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Publié parClotilde Petit Modifié depuis plus de 8 années
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Zouaoui Z, Benlazar M (1),Taleb M (2), Bentahar Z (3), Hamdi S (3),Benlabiod K M Abad MT (4), Zouiten M, Grifi F (5), Akrouf S, Ahmed Nacer R,Hamladji RM (6), Kaci Z, Boudjerra N, Belhani M (7), Krim M, Bekadja MA(8), Allouda M,Ait Ali H (9), Aiche M, Saidi M (10), Bouabdallah S, SidiMansour N (11), Zouani S, Touhami H (12), Chalabi H, Mehalhel N (13), Talbi F, Ardjoun FZ (14), Benzineb B, Mesli N (15), Bachiri(16) 1- CHU Sidi Belabbes 2-Epidémiologie CHU Sidi Bel Abbes 3- CHU Sétif 4- EHSCAC Blida 5- CHU Annaba 6- CPMC 7- CHU Beni Messous 8 -EHU Oran 9- CHU Tizi-Ouzou 10- CHU Batna 11- CHU Constantine 2- CHU Oran 13- EPH Mascara 14- HCA 15- CHU Tlemcen 16- HMRU Oran
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Leucémie aigue lymphoblastique(LAL) : hémopathie maligne aiguë - prolifération monoclonale médullaire de précurseurs lymphoïdes - arrêt de maturation. 20% des leucémies de l’adulte. Plus fréquentes chez l’enfant: 85% contre 15% chez l’adulte. LAL-T 25 % de l’ensemble des LAL LAL-B 75 %, dont 25 % de LAL avec t(9;22), 10 % de LAL avec réarrangement de MLL en 11q23 - 2 % de LAL avec t(12;21) Leur classification grâce à l’utilisation de la cytométrie en flux,la cytogénétique et la biologie moléculaire ont permis de les scinder en groupes pronostiques en vue d’adapter les meilleurs choix thérapeutiques Actuellement, 70 à 90 % des adultes obtiennent une rémission complète, et 25 à 50 % ont une survie longue sans maladie.
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Étudier les caractéristiques épidémiologiques des LAL: Déterminer l’incidence des LAL dans la population Algérienne. Répertorier les LAL selon la classification. Évaluer les moyens diagnostics. Comparer nos résultats avec les dernières données de l’enquête nationale effectuée de 1994 à 2010 (1). (1) Bekadja et col. RAH n°6-7 2012)
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Travail rétrospectif portant sur une période de 04 ans allant de Janvier 2010 à Décembre 2013. Notre étude a porté sur les LAL diagnostiquées au niveau des différents services d’hématologie entre le 1 er janvier 2010 et le 31 décembre 2013. Les données démographiques proviennent du recensement de la population réalisée par l’ONS 2008 Tous les patients atteints de LAL âgés de 18 ans et plus ont été inclus dans cette étude.
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- Diffusion d’une fiche technique dans 15 services hospitaliers. - Pour chaque patient identifié, la fiche standardisée nominative, établie à partir du dossier patient, rassemble les différentes informations le concernant.
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Toutes ces données ont été recueillies - codées et intégrées dans les logiciels de type EPI-INFO et SPSS 20 permettant une exploitation statistique des informations en collaboration avec le service d’épidémiologie.
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Sur une période de 04 ans, 548 patients ont été colligés. Tous sont pris en charge dans les structures du nord du pays : - avec une prédominance au niveau du centre: 43.1 % - Est : 33.1% - Ouest du pays : 23.6 %
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Hommes 341 62% Femmes 207 38% Sex ratio = 1.6
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Etendue d’âge : min: 18 ans – max: 87 ans Moyenne d’âge / Ecart type : 35,9 ans ± 16,9 ans Age médian : 31 ans Dispersion: 25% : 22 ans 50% : 31 ans 75% : 46 ans
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Tranche d'âgeEffectifs% < 20 ans7213,1% 20 – 29 ans 180 32,8 % 30 – 39 ans113 20,6 % 40 – 49 ans 65 11,9 % 50 – 59 ans 57 10,4% 60 – 69 ans 28 5,1 % 70 – 79 ans 23 4,2% > 80 ans 10 1,8%
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La tranche d’âge la plus touchée 20- 29 ans ( 32.8%) suivi par 30-39 ans ( 20.6%)
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L’incidence de la maladie est de 0,47/100.000 habitants
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Cytologique dans 100% des cas Cytochimie ( MPO, NS):
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Les résultats de cette étude montrent : données épidémiologiques restées les mêmes concernant la concentration des patients au nord du pays avec une fréquence au centre le sex ratio en faveur d’une prédominance masculine. Par contre, nous notons: un âge plus jeune de nos malades 31 ans vs 35.7 ans une augmentation de l’incidence qui est passée de 0.32/100.000Hab à 0.47/100.000Hab.
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Sur le plan cytologique, la classification FAB des LAL révèle des taux identiques à ceux retrouvés dans l’enquête antérieure. L’analyse des moyens utilisés montre une amélioration dans la prise en charge diagnostique par rapport à l’enquête nationale précédente avec l’utilisation de l’immunophénotypage dans 82.5 % des cas contre 29.8%, la biologie moléculaire 8% contre 3.9% la cytogénétique 20% contre3.5%.
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Au terme de ce travail, nous remarquons : Augmentation de l’incidence de la LAL ces dernières années. Activité croissante des services d’hématologie. Nécessité d’une surveillance épidémiologique sur des zones géographiquement définies assurée par un réseau qui s’appuie sur des registres La prise en charge diagnostique s’est améliorée sur le plan immunophénotypique.
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Beaucoup d’efforts restent cependant à fournir en matière de mise en place systématique: -détermination du phénotype immunologique -analyse cytogénétique -biologie moléculaire
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une meilleure identification des facteurs pronostiques application de stratégies thérapeutiques adaptées chez tous les patients.
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