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Publié parLucille Meloche Modifié depuis plus de 9 années
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La culture (séquence 1) Une notion équivoque !
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Du latin colere qui signifie « habiter », « cultiver »
« se cultiver », « avoir de la culture » Connaissances qu’un individu possède ou qu’il acquiert La culture Une ethnie Société définie par des règles, des valeurs et des pratiques particulières « La culture grecque » => civilisation Le patrimoine d’une société (ce qu’elle a produit : arts, techniques, savoirs…) Agriculture Exploiter les ressources de la nature Du latin colere qui signifie « habiter », « cultiver »
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Mais la culture ne semble pas spécifiquement humaine…
Comportements chez l’animal qui s’apparentent à une forme de « culture »
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Ou bien, y a-t-il une continuité entre l’animal et l’homme ?
La culture est-elle le propre de l’homme ? Ou bien, y a-t-il une continuité entre l’animal et l’homme ?
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A. L’homme : un être culturel
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a. L’homme est un « animal social » (Aristote)
« Il est manifeste, (…), que l'homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain » Les Politiques, I,1 Cf. Notions : -La politique -La société
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Fondements de cette thèse
« La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et (…) l’homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est soit un être dégradé soit un être divin. (…) Mais que l’homme soit un animal politique à un plus haut degré qu’une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l’état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l’homme seul de tous les animaux, possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu’à indiquer la joie et la peine, et appartient aux animaux également (car leur nature va jusqu’à éprouver les sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux autres), le discours sert à exprimer l’utile et le nuisible, et, par suite aussi, le juste et l’injuste ; car c’est le caractère propre à l’homme par rapport aux autres animaux, d’être le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales, et c’est la communauté de ces sentiments qui engendre famille et cité. » Thèse Conséquence Fondements de cette thèse
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Les conditions de la culture
Le désir naturel qu’ont les hommes de vivre ensemble La culture Le langage ou la capacité à exprimer ses idées, ses besoins… Un certain sens moral (avoir une idée de ce qui est bien et de ce qui est mal)
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Qu’ont-ils d’humain ? Victor de l’Aveyron Amala et Kamala
Confirmation pratique de la thèse d’Aristote : le cas des « enfants sauvages » (d’après le livre de Lucien Malson, Les enfants sauvages) Qu’ont-ils d’humain ? Victor de l’Aveyron Amala et Kamala
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Deux diagnostics contradictoires
dans le cas de « Victor de l’Aveyron » Il existe une nature humaine innée qui se développe nécessairement et spontanément Les caractéristiques de la nature humaine sont acquises en société Victor est donc un idiot congénital Il faut donc tenir compte des circonstances Philippe Pinel Jean Itard
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« La vérité est que le comportement, chez l’homme, ne doit pas à l’hérédité spécifique ce qu’il lui doit chez l’animal. Le système de besoins et de fonctions biologiques, légué par le génotype, à la naissance apparente l’homme à tout être animé sans le caractériser, sans le désigner comme membre de l’“espèce humaine”. En revanche cette absence de déterminations particulières est parfaitement synonyme d’une présence de possibles indéfinis. A la vie close, dominée et réglée par une nature donnée, se substitue ici l’existence ouverte, créatrice et ordonnatrice d’une nature acquise. Ainsi, sous l’action des circonstances culturelles, une pluralité de types sociaux et non un seul type spécifique pourront-ils apparaître, diversifiant l’humanité selon le temps et l’espace. Ce que l’analyse même des similitudes retient de commun chez les hommes, c’est une structure de possibilités, voire de probabilités qui ne peut passer à l’être sans contexte social, quel qu’il soit. Avant la rencontre d’autrui, et du groupe, l’homme n’est rien que des virtualités aussi légères qu’une transparente vapeur. Toute condensation suppose un milieu, c’est-à-dire le monde des autres. »
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L’homme n’a pas de « nature » au sens propre
« La vérité est que le comportement, chez l’homme, ne doit pas à l’hérédité spécifique ce qu’il lui doit chez l’animal. Le système de besoins et de fonctions biologiques, légué par le génotype, à la naissance apparente l’homme à tout être animé sans le caractériser, sans le désigner comme membre de l’“espèce humaine”. En revanche cette absence de déterminations particulières est parfaitement synonyme d’une présence de possibles indéfinis. A la vie close, dominée et réglée par une nature donnée, se substitue ici l’existence ouverte, créatrice et ordonnatrice d’une nature acquise. Ainsi, sous l’action des circonstances culturelles, une pluralité de types sociaux et non un seul type spécifique pourront-ils apparaître, diversifiant l’humanité selon le temps et l’espace. Ce que l’analyse même des similitudes retient de commun chez les hommes, c’est une structure de possibilités, voire de probabilités qui ne peut passer à l’être sans contexte social, quel qu’il soit. Avant la rencontre d’autrui, et du groupe, l’homme n’est rien que des virtualités aussi légères qu’une transparente vapeur. Toute condensation suppose un milieu, c’est-à-dire le monde des autres. » L’homme n’a pas de « nature » au sens propre Il est le produit d’une histoire L’homme ne développe sa « nature » qu’au sein d’une culture
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être humain au sens biologique être humain au sens « moral »
2 définitions de l’humain être humain au sens biologique être humain au sens « moral » (besoins, fonctions biologiques…) Moral =› mœurs (ce qui est acquis en société) ≠ En puissance En acte
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Puissance passive Puissance active
« L’acte est le fait pour une chose d’exister en réalité et non de la façon dont nous disons qu’elle existe en puissance, quand nous disons, par exemple, qu’Hermès est en puissance dans le bois ... eh bien! L’autre façon d’exister est l’existence en acte. » Aristote, Métaphysique Puissance passive Puissance active
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≠ 2 définitions de l’humain être humain au sens biologique
être humain au sens « moral » ≠ En puissance En acte (du point de vue de ses possibilités naturelles) (du point de vue des capacités qu’il a effectivement acquises ou développées)
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Remarques : => Risque de l’ethnocentrisme (cf. B)
Dépendance de l’individu à l’égard de la culture… => Risque de l’ethnocentrisme (cf. B) - …du milieu social ou familial => déterminisme social - Scepticisme quant à la valeur scientifique de ces exemples Représentants d’une « pure nature » ? Enfants sauvages ou enfants martyrs ?
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N’est-ce pas également le cas de certains animaux ?
Pour Aristote, l’homme est un être culturel car il est un « animal politique » Bilan - Doté de langage - Et capable d’avoir des sentiments moraux OBJECTION ! N’est-ce pas également le cas de certains animaux ?
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Comportements empathiques
Vie en société CULTURE ? Communication
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Certains animaux vivent en communauté (animaux grégaires)
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une « société » (besoins vitaux ≠ bonheur)
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Certains animaux semblent capables d’éprouver certaines émotions
(morale ?) Mais simple réaction spontanée (instinct) qui ne donne lieu à l’invention d’aucune règle Ce qui permet de distinguer la nature et la culture, c’est l’existence de règles. Ces règles varient d’une culture à une autre. (Claude Lévi-Strauss)
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Pour parler, il faut penser.
Les animaux sont capables de communiquer entre eux Mais communication ≠ langage Pour les ES : Cf. le langage Il faut distinguer voix (phôné) et parole (logos) Les animaux se contentent de communiquer des besoins ou des sensations. Pour parler, il faut penser.
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La danse des abeilles : exemple de communication animale
→ les abeilles utilisent des « danses » pour transmettre des informations concernant une source de nourriture… Karl Von Frisch ( )
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Mais communication stéréotypée !
Lorsque la nourriture est à moins de 100 m Lorsque la nourriture est à plus de 100 m Mais communication stéréotypée !
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b. L’homme est capable de cultiver sa nature
Qu’est-ce que « se cultiver » ? - « Cultiver », au sens propre => travailler la terre pour la rendre productive « On ne naît pas homme, on le devient » « Un champ, si fertile soit-il, ne peut être productif sans culture, et c’est la même chose pour l’âme sans enseignement » → TRAVAIL DE FORMATION visant à CICERON ( av. J.-C.) DEVELOPPER NOS CAPACITES NATURELLES ERASME ( )
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Présupposés : 1/ l’existence d’une « nature » première (qu’on pourrait distinguer d’une « seconde nature » = notre nature développée par la culture)
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L’expression de « nature humaine » est équivoque…
Essence Inné Ensemble des qualités qui définissent l’homme Ensemble des caractéristiques présentes dès la naissance La nature humaine ≠ accident ≠ acquis Universel Hérédité biologique Naturel ≠ artificiel ≠ héritage ≠ congénital
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Cf. le cas des « enfants sauvages »
Peut-on vraiment parler d’une « nature humaine » ? Cf. le cas des « enfants sauvages » La nature humaine ne se développe que sous l’influence du milieu (culturel) « Tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme » ≠ 2 états distincts Mais développement conjoint Merleau-Ponty
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OBJECTION ! Hérédité biologique Héritage
Peut-on vraiment parler d’une « nature humaine » ? (suite) « L’existence précède l’essence » Cf. La liberté L’existentialisme est un humanisme SARTRE ( ) Hérédité biologique Héritage OBJECTION !
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L’homme est-il entièrement déterminé par ses gènes ?
« L’important n’est pas ce qu’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous » Voir le film Bienvenue à Gattaca (D’Andrew Niccol) Sur la question de l’eugénisme et du déterminisme génétique : L’homme est-il entièrement déterminé par ses gènes ?
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Présupposés : 1/ l’existence d’une « nature » première (qu’on pourrait distinguer d’une « seconde nature » = notre nature développée par la culture) 2/ sans ce travail, notre nature demeurerait incomplète (ou « en jachère »)
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« L’homme ne peut devenir homme que par l’éducation »
KANT Réflexions sur l’éducation L’éducation La discipline L’instruction « partie négative » =˃ imposer à l’homme certaines règles afin de le « dépouiller » de son animalité « partie positive » =˃ doit développer… son habileté sa prudence (civilisation) son aptitude à agir moralement (moralisation)
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Présupposés : 1/ l’existence d’une « nature » première (qu’on pourrait distinguer d’une « seconde nature » = notre nature développée par la culture) 2/ sans ce travail, notre nature demeurerait incomplète (ou « en jachère ») 3/ l’homme serait libre de transformer sa nature première
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L’homme ne serait pas simplement guidé par son instinct (distinction intelligence/instinct)
mais aurait la faculté de développer de nouvelles facultés La perfectibilité … nouvelles facultés, i.e. différentes de celles qu’il possède naturellement – de manière innée ≠ se perfectionner faculté ambivalente ROUSSEAU ( )
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Distinction instinct/intelligence
Le geste instinctif est parfait (précis, adapté, immédiatement efficace) Le geste intelligent commence par être imparfait (tâtonnant, hésitant) Suppose une réflexion avant d’agir (car comportement acquis) S’accomplit par réflexe (car comportement inné) Rigidité Invariabilité Perfectionnement Souplesse
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« Je ne vois dans tout animal qu’une machine ingénieuse, à qui la nature a donné des sens pour se remonter elle-même, et pour se garantir, jusqu’à un certain point, de tout ce qui tend à la détruire ou à la déranger. J’aperçois précisément les mêmes choses dans la machine humaine, avec cette différence que la Nature fait tout dans les opérations de la Bête, au lieu que l’homme concourt aux siennes en qualité d’agent libre. L’un choisit ou rejette par instinct, et l’autre par un acte de liberté; ce qui fait que la Bête ne peut s’écarter de la Règle qui lui est prescrite, même quand il lui serait avantageux de le faire, et que l’homme s’en écarte souvent à son préjudice. C’est ainsi qu’un Pigeon mourrait de faim près d’un bassin rempli des meilleures viandes, et un Chat sur des tas de fruits, ou de grain, quoique l’un et l’autre pût très bien se nourrir de l’aliment qu’il dédaigne, s’il s’était avisé d’en essayer. C’est ainsi que les hommes dissolus se livrent à des excès, qui leur causent la fièvre et la mort (…) il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c’est la faculté de se perfectionner ; faculté qui, à l’aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est, au bout de quelques mois, ce qu’il sera toute sa vie, et son espèce, au bout de mille ans, ce qu’elle était la première année de ces milles ans. Pourquoi l’homme seul est-il sujet à devenir imbécile ? N’est-ce point qu’il retourne ainsi dans son état primitif, et que, tandis que la Bête, qui n’a rien acquis et qui n’a rien non plus à perdre, reste toujours avec son instinct, l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents, tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la Bête même ? »
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Certains animaux semblent posséder cette faculté…
OBJECTION ! Certains animaux semblent posséder cette faculté… C’est-à-dire, capacité à développer des comportements qui ne sont pas compris dans leur nature, qui ne sont pas innés…
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Le lavage de patates chez les macaques japonais de l’île de Koshima
Exemple : naissance et développement d’un comportement culturel chez l’animal Le lavage de patates chez les macaques japonais de l’île de Koshima ▪ Un comportement qui relève davantage du désir que du simple besoin ▪ L’apparition de cette pratique semble supposer une forme d’intelligence Naissance d’une tradition ▪ Transmission et acquisition par les autres membres du groupe grâce aux échanges sociaux
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La culture semble bien s’inscrire dans la continuité de la nature
BILAN La culture semble bien s’inscrire dans la continuité de la nature
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Arguments : • l’acquisition d’une culture est impossible sans une certaine nature appropriée • il existe des « proto-cultures » - l’acquisition d’une culture est impossible sans une certaine nature appropriée certains organes (main, larynx, cerveau… ), donc un certain ADN - il existe d’autres espèces « sociales » et des « proto-cultures » nombre d’espèces acquièrent des capacités par l’expérience (acquis) ≠ instincts (innés) dans les espèces sociales, certains de ces acquis sont des acquis sociaux Déf. « proto-culture » = première forme de culture présente dans le monde animal
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