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Choix de poèmes de Daniel Villaperla Période du 7-4 au (N°31)

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1 Choix de poèmes de Daniel Villaperla Période du 7-4 au 2-5-2008 (N°31)
Attendez que la musique de Mozart démarre et prenez le temps d’apprécier les textes poétiques que vous aimez dans cette sélection… Les diapositives changent au clic de la souris

2 Mon amante a les vertus de l'eau Mon amante a les vertus de l’eau : un sourire clair, des gestes coulants, une voix pure et chantant goutte à goutte. Et quand parfois,-- malgré moi – du feu passe dans mon regard, elle sait comment on l’attise en frémissant : eau jetée sur les charbons rouges. Mon eau vive, la voici répandue, toute sur la terre ! Elle glisse, elle me fuit ; -- et j’ai soif, et je cours après elle. De mes mains je fais une coupe. De mes deux mains je l’étanche avec ivresse, je l’étreins, je la porte à mes lèvres : Et j’avale une poigné de boue Victor Segalen fbd5fb7dac_o

3 Toi, dont le visage est mon chemin d'étoiles la première fois j'ai vu dans tes yeux le soleil se lever tu as su faire éclore la rose endormie sous la neige ce jour-là tu me fis présent de la lune d'une averse d'étoiles qui depuis éclairent mes nuits, mes cieux vides au premier baiser j'ai senti la terre palpiter dans ma main comme le cœur d'un oiseau captif quand de ton corps contre le mien tu fis naître en moi des frénésies sauvages tu t'emparas de mes yeux j'ai vu luire ton beau regard jusqu'à ton cœur battant de tourbillons en tourbillons j'ai cru que notre joie remplirait la terre jusqu'à la fin du temps mon aimé, l'amour est un fleuve où se noie le tendre roseau il purge l'âme de ses laideurs il est soif, faim, un mal sans fin l'amour est une fleur dont tu es l'unique graine il est aussi un rêve effrayé du réveil celui qui ne saisit pas la chance d'aimer ne saura ni la vie ni rien donner son âme craindra la mort il n'aura jamais vécu le bonheur cœur tourmenté n'apprend jamais à valser si la nuit te semble trop vide ta route longue et abrupte si tu crois un seul instant que l' amour est absent rappelle-toi qu'au printemps dort sous les neiges amères une graine qui demande à fleurir par l'amour d'un Soleil Pier de Lune Toi... mon Soleil pumuboi

4 Délivrance Marie Bataille
Je noie mes mouvements dans la douceur de tes yeux purs Et je veux être deux par toi multipliée. Toi dont je crie le nom jusqu'à la déchirure Toi qui m'as fait l'amour au berceau de mes rêves. J'ai tout jeté par-dessus les années Tout oublié quand tu m'as enlacée Le soleil était chaud et ton corps m'a brûlée Brûlée comme un encens qui meurt en embaumant. Comme une vague sous la caresse des nuages Je sens glisser le bruit des feuilles sur mon cou Et mon corps tout entier s'enlise dans tes bras Et j'écoute la vague me caresser le ventre. Je m'électrise sous tes doigts Pour éclater plus loin, bien plus haut, bien plus fort Ce temps si long à pas comptés où tu ne me dis rien Temps qui ne compte plus tant il est là, présent Et toi, présent, en moi. AmaroqOkami

5 N'ouvre pas la lumière Edith Ubaniak
N'ouvre pas la lumière car cette nuit je dors Je voyage dans l'univers des vivants et des morts Réveille-moi doucement lorsque l'aube pointera Pour me faire revenir du monde de l'au-delà J'essayerai de garder gravés dans ma mémoire Ces moments merveilleux inscrits dans un grimoire Voyage fantastique d'un univers étrange Là où rien ni personne jamais ne vous dérange J'inscrirai sur les pages de mon cahier intime Toutes les émotions qui tout à coup m'animent Arracherai les feuilles couvertes de soupirs En ne laissant que celles taguées de mes délires AmaroqOkami Edith Ubaniak

6 Au plus haut Tu me parles de si près que j’entends ce que je veux pas entendre, tu ris à me blesser, tu danses plus loin que l’aube, tu joues éperdument et m’enlaces aux épaules soufflant à mon oreille : Amours, tu dois vivre plus haut… André Velter daRoz

7 Depuis qu'il s'avère moins urgent
Depuis qu'il s'avère moins urgent de lier sentiments et pensées, que je peux te regarder vivre avec des yeux clairs et que tu te découvres, tu es comme un vent léger qui souffle du lointain. Maintenant j'ai moins peur. Trop souvent je me suis engagée dans un passage inaccessible vers les méandres de ta solitude, trop souvent m'as-tu accueillie perdue et tremblante et puis l'intense saison du feu a cédé la place par moments aux tièdes et douces aurores indécises entre nuit et jour. Désormais un vent plus léger nous lie parfois et nous nous tenons encore par la main. Maintenant je sais que tu peux être temps estival et doux printemps, vent de tempête ou tiède caresse mais surtout je sais que tu peux être en moi partout où me mène la vie et que si tu devais accoster sur un autre rivage nos vents unis n'auraient pas soufflé en vain dans la nuit. Liza Depuis qu'il s'avère moins urgent

8 Mon île, mon pays, mon amour
Mon île, mon pays, mon amour ! Terre aride, pays de volcan Où semble s'arrêter le temps ! A l'ombre de tes cocotiers Nous marchions sans souliers. Que la vie était belle ! La mer berçait nos rêves, Et nous avancions sans trêve. Rêves qui ne se réalisaient jamais, Mais l'espoir nous animait. Que la vie était belle ! Point de rivières ni de fleurs Mais un paysage haut en couleurs. Femmes aux habits chatoyants Faisaient rêver leurs amants. Que la vie était belle ! Île aux mille parfums Tu n'as rien de commun. J'aimerais revoir enfin... C'est un rêve qui n'a pas de fin. Que la vie était belle ! Quand sonnera-t-elle l'heure de mon retour ? O mon île, mon pays, mon amour ! Mara Sjoeman

9 Emportés Au musée des itinéraires Elle vit au fond des tableaux Recoins, troubles, légèreté Où l'ombre et la lumière Se cisaillent Elle vit comme ces personnages Frères ou enfants uniques Fous, chercheurs, nus Emportés Marc-Aurèle Sjoeman

10 tout simplement un homme
tout simplement un homme Je suis tel que je suis Peu de choses à vrai dire Plus je cherche, moins je suis Il y a mieux, il y a pire Une enfance bienheureuse Quelques études littéraires Peu d’années malheureuses Je vivrais millénaire Mais la vie est si courte Seuls les Dieux ont cette force Que leur âge point n’écourte Et bien que je m’efforce De paraître en ce lieu Homme je suis, fors un Dieu Cépygé. X

11 ENTEND Entends-tu ma voix qui vient Des profondeurs océanes
ENTEND Entends-tu ma voix qui vient Des profondeurs océanes. Entends-tu ce cœur qui Déborde de tendresse Entends tu cet amour qui Se fond dans tes yeux de bohême Entends-tu la violence du baiser Qui marque tes lèvres . Entends-tu mes envies qui te montre Le chemin de l’exode Entends-tu les murmures des caresses Sur ta peau diaphane Entends-tu la haine de mes reins Qui fustigent tes hanches Entends-tu le bruit de l’amour qui Traverse tes gorges Entends-tu mes soupirs dans , Le creux de ton ventre Entends-tu ma peine qui coule De mes yeux d’enfance Entends-tu , entends-tu , le flot De mes débordements. Entend , entend , ma libido MOHAMED EL-OUAHED alley

12 Il fera longtemps clair ce soir Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent. La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de na pas voir la nuit, Demeurent éveillés dans le soir blanc, et songent… Les marronniers, sur l’air plein d’or et de lourdeur, Répandent leurs parfums et semblent les étendre ; On n’ose pas marcher ni remuer l’air tendre De peur de déranger le sommeil des odeurs. De lointains roulement arrivent de la ville… La poussière qu’un peu de brise soulevait, Quittant l’arbre mouvant et las qu’elle revêt, Redescend doucement sur les chemins tranquilles ; Nous avons tous les jours l’habitude de voir Cette route si simple et si souvent suivie, Et pourtant quelque choses est changé dans la vie ; Nous n’aurons plus jamais notre âme de ce soir… Anna de Noailles Marinshe

13 Le vent Le vent souffle cette nuit dans un puissant bruissement à travers les arbres de la forêt et secoue les volets des maisons. Je te sais avec elle et je meurs de jalousie, bien que cachée derrière le masque de Pierrot je ris, plaisante et danse mais dans mon coeur je pleure sans parvenir à m'arrêter. Liza Comme le vent souffle cette nuit il frappe et frappe comme ton amour affolé à mon coeur meurtri. Tu m'as cherchée avec la violence du vent qui hurle entre les arbres de la forêt mais fermée était la porte de mon cœur qui ne veut plus souffrir pour toi. Liza

14 Eclipse Elle qui n'a goûté la douceur de la pomme, Du jardin de l'Eden vit disparaître l'Homme. Reflettant la fierté de sa mère Sélénée, Sa chevelure embrasse la nuit étoilée. Morphée aux cent faces sur le Stix l'emporte, Fait reposer sa tête et ses cheveux de jais Sur le coussin bleuté de la perfection morte De s'être autorisée la saveur du pommier. Elle s'éveille et observe avec compassion Le monde dans lequel peut vivre la passion; Illusion où l'homme erre et qu'il nomme Déesse Cassiopée alimente en ses yeux la promesse, Le Soleil en scelle le serment dans son coeur; De veiller sur cet Homme et faire son bonheur. Claire Vieille

15 Si tu m'avais trompé Si tu m’avais trompé, rejeté et déchu De reine, être vassal, m’aurait certes déplu Me serai-je battue ? Jamais ! je le crois bien J’aurai serré les dents, tout en perdant mon bien… Puis faisant fasse à cette adversité, Prenant mon baluchon, je t’aurai vite quitté… Si tu m’avais trompé, avec l’autre femelle, Je t’aurai rejeté comme une vieille gamelle ! Un de perdu … mais dix de retrouvé… Serait la devise ,que j’aurais adoptée ! Tu aurais souffert, crois moi, bien d’avantage Si à mon tour, j’avais été volage… Si tu m’avais trompé, tu aurais tout perdu. L’amour, l’amitié et nos nuits éperdues… Si tu m’avais trompé… que le Diable t’emporte ! Je t’aurai aussitôt balancé par la porte… Si tu m’avais trompé ? Te haïr j’aurai pu. Peut être l’as tu fait, mais je n’en ai rien su ! Natacha Peneau

16 Justement là je tiens dans ma bouche une mèche de soleil comme une mèche de cheveux je la mords parfois arrive une abeille vêtue d'une fourrure courte je parle avec elle les étoiles recouvertes d'une cire de prières s'éteignent le vent ne joue pas dans mes cheveux le soleil ne touche pas mes lèvres seule l'abeille apporte des nouvelles de la lumière elle dit: les éléments du rouge et de l'or parfaitement liés mûrissent sous l'aile douce de l'automne j'agite une branche lentement les feuilles tombent en brunissant éléments du rouge et de l'or dispersés Halina Poswiatowska Justement là

17 Un poète, dit-on, c'est parfois un esprit Qui se croit autrement que les autres. Peut-être... Épris de ce qu'il pense et de ce qu'il écrit, Il ne voudra jamais en mal se reconnaître. Mais il est bon enfant, plutôt imaginaire ! Un poème, pour lui, c'est un médicament Qui le soulage un peu, sans pouvoir le soustraire Aux douleurs qu'il n'a pas et qu'il croit qu'il ressent ! ... Son mal est de penser, de se creuser la tête Pour trouver un sujet convenable à traiter ; Quand il l'a découvert, aussitôt il s'apprête A rechercher la rime qui pourra s'adapter. Vous concevez alors à quel char il s'attelle, Et la crainte qu'il a de se voir embourbé ; C'est à ce moment là qu'il puise en sa cervelle La force et le pouvoir de ne point succomber François François Le poète...

18 Tu viens du pays très haut Tu viens du pays très haut de ces plateaux de neige où bourdonnent les ruches blanches Tu viens des profondeurs du Feu là où s'annulent les fréquences hautes des désirs réciproques Tu me harcèles de toute absence ton rire de crête dans mes poumons multiples kaléidoscope, gyrophare, geyser, jeux d'eaux On dirait des morceaux de soleil concassés dans la brume haute et l'instinct de forge de Ta Roue. Silvaine Arabo philly

19 PROFONDEUR DE RÊVE Toute l'eau des solitudes et le sable lent, lisse à souhait dans l'instant où ton être a surgi. L'ombre jetée sur la mer, pâle comme un débris de couleur. L'ouvrage agrandi de tes prunelles dans le sang suspendu aux embruns. L'or pris à la gorge, l'or rare des feuilles captives du vent. Le grand désordre des graminées dans le bois des avalanches endormies. Quand épées de pluie, phares frondes, herses, pales, pics et couteaux de chair vive, sous l'abondance de ciels troués plantent leur larmes, leurs crocs de lumière dans le ventre lacéré des écorces en arrachant un cri à hauteur du temps, du feu porté aux fleurs de l'écume pour disparaître avec l'épave des nuits dans la fournaise blanche de mes songes. Éric Allard

20 Hélène Elle avance dans moi par des voies sans lumière Et le jour petit-lait se répand tout à coup Sa main subtile allume à chaque instant la paille cachée Ah que j'aime cette femme et que le monde est opaque Le vrai des choses grésille sous les apparences Et puis l'âme est si loin tapie, on dirait même Que des eaux secrètes en dedans font notre silence Elle avance dans moi moi dans elle par bonds Par blessure par joie par pulsation de l'air Par battement de racines par danse des feuilles Mais c'est plein de miroirs au creux de nous C'est un manège au creux de nous qui ne s'arrête pas Elle avance dans moi blessée moi dans elle sans tête Moi dans elle sans yeux sans visage sans mains Nous habiterons l'un et l'autre sans raison Nus sans couleurs au terme du voyage Pierre Morency ArtDZ

21 Exil Attendre le soir Que sombre le Soleil, Que sur la mer expire le crépuscule, Regarder s'éloigner le dernier vaisseau, Ombre lente et grave à l'horizon, Sillage de douleur et de rêve... Suivre le vol fou des grands oiseaux sauvages Ivres d'écume et de tempêtes, Puis, las des tumultes, Repliant doucement leurs ailes blanches Pour retourner à la nuit des eaux Ecouter le chant profond des flots, Voix nostalgique de l'éternel exil Où voyagent les songes, Où s'engloutissent les astres... Dériver loin de la terre, De ses fracas, De la tristesse humaine, Oublier, Ne plus se souvenir, Ne plus respirer, Se rendre au souffle des vagues Et dormir Où ne fleurissent que lumière Et poussière d'étoiles... Marie-Amélie Chavanne

22 La voix du cœur Un son, comme une voix et elle disait : bonheur Le timbre de ce mot là m’apparut si étrange Qu’à seulement l’entendre, j’en ai tremblé de peur Devenu inconnu, il n’est plus de ma langue. Un son, comme une voix et elle disait : amour Oui, je sais qui il est, il m’a fait tant souffrir, Il a brisé mes rêves et mon coeur pour toujours L'amour, oui je connais, j'ai failli en mourir Un son, comme une voix et elle disait : pardon J’ai essayé longtemps, vraiment je n’ai pas pu Le mal a fait en moi un ravage si profond Que même tous mes cris finalement se sont tus. Un son, comme une voix et elle disait : espoir Mais je ne comprends pas, je ne sais ce que c’est Que faut-il que je fasse pour pouvoir en avoir ? Vous qui le savez, dites-moi le secret. Un son, comme une voix et elle disait : amitié Ce merveilleux cadeau, vous me l’avez offert Et ce geste gratuit, rempli d’humanité Pour moi, fut le réveil, la sortie de l’enfer. Apaisée et sereine grâce à votre amitié, Peut être serai-je capable enfin de pardonner ? De finalement comprendre ce que veut dire espoir. Peut-être retrouverai-je la saveur du bonheur ? Peut-être revivrai-je, qui sait, un bel amour ? Marybé Gracies_Stock

23 J’aimerais Pleurer dans tes mots Mon bel amant Si pur et si doux Dans le cœur Respirer Les fleurs de ta peau Mon choix de l’âme Au parfum d’oiseau Dans la tête Capturer Tes bleus inconscients Mon clair-obscur En soi à te peindre De corps nu Joane MICHAUD En soi à te peindre

24 Ne cherche pas Ne cherche pas la vérité dans ce que tu sais Ne cherche pas dans tes gestes le destin Tout ce qui advient est solitaires En dehors du savoir en dehors des lois A l’intérieur d’un rythme aveugle et sans limite Où aucun nom ne fut jamais prononcé. Sophia de Mello Bryner Andresen matiga

25 Des spirales de vent jouent avec le soleil brûlant et des épis dorés flottent encore. L'âme est un faisceau d'émotions. Je suis un tourbillon de rêves cachés et j'oublie l'horloge qui scande le temps des derniers arrêts de ma folie. Un enfant heureux chante et danse sa joie mais un grumeau inexplicable, absurde venu qui sait d'où ne veut pas se dissoudre en larmes d'amour. Peut-être pourtant si le vent s'arrêtait et commençait à tresser des dentelles de pluie toi aussi tu pourrais sentir mon abandon. Liza Des spirales de vent

26 Recette des "Inachevés" Une Idée passe dans l'air
Recette des "Inachevés" Une Idée passe dans l'air? Je l'attrape et l'agite dans tous les sens. Je m'éclabousse des Vingt-Six Lettres Qui jaillissent toujours sans crier gare. Elles cabriolent au bol de mon chef Et sentent bon l'Epice Liberté… Je les coince alors entre deux grandes feuilles Pour qu'elles s'étalent bien à plat. Je pétris ensuite ma petite réalité Piquée de farine de Rêves. J'ai pour habitude de garder les œufs entiers Pour maintenir les Virgules polissonnes. A votre guise, aromatisez chocolat ou vanille Les Espaces et les Sauts de Ligne. L'Astuce du jour : relevez de Larmes. Les Mots seront salés-sucrés, à souhait! N'hésitez pas non plus à utiliser Dame Levure Ainsi, le Verbe enflera toujours sa gorge Près de ses sujets… Enfin, les Pages gonflent! Il faut maintenant tester la cuisson. J'approche ma Plume, Les griffe d'un petit Point Et c'est … à votre tour de goûter! Stéphanie Parent

27 Partir Et tu pars; Tu fermes ton cœur Et choisis d'en finir, Tu écoutes ta peur D'aimer et de souffrir. Et tu cours; Tu cherches à t'échapper De cet amour trop lourd. Tu voudrais rattraper Tes désirs à rebours. Et tu fuis; Tu veux te soustraire A ce rêve miné, Tu essaies de taire Tes espoirs élimés. Pourquoi partir, Pourquoi t'enfuir. Regarde dans mes yeux. Je te fais un aveu: Je t'ai toujours aimé. Louise Grégoire Laihiliel

28 Mon enfant dans le silence Je voudrais tant percer le mur de ton silence Pouvoir te rejoindre là où est ton chemin Partager tes pensées et entrer dans tes songes. Je voudrais tant sentir tout ce que tu sens Entendre tout ce que tu entends Je voudrais tant voir tout ce que tu vois Rire aux mêmes joies Frémir aux mêmes peurs Chanter juste pour toi. Les plus belles chansons Qui mêleraient leur rythme au rythme de ton cœur ? Je voudrais tant voir se glisser sur le coin de tes lèvres L'esquisse d'un sourire, Un signe de bonheur. Mon enfant, mon petit, Sens-tu combien je t'aime ? Je voudrais tant que mon âme s'apaise dans l'acceptation de ta différence Je voudrais tant que ma tendresse si grande Puisse te réchauffer au profond de ton cœur. Marybé

29 Le temps Le temps dévore toute chose, Jusqu'à la beauté de la rose
Le temps Le temps dévore toute chose, Jusqu'à la beauté de la rose. Mais il ne dévorera point L'amour qui en mon cœur repose Attendant celui qui est loin. Olga Bluteau

30 ALGORITHME Comme à travers un prisme J’observe le secret mécanisme Qu’en moi soudain a activé Cette nouvelle expérience Dont l’absolue transparence Trouve en moi résonance m’apportant la délivrance : Tout mon être est soulevé Par le grand bonheur d’ aimer. Ma vie devient mathématique J’en résous la problématique Sans me soucier d’heuristique Ou de profondeur cosmique J’ai découvert l’algorithme Qui me permet d’exister :   D’une musique il a le rythme Puisque j’ai envie de danser… Brigitte de Labarre.

31 Je le sais Je le sais ce qu'il chuchote le vent, cette nuit, qui murmure et murmure et frappe un coup discret et craintif à ta porte et tu le sais aussi, qui regardes d'un oeil serein, étonné, le parc d'alentour aux parfums de mousse et de laurier. Tu tends l'oreille, ami, et tu cueilles la divine musique qui émane du bois pour se répandre dans ton cœur et t'offrir - instants d'immensité - des sons qui contiennent le mystère de la vie. Liza

32 Buvons ! Oyons ! A la régalade Enivrons-nous des chants, Les chants verts d'olivades Ô, vigne douce des amants ! Buvons ! A l'amour langoureux Couché lourd bienheureux Entêtant les cigales Berçant les pins d'une sardane. Oyons ! Le murmure d'un ru, Du marc pourpre égoutté D'un vin rose clairet Sous l'été nous quittant sitôt bu. Chantons ! Jouissons ! De cette régalade En peignant les cigales, Aux azurs des cascades. Ô, méridiennes bacchanales ! Chantons ! A l'été renaissant Dans les bras d'une belle Lavande, pourpre dentelle Aux parfums bleus de nos vingt ans. Jouissons ! Des senteurs à foison De myrte, de pistou Aux portes des maisons Dans le zéphyr d'été sur nous. Buvons ! Oyons ! A notre régalade Aux chants bleus et d'argent Des troncs torves coiffant Des nuées d'olives, de cigales. Eric Lacroix Nuuages

33 Triste fou   Par-delà ces contrées résonne sa complainte Des notes de regret s'égrenant dans la nuit Digne fils d'Ossian qui écoute tes plaintes? Seul le vent tend vers toi un faciès épris Il est triste le fou de cette joie sans pertes Effluves suaves dont le clair souvenir A mille noirs tourments laissera place verte Sur un vaste océan il vogue vers l'Empire Une fleur enchantée si pure que rosée Eut paru indigne dormait en ces vallées Heureuse sous la nue l'Astre n'en a que faire Charmé par son bouquet le flâneur n'est pas rare A venir s'y baigner radieux et sans peur Mais pour le triste fou elle a fermé son cœur Isaac Berezovski Katosu

34 La volonté d'autrui   La volonté d’autrui, fût-elle séduisante, jamais Ne l’accomplis en ton nom. Sois maître de ce tu fais, Esclave de personne, et encor moins de toi Nul ne te fait ce que tu es. Rien ne te vienne changer. Ton intrinsèque destinée involontaire, accomplis-la Avec hauteur. Deviens ton propre fils. Fernando Pessoa

35 Le poète sans muse Alain Bentolina
Sur la page blanche je m'use Je n'ai pas la science infuse Et ma plume toute contuse Arrête son tracé percluse Elle s'en est allée ma muse Sirène changée en Méduse Et si son départ je récuse C'est la malchance que j'accuse A la fontaine d'Aréthuse Ces pauvres vers dont je mésuse Je les transvase et les transfuse Et ma feuille devient céruse Et quand bien même une idée fuse Dans mon cerveau elle est recluse Elle se meurt toute confuse Bête trois fois telle une buse De toutes ces rimes j'abuse Je ne veux pas chercher d'excuse Et par cette pensée intruse Peut-être je vous désabuse Mais si pas un je ne méduse Il n'empêche que je m'amuse Car tout ceci n'est qu'une ruse Pour qu’un beau jour on me diffuse Le poète sans muse DesigningDivas Alain Bentolina

36 PARFOIS L’ENFANCE... Mathias Vincenot
Des rêves enfouis Et des silences Et des absences Et des non dits Quelques dessins Aux traits brusqués Quelques dessins Vite déchirés C’est du silence Parfois l’enfance Des rêves enfouis Et des absences Des rêves enfouis De moins en moins Des impatiences Et des questions Des impatiences Et puis plus rien Des coups qui claquent Et l’habitude Qui se décalque En solitude PARFOIS L’ENFANCE... C’est des outrances Parfois l’enfance Des insomnies À faire le guet À chaque nuit Habitué Des sentiments Des déchirures Des sentiments Et la torture Des sentiments Et des questions Des sentiments Et puis plus rien C’est l’inconscience Souvent l'enfance.. Mathias Vincenot jietwong

37 En quête de sens...   Pour ne pas risquer de concevoir des regrets, Elle a voulu visiter tous les puits secrets En espérant y découvrir la vérité, Et refusé une hypocrite cécité. Elle a cherché à tout voir et à tout savoir, Faisant fi de l'étroite morale au pouvoir Érigeant des murs jusque dans son inconscient, Qu'elle a tous franchis d'un bond insouciant. De lits en lits, toujours défaits, jamais refaits, Jouant un jour la sorcière et l'autre la fée, Au fond d'une bouteille ou le nez dans la poudre, Sous les voûtes d'églises qui pourraient l'absoudre, En d'autres lieux où l'on vit sa vie affalée Juste entre le vice et la vertu affolées, Elle a poursuivi partout sa quête insolente, En bousculant les convenances indolentes. Et elle a compris, à temps pour être sauvée, Qu'il n'y a que la vie... sans rien d'autre à trouver. Kevisa TheOsh

38 FIN D'ÉTÉ Il y a des instants qui hésitent à mourir Au fond de mes deux mains et du ciel encore rose. L'éclat marmoréen des jours gris à venir Cueille à froid mes mots bleus à l'écho de soleil. Ah! devenir arbre que l'eau ne visite plus Le temps de deux saisons au bout du balancier... Angèle Lux hakanphotog

39 Epidaure 62   J’entends la voix monter les dernières marches J’entends la parole ailée impersonnelle Que je reconnais car elle n’est plus mienne   Sophia de Mello Breyner Andresen Viliggoly

40 Valide et impavide   Valide et impavide Le ventre plein La tête vide Le coeur léger Le pied gravide Je vas je viens Et je dévide Je vas je viens Et je dévide Gracile et volubile Les yeux brillants La langue agile La rime allant Venant facile Je crie des vers Dessus l'abîme Je crie des vers Dessus l'abîme Mike Ambroisine aki4

41 Lapin végétal J'ai rendez-vous au fond du verger
Lapin végétal   J'ai rendez-vous au fond du verger. Cerise entre les cerises, pivoine de bonheur et pulpeuse d'espérance, je mâche sous les bourgeons gonflés de la reine Hortense, mon cardon adossé contre l'écorce rugueuse de l'impératrice Eugénie. Mon bigarreau Napoléon va apparaître d'un moment à l'autre, conquérant magnolia de mes faibles saponaires. Anaka

42 Dédale Angèle Lux Dans l'enchevêtrement des jours gris Dans le labyrinthe des regards Et des mots tricotés trop serrés J'enfile en un long fil d'Ariane L'endroit et l'envers de mes errances Et le nom que je pourrais avoir Peut-être Dans une langue nouvelle encore Je dessine à vie et poing levés Ce chemin d'ombre et de lumière Cet espace sacré où renaître Au carrefour opaque des mondes Tel Dédale, lourd de tant de deuils, Marcher les ailes tout écartées Et imaginer Sisyphe heureux Peut-être (*) allusion à l'essai sur l'absurde d'Albert Camus: «Le mythe de Sisyphe». Camus affirme que la lutte vers les sommets suffit à rendre heureux même si le travail lui-même est inutile et sans espoir comme celui de Sisyphe.

43 La vieille maison   Tes bois grisonnants trahissent les années et tes veines inévitablement laissent couler des secrets Cette vieille maison me rappelle gentiment que les marques du temps n'enlèvent rien à la beauté des gens   Marinik

44 L'amour peut-il mourir ?   J'ai regardé en moi et fouillé chaque recoin de mon cœur, endroits limpides pleins d'un amour intense et endroits sombres vides de toi. Tu as été et tu es encore mon plus grand amour, le sang qui me nourrit, le souffle qui me purifie. Dans le fond de mon cœur tu as planté tes racines et je caresse encore ton image. Me reviennent en mémoire tes mots d'amour prononcés avec une voix chaude et sincère et ton envie de jouer. Tu as été mon église où j'adorais le dieu de l'amour éternel. En moi, tu es vivant et en vain ai-je cherché à t'effacer avec mes larmes. Comme les amis d'Ulysse j'ai essayé de boire l'élixir de l'oubli à base de jus de lotus mais tes sirènes s'amusent encore avec moi et chantent notre désir. Je ne veux pas me boucher les oreilles, leur chant tellement doux se mêle à mon souffle pour atteindre mon cœur et m'offrir une vie d'amour. Ta présence ne s'efface pas, tu es mon plus cher souvenir. L'amour peut-il mourir ? Il est toujours là dans mon existence et il s'appelle nostalgie. Nous sommes unis à jamais. "Que serait donc Saturne sans ses anneaux ? Que serait la lune sans les rayons du soleil ?" Sans notre histoire d'amour infini, je ne serais pas moi et tu ne serais pas toi. Lunapiena

45 Je suis sur cette frange septuagénaire Je suis sur cette frange septuagénaire au gré des articulations impossibles, des journées rétrécies et du temps lapidaire, précieux s'enfuyant sans remords, infaillible, au bon gré de ces lassitudes impromptues, des fatigues surgies comme un voile jetées, des besoins de silence et de voix reconnues et de ces craintes devant leur fragilité. Mais dès que l'aurore a éclairé les volets je vais sur le versant de l'adret chaleureux où la rose a encore ce parfum d'été où la rosée s'emplit de rayons lumineux, gouttes de souvenirs d'un passé diadème où les rires jouaient sur la crête tangible des amours évidents comme des théorèmes perles du temps passé, au fil des jours sensibles. Et ce temps basculant comme un cheval de bois un peu vers l'avenir souvent vers cet hier.... Je vais sur cette frange septuagénaire tout en cahin-caha, au gré du cœur qui bat.  Robert Pauwels rhapsouldize

46 Musique de Mozart : Romance du Concerto pour piano et orchestre N°20 K
Daniel 2 mai Ce diaporama poèmes n°31 est strictement privé. Il est à usage non commercial.


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