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LA NAVIGATION POLYNESIENNE : UN PATRIMOINE ENTRE TRADITION ET MODERNITE JOHNSTON Hinerava – TEHEI Paulette TIMAU Rongonui L2 «Géographie & aménagement»

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1 LA NAVIGATION POLYNESIENNE : UN PATRIMOINE ENTRE TRADITION ET MODERNITE JOHNSTON Hinerava – TEHEI Paulette TIMAU Rongonui L2 «Géographie & aménagement» La navigation traditionnelle, partie intégrante du patrimoine culturel Polynésien, est considérée comme un héritage du passé, dont il faut transmettre les valeurs. La pirogue polynésienne appelé Va’a, vaka, waka ou encore wa’a est fabriquée avec des matériaux naturels et elle est différente selon les îles. La pirogue double a été non seulement un moyen de transport et de colonisation pour les Austronésiens, mais était également un moyen de communication et d’échange entre les îles. Symbole du peuplement de l’Océanie, on la retrouve depuis 1984 au cœur du drapeau de la Polynésie. La transmission Les journaux des grands navigateurs européens ont témoigné, dès la fin du XVIII e siècle, des techniques de navigation des Polynésiens, notamment James Cook lors de sa première expédition sur l’Endeavour. Des œuvres littéraires ou cinématographiques contemporaines, telles le film Kon Tiki (2012), participent aujourd’hui au rayonnement de la navigation polynésienne. De nouvelles expéditions sont aussi organisées pour voguer sur les traces des premiers Polynésiens, sur des pirogues doubles à doubles voiles, à l’aide d’outils modernes et traditionnels à la fois. Ces expéditions cherchent à restaurer les liens entre les îles du triangle polynésien. La pédagogie est un moyen de transmission qui touche tout particulièrement le public scolaire. En Polynésie française les séances sur l’histoire du peuplement de l’Océanie permettent aux enseignants d’aborder la navigation traditionnelle. La pirogue est un symbole du peuple polynésien qui est omniprésent de l’époque du peuplement à nos jours. Ainsi reconnue et valorisée la pirogue est devenue, depuis les Heiva, une discipline sportive. De nombreux clubs ont vu le jour, ainsi qu’une fédération de va’a. Inscrite dans les disciplines scolaires, le va’a construit son hégémonie au sein de la jeunesse faisant ainsi perdurer ce patrimoine ancestral. Les méthodes de navigation Les Polynésiens ont acquis des méthodes et savoirs ancestraux qui leur ont permis d’apprendre à observer leur milieu naturel et de se l’approprier. Leur réussite est notamment due aux connaissances qu’ils avaient des astres et des éléments naturels : Le soleil servait de guide le jour. Les navigateurs pouvaient repérer les quatre points cardinaux grâce à son lever et à son coucher. Les étoiles formaient des chemins grâce auxquels les navigateurs pouvaient se repérer sur l’océan. On utilisait diverses méthodes d’observation, dont « le compas d’étoile » ou encore le repère de l’étoile au zénith pour déterminer la latitude. La houle, les courants marins ou encore le vent étaient aussi des éléments importants et utilisés durant les voyages. En plus de cela, l’observation des animaux aidait à la localisation des îles. On guettait ainsi la présence des oiseaux ou des baleines. Source: Collection de l’Evêché de Papeete ource: Hokulea en 1976, Polynesia Voyaging Society. La fabrication du va’a Composition du va’a En règle générale, le va’a était composé d’une coque, d’un flotteur, de traverses et certains d’un ou plusieurs mâts et d’une ou plusieurs voiles. La différence entre les va’a se trouve dans le choix des essences de bois, qui, selon leur utilisation, étaient préférées à d’autres. Un bois, dur et dense comme le toi était privilégié pour la coque d’un va’a, en raison de sa résistance aux houles fortes et répétées. Le purau était, quant à lui, préféré pour les traverses, qui devaient répondre aux changements brusques. Les accessoires Plusieurs accessoires accompagnent le va’a traditionnel, comme les pagaies, l’écope, l’ancre ou encore la pagaie-gouvernail pour les plus grands bâtiments. Les outils L’outil de fabrication de prédilection était l’herminette appelé to’i. Vient ensuite le perçoir à pompe ou à volant, qui s’apparenterait aujourd’hui à une perceuse. On reliait les différents éléments par des liens en fibres végétales, tendues à l’aide d’un levier fourchu en bois.


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