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Par Patrick Etiévant, chef du département alimentation humaine à l’INRA Les typologies des pratiques alimentaires: Quelles sont-elles, comment se forment-elles.

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1 par Patrick Etiévant, chef du département alimentation humaine à l’INRA
Les typologies des pratiques alimentaires: Quelles sont-elles, comment se forment-elles et quelles sont leurs évolutions, quelles relations avec la santé ? Quels sont les déterminants des comportements alimentaires, comment agissent-ils et interagissent-ils ? Quels types d’actions publiques et privées, individuelles ou collectives, ciblées ou générales ont été développées pour changer les comportement ? Quels déterminants mis en jeu et pour quels résultats ?

2 Transition alimentaire: sources énergétiques

3 Evolution de la distribution

4 Dépenses en 1970 : 1470 € et en 2007 de 2640€

5 Évolution vers une consommation de produits élaborés
Evolutions et tendances de la consommation en France Évolution vers une consommation de produits élaborés

6 Représentation mentale de l’alimentation
Credoc CCAF

7 Evolutions et tendances de la consommation en France
Évolution une consommation hors domicile mais moindre que tous les pays développés (1/4 des déjeuners, 10% des dîners)

8 Evolution des consommations et pratiques alimentaires en France
Résistance du repas à domicile par rapport à tous les pays d’Europe, du repas pris en famille à table, du temps passé à table, résistance au snacking 9 français sur 10 prennent trois repas par jour 8 sur 10 prennent le diner à la maison (stable depuis 1999) Champions du temps passé à table (96 min par jour contre pour la 66 min pour la Hollande et 42 min pour les Etats-Unis) Particularité française de la convivialité à table et de la verbalisation autour de la nourriture Evolution des consommations et pratiques alimentaires en France

9 Particularités de l’alimentation française
Score d’adhésion au régime méditerranéen 3.2 4.7 3.3 5.0 5.6 5.3 6.2 2.9 3.7 Trichopoulou A et collaborateurs BMJ 2005

10 Le lien comportement/santé: quels acquis , quelles limites et quelles incertitudes ?
De nombreuses connaissances sur les mécanismes d’action des nutriments et micronutriments sur les voies métaboliques >> les comportements >> les pathologies Des connaissances de typologies de comportements alimentaires, mais variant selon la pathologie observée Preuves de corrélations systématique entre typologies extrêmes ou recommandations nutritionnelles et prévalence de pathologies Des éléments convergents mécanistiques et statistiques entre nutriments ou micronutriments et promotion ou protection vis à vis de pathologies Impossibilité actuelle d’apporter des preuves de la relation causale entre un régime et la santé ou même l’apparition d’une pathologie Sel et hypertension acides gras saturés et accidents vacsulaires Acides gras polyinsaturés et humeur Fer hèmique et cancer colorectal Fibres et cancer colorectal acide vaccénique parmi les acides gras trans) et de leur environnement (état physique, disponibilité)

11 Les déterminants du comportement alimentaire
Physiologique Sensoriel Psychologique Sociaux Environnementaux Lié à la qualité de l’offre Lié à l’accessibilité Économique Lié au risque Grande précision de la régulation « naturelle » Compensation plus efficace en cas de déficit Régulation basée sur le volume et l’énergie Désensibilisation des signaux de la régulation avec l’âge ou en régime hyperlipidique Régulation de moindre efficacité sur les liquides Rôle de la palabilité et recherche de la récompense Indices croissants de phénomènes d’ordre addictifs au saccharides Importance des expositions précoces aux « goûts » sur les néophobies et le registre alimentaire Acides aminés et balance protéosynthèse/protéolyse, perception de la récompense au sucré, distension gastrique Activation des Récepteurs à la dopamine

12 Augmentation de la quantité consommée d’un aliment initialement refusé au fil des expositions
Maier et coll., 2007

13 Les déterminants considérés du comportement alimentaire
Physiologique Sensoriel Psychologique Sociaux Environnementaux Lié à la qualité de l’offre Lié à l’accessibilité Économique Lié au risque Effet négatif de la sensibilité aux émotions et au stress Effet de Halo lié à la catégorisation des aliments en bon/mauvais Image du corps modulée par le sexe, la classe sociale, la culture, le surpoids des parents Poids des conventions et habitudes sociales, désir d’appartenance à une classe, à une société Image sociale de la bonne mère en fonction de la classe sociale

14 Les déterminants du comportement alimentaire
Physiologique Sensoriel Psychologique Sociaux Environnementaux Lié à la qualité de l’offre Lié à l’accessibilité Économique Lié au risque Rôle négatif des facteurs distracteurs de la prise alimentaire Rôle satiétogène des protéines, des fibres (densité énergétique), levier des arômes congruents Proximité des sources d’approvisionnement à la maison à l’école à proximité de l’école et du lieu d’habitation Automatisme de la régulation mis en place dès la vision des aliments.

15 Les déterminants du comportement alimentaire
Le coût complet explique mieux le comportement que le coût économique La taxation des aliments influe les comportements, mais avec des effets de seuils Elle pénalise d’abord les catégories les plus défavorisées La modélisation indique des effets indirects possibles sur la qualité ou même sur les prix Les bons d’achat alimentaires modifient les comportement s’ils sont ciblés La gestion des crises alimentaires est logique et prévisible Le poids de la catégorisation des aliments en bon/mauvais domine l’appréciation du bénéfice- risque Physiologique Sensoriel Psychologique Sociaux Environnementaux Lié à la qualité de l’offre Lié à l’accessibilité Économique Lié au risque ESB, gestion de l’incertitude Exemple des poissons de fin de chaîne trophique

16 Les actions d’information
2005 2001 2004 Difficiles à évaluer car appliquées à l’ensemble de la population, sans témoin possible Spécificité « 5 fruits et légumes » Quantité rarement atteinte, même si le message est bien compris mais Impact positif sur la fréquence des prises alimentaires chez les petits consommateurs L’éducation nutritionnelle à l’échelle nationale améliore les connaissances et les perceptions, mais ne modifie pas les comportements, au moins à moyen terme

17 Explications proposées de ce bilan mitigé
Abondance et « cacophonie informationnelle » Mauvaise appropriation des recommandations par les consommateurs Messages jugés culpabilisants et anxiogènes  La forme du message peut être en cause : risque de confusions entre message et publicité

18 Autres types d’actions
Agir sur l’environnement plutôt que sur le « consommateur souverain » Impliquer dans l’action différents acteurs économiques et sociaux Cibler une multiplicité d’objectifs pragmatiques A L’école : Favoriser une offre alimentaire conforme aux recommandations (distribution gratuite de fruits et légumes, bars salades, jardins potagers, amélioration de la qualité en restauration collective) Contrôler l’accès aux distributeurs Limiter les fast-foods à proximité des établissements scolaires Avec les entreprises: chartes d’engagements volontaires de progrès nutritionnel

19 Autres types d’actions
Evaluation OQALI (2010) : ` 15 engagements depuis 2007 5 à 15% des parts de marché à T de sucres T de lipides - 200 T de sodium Soit une réduction théorique de : 4,2% en sucres 2,5% en lipides et 7,8% en sel Et une augmentation de consommation en fibres de 2,3% et en vitamine D de +8,3% A L’école : Favoriser une offre alimentaire conforme aux recommandations (distribution gratuite de fruits et légumes, bars salades, jardins potagers, amélioration de la qualité en restauration collective) Contrôler l’accès aux distributeurs Limiter les fast-foods à proximité des établissements scolaires Avec les entreprises: chartes d’engagements volontaires de progrès nutritionnel

20 Autres types d’actions
Agir sur l’environnement plutôt que sur le « consommateur souverain » Impliquer dans l’action différents acteurs économiques et sociaux Cibler une multiplicité d’objectifs pragmatiques Produit, Place, Prix, Promotion, Partenariat Programme de Karelia du Nord en Finlande Programme WAY dans 4 états des USA Programme AGGSES dans les écoles Belges IDEFICS en Allemagne, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Hongrie, Italie, Suède NAOS en Espagne Succès de la politique alimentaire communautaire dans le Karelia nord en Finlande Initié avec la collaboration de l’industrie, des médias, de l’élaboration d’un guide, menant à une réduction desvcmaladies cardiovasculaires de 73% entre 1971 et 1995 Wellness, Academics & You menée dans 4 Etats des USA sur 1013 élèves de grades 4 et 5, a montré une croissance notable de la consommation de fruits et légumes et une baisse significative de l’IMC. En Belgique, le programme AGGSES agissant à la fois sur les disponibilités, l'éducation nutritionnelle et les habitudes alimentaires des adolescents a montré un impact significatif au bout d'un an sur les élèves du secondaire, aucun impact sur le primaire. Bilan dans 360 écoles le programme communautaire IDEFICS en Allemagne, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Hongrie, Italie, Suède, et En Espagne, la stratégie NAOS agissant simultanément sur la nutrition et l’activité physique des Enfants sont en cours et non encore évalués,

21 Merci à l’ensemble des experts qui se sont mobilisés

22 DID’IT And then… lancement du métaprogramme Diet impact and determinants, interaction & transition 30 réponses 16 unités de recherches 7 départements 72 partenaires français dont porteurs d’enjeux 20 partenaires étrangers 7 questions adressées

23 Eclairer les mécanismes expliquant la relation statistique entre pratiques alimentaires et santé
1.1 Quels biomarqueurs robustes et prédictifs sont liés aux effets complexes des régimes alimentaires sur l’homéostasie énergétique ou le statut oxydo-réducteur et sur les déviations de ces systèmes vers des altérations de la santé ? Ces biomarqueurs permettent-ils d’identifier des leviers d’action pour améliorer la santé au travers de l’offre alimentaire ? 1.2. Le contexte du repas module-t-il les signaux sensoriels, nerveux et endocriniens générés par l’aliment ? Quelles sont les conséquences sur la prise alimentaire à court terme ? Quelles sont les conséquences sur le poids et la composition corporelle à plus long terme ? 1.3. Lors du repas, comment le plaisir lié aux aliments ou à l’environnement influence-t-il les choix et la prise alimentaire ? Quels mécanismes neurobiologiques sont mis en jeu ? Quelles conséquences cette composante peut-elle avoir sur la consommation lors des repas ultérieurs ?

24 Comprendre les comportements et leurs évolutions
2.1 : Comment se forment les préférences et les habitudes alimentaires chez l’enfant ? Perdurent-elles chez l’adulte ? Quels sont les facteurs susceptibles d’influencer le comportement alimentaire du jeune ? On s’intéressera aux facteurs alimentaires et environnementaux (sociaux, culturels, offre, publicité, stress de la mère gestante, éducation, …) pendant les périodes pré et post-natales. Quels sont les apprentissages et les mécanismes physiologiques, épigénétiques en particulier, qui sous-tendent la mise en place des préférences alimentaires ? Quelles sont les dynamiques temporelles de ces préférences (périodes sensibles pour l’acquisition, stabilité, extinction, transmission trans-générationnelle, etc.) ? 2.2 Comment interagissent les facteurs guidant les choix des consommateurs ? Comment les hiérarchiser ?

25 Modèles globaux d’aide à la décision et modèles prévisionnels
3.1. : Comment améliorer les politiques nutritionnelles en prenant mieux en compte la diversité des individus et des situations ? 3.2. Comment évaluer les coûts et les bénéfices des interventions publiques ou privées pour l’amélioration de la santé ?

26 Répartition des sources bibliographiques


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