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Pneumonie communautaire

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Présentation au sujet: "Pneumonie communautaire"— Transcription de la présentation:

1 Pneumonie communautaire
F. Jacobs Clinique des Maladies Infectieuses Hôpital Erasme 22 octobre 2011

2 Cas Clinique n°1 Homme de 38 ans Appel médecin traitent en urgence
T° jusqu’au 39.5°C depuis 2 j frissons + toux productive (crachats verdâtres) sensation d’étouffement ATCD: asthme de l’enfance Appendicectomie R/ domicile: Dafalgan 1g (3 comp/j < 2j) Allergies: notion d’allergie à la Pen

3 Cas Clinique n° 1 Ex. Complémentaires: Ex. Physique: labo:
Conscient, BOTE, dyspnéique, pas de cyanose TA: 110/70 mmHg, T°: 38°C, RR: 24/min, RC: 100/min, Satu AA: 91% Po: râles base droite Ex. Complémentaires: labo: GB: cel/mm3 (PN: 89%) CRP: 25 mg/dl

4 Cas Clinique n°1

5 Cas Clinique n°1: Attitude
Hospitalisation? Antibiothérapie?

6 Et si… Patient de 65 ans BPCO sévère avec bronchiectasies
Traité par Augmentin® sans succès

7 Facteurs de risque de Pseudomonas
BPCO sévère Bronchiectasies avec colonisation par Pseudomonas Traitement par b-lactames Immunosuppression  Traitement par ciprofloxacine (ciproxine 750mg x 2 po)

8 Et si… Homme de 57 ans, Fumeur HTA, hypercholestérolémie
Pneumonie au retour d’un voyage en Turquie Hotel « All inclusive »

9 Et si…

10 Et si H 51 ans, gros fumeur Vacances en club en Tunisie Fièvre et toux

11

12

13 Infections respiratoires
Infections virales Infections bactériennes Streptococcus pneumoniae Haemophilus influenzae Moraxella catarrhalis S. pneumoniae H. influenzae M. catarrhalis

14 Streptococcus pneumoniae

15 Evolution de la résistance des pneumocoques invasifs (1986-2009)

16 b-lactames: action sur la paroi bactérienne
Cible: PEPTIDOGLYCAN l'antibiotique bloque la synthèse de la paroi par inhibition la synthèse du peptidoglycan  empêche la formation de nouvelles bactéries  peut entraîner la destruction de celles déjà existantes. Cocci gram +

17 Action sur la paroi La synthèse du peptidoglycan implique en fait une trentaine d'enzymes (transpeptidases) dont plusieurs appelés PBP pour "Penicillin Binding Protein", sont capables de lier les beta-lactames.

18 Résistance de S. pneumoniae à la pénicilline en Belgique
Résistance à la pénicilline: Réduction de la sensibilité (Pen-I: CMI µg/ml): 7-8 % Haut niveau de résistance (Pen-R: CMI>2µg/ml): ~0,5 % (jamais >4 en Belgique) Mécanisme de résistance Pas due à la production de b-lactamase  pas d’avantage de l’amoxicilline-ac. Clavulanique (Augmentin®) Due à une modification des “Penicillin Binding Proteins”

19 Résistance de S. pneumoniae aux b-lactames en Belgique
Les pneumocoques pen-I ont une réduction de la sensibilité aux autres b-lactames (amoxiciline, céphalosporines,…) Les souches Pen-I restent sensibles à de plus hautes doses de b-lactames, Amoxicilline 1g x 3 po Amox-ac.clav 875/125mg x (ou 2g retard x 2 po) Céfuroxime-axetil 500mg x 3 po Activité des céphalosporines de 1ère génération moins bonne

20 CAP: Résistance à la pen et réponse clinique
Pas de données cliniques Possibilité d’échecs Pas d’échec du traitement S I R NCCLS Breakpoints >8 CMI Pénicilline, µg/ml

21 Tétracyclines et macrolides
Activité des tétracyclines: résistance 31.7%  25% Activité des macrolides (clarithromycine, azithromycine) > 1/4 des souches sont R (36  25%) R est de “haut niveau”: elle est non dépassable en  posologie (erm: méthylation de la cible) R croisée entre tous les (néo)macrolides/azalides (90%) (y compris miocamycine-Merced®) pas de résistance croisée avec kétolide: télithromycine (Ketek®) mais CMI plus élevées activité insuffisante en pari antibiotique

22 La famille des fluoroquinolones
Groupe 1 Oral, limité aux infections urinaires Norfloxacine (Zoroxin®) Groupe 2 Utilisation pour large spectre Ciprofloxacine (Ciproxine®), Ofloxacine (Tarivid®) Groupe 3 Meilleure activité contre cocci Gram + et atypiques Levofloxacine (Tavanic®) Groupe 4 Meilleure activité contre cocci + et atypiques Moxifloxacine (Avelox®)

23 Activités des quinolones sur pathogènes respiratoires
Cipro MIC90 Levo MIC90 Moxi MIC90 S. Pneumoniae Pen-S 1-2 1 0.12 S. Pneumoniae Pen-I ou R H. Influenzae b-lact + ou - 0.015 0.03 Legionella sp M. pneumoniae 0.5-8 0.5 C. Pneumoniae Blondeau, Miravitlis, Fuchs, Adis, Verhaegen

24 Place des nouvelles fluoroquinolones
Caractéristiques pharmacocinétiques favorables (1-2x/j; bonne biodisponibilité) Excellente activité anti-pneumocoque en Belgique Actuellement R  0,5 % France : 1,5 % USA : 1,5 - 5 % HK : 15 % Couverture de tous les autres germes des VRI Crainte d’une contribution majeure à  R autres germes (BGN, …) !

25 Evolution de la résistance aux FQ
Diminution de la sensibilité du S. pneumoniae au Canada - Increase in levo resistance from <1% in ‘98 to 4.3% in ‘01 Chen et al, NEJM, ‘99, Tang et al, ICAAC, ‘02

26 Résistance de l’E.coli aux quinolones

27 Les ketolides : telithromycin (Ketek®)
ErythroMIC90 Telithro MIC90 S. pneumoniae Pen S 0.12 0.015* S. pneumoniae Pen I or R 0.12 0.015* H. influenzae Bla + and - 4-8 2 M. catarrhalis Bla + and – 0.25 0.06 Legionella spp. 0.12 0.03 M. pneumoniae 0.004 0.004 C. pneumoniae 0.25 0.25 *: CMI érythro –R > CMI érythro-S

28 Télithromycine: alerte de la FDA (2004)
Indications de sinusite aiguë et exacerbation aiguë de bronchite chronique: retiré Seulement pneumonie CAP-1 Risque d’hépatotoxicité, allongement QT avec torsades de pointes, troubles visuels, aggravation sévère de myasthénie.

29 Haemophilus influenzae
Antibiotiques efficaces sur ces souches: Amox-ac. Clavulanique (Augmentin®) Céphalosporines de 2ème génération: cefuroxime (Zinnat, Zinacef®) Quinolones (toutes) Mécanisme de résistance: production de b-lactamase (Production par les bactéries d'enzymes hydrolysant l'antibiotique) 17% en Belgique Stable depuis plusieurs années Peu sensibles aux macrolides, kétolides

30 Moraxella catarrhalis
Traitements efficaces: Amoxicilline-ac. clavulanique Céfuroxime Fluoroquinolones Macrolides

31 Conclusions sur la résistance des pathogènes
Haut taux de résistance des macrolides contre Pneumocoque  Pas en traitement empirique si Pneumocoque est cause possible de CAP Souches de pneumocoques de sensibilité diminuée à la pen mais si utilisation de doses plus élevées de pen: efficacité conservée Production de b-lactamase chez 17% des H. influenzae (inhibiteur de b-lactamase ou CII ou quinolone). Mauvaise efficacité des macrolides et kétolides

32 Pneumonie

33 CAP: définition Suspicion de CAP: combinaison de symptômes cliniques (toux, expectorations, fièvre, dyspnée) et de signes cliniques (râles, signes de consolidation) Diagnostic de CAP: si présence de ces signes cliniques + la présence d’un infiltrat radiologique Chez Un patient non hospitalisé Patient hospitalisé mais pneumonie < 48h après l’admission > 48h après sortie de l’hôpital

34 Introduction ~ épisodes de CAP par an chez adultes de ≥65 ans aux USA Taux de mortalité pas vraiment diminué depuis traitement par Pen malgré amélioration des traitements antibiotiques

35 DIAGNOSTIC de CAP Choix du traitement empirique ? Décision clinique
Hospitalisation ? 20% Traitement ambulatoire ? 80% Pas USI 90% USI ? 10% Choix du traitement empirique ?

36 Classification des pneumonies
groupe 1 ambulant < 60 ans, pas de pathologies associées (co-morbidités) groupe 2 âge > 60 ans ou co-morbidités groupes 3 et 4: critères d’hospitalisation Groupe 3: salle classique Groupe 4: USI Co-morbidités âge > 65 ans diabète insuffisance cardiaque BPCO Bronchectasies insuffisance hépatique éthylisme splénectomie, insuffisance rénale …..

37 Critères d’hospitalisation
RR > 30/min hypotension T°<35 ou > 40°C confusion cyanose oligurie leucopénie > 1 lobe greffes métastatiques (méningite,..) dégradation après 48 heures trt ...

38 Pathogènes impliqués ? Respiratory viruses frequent L. pneumophila
rare S. aureus Aerobic G-neg rods H. influenzae M. & C. pneumoniae S. pneumoniae CAP IV CAP III CAP II CAP I * no etiological agent identified in 50% of patients IDAB symposium

39 Agents pathogènes Streptococcus pneumoniae:
l’agent étiologique le plus fréquent (>50-75%) dans chaque groupe Est responsable de la mortalité la plus élevée (groupe 3 et 4). Le 2ème: L. pneumophila Haemophilus influenzae: Moins fréquent (surtout dans groupe 1) que pneumocoque Moraxella catarrhalis: impliqué dans AEBC mais pas dans CAP

40 PLACE DES ATYPIQUES Pathogènes atypiques: Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia psittaci, Chlamydia pneumoniae, Legionella pneumophila, Coxiella burnettii (fièvre Q) Pas de démonstration de la nécessité de couverture systématique des germes atypiques dans les groupes 1, 2 et 3  Seulement si suspicion sur base clinique et épidémiologique Pneumonie au retour de voyage (Sud de l’Europe) Epidémie documentée Contact avec oiseaux Immnunosuppression Legionella pneumophila: probablement sous-estimé dans groupe 4  couverture empirique des germes atypiques

41 Difficultés de diagnostic des germes atypiques
Culture à partir des prélèvements respiratoires: Nécessite milieux de cultures et techniques spécialisés Non disponibles dans laboratoires cliniques PCR: rapide et sensible. Ne se font pas dans tous les labos, cher. Sérologie: Différences de performance selon les kits utilisés Problèmes de sensibilité et de spécificité, nécessite des critères stricts pour interprétation des résultats DELAI Séroconversion spontanée sans symptômes; adolescence, grand âge et tabac sont corrélés avec des taux augmentés IgM peut persister pendant 1 an

42 Distinction pneumonie à germes typiques et atypiques
Diagnostic sur base d’éléments anamnestiques, cliniques et radiologiques difficile (plus aisé dans groupe 1) Faible morbidité et mortalité des pneumonies atypiques dans groupe 1

43 Typique? Atypique? Typique Atypique En théorie... début brutal
T° frissons (solennel) toux productive foyer auscultatoire localisé Atypique prodromes grippaux début lent, très lent infiltrat moins net radio plus inquiétante que le patient et l ’auscultation Distinction possible probablement seulement dans groupe 1

44 Pneumonie lobaire classique
Pneumonie atypique

45 CAP I ? Respiratory viruses frequent L. pneumophila rare S. aureus
Aerobic G-neg rods H. influenzae M. & C. pneumoniae S. pneumoniae CAP IV CAP III CAP II CAP I IDAB symposium

46 Traitement groupe 1 Typique Atypique S pneumoniae amoxicilline 3x1g
(néo)macrolide

47 CAP II ? Respiratory viruses frequent L. pneumophila rare S. aureus
Aerobic G-neg rods H. influenzae M. & C. pneumoniae S. pneumoniae CAP IV CAP III CAP II CAP I IDAB symposium

48 Traitement groupe 2 (>65 ans, co-morbidité)
Typique S pneumoniae Haemophilus entérobactéries staph. doré amox clav 3 x 875 mg cefuroxime axétil 3 x 500mg Atypique plus rare diagnostic plus difficile y penser si échec pénicillines Clarithromycine 500 mg x 2 po

49 Place des quinolones Indications:
Pas un premier choix (utile pour BGN R (pyo,….) allergie vraie et majeure à la pénicilline! Intolérance digestive majeure Echec après 72h Choix de la quinolone pas ou peu d’avantage de la lévofloxacine (Tavanic®) avantage de la moxifloxacine (Avelox®)

50 Traitement groupe 3-4 (hospitalisation, non USI)
? Respiratory viruses frequent L. pneumophila rare S. aureus Aerobic G-neg rods H. influenzae M. & C. pneumoniae S. pneumoniae CAP IV CAP III CAP II CAP I IDAB symposium

51 Traitement groupe 3-4 (hospitalisation, non USI)
CAP 3: Amoxicilline-ac. clav. 2g x 3/jour I.V. ou Céfuroxime 1.5 g x 3/j I.V. +/- Clarithromycine 500 mg x 2/j P0 ou Moxifloxacine 400 mg 1/j PO/I.V CAP 4: Amoxicilline-ac.clav. 2g x 3/j I.V. ou + Clarithromycine 500 mg x 2/j I.V.

52 Merci


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