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SITUATION DE LA CHIMIOTHÉRAPIE DES CANCERS
DONNÉES 2013
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Le cancer en France Incidence
Doublement des chiffres d’incidence en 30 ans : nouveaux cas en 2012 Cancers les plus fréquents: prostate (hommes) et sein (femmes) Mortalité 1re cause de mortalité : décès estimés en 2012 3 millions de personnes vivant avec le cancer
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MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX AUTORISÉS
À la date de novembre 2014 et depuis 2004, 67 molécules ont obtenu une 1re AMM en cancérologie, dont 41 thérapies ciblées (61%)
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PATIENTS SOUS ANTICANCÉREUX EN 2013
À l’HÔPITAL 293 628 personnes ont eu une hospitalisation pour/avec chimiothérapie en 2013 en secteur MCO, HAD ou SSR.
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CE QU’IL FAUT RETENIR SUR L’ACTIVITÉ EN CANCÉROLOGIE POUR/AVEC CHIMIOTHÉRAPIE EN FRANCE EN 2013
MCO 2 486 000 hospitalisations pour chimiothérapie (public + privé) ont été réalisées. Des séances en MCO en hausse Hausse du nombre global de séances (public + privé) de 3,3 % (2 162 365 en 2012 et 2 232 669 en 2013) Hausse pour le secteur public de 4,2 % (1 458 804 séances en 2012 et 1 520 803 en 2013) Hausse pour le secteur privé de 1,2 % (703 561 séances en 2012 et 711 866 en 2013) Des séjours en MCO en baisse Baisse du nombre global de séjours (public + privé) de 2,7 % (260 390 séjours en 2012 et 253 392 en 2013) Baisse pour le secteur public de 2,1 % (233 943 séjours en 2012 et 229 143 en 2013) Baisse pour le secteur privé de 8,3 % (26 447 séjours en 2012 et 24 249 en 2013) 772 établissements ont réalisé au moins une hospitalisation pour/avec chimiothérapie; un quart cumule 77 % de l’activité. Montant total des dépenses d’hospitalisation (séjours et séances) en 2013: 1,754 milliard d’euros, en hausse de 5,5 % par rapport à 2012. Types de cancer ayant entraîné le plus d’hospitalisations en MCO pour/avec chimiothérapie en 2013 : cancers de l’appareil digestif (1/4 des hospitalisations), cancers du sein (1/5), et cancers hématologiques (1/6).
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RÉPARTITION, SELON L’ÂGE EN 2013, DU NOMBRE DE PERSONNES AYANT EU UNE HOSPITALISATION POUR/AVEC CHIMIOTHÉRAPIE (MCO)
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CE QU’IL FAUT RETENIR SUR L’ACTIVITÉ EN CANCÉROLOGIE POUR/AVEC CHIMIOTHÉRAPIE EN FRANCE EN 2013
HAD Les 128 930 journées d’HAD pour/avec chimiothérapie représentent seulement 3,0 % des journées d’HAD. Le nombre global de journées a augmenté de 47 % par rapport à 2011 mais ne représente que 5 % des séances de chimiothérapie. Parmi les 311 structures d’HAD, 228 ont réalisé des chimiothérapies. Les types de cancer ayant entraîné le plus de journées en HAD pour/avec chimiothérapie en 2013 sont les cancers hématologiques, avec près de la moitié des journées.
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CE QU’IL FAUT RETENIR SUR L’ACTIVITÉ EN CANCÉROLOGIE POUR/AVEC CHIMIOTHÉRAPIE EN FRANCE EN 2013
SSR L’activité de chimiothérapie anticancéreuse est marginale en SSR. Les 75 887 journées ne représentent que moins de 1 % de l’ensemble des journées de SSR.
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ÉVOLUTION DU NOMBRE D’HOSPITALISATIONS POUR/AVEC CHIMIOTHÉRAPIE DEPUIS 2011
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ÉVOLUTION DES DÉPENSES D’HOSPITALISATION POUR/AVEC CHIMIOTHÉRAPIE DEPUIS 2011
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CE QU’IL FAUT RETENIR DE L’ÉVOLUTION DES DÉPENSES LIÉES AUX 39 ANTICANCÉREUX DE LA LISTE EN SUS DISPENSÉS À L’HÔPITAL EN FRANCE EN 2013 Les dépenses liées aux anticancéreux de la liste en sus ont augmenté passant de 1,39 milliard d’euros en 2012 à 1,47 milliard d’euros en 2013. Le montant total de la liste en sus, toutes spécialités confondues, en 2013, est de 2,26 milliards d’euros pour le secteur public et 0,5 milliard d’euros pour le secteur privé. Dans le secteur public, 48,4 % de ce montant total concerne les anticancéreux, les seules thérapies ciblées représentant 34,3 %. Le montant dépensé pour les anticancéreux de la liste en sus a augmenté de 8,4 % par rapport à 2012 pour ce secteur. Dans le secteur privé, 76,3 % de ce montant concernent les anticancéreux, dont 62,6 % pour les thérapies ciblées. Le montant dépensé pour les anticancéreux de la liste en sus a augmenté de 2,1 % par rapport à 2012 pour ce secteur. 5 molécules anticancéreuses représentent 76,6% des dépenses totales de la liste en sus en 2013: bevacizumab, rituximab, trastuzumab, pemetrexed, cetuximab.
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RÉPARTITION DES DÉPENSES DE 2009 À 2013 DES MOLÉCULES ANTICANCÉREUSES DE LA LISTE EN SUS DES GHS PAR TYPE D’ÉTABLISSEMENT
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CE QU’IL FAUT RETENIR DE L’ÉVOLUTION DES DÉPENSES LIÉES AUX ANTICANCÉREUX DISPENSÉS EN VILLE EN FRANCE EN 2013 La rétrocession 195 millions d’euros consacrés aux remboursements des anticancéreux soit 13,4 % du montant total consacré aux médicaments de la liste de rétrocession (1,45 milliard d’euros). En 2013, ce montant des remboursements pour les anticancéreux de la liste de rétrocession est en baisse de 9,4 % par rapport à 2012. L’officine 879 millions d’euros remboursés par le régime général de l’Assurance maladie en 2013 pour les médicaments anticancéreux sur un total de 15,34 milliards d’euros de dépenses de médicaments, soit environ 5,7 % des remboursements consacrés à des médicaments anticancéreux. Cela représente une hausse de 14,1 % des dépenses par rapport à 2012 (770 millions d’euros). En 2013, comme les années précédentes, la part des thérapies per os y est majoritaire, environ 86 % des montants. Concentration des coûts sur très peu de molécules, 10 médicaments représentant 70 % des montants remboursés en 2013. Parmi les traitements per os, la classe majoritaire est celle des thérapies ciblées (63 % des dépenses). Les injectables représentent environ 12,1 % des montants remboursés à l’officine et sont quasi exclusivement représentés par l’hormonothérapie.
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RÉPARTITION DE LA SOMME DES MONTANTS REMBOURSÉS PAR L’ASSURANCE MALADIE PAR CLASSE PHARMACOLOGIQUE D’ANTICANCÉREUX RÉTROCÉDÉS POUR 2010, 2011, 2012 ET 2013
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RÉPARTITION DE LA SOMME DES MONTANTS REMBOURSÉS PAR L’ASSURANCE MALADIE PAR VOIE D’ADMINISTRATION DE LA CHIMIOTHÉRAPIE DÉLIVRÉE À L’OFFICINE POUR L’ANNÉE 2013
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RÉPARTITION DES DÉPENSES REMBOURSÉES PAR LE RÉGIME GÉNÉRAL PAR CLASSES PHARMACOLOGIQUES ENTRE 2008 ET 2013 POUR LE MARCHÉ OFFICINAL
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FOCUS SUR LE COÛT DES ANTICANCÉREUX
En 2013, les dépenses associées aux traitements anticancéreux pour l’Assurance Maladie s’élèvent à 2,6 milliards d’euros (2,4 en 2012) répartis comme suit (hors dépenses intra GHS): 1,5 milliard liés aux médicaments de la liste en sus 200 millions pour la rétrocession, dont 150 pour les thérapies ciblées 880 millions pour l’officine (+14% par rapport à 2012), essentiellement portés par les chimiothérapies orales (86% des montants et une augmentation de +17,5% par rapport à 2012) et notamment les thérapies ciblées (une part de 54% et une croissance de +15,7%)
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METTRE LES VALEURS ABSOLUES
RÉPARTITION DES DÉPENSES DES DIX PREMIERS ANTICANCÉREUX DE LA LISTE EN SUS DES GHS POUR LE SECTEUR PUBLIC (à gauche) ET PRIVE (à droite) EN 2013 METTRE LES VALEURS ABSOLUES
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PART DES DIX ANTICANCÉREUX LES PLUS COÛTEUX DE LA LISTE DE RÉTROCESSION (à gauche) ET DU MARCHE OFFICINAL (à droite) EN 2013
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RÉPARTITION PAR LOCALISATION DES PRESCRIPTIONS DE THÉRAPIES CIBLÉES (HORS IMMUNOMODULATEURS) DE LA LISTE EN SUS Parmi les personnes traitées pour un cancer : 87,4 % des personnes traitées par bevacizumab ont un cancer du côlon-rectum-anus (12 606 personnes), du sein (6 643 personnes), du poumon (3 881 personnes), de l’ovaire, des trompes de Fallope et du péritoine (3 735 personnes) ou du rein (372 personnes) ; 86,6 % des personnes traitées par rituximab ont un lymphome non hodgkinien (16 838 personnes) ou une leucémie lymphoïde chronique (3 751 personnes) ; 97,6 % des personnes traitées par trastuzumab ont un cancer du sein (16 062 personnes) ou de l’estomac (584 personnes) ; 89,5 % des personnes traitées par cetuximab ont un cancer colorectal (4 897 personnes) ou un carcinome épidermoïde de la tête et du cou (5 619 personnes) ; 94,6 % des personnes qui ont reçu du panitumumab ont un cancer côlon-rectum-anus (2 510 personnes traitées) ; 92,2 % des personnes qui ont reçu du temsirolimus ont un cancer du rein (595 personnes traitées) ou un lymphome non hodgkinien (692 personnes traitées) ; 31,6 % des personnes traitées par brentuximab ont un lymphome non hodgkinien ou un lymphome hodgkinien (692 patients) ; 91,5 % des personnes qui ont reçu de l’ipilimumab ont un cancer de la peau (454 personnes traitées) ; 100 % des personnes traitées par ofatumumab l’ont été pour un lymphome non hodgkinien ou une leucémie lymphoïde chronique (103 personnes) ; 90,6 % des personnes traitées par alemtuzumab ont un lymphome non hodgkinien ou une leucémie lymphoïde chronique (53 personnes) ; 100 % des personnes qui ont reçu l’ibritumomab ont un lymphome non hodgkinien (35 personnes traitées) ; 15 patients sur seize traités par pertuzumab l’ont été pour un cancer du sein ; 4 patients ont reçu de l’aflibercept pour un cancer du côlon du rectum ou un cancer anal.
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