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Publié parMarie-Ange Ménard Modifié depuis plus de 9 années
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Prévention de la grippe. Maîtrise d’un ou plusieurs cas de grippe
N. Floret 15 novembre 2012
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REPÉRER : identification précoce du ou des cas
CONNAÎTRE VEILLER REPÉRER : identification précoce du ou des cas TRAITER Maîtrise DIAGNOSTIQUER ALERTER PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISÉE : mesures de contrôle appropriées
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Chaîne épidémiologique
CONNAÎTRE LE PATHOGENE Chaîne épidémiologique Hôte réceptif Agent infectieux Réservoir vivant (homme, animal) inerte (eau, air, surface …) Porte d’entrée (respiratoire, cutanée …) Transmission directe ou indirecte vectorielle ou non vectorielle
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CONNAÎTRE LE PATHOGENE
VIROLOGIE
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Rappels virologiques (1)
CONNAÎTRE LE PATHOGENE Rappels virologiques (1) Les virus Influenza appartiennent à la famille des Orthomyxovirus, du genre Influenza : Grippe A, B et C. Virus enveloppés à ARN Pouvoir pathogène : hémagglutinine : responsable du pouvoir infectieux neuraminidase : rôle majeur dans pénétration et la dissémination du virus dans muqueuses respiratoires Neuraminidase (N) Hémagglutinine (H) Patrimoine génétique
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Rappels virologiques (2)
CONNAÎTRE LE PATHOGENE Rappels virologiques (2) Type A réservoir naturel : oiseau sauvage seuls 3 sous-types chez l’homme : H1N1, H2N2, H3N2 [et H9N2 (5 cas)] atteint tous les groupes d’âges Type B faiblement épidémique humains seulement affecte essentiellement les enfants Type C faiblement pathogène pour l’homme
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Rappels virologiques (3)
CONNAÎTRE LE PATHOGENE Rappels virologiques (3) Évolution des souches : virus de type C est relativement stable / virus de type A et B évoluent sans cesse : Glissement antigénique : mutations ponctuelles de gènes codant pour des protéines de surface (H et N) provoquent des modifications mineures du virus. Cassure antigénique : changements radicaux des protéines antigéniques du virus, avec le remplacement d'une protéine par une autre donnent naissance à un nouveau virus chez population non immune. l'immunité pré-existante ne protège pas et un vaccin préparé avec les souches précédentes est inefficace. Nouveau variant reste très proche du précédent Pandémie
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CONNAÎTRE LE PATHOGENE
ÉPIDÉMIOLOGIE
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CONNAÎTRE LE PATHOGENE
Définitions Épizootie Pandémie Forte augmentation dans l’espace et le temps au niveau mondial des cas de grippe, accompagnée d’un nombre de cas graves et d’une mortalité élevée, qui fait suite à la détection d’un virus de composition antigénique nouvelle contre lequel l’immunité de la population est faible ou nulle. Épidémie : Nombre anormalement élevé de cas groupés dans un temps et un lieu donné. Épidémie Nombre anormalement élevé de cas groupés dans un temps et un lieu donné. Épidémie survenant chez les animaux.
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Pandémies et épidémies dans le temps
CONNAÎTRE LE PATHOGENE Pandémies et épidémies dans le temps Incidence de la grippe (cliniquement patente) Taux moyen d’Ac dans la population anti-A HxNx Taux moyen d’Ac dans la population anti-A HyNy Pandémie Pandémie Période interpandémique Epidémie Epidémie Epidémie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Temps en années « Cassure » « Glissements » « Cassure » Population non immune Pandémie
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Conditions pour qu’un virus grippal puisse entraîner une pandémie
CONNAÎTRE LE PATHOGENE Conditions pour qu’un virus grippal puisse entraîner une pandémie 3
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CONNAÎTRE LE PATHOGENE Pandémies grippales au XX siècle
A(H1N1) A(H2N2) A(H3N2) 30-50 M DC 1 M DC 0,8 M DC
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La grippe saisonnière CONNAÎTRE LA MALADIE
D’après : Grippe saisonnière nosocomiale : de la veille à la maîtrise
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CONNAÎTRE LA MALADIE Épidémiologie Aux USA : en moyenne > décès (DC) associés à la grippe chaque année En France : 5 à 15% de la population chaque année 1000 à 7000 DC selon l’année (personnes à risque* essentiellement) En Franche-Comté : 3 à 22 DC imputables selon les années entre 2002 et 2004 soit 12 DC en moyenne/an * Personnes à risque : personnes de 65 ans et plus et population atteinte de certaines pathologies chroniques …
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CONNAÎTRE LA MALADIE Généralités (1) Maladie respiratoire aiguë Contagieuse Fréquente Le plus souvent bénigne (mais pas anodine*) Qui évolue sur un mode épidémique saisonnier (hiver) Qui concerne tous les âges de la vie Et pour laquelle il existe un moyen de prévention : la vaccination anti-grippale * Conséquences personnelles (asthénie+++…), familiales (risque de transmission…), professionnelles (arrêt de travail …) voire économiques (en cas d’épidémie massive)
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Généralités (2) Réservoir : homme Mode de transmission
CONNAÎTRE LA MALADIE Généralités (2) Réservoir : homme Mode de transmission Incubation : 1 à 3 jours Excrétion virale : -1 à + 7 jours après le début des signes cliniques
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Transmission d’homme à homme :
par la toux, les éternuements ou les postillons lors de contact rapproché avec une personne infectée par les mains par contact avec des objets touchés et contaminés par une personne malade (exemple : une poignée de porte, un bouton d’ascenseur, …).
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Clinique Symptomatologie* : Examen physique pauvre : Évolution :
CONNAÎTRE LA MALADIE Clinique Symptomatologie* : signes généraux (fièvre (V grippal), asthénie, myalgies, céphalées…) signes respiratoires (toux, congestion nasale…) Examen physique pauvre : examen pleuro-pulmonaire sans particularité Évolution : guérison spontanée habituelle (asthénie persistante) complications possibles (surinfections (pneumocoque, VRS…) * Particularités chez la personne âgée : symptomatologie bâtarde, d’une grande variabilité, associée à des surinfections et des décompensations rapides voire contemporaines. A ce titre, penser à la vaccination anti-pneumococcique (1 injection tous les 5 ans)
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Veille épidémiologique
REPERER et ALERTER Veille épidémiologique Organisée au niveau national par l’InVS ou l’inserm et alimentée par le réseau des GROG (groupes régionaux d’observation de la grippe) ou le réseau sentinelle en période de circulation du virus dont l’objectif est de suivre l’évolution et la diffusion du pathogène sur le territoire national de manière à alerter les professionnels et les usagers Liens utiles : VEILLER ALERTER REAGIR
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ORGANISATION EN INTERNE DE LA PERMANENCE DU DISPOSITIF
REPERER et ALERTER PRÉREQUIS : DISPOSITIF ORGANISÉ ORGANISATION EN INTERNE DE LA PERMANENCE DU DISPOSITIF Identification du signal Transmission du signal = information Circuit de l’information et personnes ressources dont : Analyse du signal : documenter l’évènement Et réponse immédiate = action réactivité des professionnels réponse stratégique et organisée : approche méthodique standardisée et multidisciplinaire IDE HH de territoire Référent HH Méd co ... Dispositif d’alerte pas de retard au signalement
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EXTERNALISER L’ALERTE
REPERER et ALERTER EXTERNALISER L’ALERTE Dispositif de signalement : QUAND COMMENT 5 cas Ira dans un délai de 4 jours parmi les personnes résidentes EMS : ES :
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DIAGNOSTIC 1- Quand : les indications du TDR
En période de circulation du virus grippal, quand un cas de syndrome grippal survient dans une collectivité de personnes à risque, la conduite à tenir est la suivante : • pour un 1er cas de syndrome grippal (cas 1) → aucun prélèvement n’est fait. • si un 2ème cas apparaît dans les 3 jours qui suivent le 1er cas (cas 2) → un test de diagnostic rapide de la grippe est réalisé. • si un 3ème cas dans les 3 jours qui suivent le 2ème cas (cas 3) → un test de diagnostic rapide de la grippe est réalisé. • la positivité des prélèvements des cas 2 et 3 autorise la mise en place d’une prophylaxie par Oseltamivir pour les personnes à risque Lors d’une flambée épidémique déclarée dans une région, le TDR peut être pratiqué dès le premier cas et particulièrement en cas d’apparition de cas multiples le même jour. 2- Comment : modes opératoires 2-1- Mise à disposition du TDR : Une organisation territorialisée de mise à disposition des TDR est en place. Ces TDR sont à disposition dans les laboratoires d’analyses médicales (ou pharmacies) des 8 établissements de santé pivots de territoire. Si une indication de TDR est posée, le médecin coordonnateur de l’EMS prend l’attache de l’infirmière de son secteur. Celle-ci assure la logistique (mise à disposition du TDR). Seul un professionnel de santé peut assurer la réalisation et l’interprétation du test. 2-2- Modalités pratiques de réalisation du TDR : Prélèvement par écouvillonnage nasal (1 narine), puis écouvillon placé dans le tube du réactif dans lequel, préalablement, a été versé la petite fiole (solution du réactif). Tourner l’écouvillon dans cette solution puis mettre la bandelette test dans le tube pour lecture en 10 minutes au lit du patient.
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GRIPPE : TRAITEMENT ANTIVIRAL CURATIF (1)
Dans tous les cas, la première prise d’oseltamivir doit être la plus précoce possible, dans les 48 heures suivant l’apparition des premiers symptômes. Indications : Pas de traitement antiviral systématique. Traitement recommandé aux sujets présentant : un syndrome grippal caractérisé à début brutal si la forme clinique est jugée sévère par le médecin ou un syndrome grippal qui ont dans leur entourage familial un nourrisson de moins de 1 an ou des facteurs de risque particuliers en cas de suspicion de grippe ou une forme clinique grave d’emblée ou compliquée (après avoir éliminé une surinfection bactérienne).
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GRIPPE : TRAITEMENT ANTIVIRAL CURATIF (2)
Posologie et modalités d’administration : Oseltamivir PO 75 mg x 2/j pendant 5 j Insuffisance rénale : Clairance > 30 ml/min : pas d’adaptation Clairance entre 15 et 29 ml/min : 75 mg x 1/j ou 30 mg x 2/j (30 mg non disponible en ville) Clairance < 15 ml/min et dialyse : non recommandé (AMM) Donnée réseau ICAR : - clairance < 15 et hémodialyse 30 mg après chaque séance (30 mg toutes les 48 h soit 3 x/semaine après séance de dialyse pour une durée de 5 j) - dialyse péritonéale 30 mg 1 x/semaine (pendant 5 j soit une prise de 30 mg) Insuffisance hépatique : pas d’adaptation
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GRIPPE : TRAITEMENT ANTIVIRAL PROPHYLACTIQUE (1)
Indications : Pas de prescription systématique Réservé aux contacts étroits de cas suspects de grippe présentant des facteurs de risque Le TTT antiviral post-exposition doit être initié dans les 48 heures qui suivent un contact PAS DE PROPHYLAXIE DU PERSONNEL : Sauf si un personnel présente 1 FDR Sauf situation dépassée : décision prise en concertation entre l’établissement, le RFCLIN et l’ARS.
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GRIPPE : TRAITEMENT ANTIVIRAL PROPHYLACTIQUE (2)
Posologie et modalités d’administration : Oseltamivir PO 75 mg x 1/j pendant 10 j Insuffisance rénale : Clairance > 30 ml/min : pas d’adaptation Clairance entre 15et 29 ml/min : 75 mg tous les 2 j ou 30 mg x 1/j (30 mg non disponible en ville) Clairance < 15 ml/min et dialyse : non recommandé (AMM) Donnée réseau ICAR : clairance < 15 ml/min et hémodialyse 30 mg après chaque séance (30 mg toutes les 48 h soit 3 x/semaine après séance de dialyse pour une durée de 10 j) dialyse péritonéale 30 mg 1 x/semaine pour une durée de 10 j Insuffisance hépatique : pas d’adaptation
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Prévention de la grippe saisonnière (1)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (1) Objectifs : diminuer la mortalité, et réduire les complications des personnes à risque en période de circulation du virus grippal Moyens de prévention : la vaccination effectuée en amont de la période de circulation du virus respect des règles d’hygiène pour éviter la transmission du virus : hygiène des mains (solution hydro-alcoolique efficace sur le virus), port de masque et de toute façon , respect des précautions « standard » information
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Prévention de la grippe saisonnière (2)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (2) VACCINATION : Indications de la vaccination : vaccination des personnes à risque vaccination des professionnels de santé Composition du vaccin : vaccin viral inactivé formule antigénique adaptée chaque année en fonction des souches virales qui ont circulé majoritairement l’année N-1 UN NOUVEL HIVER DE NOUVELLES SOUCHES UN NOUVEAU VACCIN
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Pour la saison dans hémisphère Nord, la composition diffère de celle des vaccins de la saison précédente pour les souches A(H3N2) et B : A/California/7/2009 (H1N1), identique à la saison 2011/2012 A/Victoria/361/2011 (H3N2), nouvelle par rapport à la saison 2011/2012 B/Wisconsin/1/2010, nouvelle par rapport à la saison 2011/2012 Remarque : les vaccins contre la grippe saisonnière disponibles en France sont produits de la même façon et ne contiennent pas d’adjuvant.
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Prévention de la grippe saisonnière (3)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (3) Avis des 19 et 25 novembre 1999 du conseil supérieur d'hygiène publique de France (comité technique des vaccinations et section des maladies transmissibles) concernant la vaccination contre la grippe Loi de santé publique : atteindre un taux de couverture vaccinale d'au moins 75% des professionnels Note n°2004/444 du 17 septembre 2004 diffusant un avis du CSHPF - section maladies transmissibles - relatif à la prophylaxie chez les personnes à risque lors d'une épidémie de grippe dans une collectivité, en période de circulation du virus grippal Circulaire N°DGAS/SD2/2005/425 du 16 septembre 2005 relative à la vaccination contre la grippe dans les établissements médicaux et médico-sociaux. Loi nº du 19 décembre 2005 art. 62, art. 63 : Une personne qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention de soins ou hébergeant des personnes âgées, exerce une activité professionnelle l'exposant à des risques de contamination doit être immunisée contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la grippe. Décret nº du 14 octobre 2006, art. 1 : "L'obligation vaccinale contre la grippe prévue à l'article L du code de la santé publique est suspendue.« Note DGS/DGOS/DGCS du 14 septembre 2012 sur la vaccination contre la grippe saisonnière pour la saison des professionnels de santé et des professionnels en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque.
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Prévention de la grippe saisonnière (4)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (4) Intérêt de la vaccination des personnes à risques = réduction des complications et des hospitalisations : - 48% des hospitalisations - 53% des pneumonies - 68% mortalité imputable à la grippe ou à ses complications Réseau GROGs (Open Rome) – Données : INSERM (SC8), INSEE, CNAMTS, GEIG
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Prévention de la grippe saisonnière (5)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (5) Intérêt de la vaccination des professionnels de santé : À titre personnel : Éviter d’être malade si vous êtes au contact d’une personne grippée y compris sur votre lieu de travail (collègues de travail, patients, visiteurs …) Éviter de transmettre à ses proches (enfants, seniors …) A titre collectif : Éviter la transmission aux patients et aux collègues Diminuer la mortalité des patients Éviter l’absentéisme au travail
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Prévention de la grippe saisonnière (6)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (6) Efficacité de la vaccination : immunité acquise 15 jours après l’injection* 70 à 90 % chez les sujets en bonne santé et âgés de moins de 65 ans 30 à 50 % pour les autres personnes (en particulier les personnes âgées ou les personnes à risque) Réponse immunitaire faible justifiant la vaccination des professionnels de santé * Ce délai peut être allongé chez la personne âgée (vieillissement du système immunitaire, carence en oligo-éléments et vitamines (B6 et E), dénutrition protéino-énergétique …)
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Prévention de la grippe saisonnière (7)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (7) Modalités pratiques de vaccination : Contre-indications : hypersensibilité aux substances actives (allergie protéines de l’œuf …) différer en cas de maladie fébrile ou d'infection aiguë Période de vaccination : En amont de la période de circulation du virus (octobre/novembre)
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Prévention de la grippe saisonnière (8)
PREVENTION Prévention de la grippe saisonnière (8) Travailler la communication pour améliorer la couverture vaccinale : Campagne d’information Affiches Organisation de la campagne vaccinale
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PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE
MESURES D’HYGIENE Objectif : éviter la dissémination du virus et en conséquence la survenue d’une épidémie nosocomiale : SOIGNANT SOIGNE VISITEUR
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PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE
Moyens : Hygiène des mains : PRIORITE aux Solutions Hydro-Alcooliques (SHA) La désinfection des mains par friction :
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PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE
Port de masque anti-projection (masque chirurgical) : Je protège LES AUTRES Je ME protège Sous réserve des bonnes conditions d’utilisation
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PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES
Objectif : Etablir des barrières à la transmission de micro-organismes d’un patient à un autre patient, d’un patient à un personnel soignant, d’un personnel soignant à un patient/résident ou encore de l’environnement au patient/résident. Ces mesures sont adaptées au mode de transmission du pathogène. Indication : Prise en charge de tout patient/résident présentant des symptômes grippaux présent dans l’établissement Complémentaires et indissociables de la prise en charge diagnostique et thérapeutique. Principe : Faire barrière à la diffusion de l’agent infectieux à partir du patient ou de son environnement immédiat La mise en place et la levée des PC sont des prescriptions médicales
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Grippe saisonnière = Précautions «G»*
PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE Type de précaution : Grippe saisonnière = Précautions «G»* Précautions « G » : prévenir la transmission d’agents infectieux par les secrétions rhino-pharyngées et salivaires. * Précaution « Gouttelette »
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PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE
INFORMATION Information aux patients : Sortie à limiter au maximum. Sortie du patient : avec masque chirurgical et après désinfection des mains avec les SHA. Information aux visiteurs : Les entrées et les sorties de la chambre (précautions à prendre) La durée de visites Le nombre de personnes dans la chambre L’admission ou non des enfants Information du statut infecté du patient aux services destinataires.
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PREVENTION DE LA TRANSMISSION CROISEE
Pour les visiteurs :
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Les points clefs pour prévenir une épidémie de grippe
Pré-requis : veille / circuit de l’information / personnes ressources identifiées EN AMONT : LA VACCINATION Leitmotiv : ne pas perdre de temps Circuit de l’information : Signal Transmission du signal Analyse du signal Confirmation du signal = ALERTE Réponse : Informer les professionnels et services concernés Mettre en place les mesures barrières dés les premiers symptômes Documenter de la situation Traiter et ajuster les mesures barrières Plus le signal est émis tardivement, plus le contrôle de l'épidémie est difficile. Signalement rapide interne puis externe Suivre la situation jusqu’à la clôture de l’évènement Conclure et restituer
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