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Publié parAlexis Charles Modifié depuis plus de 9 années
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Vendredi 12 juin 2015 Anne-Sophie ROBIC CPC Marseille 5
Développement des gestes professionnels des enseignants: vers un enseignement explicite Vendredi 12 juin 2015 Anne-Sophie ROBIC CPC Marseille 5
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Introduction: Objectif de la formation: Logique d’activités vs logique d’apprentissages « séance » , activité de l’élève « apprentissage », « réinvestissement », « évaluation »
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Plan de formation Le travail personnel des élèves et la différenciation Structure de la séance et enseignement explicite Différencier, oui mais comment? L’évaluation comme outil d’enseignement
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1.Le travail personnel de l’élève
Cf travail académique Problématique: La capacité des élèves à effectuer un travail personnel conditionne fortement leur réussite à chaque étape de leur scolarité . Comment cette compétence implicite se construit-elle ? Le travail personnel inclut : l’écoute de la consigne, la mobilisation de ce qui est attendu, l’activité proprement dite l’implication dans la tâche (aller au bout d’un travail)
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Eléments bibliographiques:
« Comprendre l’échec scolaire. Elèves en difficultés et dispositifs pédagogiques, la dispute » de Stéphane Bonnéry, 2007, collection « L’enjeu scolaire ». « Les inégalités d’apprentissage. Programmes, pratiques et malentendus scolaires » d’Elisabeth Bautier et Patrick Rayou, PUF. Collection « Education et société » La thèse principale de l'ouvrage est la suivante : si l'école joue un rôle classant et si les élèves de milieux populaires sont ceux qui sont le plus exposés aux difficultés scolaires, c'est notamment parce que les normes proprement scolaires d'apprentissage ne sont pas familières à leur monde social et que l'école ne leur transmet pas ces normes. Il ne s'agit pas pour les auteurs d'adopter une position purement relativiste (toutes les cultures se valent et il faudrait valoriser aussi à l'école la culture populaire injustement reléguée), mais d'analyser les « malentendus » qui se caractérisent par un décalage entre les situations que l'enseignant croit mettre en place et ce que l'élève interprète (du point de vue des habitudes cognitives, langagières, relationnelles mais aussi du point de vue de la façon dont l'élève comprend ce que signifie travailler à l'école). Faire le travail/ apprendre à faire Enjeux scolaire/ réussite social; mieux comprendre le monde pour une meilleure maîtrise des ses actions => devenir citoyen
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2. Structure de la séance et enseignement explicite
Comment rendre la consigne explicite? Quel est la place et le rôle de l’enseignant lors du travail personnel des élèves? Comment mettre en œuvre une mise en commun au service des apprentissages des élèves Différencier oui, mais comment? => Philip 6/6: 10mn/ question
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Grille d’observation IEN/IAIPR:
Cadrage: L’ambiance générale et le cadre de travail Guidage: Quelles sont les actions du maître? L’étayage: Comment l’enseignant aide-t-il l’élève à faire un pas de plus? Les supports et l’aménagement de la classe. La gestion du temps. Les apprentissages des élèves. => établir un questionnement: élaboration d’une grille d’observation.
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THEME 1 : CADRAGE: Quelle place de l’élève ? Quel droit (parole, déplacement…) Le groupe classe est-il maîtrisé dans un respect mutuel ? Le climat de la classe est-il favorable aux apprentissages ? Y a-t-il un système explicite de gestion de la discipline? Comment l’enseignant assume- t-il son rôle de garant des règles? Y a-t-il des rituels proprement scolaires? Sur quel rythme alterne-t-on travail écrit et échanges oraux? Comment se font les enchaînements, les transitions entre les différentes séances ? Y a-t-il un système explicite de gestion de la discipline? (Lois, statuts, rôles, Règles de paroles, de circulation, de gestion et protection du matériel). Sanctions et procédures d'application des sanctions (gestion instantanée, prendre acte sur le moment et différer les explications). Espaces de parole (Conseil de classe, temps de classe) Comment l’enseignant assume- t-il son rôle de garant des règles? Référence aux lois mais aussi posture, voix, gestes, regard, sens de l'humour, patience... Y a-t-il des rituels proprement scolaires? (Montée en rang, halte au moment de franchir le seuil de la classe, appel, métiers d'élève, présentation du programme du jour) ● Sur quel rythme alterne-t-on travail écrit et échanges oraux? ● Comment se font les enchaînements, les transitions entre les différentes séances ?
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THEME 2 : LE GUIDAGE : Quelles sont les actions de l enseignant?
La consigne : est-elle claire, compréhensible, reformulée par élève et par la maîtresse ? Comment le temps de parole de l’enseignant est-il géré ? Comment l’enseignant permet-t il aux élèves de s'approprier les tâches (sens, exigences, contraintes, ressources) Comment l’enseignant a-t-il situé la séance dans la continuité des apprentissages ? La séance est-elle replacée dans la séquence avec les élèves ? La nature de la séance est-elle spécifiée aux élèves (découverte, entraînement, remédiation, évaluation…) ? Communique-t-on à l'élève les enjeux de la séance (ce qu'on va apprendre)? Les entrées en matière et le temps des consignes sont-ils ritualisés? ( Le tableau est-il utilisé comme point de convergence des regards? Qu’est-il écrit dessus ? titre, consigne ? Permet-on à l’élève de raccrocher au connu? La durée de la tâche est-elle donnée aux élèves ? La mise en commun fait-elle référence à ce qui a été posé au départ? Vidéo Saujat- explicitation de la consigne La nature de la séance est-elle spécifiée aux élèves (découverte, entraînement, remédiation, évaluation…) ? Communique-t-on à l'élève les enjeux de la séance (ce qu'on va apprendre)? ● Les entrées en matière et le temps des consignes sont-ils ritualisés? (ex : On tape des mains pour annoncer une consigne.) ● Le tableau est-il utilisé comme point de convergence des regards? Qu’est-il écrit dessus ? titre, consigne ? Organisation de gauche à droite (but de la tâche, recherches, produit attendu.) ● Permet-on à l’élève de raccrocher au connu (ce qu'il va faire, apprendre en référence à ce qu’on a déjà fait, appris)? Rappels, mémoires de papier (affiches, cahiers) Quelles modalités proposées aux élèves ? (oral ou collectif, écrit ou individuel, temps imparti).Sont-elles toujours les mêmes ? ● La durée de la tâche est-elle donnée aux élèves ? ● La mise en commun fait-elle référence à ce qui a été posé au départ?
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THEME 3 : L’ETAYAGE : Comment aider l’élève à faire un pas de plus?
La position de l’enseignant. La présence de l’enseignant permet-elle à l’élève de progresser ? L’enseignant intervient-il pour rappeler le but, enrôler les distraits, rappeler les contraintes et les ressources, encourager les élèves à faire un pas de plus ? Comment l’enseignant fait-il vivre les questions au sein du groupe ? Les questions portent sur le produit attendu ou sur les processus ? Comment les réponses sont-elles accueillies et renvoyées à la classe ? Quel est le statut de l’erreur ? La différenciation : Les diverses aides en situation permettent-elles à chacun de travailler à son niveau ou la tâche proposée est-elle trop discriminante ? Les tâches proposées sont-elles adaptées aux besoins des élèves ? Comment est prise en compte la difficulté ?
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THEME 4: LES SUPPORTS ET AMENAGEMENT DE LA CLASSE
Choix et variété des supports: Manuels, cahiers, classeurs, affichages… Aménagement de la classe
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THEME 5: LA GESTION DU TEMPS LORS DE LA SEANCE
Durée de la séance Temps de parole de l’enseignant Temps d’activité de l’élève Durée des phases collective (oral)
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THEME 6: APPRENTISSAGES DES ELEVES
Rapport compétence/Objectif/tâche Quel est l’objectif visé ? La situation d’apprentissage est-elle en adéquation avec cet objectif ? Est-il en situation réelle d’apprentissage ? Quelle est la durée d’activité réelle de l’élève ? Est-il toujours dans le même type d’activité cognitive (travail écrit individuel…)?
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Séance Nombre Décimaux CM2- Ecole d’application La Corderie
Expliciter les enjeux Expliciter les objectifs d’apprentissages
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3. Différencier, oui mais comment?
Affiche 4: Qu’est-ce qu’un élève en difficulté scolaire? Faire un état des lieux de sa non maitrise des compétences vs état des lieux de ce qu’il sait, sait faire Différenciation: Quantitatif Métacognitif Qualitatif (=> taxonomie) Réflexion autour du travail personnel de l’élève Établir des niveaux: exemple nombre décimaux Niveau 1: Niveau 2: Niveau 3:
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La progressivité des apprentissages
Taxonomie de Bloom ou De Lansheere « ennemi les éditeurs » Procédures de réussites: connaissance propre, outils leçon, support affichage, personne ressource Exemples: Technique de l’addition Résoudre un problème relevant de l’addition, plusieurs opérations Résoudre un pb dont le contexte différent Inventer un problème relevant du champ additif Règle Homophone a/à Exercice type bled Dictée Production d’écrit
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Conclusion: « Développer le collège de la bienveillance »
Faire de l’élève un être qui apprend à apprendre Faire de l’école un lieu d’apprentissages explicites qui s’appuie sur ce que l’on sait déjà La bienveillance comme moyen de développer la confiance des enfants Les leviers: L’amélioration des gestes professionnels cf travail académique travail personnel Au –delà de la compréhension de la tâche immédiate, le professeur doit contribuer à faire saisir aux élèves sa finalité à plus long terme. Il gagnera à mettre à profit des temps d’accompagnement personnalisé ou d’activité pédagogique complémentaire (en groupe restreint) pour préparer l’élève à affronter seul un travail personnel. La variété des supports utilisés est à encourager, en sortant du quasi monopole de l’écrit. L’usage des TICE, et particulièrement du cahier de texte numérique, est à amplifier. Une fois la tâche donnée, le professeur devrait se taire. Sa principale mission consiste dès lors à aider (discrètement) les élèves à se servir des ressources mises à disposition. Faire de l’élève un être qui apprend à apprendre le mettre dans des situations adaptées permettant l’apprentissage : comportement actif et non écoute passive apprendre suppose de s’exercer, de s’entrainer= indispensables aux apprentissages (pour devenir le champion de quelque chose en lien avec les enjeux de l’activité) Former une certaine persévérance : apprendre c’est porter volontairement son attention sur quelque chose= accepter de différer certains plaisir, apprendre un rapport au temps L’école est un univers, on a pas le droit d’oublier= à dire explicitement aux enfants. Les efforts d’apprentissage qui s’appuie sur ce que l’on sait déjà pour construire encore plus demain. Cf les difficultés des élèves de milieu populaire de se mettre en projet. la bienveillance N’est pas une finalité en soi mais un moyen de développer la confiance des enfants. L’école française n’est pas toujours un lieu de confiance. on n’est pas bienveillant, si on n’est pas exigeant. « vouloir du bien » Important de faire preuve d’empathie mais ce n’est pas céder à tout. L’enfant, chef de famille, Marcelli 2003=> la bienveillance est associé à l’autorité. « Besoin du regard » =besoin de l’enfant d’une évaluation par l’adulte. = renvoie d un point de vue sur lui. Réussir quelque chose seul sans aide sous le regard d’un adulte=> témoigner des réussites ; NA => sait compter jusqu’à 12. = apprendre à voir ce qui est.
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« Merci de votre attention et bonne continuation…. » Anne-Sophie ROBIC.
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