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Publié parCatherine Aubé Modifié depuis plus de 9 années
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A l'école maternelle, apprendre ensemble et vivre ensemble
Viviane BOUYSSE Inspectrice générale de l’éducation nationale Aix en Provence - 5 juin 2015
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La structuration du texte des programmes : des choix porteurs de sens
L’école maternelle : un cycle unique, fondamental pour la réussite de tous 1. Une école qui s’adapte aux jeunes enfants 2. Une école qui organise des modalités spécifiques d’apprentissage 3. Une école où les enfants vont apprendre ensemble et vivre ensemble 3.1. Comprendre la fonction de l’école 3.2. Se construire comme personne singulière au sein d’un groupe
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« Devenir élève » ? Un traitement transversal.
Une approche qui qualifie des manières de « faire classe ». Un objectif maintenu, mais il n’apparaît pas d’attendus explicite de fin de cycle. N’y a-t-il, pour autant, rien à en dire – pas de bilan à tirer - au moment du passage au CP ? La double facette toujours présente, sous une autre forme : Première facette : l’enfant comme être qui apprend dans un contexte particulier ----> formation de représentations adaptées : apprendre suppose un comportement actif, et non une écoute passive ; apprendre suppose de s’exercer, s’entraîner ; ----> formation d’attitudes ou compétences psychosociales : persévérance, attention volontaire, plaisirs différés…
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« Devenir élève » ? Un traitement transversal.
La double facette / suite Seconde facette : l’enfant comme être social qui découvre un nouveau cadre de socialisation au moment où il se « construit » comme être singulier. L’école maternelle commence, avec ses modalités propres, « l’enseignement moral et civique ». Sa mission s’inscrit dans la mission qui est plus généralement celle de l’institution scolaire : aider chaque élève à construire son identité personnelle (le sens du « je ») et une identité citoyenne (le sens du « nous »).
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Agir pour apprendre : bien se représenter ce qu’est « l’activité » à l’école maternelle.
Ni activisme, ni formalisme. Articuler trois dimensions. AGIR : prendre des initiatives (et non exécuter) et « faire » (essayer, recommencer, etc.). Jeu. REUSSIR : aller au bout d’une intention, d’un projet, voire de la réponse à une consigne, de manière satisfaisante. COMPRENDRE : ce qui suppose une prise de distance, une prise de conscience. C’est dans cette « réflexivité » que se construit la posture d’élève. Enseigner = aider à réussir et à comprendre. Fonction essentielle = étayage.
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Agir pour apprendre : bien se représenter ce qu’est « l’activité » à l’école maternelle.
Faire une juste place à quatre « familles » de situations le jeu : abondant et sous toutes ses formes aves les petits, toujours présent avec d’autres formes avec les grands ; la résolution de problèmes : place limitée en début d’année avec les petits (favoriser alors l’exploration, l’investigation) puis place grandissante ; les activités dirigées (jeux, exercices) : de très ponctuelles avec les petits elles deviennent régulières avec les grands, sans être envahissantes. l’imprégnation culturelle : abondante à tout niveau. Et, de manière transversale, mémoriser.
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Agir pour apprendre : bien se représenter ce qu’est « l’activité » à l’école maternelle.
Revoir les dispositifs de travail : rituels, ateliers, regroupements, et les aménagements de la classe qui permettent une autre organisation Intérêts des rituels et des activités ritualisées liés à la répétition : mémorisation, anticipation, sécurisation. Intérêt des ateliers s’ils sont une formule de diversification et/ou de différenciation, permettant de respecter les motivations des enfants, de stimuler l’exploration et la créativité, de favoriser l’autonomie. Intérêt des regroupements : socialisation des attitudes et du langage ; structuration et institutionnalisation. Un enjeu : faire plus de place à l’initiative des enfants, à leur responsabilisation (aller au bout de .., réaliser un projet, remplir un contrat, affronter un défi …).
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Regard // Evaluation(s)
Une école dans laquelle on insiste davantage que par le passé sur la bienveillance. Bienveillance = moyen de développer la confiance. La bienveillance : un mélange de souci de l’autre et d’attention vigilante. Mobiliser l’empathie (partage d’affects, d’émotions), la sollicitude (intérêt pour l’autre ; soutien donné sans y être obligé), ce qui n’est aucunement céder à tous les désirs des enfants. Offrir à l’enfant le regard dont il a besoin : « ce besoin que tout petit d’homme a de recevoir, au travers du regard d’intérêt qui lui est porté, la reconnaissance de son statut ». D. Marcelli, L’enfant, chef de la famille. Albin Michel, 2003,p. 280. Regard // Evaluation(s)
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Liens Cognition // Emotions
Une école dans laquelle on insiste davantage que par le passé sur la bienveillance. Effets de la bienveillance : Protéger et contenir préserver de mauvaises expériences ; permettre (encourager à…) et valoriser les bonnes expériences, c’est-à-dire guider, encadrer avec justesse. Réguler la vie « émotionnelle » des enfants Cette régulation est fondamentale avec les petits qui ne peuvent se réguler eux-mêmes (immaturité des zones cérébrales concernées jusqu’à « l’âge de raison »). Sécuriser, apaiser, rassurer ont des effets sur le cerveau, aident à la gestion des émotions. Liens Cognition // Emotions
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