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La médecine entre science et technique penser les conséquences éthiques du progrès médical H. G. Gadamer (1900-2002) Et H. Jonas (1903-1993) 20 octobre.

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1 La médecine entre science et technique penser les conséquences éthiques du progrès médical H. G. Gadamer (1900-2002) Et H. Jonas (1903-1993) 20 octobre 2015

2 Introduction -Evolution des techniques médicales, biotechnologies Prigogine et Stengers, La nouvelle alliance : métamorphose de la science, Paris, Gallimard, 1979. Guy Bourgeault, L’éthique et le droit face aux nouvelles technologies médicales, Bruxelles, Montréal, Presses de l’Université de Montréal 1990. - Comité consultatif national d’éthique, rapport Recherche biomédicale et respect de la personne humaine, La Documentation française, 1988 : « Avec les progrès révolutionnaires des sces de la vie et de la santé, l’humanité est en passe d’acquérir une triple maîtrise bouleversante : sur la procréation, sur l’hérédité, sur le système nerveux. Dans les finalités comme dans les modalités de la recherche, le destin de notre identité d’hommes est désormais nettement en jeu ».

3 Affaires, scandales, « réveil éthique » - Techniques de fécondation in vitro, naissance de Louise Brown le 25 juillet 1978 en GB, naissance d’Amandine en France en 1982, « bébé éprouvette », idée d’une vie artificielle sortant du laboratoire. Création du premier comité consultatif national d’éthique en 1983. -EU affaire Karen Ann Quinlan -Découverte aux EU en 1961 de la technique de l’hémodialyse (méthode épuration du sang). Albert R. Jonsen, « The Birth of Bioethics », Special Supplement, Hastings Center Report, 23/6, 1993 : « Who should Live ? Who should Die ? Who should decide ? ». Justice ds allocation des ressources - Première transplantation cardiaque 1967 en Afrique du Sud, Christan Barnard.

4 1. Statut de la médecine : entre science et art ? Hans-Georg Gadamer Soit on entend faire de la médecine une science. Médecine qui érigerait les « sciences du corps humain en référence absolue pour se donner comme objets les maladies, au risque d’oublier la détresse de l’individu souffrant dont elle tient sa raison d’être ». Soit au contraire la médecine assume son statut de technique, ou d’art, un « art au carrefour de plusieurs sciences ». On met alors « l’accent sur la clinique, sur l’intuition et le tact dans l’approche des patients, envisagés comme des personnes toujours singulières ». D. Lecourt, « de l’infaillibilité médicale », dans C. Sureau, D. Lecourt, G. David, L’erreur médicale, Paris, Puf, 2006, p. 15.

5 Gadamer, la médecine comme savoir pratique Philosophie de la santé, Grasset / Mollat, 1998 (1993). Avant propos, p. 8 : « On ne sera pas étonné, en ce siècle hautement scientifique et technique, de voir qu’un philosophe, sans être médecin ni patient, s’intéresse cependant aux problèmes relatifs à la santé. En médecine, plus que ds n’importe quel autre domaine, les progrès de la recherche actuelle subissent les répercussions des tensions politiques et sociales que traversent notre époque (…) ». (voir texte distribué et mis en ligne moodle).

6 Pouvoir de la médecine moderne Philosophie de la santé, ch. 1, p. 33 : « Le pouvoir de la médecine moderne est phénoménal. Mais, en dépit de tous les progrès réalisés dans la connaissance de la maladie et de la santé grâce aux sciences de la nature, en dépit du gigantesque déploiement d’une technique rationnelle de la connaissance et de l’action, qui se développe dans ce domaine, la sphère du non-rationalisé reste ici particulièrement importante. Cela transparaît, par exemple, dans le fait que le concept de bon médecin, voire de médecin génial continue, comme à son origine, d’avoir une connotation qui évoque bien plus ce qui caractérise l’artiste que ce qui, d’ordinaire, définit l’homme de science. Aussi apparaît-il que le caractère irremplaçable et incontournable de l’expérience pratique est, ici moins que nulle part ailleurs, impossible à dénier ».

7 Comment évaluer le bon médecin ? La question du critère du progrès médical « L’art médical dans son essence, se définit bien plutôt par le fait que son pouvoir de fabriquer est pouvoir de rétablir. Ce que l’on appelle ‘art’ ici, subit de ce fait une transformation et devient, dans le cadre du savoir et de la pratique du médecin, quelque chose qui lui est exclusivement propre. On peut dire, il est vrai que le médecin fabrique la santé au moyen de son art, mais une telle transformation est encore imprécise. Ce qui est fabriqué alors, n’est pas une œuvre, un ERGON, qqchose qui viendrait à être et ferait la démonstration d’un savoir-faire. C’est le rétablissement du malade dont il est impossible de dire s’il faut l’attribuer à un succès de la science ou au savoir-faire du médecin. UN homme en bonne santé n’est pas un homme à qui on aurait fabriqué une santé. Par conséquent, il ne faut jamais oublier que la question reste ouverte : on ne peut savoir dans quelle mesure le succès d’une guérison revient au traitement habile du médecin et dans quelle mesure la nature ne s’est pas aidée elle- même ».

8 La médecine : science pratique ? Gadamer, Philosophie de la santé, ch. 1, « théorie, technique, pratique ». « la pratique ne consiste pas seulement à faire tout ce qui peut être fait. La pratique est toujours, dans le même temps, un choix et une décision entre des possibilités. Elle a toujours d’emblée un rapport à ‘l’être’ de l’homme » (Philosophie de la santé, ch. 1, p. 14-15).

9 2. Hans Jonas (1903-1993) art médical et responsabilité humaine H. Jonas, Le principe responsabilité, Paris, Cerf, 1990 (1970). L’art médical et la responsabilité humaine, Paris, Cerf, 2012.

10 La réflexion de Jonas sur la technique 1979. Parution du Principe responsabilité, une éthique pour la civilisation technologique, trad. J. Greisch, Paris, Flammarion, 1990. Le Prométhée définitivement déchaîné, auquel la science confère des forces jamais encore connues et l’économie son impulsion effrénée, réclame une éthique qui, par des entraves librement consenties, empêche le pouvoir de l’homme de devenir une malédiction pour lui (…) la promesse de la technique moderne s’est inversée en une menace ». Conséquences - La nature objet nouveau d’obligation et de responsabilité - Nécessité de repenser l’éthique

11 Art médical, technique et responsabilité - Spécificité de l’objet de l’art médical ? : « … La matière sur laquelle le médecin exerce son art et dont il s’occupe est elle- même le but ultime : l’organisme humain en vie est en lui- même le but. C’est précisément cet organisme, le patient, qui est l’alpha et l’omega dans cette structure finalisée du traitement », alors qu’au contraire dans la plupart des arts, « l’étrangeté entre la matière indifférente et le but dont il se préoccupe est la loi, ainsi qu’une médiateté plus ou moins grande entre l’œuvre produite directement et le but final qu’elle sert. Le but est imposé de l’extérieur …. À la matière première et ensuite à tous les autres maillons de la chaîne de moyens-fins fabriqués à partir d’elle ». H. Jonas, L’art médical et la responsabilité humaine, p. 47-48.

12 Finalité des techniques médicales - Utilisation bienveillante / malveillante ? -Usages non spécifiquement thérapeutiques. -Mais surtout progrès technique modifie maintenant la nature elle-même et notre nature, d’une manière irréversible. -L’existence de l’homme dans le monde devient un pb tout comme la survie de la biosphère.

13 Reconstruire l’éthique à partir de nouveaux fondements Principe responsabilité, chapitre 1, p. 21. 1.La condition humaine, donnée par la nature de l’homme et la nature des choses, est établie une fois pour toutes dans ses traits fondamentaux. 2.Sur cette base ce qui est bon pour l’homme se laisse déterminer sans difficulté et de manière évidente. 3.La portée de l’agir humain et par conséquent celle de la responsabilité humaine est étroitement définie.

14 Reformulation de l’impératif kantien « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. » « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre ».

15 Conséquences Heuristique de la peur : -« Il faut davantage prêter l’oreille à la prophétie de malheur qu’à la prophétie de bonheur ». -Dynamique cumulative des développements techniques. -Autonomie et irréversibilité des progrès techniques qui débordent le vouloir et la planification.

16 -Mise en place d’une éthique du respect -La vie humaine comme possibilité -Redonner à la nature et à l’être humain une valeur positive. -Penser des responsabilités élargies pour le médecin. « Ce n’est pas l’affaire propre du médecin, mais notre tâche commune à tous de répondre par la pensée à la question du bien humain (…) que le cadeau du progrès à venir, seulement d’abord entrevu, soulève : jusqu’à quel point l’art médical doit-il aspirer à différer la mort prématurée, ce qui est toujours sa tâche ? … jusqu’où devons nous aller dans la transformation de la nature pour le bien de l’homme … et où il faut accepter l’ordre de la nature qui a fait ses preuves de longue date et qui nous est adapté » ?


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