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dans le Requiem de Zimmermann

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Présentation au sujet: "dans le Requiem de Zimmermann"— Transcription de la présentation:

1 dans le Requiem de Zimmermann
Les voix de Mai 68 dans le Requiem de Zimmermann François NICOLAS La musique en mai 68 / Mai 68 dans la musique (14 rue de Madrid, CNR, 3 avril 2008)

2 Fin du Requiem Manifestations (mai 68, Prague, anti-Vietnam)
Konrad Bayer, le sixième sens comme chacun sait. comme chacun savait. comme tous savaient. comme tous savent. tous le savent-ils ? impossible qu’ils le sachent tous. comme maints savent. comme maints travailleurs paysans généraux hommes d’état le savent. comme de nombreux hommes savent. comme presque tous les hommes savent. presque tous les hommes le savent. tous les hommes devaient le savoir. ce que chaque homme devait savoir. maint homme le sait. ce que je savais. comme je savais. comme moi, Marcel Oppenheimer et les dames savions. comme moi et Melitta Mendel savons. comme Nina et moi savions. comme chacun pouvait voir. comme presque chacun pouvait voir. comme chacun pouvait voir à quelque distance. comme chacun peut voir. comme tout homme peut voir. Dona nobis pacem ! Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

3 Dona nobis pacem ! Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

4 Bernd Alois Zimmermann 1918-1970
20 mars 1918: Naissance (Cologne) 1939 : appelé sous les drapeaux Aide-vétérinaire (Pologne, France, Russie) 1942: Réformé pour raison de santé 1947: opus 1 de son catalogue 1965: Création de Die Soldaten 1969: Requiem für einen jungen Dichter 10 août: Suicide (Cologne) Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

5 Son Œuvre 39 opus, dont 1954 (n°12) : Nobody knows the trouble I see (concerto pour trompette) 1961 (n°23) : Présence (ballet de 30’) 1966 (n°28) : Musique pour les soupers du roi Ubu (ballet de 18’) 1970 (n°37) : Action ecclésiastique (2 récitants et orchestre, 20’) Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

6 Requiem pour un jeune poète (1969) : Quel « jeune poète »?
« Dans le Requiem, il n’est pas fait allusion à un poète en particulier (bien que trois poètes, Maïakovski, Jessenin et Bayer ressortent plus particulièrement dans l’œuvre), mais pour ainsi dire au jeune poète tout court, tel que nous avons pu nous l’imaginer ces cinquante dernières années dans ses relations multiples à ce qui détermine sa situation spirituelle, culturelle, historique et linguistique – et par là-même de notre situation européenne entre 1920 et 1970. » Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

7 Un nouveau genre : le « lingual »
« Lingual pour récitant, soprano et basse solos, trois chœurs, son électroniques, orchestre, jazz-combo et orgue, d’après des textes de différents poètes, rapports et reportages » « lingual = pièce parlée » Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

8 Textes ultimes Textes posthumes de Wittgenstein
Dernier discours de Dubcek (le 21 août 1968) Fin d’Ulysse (derniers mots du monologue de Molly Bloom : « Yes, I will, Yes ») Fin de Finnegans’ Wake Dernier poème de Maïakovski Dernier texte du poète Konrad Bayer (« Qu’espérer ? ») Le Prologue s’achève sur un extrait de l’Apocalypse (dernier livre de la Bible). Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

9 Plan Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

10 Des situations oppressantes et atones
30 juillet 1958 : « La conception dramatique du sujet : la fatalité implacable d’une situation dans laquelle sont poussés, par l’infamie et les bassesses humaines, les personnes impliquées, sans que ce soit vraiment de leur faute. » 21 août 1958 : « Ce qui m’enthousiasme dans la pièce n’est pas tant le drame des classes, l’aspect sociologique ou la critique sociale, qu’on ne peut pas ne pas voir dans la pièce et qui sont grandioses à leur manière, mais au contraire le fait que des hommes, tels que nous pouvons en rencontrer à toutes les époques et tous les jours, qui au fond sont innocents, sont réduits à néant, dans une situation exemplaire ici, conditionnée moins par le destin que par la constellation fatale des caractères et des circonstances. » « Ce qui m’a attiré avant tout dans les Soldats, ce n’est ni son côté lié à l’actualité de l’époque (qui pour nous, de toute manière, n’est que d’un intérêt relatif), ni l’aspect sociologique ou de critique sociale du « drame des classes », contenus de manière évident et superbe, à leur façon, dans l’œuvre, mais, au contraire, le fait que des êtres humains, tels que nous pouvons les rencontrer à toutes les époques, soient enfermés dans une situation exemplaire – conditionnée non pas par le destin, mais plutôt par la constellation fatale des classes sociales, des circonstances et des caractères – depuis laquelle ils subissent, innocemment au fond, les évènements auxquels ils ne peuvent échapper. C’est le cas des soldats, de Stolzius, de Marie, de Desportes, de la famille de Marie, de qui que ce soit. » « Ce qui me passionnait, c’était la manière dont ces personnages de des Soldats de Lenz se trouvaient pris dans un réseau de contraintes qui les menaient inéluctablement, plus innocents pourtant que coupables, à la violence, au meurtre, au suicide et, finalement, l’anéantissement total. » Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

11 Début de la dernière partie : “Dona nobis pacem”
von Ribbentrop : Annonce de l’attaque allemande contre l’URSS Staline : Discours radiodiffusé du 3 juillet 1941  Goebbels : Discours au Palais des Sports de Berlin le 18 février 1943  Churchill : Discours à la BBC DCA : Communiqué de la Première Division de DCA Major Remer : au Tribunal du Peuple après l’attentat contre Hitler de juillet 1944 Roland Freisler : au « Tribunal du Peuple » qu’il préside (après l’attentat de juillet 1944) Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

12 Trois types de synthèse musicale
Par le rythme Par le timbre-harmonie Par le silence Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

13 Dans le Requiem une synthèse disjonctive…
… conduisant au suicide musical de l’œuvre ! Début du Requiem Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)

14 Pour relever le défi musical : une tétralogie Égalité ’68
( Prélude (Aurore) I. Matin : Symphonie vocale (Manifestation le 21 février sur les grands boulevards) II. Midi : Cantate (Démocratie de masse le 1° mai place de la Bastille) III. Après-midi : Madrigal dramatique (Étudiants & ouvriers, à partir du 6 mai cours intérieures de la Sorbonne et de différentes usines) IV. Soir : Opéra en un acte (Militants, le lundi 17 juin 1968, salle de réunion anonyme) Postlude (Crépuscule) Bernd Alois Zimmermann et Mai (rue de Madrid, CNR-Paris, 3 avril 2008)


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