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Connaissance de l’Officine

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1 Connaissance de l’Officine

2 Le Métier de Pharmacien
Chapitre 1 Le Métier de Pharmacien

3 Le Métier de Pharmacien
Les 5 conditions d’exercice de la profession et d’installation 2. Condition de nationalité 1. Condition de diplôme 3. Conditions de titularisation 5. Garantie de moralité professionnelle 4. Inscription à l’Ordre des Pharmaciens

4 1. Conditions de diplôme Les études de pharmacie durent désormais 6 ans pour les étudiants qui empruntent le cycle court et 9 ans pour ceux qui effectuent l’internat, avec dans les deux cas l’obligation de soutenir une thèse pour accéder au diplôme d’État de docteur en pharmacie.

5 2. Condition de nationalité Article L. 4221-9 à 12 du CSP
Sont admis de plein droit : Les personnes de nationalité française Les citoyens andorrans Les ressortissants de l’un des Etats membres de l’U.E. Les ressortissants de l’un des Etats membres de l’espace économique européen* Les ressortissants d’un pays dans lequel les français peuvent exercer la pharmacie lorsqu’ils sont titulaires du diplôme qui en ouvre l’exercice aux nationaux de ce pays, à titre de réciprocité *Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suède, République Tchèque

6 3. Condition de titularisation Article L 5125-9 CSP
Pour être titulaire d’une officine de pharmacie ouverte au public: 1 condition d‘expérience 2 possibilités Stage de fin d'études de 6 mois dans une officine de ville ou officine hospitalière Justifier de l'exercice pendant au moins 6 mois d'une expérience complémentaire en tant que pharmacien adjoint ou en tant que remplaçant dans une officine de pharmacie OU

7 4. Condition d’inscription à l’Ordre des Pharmaciens Article L
4. Condition d’inscription à l’Ordre des Pharmaciens Article L du Code de la Santé publique Objectifs Vérifier les titres et qualités du demandeur S’assurer que le pharmacien présente toutes les garanties de moralité professionnelle S’assurer du bon exercice de la profession Inscription sur la liste des pharmaciens autorisés à exercer en France

8 5. Garantie de moralité professionnelle
Est strictement interdit, car contraire à la moralité professionnelle, tout acte ou toute convention ayant pour objet ou pour effet de permettre au pharmacien de tirer indûment profit de l'état de santé d'un patient.

9 Les chiffres du conseil de l’Ordre Répartition par section
H. Ph. établissements de santé G. Pharmaciens biologistes A. Titulaires d’officine E. Ph. Départements d’Outre-mer B. Pharmaciens Industries D. Pharmaciens salariés C. Ph. distribution en gros

10 Répartition des pharmaciens selon le secteur d’activité en 2005
LABM : Laboratoire d’Analyse Biologique Médicale 71% des diplômés en pharmacies exercent dans une officine de ville Source fichier du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens au 1er janvier 2005

11 Les membres de l’officine
Leurs compétences et responsabilités Pharmacien – Adjoint – Préparateur - Employé

12 Comparatif des compétences et responsabilités des membres
Obligations Compétences nécessaires à l’exercice de chaque métier Métiers/ activités Pharmacien titulaire Pharmacien adjoint Préparateur Employés Délivrance des médicaments Responsabilité civile et pénale engagée Sous le contrôle effectif du pharmacien, responsabilité également engagée Gestion du personnel Responsabilité, et sécurité des produits pharmaceutiques Suivi thérapeutique des patients Soins de 1ère urgence Conseil et vente de produits non règlementés Préparation de médicaments prescrits par le médecin Information et prévention médicale Test de dépistage non biologiques Gestion des stocks Merchandising Secrétariat administratif

13 Le pharmacien adjoint Condition de chiffres d’Affaires
Sa présence est requise au côté du titulaire lorsque le CA de l’officine atteint un certain seuil (dernier décret 06/02/2006)  CA de l’officine € < < € 43,6% des officines françaises CA de l’officine 31,4% des officines françaises € < < € par tranche de € supplémentaire Au-delà de + 24% des officines sont exploitées par un titulaire exerçant seul

14 Le remplaçement du titulaire
Durée Modalités de remplacement Formalités De 1 à 30 jours Par un pharmacien diplômé inscrit à l’Ordre ou en instance de l’être, n’ayant pas d’autre activité professionnelle pendant la durée du remplacement Par un cotitulaire de la même officine Par un étudiant en pharmacie possédant le certificat délivré à cet effet par un président de Conseil régional de l’Ordre Aucune De 1 à 4 mois Par un assistant* de la même officine à condition qu’il soit lui-même régulièrement remplacé De 4 mois à 1 an Par un pharmacien inscrit au tableau de la Section D de l’Ordre, n’ayant pas d’autre activité professionnelle pendant la durée du remplacement Par un assistant de la même officine à condition qu’il soit lui-même régulièrement remplacé Plus de 1 an Interdit ( sauf dans le cas de la gérance après décès, jusqu'à deux ans). Lettre recommandée du pharmacien titulaire à l’inspection régionale de la Pharmacie et au Conseil régional de l’Ordre dont il dépend, accompagnée de l’engagement écrit de son remplaçant ( nom, adresse et qualité). *Assistant = Pharmacien adjoint

15 La valeur ajoutée du pharmacien Ses prérogatives Les enjeux de demain…
Zoom sur le pharmacien La valeur ajoutée du pharmacien Ses prérogatives Les enjeux de demain…

16 La valeur ajoutée par le pharmacien
Le pharmacien donne aux spécialités issues de la recherche pharmaceutique une valeur thérapeutique adaptée à chaque patient mais aussi: une présence constante et un service de proximité une dispensation sécurisée par la recherche de la qualité afin d’éviter l’erreur un rappel de la posologie un suivi pharmaceutique destiné à optimiser le traitement, à limiter les risques iatrogènes, à éviter la surconsommation un rôle d’interface entre les patients et les autres professionnels de la santé, l’industrie pharmaceutique … un conseil, indispensable à la sécurité sanitaire une intervention dans le dépistage une veille sanitaire : retrait des médicaments, produits ou dispositifs médicaux (fiches d’alerte) Iatrogénie: évènement provoqué par un acte médical ou par les médicaments, même en l’absence d’erreur par le médecin : La iatrogénie englobe l’ensemble des évènements indésirables consécutifs à l’action médicale ; cette action pouvant être effectuée par des médecins, le personnel para-médical et tout personnel de santé habilité. La iatrogénie regroupe, selon le vocable utilisé dans la Loi du 4 mars 2002, les accidents médicaux, les affections iatrogènes et les infections nosocomiales. Ses obligations légales: le secret professionnel la participation aux services de garde et d’urgence

17 Elargissement des prérogatives le droit de substitution (depuis 1999)
PRINCEPS Droit de substitution GENERIQUE Substituer uniquement à l’intérieur d’un même groupe générique, constitué du princeps et de ses génériques Le générique: environ 30%* moins cher que le princeps QU’A T’ON LE DROIT DE FAIRE ? Le pharmacien participe ainsi activement au contrôle des dépenses de santé, de même que le patient qui accepte la substitution par un générique. POURQUOI? - En cas de refus du patient - Opposition du médecin - En dehors du Répertoire officiel des génériques *alignement des prix sur le forfait (TFR) mais tendance des laboratoires de princeps de s’aligner sur le prix des génériques. Le CEPS fixe le prix des génériques à -30 à -40% en dessous du prix de la spécialité de référence LIMITES Le pharmacien est responsable de l'acte pharmaceutique. RESPONSABILITES

18 Le droit de substitution Plus qu’une prérogative : un engagement
Les chiffres constatés : Taux de ventes de génériques fin 2005: 63% Taux de ventes de génériques novembre 2006 : près de 68 % En 2006, le marché des génériques représentait plus de 7% du marché officinal, en valeur soit plus de 2 milliard d’euros annuel. Le 6 janvier 2006, un accord est signé entre l’UNCAM et les 3 principaux syndicats (USPO, UNPF, FSPF) fixant le taux de ventes de génériques à 75% pour 2007. Dès lors, l’objectif national est décliné en objectifs individuels, les taux de substitution étant calculés sur la base de l’activité générique de chaque officine au cours des 3 derniers mois 2006 (octobre, novembre, décembre). « … Les pharmacies à la traîne devront s’expliquer ! …» Fin 2006, lancement du dispositif « tiers payant contre génériques ».

19 Le pharmacien de demain: perspectives d’évolution
Sur quoi reposent ces évolutions ? Progrès thérapeutiques Clientèle de + en + informée sur les progrès thérapeutiques et de + en + exigeante Allongement de la durée de vie Augmentation considérable des dépenses de santé Pénurie de pharmaciens, médecins et infirmières d’où une nouvelle répartition des rôles entre les professionnels de santé, donc de nouvelles responsabilités pour les pharmaciens.

20 Quelles perspectives d’évolution?
1. Développement de l’HAD et du MAD 6. Assurance qualité 2. Optimisation de la thérapeutique Le patient au cœur du système: Objectif + de proximité pour + de confiance 5. Adaptation des structures de travail 3. Pharmacien prescripteur 4. Développement du rôle psychosocial Source: Académie Nationale des Pharmaciens

21 1. Développement de l’HAD et du MAD
Quelles perspectives d’évolution? 1. Développement de l’HAD et du MAD Encourager les solutions alternatives à des hospitalisations de longues durées: chirurgie Ambulatoire*, hospitalisation à domicile*, maintien à domicile*… création d’un réseau de professionnels de proximité parfaitement informés des éléments nécessaires surtout à la sécurité mais aussi au confort des patients maintenus à leur domicile. Une des premières mesures prises en ce sens est la sortie de la réserve hospitalière Volonté politique de mettre des médicaments, même innovants et onéreux à disposition des patients en favorisant la proximité. La sortie de nombreux médicaments de la réserve hospitalière impose de s’informer, à chaque mise à disposition à l’officine, des conditions particulières de prescription et de dispensation. Site dédié: (crée par l’Ordre) en accès libre pour tous, il répertorie l'ensemble des textes tant sur la prescription que sur la dispensation des médicaments concernés, avec une recherche par nom de spécialité de DCI ou par code CIP. LGPI, CIP-GS permettra, dès la tarification du produit, un accès direct à ce site et à ses informations (version f). HAD = Hospitalisation A Domicile: alternative à l’hospitalisation traditionnelle: concerne les pathologies lourdes déclarées nécessitant perfusion ou nutrition artificielle par exemple. Pathologies concernées: cancérologie, orthopédie, périnatalité, neurologie, gériatrie, cardiologie, psychiatrie, par exemple MAD = Maintien A Domicile: exemple: aide aux personnes âgées, intervention d’un kinésithérapeute… La chirurgie ambulatoire permet au patient de sortir de l’hôpital quelques heures après son hospitalisation.

22 2. Optimisation de la thérapeutique
Quelles perspectives d’évolution? 2. Optimisation de la thérapeutique Amélioration de l’observance des traitements Respect des conditions d’utilisation du médicament telles qu’elles ont été prescrites: dose, durée, horaires, modalités de prises… dans le but de favoriser le bon usage du médicament. Le dossier pharmaceutique ou DP Renseigne sur l’historique médicamenteux Objectif: un véritable suivi du patient et être pertinent dans les conseils en vue d’éviter l’iatrogénie, les erreurs médicamenteuses et favoriser l’observance, suivi de la maladie, adhésion du patient… Sa gestion informatique dans sera prochainement intégrée dans tous les logiciels du groupe (LGPI / CIP-GS puis les autres logiciels). Le Dossier Médical (DMP) qui renseigne sur l’historique des consultations du patient devrait accueillir l’onglet « médicament » que forme le DP. Dossier de l’opinion pharmaceutique Expression technique, écrite et transmise au médecin prescripteur par le pharmacien visant à éviter un risque iatrogène (posologie inadaptée, interactions médicamenteuses, contre indications, effets indésirables…) ou à proposer une optimisation thérapeutique (adaptation posologique, conseils d’utilisation…). Pour l’instant il existe, pour partie, à travers le Document officiel CERFA DMP: dossier médical du patient Interactions médicamenteuses: risques d’effets secondaires en cas de prises simultanée de plusieurs médicaments

23 Quelles perspectives d’évolution?
2. Optimisation de la thérapeutique - finalités Finalités Régulation de consommation de médicaments Eviter l’hospitalisation et des consultations inutiles Économies dans les dépenses de santé

24 3. Le pharmacien prescripteur
Quelles perspectives d’évolution? 3. Le pharmacien prescripteur Le pharmacien souhaite pouvoir jouer officiellement un rôle de prescripteur complémentaire du médecin généraliste dans différents cas tels que: Prescription de vaccins Prise en compte de la douleur Prescription du petit risque Renouvellement intermédiaire d’un traitement chronique Ces revendications sont un élément de réponse aux inquiétudes liées à la pénurie des corps médicaux (médecins, infirmières, etc..) et un moyen d’améliorer la prise en charge des patients. Les pharmaciens qui souhaitent mettre en place la « prescription du petit risque » souhaitent une rémunération de cet acte, à distinguer de la pure délivrance des produits

25 Quelles perspectives d’évolution? 4. Rôle psychosocial du pharmacien
Délivrance personnalisée de médicaments réservés à un petit nombre de patients. Exemple: malades malvoyants: remise du médicament dans des boîtes adaptées (sous forme de doses journalières) Orientation des malades ou des familles vers des structures adaptées en assurant la plus totale confidentialité en cas de toxicomanie, maltraitance, problèmes psychiatriques…

26 5. Adaptation des structures de travail
Quelles perspectives d’évolution? 5. Adaptation des structures de travail Mise en place de 2 zones de vente: 1 espace réservé à la dispensation des soins pharmaceutiques : zone de confidentialité. et 1 espace destiné à la parapharmacie, l’hygiène, les compléments alimentaires 6. Assurance qualité Formation conventionnelle des pharmaciens Pour la première fois, une convention nationale a été signée le 6 avril 2006 entre les trois syndicats de pharmaciens et l’UNCAM. Organisant les rapports entres les pharmaciens titulaires d’officine et l’assurance maladie, elle prévoit l’obligation de formation continue. Objet : Assurer un acte pharmaceutique global et une prestation de haut niveau, conforme à des standards bien définis, car le patient est un client qui a des exigences qu’il convient de satisfaire.

27 Les structures juridiques
Création, cession et transfert Statuts juridiques

28 Création, cession ou transfert
La création: La création d’une pharmacie suppose au préalable d’avoir localiser une zone géographique qui présente un potentiel de population suffisant. Pour valider cette création, le demandeur doit constituer un dossier en vue d’obtenir une licence lui permettant l’exercice de la profession. La cession: Il s’agit pour un pharmacien de céder son activité et ses locaux à un autre pharmacien. La valeur d’acquisition d’une officine est fonction du CA moyen généré par l’officine en un an. Le prix de cession moyen des pharmacies est de 88 % du chiffre d'affaires TTC (comme en 2004). Mais cette moyenne cache de fortes disparités régionales. Le transfert: La pharmacie change d’adresse. Dans tous les cas, la décision est prise par: le représentant de l'Etat dans le département : le préfet Avis des syndicats représentatifs de la profession Avis du conseil régional de l'ordre des pharmaciens DDASS: Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Les prix par région (prix de vente moyen en % du CA TTC en 2005) Désormais aucune région n'a un prix moyen de cession supérieur à 100 %. PACA redevient la région la plus chère de France. L'Ile-de-France, malgré un beau sursaut, demeure la moins chère, juste devant la Haute-Normandie, en chute libre. Alsace : 93 % Aquitaine : 97 % Auvergne : 90 % Basse-Normandie : 89 % Bourgogne : 85 % Bretagne : 89 % Centre : 86 % Champagne-Ardennes : 87 % Corse : 94 % Franche-Comté : 84 % Haute-Normandie : 78 % Ile-de-France, hors Paris : 76 % Languedoc-Roussillon : 98 % Limousin : 92 % Lorraine : 87 % Midi-Pyrénées : 96 % Nord-Pas-de-Calais : 80 % Paris : 82 % Pays de la Loire : 97 % Picardie : 84 % Poitou-Charentes : 91 % PACA : 99 % Rhônes-Alpes : 91 %

29 Numerus clausus Depuis 1980, la profession est soumise a un numerus clausus : Régulation du nombre de professionnels diplômés et donc en activité qui maintient dans de justes proportions le nombre des officines : Dans les communes entre 2500 et habitants pour 2500 habitants pour 3000 habitants Dans les communes de + de habitants Si rassemblement de communes limitrophes comptant au moins 2500 habitants Dans les communes - de 2500 habitants Avant 1980, l’entrée dans les études de pharmacie était libre. Depuis cette date, les numerus clausus et le nombre de postes fournis à l’internat dans le cursus de pharmacie sont, chaque année, fixés par arrêté des ministères chargés de l’enseignement supérieur et de la santé. Depuis sa mise en place, le numerus clausus, institué à postes pour les étudiants en pharmacie a connu 3 principaux changements. Le nombre de places proposées en 2ème année a été réduit à en 1983, puis à en 1985 (soit 19% de moins qu’en 1980). Ce niveau est resté inchangé jusqu’en 2002, date à laquelle il a été décidé d’un rehaussement à places en 2003 et 2790 pour 2005. Cas particulier des régions Alsace, Moselle et Guyane : 1 officine pour 3500 hab.

30 Statuts juridiques des officines
L’ entreprise individuelle Entreprise unipersonnelle à responsabilités limitées (EURL) Société anonyme à responsabilités limitées (SARL) La société en nom collectif (SNC) Les pharmacies mutualistes La société d’exercice libéral (SEL)

31 Evolution des statuts juridiques des officines
- 11% 2004 + 12% +3,7% +336% - 29 % La part des SEL a fortement augmenté depuis 2000 passant de 336 à 1465 pharmacies en Cette augmentation s’est faite à défaut de l’entreprise individuelle. Depuis janvier 2006, l’Ordre dénombre 2057 SEL (62 SEL ont des parts dans 1 ou 2 SEL) soit 9% des pharmacies.

32 La Société d’Exercice Libéral
Changement de comportement des titulaires qui donnent une orientation plus capitalistique à leur activité en devenant Investisseurs dans d’autres officines. Un pharmacien peut être associé actionnaire dans 1 ou 2 SEL. L’actionnaire majoritaire d’une SEL doit, comme les autres actionnaires, être impérativement diplômé de pharmacie mais n’a pas l’obligation d’exercer dans cette officine.

33 Les activités de l’officine
Les achats Les ventes Le tiers payant La documentation pharmaceutique Les centres payeurs

34 Les ACHATS Les sources d’approvisionnement Les grossistes répartiteurs
Les laboratoires Les short liners Les short liners Les grossistes répartiteurs Les groupements Les dépositaires Pharmacies

35 Les grossistes répartiteurs
dont CERP Lorraine 4% L’activité de répartition est définie comme l’achat et le stockage de médicaments autres que ceux destinés à être expérimentés sur l’homme, en vue de leur distribution en gros et en l’état L’OCP détient la plus forte part de marché de la répartition. Avec Alliance Santé (groupe Alliance Unichem) et la CERP, ils détiennent 95¨% du marché.

36 Les grossistes répartiteurs
Desservir toutes les officines qui leur en font la demande dans leur territoire d’activité déclaré à l’AFSSAPS Être en mesure de fournir tout médicament de son assortiment à tout pharmacien du secteur dans les 24H La loi leur impose un certain nombre d’obligations Référencer au moins 90% des médicaments Disposer en permanence d’un stock correspondant à 2 semaines de vente Services complémentaires associés: Aide à la gestion, Assistance juridique, Conseils en merchandising, Formation

37 Les grossistes répartiteurs
Les commandes de produits auprès des répartiteurs sont réalisées quotidiennement (2 à 3 fois par jour en moyenne) par voie de transmission électronique selon le protocole De la norme 171 De la toute nouvelle norme PharmaML ….

38 Pas de délai de livraison imposé
Les Laboratoires Les commandes directes aux laboratoires sont en augmentation constante. Il s’agit généralement de plus gros volumes, ce qui permet au pharmacien d’obtenir des conditions de remise particulières et d’anticiper certains évènements (ex : campagne publicitaire sur un médicament ayant des répercutions sur les ventes, marchés saisonniers). Pas de délai de livraison imposé Les remises sur les ventes directes sont généralement augmentées par les dispositions des contrats de coopération commerciale (marge arrière) existant entre le pharmacien et les laboratoires.

39 Les dépositaires Les shortliners
La chaîne logistique fait également intervenir dans de nombreux cas des dépositaires*. Etablissements pharmaceutiques qui assurent la logistique des laboratoires (soit auprès des grossistes répartiteurs, soit auprès des officines). Mandataires et non propriétaires des stocks. Les shortliners les short-liners proposent une « livraison unique » (journalière ou hebdomadaire) des 200 spécialités les plus courantes à des prix beaucoup plus avantageux et à des conditions logistiques moins exigeantes. Des conditions commerciales très avantageuses Direct pharma ( 2000 clients), ETRADI (OCP), SOPHALOG ( CERP Lorraine), ORP, PHOENIX, Pharnet, Globalsanté * Le dépositaire est une entreprise se livrant, pour le compte d’un ou plusieurs exploitants, de médicaments au stockage de médicaments, produits, objets ou articles dont il n’est pas propriétaire en vue de leur distribution en gros et en l’état. Il est le commissionnaire de l’exploitant du médicament et approvisionne selon les cas les officines, les hôpitaux voire les grossistes-répartiteurs. Certains dépositaires sont aussi des groupements de pharmaciens comme c’est le cas de la coopérative des pharmaciens d’Ile-de France (CPIF). Point commun : ils sont souvent détenus par les grossistes-répartiteurs

40 Les groupements = centrale de référencement
Objectifs: - Mise en commun des moyens et des compétences. - Optimiser la politique d’achat et de remises du pharmacien, - Pouvoir de négociation auprès des laboratoires plus fort = centrale de référencement Mais en +: - Un rôle de conseil auprès du pharmacien : - Merchandising (agencement vitrine et intérieur, optimisation du point de vente) - Assistance dans le choix des prestataires et des produits - Formation, aide à la gestion, conseil juridique NEPENTHES, EVOLUPHARM, FORUM SANTE, GIPHAR, GIROPHARM, OPTIPHARM, PHARMA REFERENCE, VIADYS, ALPHEGA, PHARMAVIE … l’offre des grossistes-répartiteurs et des groupements a de plus en plus tendance à se chevaucher puisque plusieurs groupements ont créé il y a quelques années leur propre réseau de distribution.

41 Les VENTES 2 types de vente:
La vente directe: Le client n’a pas d’ordonnance. Les produits sont des produits para ou OTC (ou spécialités hors liste ou stupéfiants) La vente sur ordonnance : Le client règle directement son achat au pharmacien. Le client est ensuite remboursé par son organisme d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et d’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) (pratique désormais marginale). Le client opte pour le tiers payant et ne règle rien au pharmacien (plus de 95% des cas). C’est le pharmacien qui devra alors en obtenir le règlement directement auprès des différents organismes, via la télétransmission des FSE.

42 Les centres payeurs: l’AMO
L'assurance maladie obligatoire à laquelle la majorité de la population est affiliée est gérée par le régime général des travailleurs salariés . Il s’agit pour la plupart de la CPAM: Caisse Primaire d’Assurance Maladie Il existe d’autres types d’organismes d’assurance maladie obligatoire: MSA : Mutualité Sociale Agricole MGEN : Mutuelle Générale de l’Education Nationale Caisse de prévoyance de la SNCF RAM : Réunion des Assureurs Maladie: AMO des professionnels indépendants L'ensemble des régimes d'assurance maladie obligatoires sont appelés communément "la Sécurité sociale".

43 Les organismes d'assurance maladie complémentaire (AMC)
Objectif: Prise en charge de tout ou partie des dépenses de santé qui ne sont pas couvertes par l’assurance maladie obligatoire Concerne les frais de santé (consultation chez le médecin, dépenses d'hospitalisation, frais d'optique et dentaire, …) et les frais pharmaceutiques. Cette assurance ne couvre pas les indemnités journalières et rentes d'invalidité couvertes, elles, par un contrat d'assurance prévoyance. 3 types d'organismes sont habilités à assurer des personnes en assurance maladie complémentaire : les sociétés d'assurance mutuelle (code des assurances), les mutuelles (code de la mutualité) les institutions de prévoyance (code de la Sécurité sociale).

44 Le TIERS PAYANT La mise en place du système SESAM-Vitale depuis 2001 (Système Electronique de Saisie de l’Assurance Maladie) s’est accompagnée du système de la télétransmission des feuilles de soins. Désormais, le pharmacien enregistre une Feuille de Soins Electronique (pour chaque patient) Les FSE sont ensuite consolidées par lot puis transmises aux différents organismes prestataires ou concentrateurs. La télétransmission est donc un acte essentiel dans l’activité du pharmacien puisque c’est elle qui lui permettra de se faire rembourser par les différents organismes prestataires. (remboursement dans les 4/5 jours pour le pharmacien et le patient) Tout problème de télétransmission a une conséquence directe sur la trésorerie de l’officine. Les pharmaciens sont rémunérés une fois par an pour la télétransmission des FSE à raison de 5 centimes d’euros par FSE La mise en place de ce système a permis d’étendre la télétransmission à d’autres organismes et a permis d’écourter les délais de paiement.

45 Le tiers payant La télétransmission
pharmacien Feuilles de soins Accusé de réception : remboursement ou rejet des factures par retour RPH*,norme NOEMIE OCT* *RPH: Resopharma, * OCT: organisme concentrateur technique CPAM Mutuelles

46 La télétransmission Les concentrateurs
Objectifs: faciliter et optimiser les échanges électroniques instaurés entre les professionnels de santé et les différents organismes d’AMO et AMC. Procédure: Le professionnel de santé transmet en 1 fois l'ensemble de ses factures pour l'ensemble des organismes d'assurance maladie. Le concentrateur s’occupe ensuite de dispatcher chaque lot aux centres payeurs correspondants. Les organismes procèdent au paiement de chaque professionnel et retournent aux concentrateurs les fichiers électroniques de Rejets, Signalements et Paiements (RSP). La transmission par messagerie électronique est obligatoire pour l'envoi des feuilles de soins sécurisées (FSE). En France, les deux principaux concentrateurs sont : Résopharma et Telepharma

47 La documentation pharmaceutique

48 La documentation pharmaceutique
L’ordonnancier Des dispositions légales : L'ordonnancier ou livre-registre d'ordonnances est impératif afin d'inscrire (ou d'enregistrer) les dispensations des: stupéfiants, préparations magistrales (comportant ou non des substances vénéneuses), spécialités relevant des listes I et II. Peut être tenu à la main ou informatisé. Dans tous les cas, un enregistrement (ou une édition) spécifique est obligatoire pour les stupéfiants.

49 Chapitre 2 Le Médicament

50 Le Médicament : Définition
On entend par médicament: « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré à l'homme ou à l'animal en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques". * Le médicament est un produit industriel de « haute technologie »: Il prend sa valeur thérapeutique et sa dimension humaine quand, prescrit par le médecin et/ou conseillé par le pharmacien, il est bien utilisé et bien toléré par le patient. *Définition du Code de la santé publique

51 La vie d’un médicament Découverte Développement AMM* Commercialisation
Pharmacovigilance

52 La vie d’un médicament La découverte: Un brevet assure une période déterminée. Après son expiration, la molécule tombe dans le domaine public et peut être commercialisée sous la forme d'un médicament générique. Durée du brevet : généralement 20 ans Le développement: Pendant tout le développement des règles précises sont suivies : Bonnes Pratiques de laboratoires- Bonnes Pratiques Cliniques - Bonnes Pratiques de Fabrication . Les essais sur l'homme sont réglementés par la Loi Huriet L’Autorisation de Mise sur le Marché: Pour devenir un médicament, le produit doit avoir un rapport bénéfice/risque favorable au malade. L'amélioration qu'il apporte, doit être plus importante que les effets indésirables qu'il pourrait provoquer La commercialisation: C'est alors un médicament à la disposition des malades : il a fait l'objet d'études longues et coûteuses, financées par l'industrie pharmaceutique La pharmacovigilance: La surveillance permanente des effets indésirables et inattendus peut conduire à l'arrêt de la commercialisation. Une prescription appropriée, une dispensation attentive, un bon usage du médicament, contribuent à améliorer la santé de chacun, à un moindre coût pour la collectivité

53 L’Autorisation de Mise sur le Marché
Agrément de commercialisation attribué à un fabricant par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) ou par l‘Agence Européenne pour l‘Evaluation du Médicament après évaluation de la qualité, de la sécurité et de l'efficacité d'une spécialité pharmaceutique: Evaluation du rapport bénéfice / risque Quelles sont les Autorités compétentes? AFSSAPS ou Agence européenne Qui détient l’AMM? Laboratoire Pharmaceutique le plus souvent Contenu de l’AMM: Le résumé des caractéristiques du produit (RCP), Les informations devant figurer sur le conditionnement de la spécialité, La notice destinée au malade qui doit accompagner le conditionnement de la spécialité. 3 possibilités: Commercialisation Suspension Retrait

54 Le médicament : ses particularités
Les particularités liées au médicament nécessite une codification spécifique Monopole de dispensation en officine Prescription médicale obligatoire pour la dispensation de certains médicaments (liste) Mode de commercialisation spécifique avec prise en charge totale ou partielle du prix du médicament éventuelle Réglementation rigoureuse sur son information, sa production, sa distribution, sa prescription, sa dispensation, son utilisation, notice obligatoire Vérification du bien-fondé de la prise du médicament et indication au patient des conditions de bonne utilisation

55 Le médicament : ses particularités
Les médicaments européens d’importation Il s’agit de produits pharmaceutiques achetés en Europe pour être revendus en France Pharma Lab : première société française à obtenir les autorisations d’importation parallèle (en 2006). Coût: Médicaments moins chers pour le pharmacien, le patient et la sécurité sociale Qualité respectée : les médicaments sont similaires aux princeps français, ils proviennent des mêmes laboratoires, ont le même nom de marque, les mêmes indications et une molécule identique. Sécurité garantie : les médicaments sont autorisés par l’AFSSAPS et adaptés au marché français. Ils se voient délivrer une AMM spécifique (code 4).

56 Les autres produits d’une officine
Les OTC: « over the counter » médicament qui peut être acquis sans ordonnance mais dont la vente n’est pas en libre service, exemples: Strepsils, Humex, Oscillococcinum, peuvent faire l’objet de communication auprès du grand public. La parapharmacie: activité officinale hors monopole depuis 1995. Accessoires, petit appareillage

57 Répartition du Chiffre d’Affaires de l’officine
Prix définis librement Généralement, Prix fixés par l’état

58 TVA TVA applicable aux médicaments et autres produits vendus par l’officine 2,1% pour les médicaments vendus sur ordonnance remboursables par la sécurité sociale ou agréés collectivités 5,5% pour médicaments non remboursables et produits en vente libre mais soumis a l’AMM (par exemple les pansements) et pour certains produits inscrits sur LPPR 19,6% pour la parapharmacie et accessoires

59 et des remboursements des médicaments
La fixation des prix et des remboursements des médicaments Fixation des prix Remboursements des médicaments SMR et TFR LPPR

60 Comment fixe-t-on les prix des médicaments remboursables?
La fixation des prix Comment fixe-t-on les prix des médicaments remboursables? Sur quelles bases ? - Appréciation du service médical rendu SMR* - Des prix des médicaments à même visée thérapeutique Des volumes de ventes prévus ou constatés - Des conditions prévisibles ou réelles d’utilisation L’enjeu est de démontrer que le produit est cliniquement et économiquement efficient. Son utilisation doit apporter un bénéfice médical réel pour les patients et doit permettre une allocation optimale des ressources Comment l’évaluer ? Qui l’évalue ? Examen de la Commission de la Transparence *Cette appréciation est multicritères et prend en compte non seulement l’apport du médicament mais aussi la gravité de la maladie traitée et son importance en terme de santé publique. Ainsi un « SMR faible » peut correspondre à un médicament très efficace mais qui traite une maladie bénigne. Qui fixe les prix ? Négociation entre le fabricant et le Comité Economique des Produits de santé après avis de la Commission de la Transparence A quel moment ? Lors de l’AMM

61 Le remboursement Qui prend en charge?
Assurance maladie obligatoire + Assurance maladie complémentaire Que prend t-on en charge? Les médicaments inscrits sur la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux + les dispositifs médicaux inscrits sur la Liste des Produits et prestations Remboursables (LPPR). L'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM) fixe les taux de remboursement des médicaments, classés en 4 catégories (depuis 2006) selon l'évaluation de leur service médical rendu. Elle décide quels actes et prestations sont remboursés. 4 taux de prise en charge 4 vignettes 4 codifications Médicaments irremplaçables à 100% blanche barrée PH1 Médicaments courants à 65% blanche PH7 Médicaments de 1ère nécessité à 35% bleue PH4 Médicaments veinotoniques à 15% orange PH2

62 Le Service Médical Rendu et le Tarif Forfaitaire de Responsabilité
Le niveau de remboursement se fait aujourd’hui en majeure partie sur la base de la finalité thérapeutique c'est-à-dire sur l’évaluation du service médical rendu Ces dernières années, on assiste à un déremboursement partiel voire total des produits suite à SMR jugé insuffisant par l’AFSSAPS. Le TFR (tarif forfaitaire de responsabilité) Objectif: favoriser la vente de génériques pour réduire les dépenses de la sécurité sociale Principe: fixer un taux de remboursement (TFR) d´une molécule en fonction du prix du générique. Différence de prix entre le princeps et ses génériques; au dessus de ce tarif forfaitaire le montant est à la charge de l'assuré Il est utilisé quand: le taux de substitution d’une famille de génériques est faible dans les officines La première vague de TFR est applicable depuis le 1er octobre 2003 ( 60 groupes génériques). La seconde à compter du 1er juin 2005 ( 18 groupes génériques). La troisième depuis le 1er novembre 2005 (2 groupes génériques).

63 La Liste des Produits et Prestations Remboursés
Dispositifs médicaux: aide technique, compléments ou substituts alimentaires destinés au patient avec une finalité thérapeutique médicale hors médicament Quels produits sont concernés? Depuis quand? Nouveaux tarifs de remboursement depuis le 01/02/2006 La sécurité sociale ne fait plus de différence entre les marques de ces dispositifs et a donc fixé un montant de remboursement spécifique à chaque type de dispositifs Ex: tous les pansements ont le même code LPPR et le même tarif de remboursement Ce qui change… Baisse des prix de certains produits et donc baisse des marges des officines sur produits à marge élevée Conséquence pour l’officine

64 Chapitre 3 Les partenaires d’une officine
Les groupements L’ordre Les syndicats Le Ministère Prestataires statistiques Presse professionnelle

65 Les groupements de pharmaciens
Un groupement permet de mieux acheter, de mieux s’organiser mais aussi permet de disposer d’outils pour mieux vendre Propose la formation continue Crée des enseignes pour construire une image forte et fédératrice autour d’une enseigne. Capitalise sur la vitrine comme seul espace de communication légale. 35 groupements en France: ils se distinguent par leur conditions d’adhésion (chiffre d’affaires …) et leur répartition géographique Propose des statistiques Quelques groupements : GIPHAR, GIROPHARM, PHARMA REFERENCE, PLUS PHARMACIE (enseigne Pharmavie) …

66 Aménagement d’une officine par GIROPHARM
Un agencement commun pour être reconnu du consommateur Un concept exclusif à Giropharm a été conçu par une agence spécialisée avec l'appui d'études consommateurs et de groupes de pharmaciens. L'agencement intérieur et extérieur s'articule autour de 2 axes fondamentaux : « positiver» la santé valoriser le rôle de " médiateur " de santé du pharmacien. Objectifs: Faire entrer des clients qui ne sont pas malades dans les officines affiliées. Privilégier le confort d’achat

67 Façade extérieure d’une pharmacie GIROPHARM
Sur les 800 adhérents, + de la moitié dispose du Kit Identité Réseau (KIR: façade + aménagement intérieur) L’image que l’on veut donner ici est celle d’un professionnel de santé compétent au service du client, quand il est malade mais aussi quand il va bien! Accueil, service et écoute pour une plus grande proximité du client

68 Façade extérieure d’une pharmacie UNIVERS PHARMACIE

69 L’Ordre des pharmaciens
Président de l’Ordre: Jean PARROT Présidente du conseil central de la section A (pharmaciens titulaires d’officines) Isabelle ADENOT 7 sections correspondant chacune à un mode d'exercice particulier au sein de la pharmacie, sauf la section E, qui réunit tous les pharmaciens exerçant outre-mer. Chaque section est administrée par un Conseil central composé de pharmaciens élus ou nommés. La section A comporte 21 conseils régionaux Section B: pharmaciens ayant la qualité de " pharmacien responsable " d'une entreprise comportant au moins un établissement pharmaceutique de fabrication, d'exploitation ou d'importation de produits pharmaceutiques. Section C: pharmaciens ayant la qualité de " pharmacien responsable " d'une entreprise qui se livre à la vente en gros (grossistes-répartiteurs), à la distribution en gros (dépositaires) ainsi qu'à l'exportation (hors CEE) de produits pharmaceutiques ainsi que de médicaments vétérinaires. Section D: les pharmaciens adjoints exerçant en officine, les pharmaciens remplaçants de titulaires d'officine, les pharmaciens gérants après décès et les pharmaciens adjoints intermittents en officine (multi-employeurs) ; les pharmaciens adjoints de pharmacies mutualistes et de sociétés de secours minières ; les pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes et de sociétés de secours minières ; les pharmaciens chargés de dispenser des gaz médicaux à domicile ; les pharmaciens humanitaires ; les pharmaciens conseils. Section G :pharmaciens biologistes, c'est-à-dire : les directeurs et les directeurs adjoints des laboratoires d'analyses de biologie médicale privés (LABM), de même que les biologistes praticiens des laboratoires hospitaliers publics. Section H: pharmaciens exerçant dans les établissements de santé ou médicaux-sociaux

70 L’Ordre des pharmaciens
1- Mission de régulation professionnelle Contrôler l'accès à l'exercice professionnel, en s'assurant que les pharmaciens répondent aux conditions de diplôme, de moralité et de nationalité prévues par la loi. Vérification traduite par l'inscription au Tableau de l'Ordre S'assurer que les pharmaciens respectent leurs devoirs professionnels, qui sont définis dans un code de déontologie préparé par l'Ordre. Veiller à la compétence des pharmaciens, c'est-à-dire notamment contribuer à leur formation professionnelle continue et à son contrôle. 2 - Mission de représentation de la profession : Représente la pharmacie auprès des autorités publiques et auprès des organismes de sécurité sociale Peut se porter partie civile devant toutes les juridictions, en cas de faits portant un préjudice direct ou indirect à l'intérêt collectif de la profession pharmaceutique Exemple: exercice illégal de la pharmacie Donne officiellement un avis sur de très nombreuses questions intéressant la pharmacie L'Ordre est représenté au sein de nombreuses commissions officielles du Ministère de la santé ou d'agences nationales spécialisées dans le champ sanitaire

71 L’Ordre des pharmaciens
Les actions actuelles du CNOP Le dossier pharmaceutique : outil professionnel simple qui sécurise la dispensation au bénéfice des patients. Un DP conserve, pour un patient, toutes les dispensations réalisées dans chaque officine au cours des 4 derniers mois. Centralisés chez un hébergeur de données (sté Santéos), les DP sont consultés et alimentés automatiquement par le pharmacien. Ainsi, le pharmacien repère les risques d’accidents iatrogènes, les redondances de traitements, améliore son conseil … La gestion du DP se fait sous la protection du secret professionnel et peut être refusée par le patient. L’Ordre communique: L’activité communication de l’Ordre comprend des publications, des enquêtes d’opinion, des réactions à l’actualité, des interviews, des conférences de presse, l’organisation ou la participation à des manifestations, des campagnes nationales ou régionales. On cite notamment « Les nouvelles pharmaceutiques ». Principale publication souvent référencée, dans le domaine du droit pharmaceutique, par les ouvrages ou codes traitant de la santé.

72 Les syndicats professionnels
Pour les pharmaciens titulaires d'officines : la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) Président : Pierre LEPORTIER l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF) Président : Claude JAPHET l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) Président : Patrice DEVILLERS

73 Les syndicats professionnels
Missions Assurer la promotion et la défense du pharmacien d'officine où qu'il se trouve sur le territoire national et quelle que soit la taille de son officine. Représentativité Auprès des organismes publics ou privés Représenter l'ensemble des pharmaciens d'officine  Auprès des pouvoirs publics Négocier et proposer des actions conformes aux intérêts de la profession  Auprès des organismes de protection sociale Etre un interlocuteur dynamique et efficace   Auprès de ses adhérents Les informer et les conseiller Coordonner et renforcer l'action de leurs syndicats départementaux Auprès des partenaires sociaux Négocier la convention collective …

74 Le ministère de la santé et des solidarités
Ministre de la santé et de la solidarité: Philippe BAS Objectifs : Répondre à une demande sociale pressante Principales missions conception, mise en œuvre, coordination et évaluation de la politique nationale de santé analyse des besoins en santé de la population fixation des objectifs et les priorités de politique de santé, la conception de la politique de prévention et de promotion de la santé et en déterminer les stratégies d’intervention. Favoriser la recherche ainsi que l’expertise en santé publique définition des indicateurs de santé nécessaires à l’élaboration de la programmation sanitaire nationale et régionale

75 Le ministère de la santé et des solidarités
Traitement des questions relatives à la démographie des professions de santé, à la déontologie et à la définition des besoins en formation Définition des normes et systèmes de référence garantissant la qualité et la sécurité des pratiques professionnelles Promotion de la qualité et de la sécurité des soins, des services de santé, des dispositifs médicaux et autres produits de santé en liaison avec les organismes concernés Participation à la définition de la politique du médicament Participation à la réflexion sur les questions relatives à l’éthique et à la bioéthique Veille au respect des droits des usagers du système de santé et des personnes malades, développer l’expression des usagers, la démocratie sanitaire.

76 Le ministère de la santé et des solidarités
Mais… l’objectif primordial du ministère aujourd’hui est la… …Réduction du Déficit de la Sécurité Sociale La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale a constaté un déficit de 11,6 Md € en 2005 contre 11,9 Md € en 2004. et 8,7 Md € en 2006 Pour 2007, le parlement a voté un budget en déficit prévisionnel de 8 Md €

77 Les prestataires statistiques
Ce sont des panélistes spécialisés dans les métiers de la santé. Leur mission est de réaliser des études et statistiques visant à estimer l’état du marché de la pharmacie sur différents items tels que les ventes, le chiffre d’affaires au niveau national, régional et local. Exemples: Répartition des ventes au sein de l’officine selon les différents types de produits. Prix de vente moyen pratiqué au niveau national permettant au pharmacien de voir ou il se situe et ainsi d’ajuster ses prix par rapport aux pratiques commerciales. Produits les plus vendus en officine Relation très étroite entre le pharmacien, le prestataire statistique et la SSII La SSII partenaire du pharmacien, intervient en créant un utilitaire permettant d’extraire les statistiques dont la société prestataires statistiques a besoin. Les 3 prestataires les plus importants: Pharmastat gestion par la société IMS pour le compte de la FSPF Santestat appartient à CEGEDIM OS Pharm service de OSPHAREA (ex CIP Coop.)

78 Les prestataires statistiques
Tous les mois, les pharmaciens reçoivent des statistiques de ventes En fonction du contrat conclu avec le panéliste, 2 cas de figures: Soit le pharmacien envoie ses statistiques de vente à son panéliste et en contrepartie il reçoit les statistiques du panel complet (ex: Pharmastat) Soit il s’agit d’un abonnement (ex: OS Pharm) Les logiciels du groupe intègrent les données IMS / Pharmastat soit un panel de plus de pharmacies. Le logiciel fournit les statistiques de prix de vente pour les 5000 produits les plus vendus dans au moins 20% des Pharmacies avec 4 indicateurs: Prix moyen constaté dans l’ensemble des Pharmacies Prix moyen constaté dans les Pharmacies dont le prix de vente est élevé Prix moyen constaté dans les Pharmacies dont le prix de vente est moyen Prix moyen constaté dans les Pharmacies dont le prix de vente est bas Et prochainement : sur la Zone Géographique Pharmacie, en hors pharmacies et l’élasticité.

79 La presse professionnelle
Le Moniteur des Pharmacies , hebdomadaire Cœur de cible : les titulaires d’officine Diffusion à + de exemplaires payés Appartient au Groupe Liaisons Pharmacien Manager : mensuel Orienté économie et management de l’officine Porphyre, Mensuel des préparateurs Appartient au groupe Liaisons Le Quotidien du Pharmacien, bihebdomadaire Impact pharmacien, Bimensuel Appartient au groupe Impact Médecine Le pharmacien de France, mensuel Appartient à la Fédération nationale des Pharmaciens La consultation de certains articles de presse est rendue possible par leur mise à disposition périodique sur le portail LGPI et CIP Global Services.

80 Chapitre 4 Tour d’horizon d’une officine
L’économie et la rentabilité d’une officine La concurrence des autres réseaux de distribution

81 Economie de l’officine : Indicateurs clés
Le CA moyen d’une pharmacie à fin mars 2006 est de 1,2 M€. Panier moyen : environ 35 €. La fréquentation moyenne en officine est de 116 clients par jour. La rotation des stocks est en moyenne de 40 jours Source: L’annuel 2004, le moniteur des pharmacies et des laboratoires du 27/11/04

82 Le calcul des marges : la MDL
Les princeps répondent à une Marge Dégressive Lissée (MDL): plus le prix de vente d’un produit est élevé, plus le taux de marge diminue. Elle se décompose de la manière suivante: Tranche de prix (MDL) de 0 à 22,90€ De 22,90 à 150€ Au-delà de 150€ Marge en % du PFHT* Prix Fabricant Hors Taxe Officines 26,10% 10% 6% Grossistes 10,3% 2% *PFHT: Prix Fabriquant Hors Taxe La marge moyenne d’une officine est de 28 % aujourd’hui contre 32 % en 1999 et 29% en 2001.

83 Le calcul des marges : les remises sur achats
Remises plafonnées: Pour les médicaments remboursables non génériques et les médicaments sous TFR: plafond de 2,5% du prix de vente aux pharmaciens. Pour les médicaments génériques: plafond de 10,74% du Prix Fabricant Hors Taxes.

84 Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2007 … Pourquoi ?  
Ralentissement de la croissance économique Baisse de la masse salariale Développement du chômage Déficit structurel de l'assurance maladie Durée et la gravité des maladies traitées Vieillissement de la population Coût souvent élevé des nouvelles thérapeutiques et des nouvelles méthodes diagnostiques Baisse du nombre de cotisants mais pas du nombre de prestataires La croissance des prestations, 2 fois plus rapide que celle du PIB, se traduit, malgré des efforts et des mesures constantes, par des déficits annuels.

85 Mesures du PLFSS 2007 Poursuivre la mise en œuvre de la réforme de l’assurance maladie et le redressement des comptes. Donner tout son essor au parcours de soins et renforcer le rôle de prévention du médecin traitant Déployer le DMP Conforter les résultats sur les produits de santé (génériques, grands conditionnements, nouvelles baisses de prix ciblées) Effectuer la promotion des médicaments génériques, en supprimant le bénéfice du tiers payant à l'assuré qui refuserait, sans motif, leur délivrance.

86 Les conditionnements de 3 mois
Mesures du PLFSS 2007 Les conditionnements de 3 mois Depuis début 2006, nouvelles présentations contenant suffisamment de produit pour un traitement de 3 mois soient 91 unités par boites correspondant à 13 semaines de traitement. Objectif: réduire les dépenses de santé La mesure: Les pharmaciens ont l’obligation de délivrer le format le plus économique Traitements des pathologies chroniques + l’hypercholestérolémie (Tahor par exemple), le diabète, l’hypertension et l’ostéoporose ont des présentations en boites de 3 mois de traitement au lieu de 1 mois L’enjeu pour la profession: Le prix de vente d’un conditionnement de 3 mois étant plus élevé qu’une boite « classique », on bascule dans la 3ième tranche de marge, soit 2% (marge dégressive) perte de marge due au transfert de délivrance des conditionnements d’un mois au profit des conditionnements de 3 mois Problème d’espace et surtout de coûts de stockage Les pharmaciens recevront le forfait pour chaque boite vendue une seule fois tous les trois mois soit 1 X 0.53€ au lieu des 3 X 0.53€ perçus auparavant + baisse de la fréquentation

87 Le Dossier Médical Personnel
Mesures du PLFSS 2007 Le Dossier Médical Personnel Implique le patient dans son parcours de soins Permet au médecin un meilleur suivi de son patient. La sécurité sociale réalise des économies de santé en évitant: les multiples consultations (15% des actes sont redondants et génèrent un coût de 1,5 milliard d’euros) hospitalisations/an pour des intéractions médicamenteuses.

88 Le parcours de soin / Le contrat responsable
Mesures du PLFSS 2007 Le parcours de soin / Le contrat responsable Le parcours de soin Objectif: renforcer les échanges entre les professionnels de santé et entre les assurés et les médecins. Pour respecter le parcours de soins, le patient doit consulter le médecin traitant qu’il a désigné, en 1ère intention pour qu’il le dirige vers un spécialiste si nécessaire. Les pédiatres, les ophtalmologistes, les gynécologues et les dentistes sont exclus du parcours de soin. Le contrat responsable Objectif: les mutuelles ne doivent pas rembourser le ticket modérateur sur les médicaments prescrits hors du parcours de soin La mesure: Application stricte du parcours de soin et du contrat responsable. Ticket modérateur à la charge du patient sur l’acte médical et sur les traitements hors du parcours de soin. Les mutuelles qui rembourseraient ce ticket modérateur ne bénéficieraient plus des avantages fiscaux concédés par le gouvernement : l’exonération de la taxe sur les conventions d’assurance. (7%) L’enjeu pour la profession: Les français seront de + en + vigilants quant à leurs dépenses de santé Réduction de manière significative du panier moyen Baisse du CA des pharmacies.

89 La concurrence des autres réseaux de distribution
La grande Distribution Autres formes de concurrence

90 Menaces de la grande distribution
La grande distribution: GMS* et GSS** La concurrence des grandes surfaces a amené la profession a une profonde mutation dans la séduction de la clientèle: accueil, prix concurrentiels, pertinence et personnalisation des conseils, suivi de la clientèle, regroupements pour les achats, ouverture de rayons de parapharmacie. Le marché français de la parapharmacie est dominé par les enseignes de grande distribution. Combat mené par E. Leclerc dès 1987 qui a permis de faire sortir les produits de parapharmacie des officines. Leader sur le marché: les parapharmacies E. Leclerc avec 72,25 millions d’euros en 2002 * Grandes et moyennes surfaces,** grandes surfaces spécialisées

91 La grande distribution
Rude concurrence sur plusieurs points Phytothérapie, aromathérapie, pseudo médicaments Nutrition: compléments alimentaires… La parapharmacie L’hygiène buccodentaire Capillaires Produits pour bébés Les premiers soins: bobologie, pansements, bandes à découper, bandes élastoplastes, spray froid, aspiration venin… La location de matériel médical et orthopédie Force de l’officine : Commercialisation de produits plus techniques et conseil lors de la délivrance L’officine dispose toujours de solides atouts pour peu qu’elle valorise ses rayons ( ex: premiers soins) afin de faciliter l’achat d’impulsion tout au long de l’année.

92 Les autres formes de concurrence
Les enseignes de Parapharmacie: activité officinale hors monopole depuis 1995. Ce développement d’espaces parapharmacies (shampoing dermatologiques, crèmes de beauté, pansements, désinfectants et cocktails vitaminés…)détourne la clientèle de la pharmacie. Internet: attention au web médicament Selon l’AFSSAPS, l’achat sur internet d’un médicament normalement obtenu sur prescription médicale favorise le risque de mauvais usage Même s’ils sont proposés sous un nom connu, ils n’ont pas forcément fait l’objet d’une AMM ATTENTION : Qualité et conditions de conservation ne sont pas garanties L’intérêt même de la vente en ligne de médicaments peut être remis en question en France en raison du “ maillage serré ” des officines sur le territoire.

93 Les autres formes de concurrence
La contrefaçon: 10% du marché mondial soit un CA estimé à 26 milliards d’euros par an! menace pour la santé publique La France est plus une zone de transit qu’une destination finale Mais des menaces pèsent sur la France… Les déremboursements progressifs de certaines spécialités entrainent un risque d’importation de contrefaçons plus élevé: les plus défavorisés achèteront là où ils sont moins chers


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