs qu’à la revendication de ses droits . » Barthélémy Profit, 1935

31 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif En 1929, l’Office Central de la Coopération à l’Ecole fut créé. Trois pédagogues ont contribué à son développement. Emile Bugnon permet un développement économique. Pour lui il s’agit de former les futurs citoyens à la prévoyance et à l’épargne.

32 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif Barthélémy Profit, inspecteur primaire, il fut le premier à mettre en évidence l’intérêt pédagogique des coopératives. « Il ne peut y avoir aucune solidarité acceptée dans une école où le maître n’est qu’un caporal ; il ne peut y avoir aucune coopération possible dans une école où les élèves pratiquent quotidiennement le chacun pour soi. »

33 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif Le troisième pédagogue dont la rencontre avec l’OCCE fut importante est Freinet. A la différence de Profit il a l’expérience des coopératives adultes. Il soutient ce dernier dans son opposition contre la vision de Bugnon.

34 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif Profit et Freinet se retrouvent pour dénoncer la dérive constatée après la seconde guerre mondiale, à savoir que ces coopératives étaient très souvent davantage considérées comme des « caisses d’écoles » que comme de véritables outils pédagogiques pour les élèves.

35 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif Cette dérive est encore actuelle, néanmoins depuis plus d’une décennie l’OCCE développe de plus en plus des propositions pédagogiques en intégrant les apports de la psychologie positive et des travaux des chercheurs en neuro-sciences.

36 C. Les principaux courants, figures et spécificités
La place de l’OCCE dans le mouvement coopératif Pistes actuelles L’accueil positif, l’estime de soi Les intelligences multiples La coopération dans la classe

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39 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des techniques éducatives à la pédagogie institutionnelle Jean Oury et Fernand Oury.

40 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des techniques éducatives à la pédagogie institutionnelle Jean OURY, psychiatre, développe la psychothérapie institutionnelle qui prend son essor en La psychothérapie institutionnelle est fondée sur le rôle thérapeutique du groupe. Elle veut favoriser, au sein de l’hôpital, l’émergence de «collectifs» (clubs, ateliers, assemblées générales…) où chacun peut s’exprimer et participer aux décisions. (Actuellement : clinique de La Borde, près de Blois)

41 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des techniques éducatives à la pédagogie institutionnelle Fernand OURY, instituteur en classe spécialisée en région parisienne, frère de Jean Oury, rencontre Freinet en 1949 et s’enthousiasme pour ses techniques.  Il les articule avec des concepts empruntés à la psychothérapie institutionnelle : la dynamique de groupe, la psychanalyse.

42 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des techniques éducatives à la pédagogie institutionnelle La PI (Pédagogie Institutionnelle) repose sur un trépied. Les productions (Techniques Freinet) Le groupe ( leadership, bouc émissaire, coopération… Moreno, Lewin) L’inconscient (Il est dans la classe : quand la parole s’arrête, le symptôme parle.)

43 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des techniques éducatives à la pédagogie institutionnelle La PI c’est les « institutions ». Des institutions variables, qui donnent parole et pouvoirs et qui délimitent des lieux, des statuts et des rôles précis et précisés : "Quoi de neuf ?", présentation et choix des textes libres, boîte à questions, ceintures de niveaux scolaires et de comportement, monnaie intérieure, métiers, équipes, etc… Une institution instituante, le conseil, qui permet de verbaliser les vécus divers des situations et de modifier ces situations qui influeront à leur tour sur les comportements, de faire bouger les choses sans que tout s’écroule.

44 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des techniques éducatives à la pédagogie institutionnelle La P.I. tend à remplacer l’action permanente du maître par un système d’activités, de médiations et d’institutions diverses, qui assurent l’obligation des échanges du groupe. Elle prône l’évitement de la relation duelle maître-élève, qualifiée de mortifère, au profit de relations médiatisées.

45 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des courants pédagogiques divers Ecole du troisième type Ecole bienveillante

46 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des courants pédagogiques divers Ecole du troisième type :  « Une école sans cahiers, sans leçons, sans horaires, sans évaluation, ouverte en permanence aux enfants comme aux adultes ». Dans l’école du 3e type c’est la présence des enfants dans un groupe et dans un environnement réel et enrichi qui entraîne les processus d’apprentissage et la construction des langages. Ce n’est plus l’enseignant qui déclenche les processus.

47 C. Les principaux courants, figures et spécificités
Des courants pédagogiques divers Ecole bienveillante : la prise en compte des neuro-sciences, des courants de psychologie positive ont ouvert un vaste champ d’expérimentation pédagogique. Prise en compte de l’émotion dans les apprentissages, de l’accueil positif, importance de l’empathie, développement du jugement personnel, autant de pistes dans lesquelles l’OCCE est très engagée. L’histoire se poursuit…

48 Bibliographie : Qu’est-ce que l’Office central de la coopération à l’école ? l’Archipel Apprendre avec les pédagogies coopératives Sylvain Connac ESF 2009 Célestin Freinet, Comment susciter le désir d’apprendre ? Philippe Meirieu, L'éducation en questions, PEMF 2001 Une école Freinet : fonctionnement et effets d’une pédagogie alternative en milieu populaire Yves Reuter Éditions L’Harmattan Paris 2007 « Qui c’est, l’Conseil ? »  C. Pochet et F. Oury Matrice 1997 Une journée dans une classe coopérative  R. Laffitte Matrice 1997 Mémento de pédagogie institutionnelle R. Laffitte et AVPI Matrice 1999 Une école du 3ème type ou la pédagogie de la mouche, Bernard Collot L’Harmattan, 2002

49 Conseil Ne pas rester seul(e) !


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