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Page 1 Les spécificités développementales de l’enfant déficient auditif INJS GRADIGNAN 2 Juillet 2013 Professeur Serge Portalier Université Lumière Lyon2.

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1 Page 1 Les spécificités développementales de l’enfant déficient auditif INJS GRADIGNAN 2 Juillet 2013 Professeur Serge Portalier Université Lumière Lyon2 Laboratoire Santé Individu Société Psychologue clinicien CAMSP DV Serge.Portalier@univ-lyon2.fr

2 Plan 1 Etat des « lieux » de surdité Effectif, causes, traitement, avancées en neurosciences 2. le développement perceptivo-moteur de l'enfant déficient auditif. Approche fonctionnelle : f. expressive, f. référentielle, f. conative, f. phatique, f. poétique 3. Développement psycho affectif et relationnel de l’enfant déficient auditif Théorie de l’esprit, estime de soi 4. Applications Rorschach, CARS, test du Bonhomme

3 Page 3 Les spécificités développementales de l’enfant déficient auditif 1.Etat des lieux Les états de surdité

4 Le nombre de cas de surdités ne cesse de progresser avec l’âge : de 6 % entre 15 et 24 ans à plus de 65 % après 65 ans. Cette dernière décennie a connu des avancées spectaculaires dans la compréhension des mécanismes responsables des troubles auditifs et dans l’identification des gènes en cause. Alors que les progrès technologiques devraient permettre d’améliorer les performances des aides auditives et des implants existants, les scientifiques espèrent aujourd’hui pouvoir régénérer des cellules ciliées de l’oreille interne par la thérapie génique.

5 En France, la surdité touche chaque année près d’un millier de nouveau-nés (0,25 %) dont 40 % de surdités sévères et profondes avec de lourdes conséquences sur l’acquisition du langage oral et sur le développement socio-affectif de l’enfant. Trois quarts d’entre elles sont d’origine génétique (anomalies de l’oreille) et les autres sont acquises au cours de la grossesse ou pendant la période périnatale.

6 Ensuite, le nombre de cas ne cesse de progresser, 6 % entre 15 et 24 ans, 9 % entre 25 et 34 ans, 18 % entre 35 et 44 ans et plus de 65 % après 65 ans (2). Il s’agit alors de surdités acquises au cours de la vie suite à des traumatismes acoustiques, des maladies (otites chroniques environ 20 % des cas, tumeurs), des accidents (plongée) ou encore une toxicité médicamenteuse. La plupart de ces facteurs contribue à la destruction progressive des cellules ciliées. C’est également le cas au cours du vieillissement avec une perte auditive qui apparaît le plus souvent à partir de 50- 60 ans. Ce phénomène irréversible est appelé presbyacousie.

7 Les surdités acquises sont assez fréquemment accompagnées d'acouphènes. Il s’agit d’une perception auditive en l'absence de tout stimulus externe (battements, grésillements, sifflements) qui peut être très invalidante. En France, près de 5 millions de personnes en souffriraient

8 Le dépistage, à tous les âges La recherche d’un déficit auditif peut être effectuée dès la naissance, de manière rapide, indolore et automatisée. Chez les enfants, les répercussions d'une surdité seront différentes selon qu'elle apparaît avant ou après l'acquisition du langage. L’audiométrie tonale est le test le plus courant. Il consiste à rechercher des réflexes ou des réactions en cas d’émission de sons pour des fréquences allant le plus souvent de 125 Hz (graves) à 8 000 Hz (aiguës). L’audiométrie vocale permet d’évaluer la compréhension. Le sujet doit répéter correctement des mots simples et courants de différentes intensités. Les oto-émissions acoustiques sont des vibrations générées par les cellules ciliées externes de la cochlée suite à une stimulation sonore. Leur enregistrement permet de vérifier que ces cellules et l’oreille moyenne fonctionnent correctement. Il s’agit d’un bon outil de dépistage néonatal. Les potentiels évoqués auditifs automatisés s’enregistrent grâce à des électrodes placées sur le cuir chevelu en stimulant les oreilles avec une intensité sonore. Ce test permet de vérifier le fonctionnement de la cochlée et du nerf auditif

9 Des traitements de plus en plus sophistiqués Les traitements consistent à rétablir ou augmenter l'intensité des vibrations parvenant à l'oreille interne ou corriger l'anomalie à l'origine de la surdité. Un défaut de fonctionnement de la chaîne tympano-ossiculaire, comme une perforation du tympan, une destruction ou un blocage des osselets, peut être réhabilité par chirurgie ou aide auditive. Les aides auditives Dans la majorité des autres cas, il s’agit d’aides auditives conventionnelles dites en conduction aérienne. Elles reposent sur la captation du son par un ou plusieurs microphones. Le signal est traité par un microprocesseur et amplifié puis réémis via un écouteur dans le conduit auditif externe. Des aides en conduction osseuse peuvent également stimuler directement l’oreille interne à travers les os du crâne. Les vibrations sonores sont captées par un microphone et transmises à l’os temporal par un vibrateur placé derrière l’oreille. Les vibrations de la paroi osseuse autour de la cochlée sont transférées aux cellules ciliées.

10 Les implants Si les aides auditives ne sont pas suffisantes ou inadaptées au type de surdité, des implants peuvent optimiser des reliquats auditifs ou suppléer des structures défaillantes. Il en existe deux types. L’implant d’oreille moyenne fonctionne à l’image des aides en conduction osseuse. Fixé sur un osselet ou à proximité de l'oreille interne, il capte les vibrations et les transmet à l’oreille interne. Dans le cas de l’implant cochléaire, un processeur externe transforme les sons en signaux électriques et les transmet par ondes à la partie interne implantée chirurgicalement. Le rôle de celle-ci est d’émettre des impulsions électriques grâce à des électrodes qui stimulent les fibres du nerf auditif. Avec cette technique, la compréhension requiert du temps et un apprentissage pour intégrer les informations reçues. Globalement, comprendre dans le silence est acquis par la grande majorité des patients mais une conversation dans le bruit ou la musique est une situation sonore difficile. Chez l’enfant, dans les surdités profondes, l’implantation cochléaire précoce, entre 12 et 24 mois, a montré des résultats sur le langage oral

11 L’implant cochléaire s’adresse aux sourds profonds ou aux sourds totaux qui ne tirent plus bénéfice d’un appareillage auditif même surpuissant. L’implant cochléaire est une prothèse implantée qui va stimuler directement les voies nerveuses auditives après un codage du message acoustique et tenter d’apporter l’information la plus proche possible de celle analysée par une cochlée normale. C’ est donc une prothèse qui court-circuite, et l’oreille moyenne et l’oreille interne, sans passer par les cellules ciliées profondément détériorées dans les surdités profondes.

12 Comment marche l’implant cochléaire ? Le message sonore est capté par un micro (1) miniature placé au niveau du pavillon de l’oreille. Il est transmis au micro processeur (2) contenu dans le boîtier situé derrière l’oreille. Ce dernier va transformer les vibrations acoustiques en message électrique, lui même codé en un code spécifique déterminé comme le plus approprié à la compréhension du son et de la parole. Ce signal codé électriquement est renvoyé à une antenne (3) plaquée dans les cheveux. Cette antenne adhère de façon électromagnétique à un récepteur implanté dans l’os temporal. Le message est transmis à travers la peau à ce récepteur, par onde radio. Ce récepteur (4) - l’implant proprement dit, véritable micro-ordinateur, décode les signaux, et envoie un train d’ondes électriques aux électrodes directement placées dans la cochlée ; celles-ci vont stimuler les fibres nerveuses sans utiliser les cellules ciliées.

13 Traitements transtympaniques Cette dernière décennie a connu des avancées spectaculaires dans la compréhension des mécanismes responsables des troubles auditifs. La perte des cellules ciliées résulte en grande partie d’un programme actif de mort cellulaire, appelé apoptose, qui dépend de la nature du stress (traumatisme acoustique, type de médicament ototoxique). La connaissance de ces mécanismes a permis d’identifier des cibles thérapeutiques. Des molécules anti-apoptotiques permettent aujourd’hui de ralentir la dégradation des cellules ciliées chez l’animal. D’autres substances antiglutamate (neurotransmetteur des cellules sensorielles) stoppent les acouphènes chez l’animal. Pour administrer ces substances au cœur de l’oreille interne et de façon chronique chez l’homme, l’Inserm et le CEA développent actuellement un système de pompe implantable. La pharmacologie locale pourrait donc prendre une place de plus en plus importante pour traiter les acouphènes, protéger les cellules ciliées des personnes âgées ou encore préserver celles restantes chez les patients équipés d’un implant cochléaire.

14 Avancées en génétique L’identification des gènes responsables de surdité constitue un axe récent de recherche. Ces gènes codent pour des protéines impliquées dans le développement ou le fonctionnement de la cochlée. Les surdités génétiques sont le plus souvent des maladies monogéniques, c’est-à-dire impliquant un seul gène chez un individu. L’un de ces gènes (DFNB1), découvert en 1997 par l’équipe de Christine Petit dans l’unité de génétique des déficits sensoriels de l'Institut Pasteur, explique à lui seul 50 % des surdités congénitales. La connaissance de ces gènes permet de faire du diagnostic moléculaire, du conseil génétique pour les familles concernées et d’alerter les personnes à risque. Elle contribue également dans certains cas au choix de la méthode de réhabilitation.

15 Rééducation La lecture labiale Après la pose d’un implant cochléaire, la lecture labiale favorise une activation des aires auditives temporales. Le traitement de la parole audio visuelle implique un réseau cortical qui comprend les aires occipitales visuelles, les aires temporales auditives et le cortex frontal. NB Le renforcement labial diminue avec la récupération par l’implant. Pr. Barone UMR 5549

16 Habib M., Robichon F., Démonet J-f. (1996). Le singulier cerveau des dyslexiques. La Recherche 80-85 « Chez le dyslexique, le corps calleux est plus gros et de forme différente…….. (trop faible mort neuronale chez le fœtus à la fin de la grossesse ??) Neville H., Bavelier D. (1996). L’extension des aires visuelles chez les sourds. Les cortex visuel et auditif ne sont pas aussi distincts qu’on croit. La Recherche 90-93 Les prédispositions génétiques qui influent sur le développement normal peuvent s’adapter quand les conditions environnementales diffèrent de l’ordinaire. Les aires corticales normalement spécialisées dans le traitement de stimuli auditifs participent au traitement de l’information visuelle chez les sourds congénitaux » Maturation différente…. Une grande partie des aires du langage (zones pariétaleset frontale inférieures gauches) ne sont que peu ou pas activées chez le dyslexique… Déficit… Suppléance ….

17 Page 17 Les spécificités développementales de l’enfant déficient auditif 2. Le développement perceptivo moteur du sujet sourd

18 2.1. Approche fonctionnelle Surdité et communication bruit R E SoEm Re De Feed-back Retro- action Retro- action Canal message Théorie de l’Information et de la Communication (Shannon 1956) Etude des fonctions phatique, conative, d’appel …. et des éléments de proxémique

19 bruit R Feed-back Canal message E FONCTION EXPRESSIVE Centrée sur l’EMETTEUR, elle assure l’homéostasie des échanges entre E et R ou E et son environnement Une fonction vitale de la communication

20 Surdité et communication Troubles relationnels …. Caractérologie Distinction entre traits de caractère et états -Stress anxiété somatisation des troubles -Coping, étayage résilient

21 Thérapies TCC 1. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont une application de la psychologie scientifique à la thérapie de certains troubles déterminés par cette approche particulière de la psychologie. Selon cette approche, la thérapeutique doit s'appuyer sur une méthodologie expérimentale et contraignante afin de comprendre et de traiter les troubles psychologiques (phobies, addictions, psychoses, dépressions, troubles anxieux…).psychologie scientifiquephobiesaddictionspsychosesdépressionstroubles anxieux Ces thérapies ont pour particularité de s'attaquer au(x) problème(s) du patient par des exercices pratiques centrés sur les symptômes perçus comme ne recelant aucune signification intrapsychique contrairement à l'approche psychanalytique

22 2. Thérapies psychanalytiques Approche diagnostique : Rorschach Coarté/coartitif - Thérapies psychodynamiques

23 Thérapie systémique Situé le sujet sourd dans son contexte (système) - personnel - familial - professionnel - social

24 FONCTION REFERENTIELLE Centrée sur le référent, elle assure les fonctions de représentation, de substitution et de signification SIGNIFIé la signification la représentation SIGNIFIANT REFERENT la substitution

25 -Les phases de développement et les difficultés liées à la surdité - Quel référentiel commun dans le contexte de la communication ? - Quel champ de représentation ? - Langage et représentation effets de texte et contexte Surdité et langage

26 Le développement intellectuel selon la théorie de Piaget Le modèle piagétien : assimilation, accommodation De la naissance à l’adolescence, l’intelligence de l’enfant évolue en 4 phases appelés STADES -De 0 à 2 ans : stade sensori-moteur -De 2 ans à 7 ans : stade pré-opératoire -De 7 ans à 11 ans : stade des opérations concrètes -12 ans et au-delà : stade des opérations formelles

27 L’acquisition du langage -1ers cris - Association du cri à un événement - 6 semaines = roucoulements : expression des besoins et des états émotionnels - 3 mois : Babil = gazouillis = sons variés - 6 mois : lallation = productions de diphones Cf réactions circulaires - 7 à 10 mois réciprocité des échanges verbaux

28 -9 à 12 mois : imitations, écholalie 1an = stade linguistique avec un 1er répertoire : Contractions de sons, de mots pour exprimer une Demande, un souhait, une émotion, …une peur -18 mois : mot-phrase de 2 mots =style télégraphique -Âge questionneur vers 2 ans, 1ères structures syntaxiques, puis grammaticales 2 ans = 200 mots 3 ans = 1000 mots

29 Développement cognitif à partir du modèle Piagétien - Accommodation, assimilation - Stades de développement A 2-3 ans l’enfant sort de la période de l’intelligence sensori motrice Il entre dans la phase pré-opératoire : - Représentation symbolique * plus souple : représentation et image mentale plus mobile, variée * pas obligatoirement liée à l’action l’enfant projette des pensées en devenir * la représentation symbolique peut modifier les propriétés des objets (plus ou moins grand, …) * échange de représentation avec des partenaires

30 - Pensée intuitive : Exemples de la conservation de formes (boules) quantité (liquide) L’enfant concentre son attention sur un aspect apparent de la transformation, il intègre les transformations au début puis à la fin : centration, statisme et irréversibilité -égocentrisme de la pensée : se mettre à la place de l’autre (Cf la théorie de l’esprit) les vagues de la mer, le téléphone -le syncrétisme de la pensée : le principal et l’accessoire, le fortuit et le nécessaire, le global et le détail,…. la fabulation (un monde imaginaire : les contes, fables, …) La mort, la vie, la sexualité, …

31 - Raisonnement : binaire, chaîne d’association : transduction -Le temps, hier, aujourd’hui demain : histoire de vie chronologie -l’espace topographique : en ht, en bas, ici et là, - le nombre : la même chose, moins, plus; Correspondance terme à terme - Intelligence pratique : résolution de problèmes - Représentation du monde : imaginaire rêve

32 Les 1ers travaux de Wallon : crises Lev Sémionovitch Vygoski(1896-1934) Il considère que le développement des fonctions supérieures chez l’enfant s’effectue en interaction avec autrui, en particulier dans des relations asymétriques où l’adulte tient un rôle central. Ces interactions sociales sont médiatisés par divers instruments psychologiques (ex : le langage) Le langage assure l’intériorisation progressive des activités initialement pratiques en activités mentales.

33 Apprentissage et zone proximale de développement : Phase 1 : enfant novice, adulte expert(phase interpsychique) Zone proximale de développement Phase 2 : (phase intra psychique) l’enfant s’approprie des connaissances, des savoirs- faire, des pratiques culturelles. Cf : M. Deleau, J. Bernicot,

34 Jérome Bruner travaille sur l’analyse des interactions entre l’adulte et l‘enfant (étayage, relations d’aide, routines interactives) Format (1983) : c’est un modèle standardisé, microcosmique au début, entre un adulte et un tout petit enfant, qui distribue des rôles délimités susceptibles d’être réversibles plus tard. Script : suites d’événements dans un contexte donné Les fonctions d’étayage : tutelle, médiation, guidage- tutelle dans des échanges disymétriques Langage : cf LASS :Language Acquisition System Support à mettre en lien avec LAD Language Acquisition Device (Chomsky 1969) Cf travaux de pragmatique : étude cognitive, sociale et culturelle du langage et de la communication.

35 L’intelligence contextualisée Connaissances générales Savoirs institutionnalisés Programmes d’enseignement Compétences cognitives Connaissances individuelles Connaissances antérieures (précurseurs) Objectif, but : acquérir des savoirs et des avoirs faire Contextualisés Connaissances fonctionnelles

36 Incidences sur les pratiques de l’examen clinique - Protocole individuel et analyse de cas - Tâche, situation problème, résolution de problèmes - Elaboration d’heuristiques

37 Les particularités liées à la surdité Le langage -Compétence sémantique et syntaxique Cf Clarke et Rogers : cohorte de « 82 enfants suivis entre l’âge de 8 à 19 ans … En moyenne les compétences langagières sont déficitaires <> 11 ans -Compétences pragmatiques : coupures, changement de sujet, = difficile Le niveau intellectuel : QI cf thèse Portalier NV/V Le jeu symbolique Apprentissage scolaire cf université

38 - Les différents facteurs de l’intelligence Les échelles composites : (Weschler) Facteur G = QI ?

39 Exemples : - La batterie de Kaufman : Kaufman Assessment Battery for Children 1982 (de 2ans à 12 ans ½) 16 sous tests qui différencient deux types de traitement : l’un séquentiel, l’autre simultané. Le KABC permet de calculer 5 scores : processus séquentiels, simultanés, séquentiels et simultanés dans l’intelligence fluide, connaissance ou intelligence cristalisée, performance (épreuves verbales) - l’examen opératoire piagétien

40 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Vicariances et déficit auditif Hypothèses concernant le traitement de l ’information sensorielle dans les systèmes déficitaires 1. Hypothèse de la contagion : interaction entre les modalités sensorielles 2. Hypothèse de la vicariance : transfert intermodal 3. Hypothèse de la redondance : charge mentale et ratio signal/bruit

41 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Hypothèse de la contagion - Lorsque l’un des sous-systèmes est sollicité, alors tous les autres sytèmes réagissent (excitation ou/et inhibition) - Lorsque l’un des sous-systèmes est lésé, alors les autres sous-systèmes peuvent se substituer (plasticité neuronale) Utilisation du TRANFERT INTER et INTRA MODAL

42 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Transfert intermodal (Streri, 1991) Habituation Paramètre de forme sous référentiel tactile Différenciation Transfert du tactile au visuel

43 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Hypothèse de la vicariance - Vicariance organique, perceptive : l’organisme réagirait à la privation d’un processus par l’augmentation des compétences d’un autre (en terme de seuils absolu ou/et différentiel) - Vicariance hiérarchisée : si on fait l’hypothèse d’une certaine homéostasie du système, alors la perte d’une activitée serait compensée par une sur-activitée d’autres processus. Cette suppléance serait hiérachisée, c’est-à-dire que certains processus seraient privilégiés et interviendraient préférentiellement pour assurer l’équilibre général du système. (Mykelbust, 1976) - Vicariance cognitive : tous les individus seraient dotés des mêmes capacités fonctionnelles mais ils ne disposeraient pas tous de la même quantité d’énergie pour les faire fonctionner. (Spearman, 1965)

44 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Les travaux de M. REUCHLIN (1978, 1990) et d'OHLMANN th. (1990) expliquent qu'un individu, placé dans une situation donnée, aurait à sa disposition un nombre important de possibilités pour arriver au but qu'il s'est fixé. __________(a)___________ réussite SITUATION==> __________(b)___________ ==> REALISATION __________(c)___________ échec Cette personne disposerait donc de plusieurs processus vicariants (a, b, c) pour s'adapter à la situation dans laquelle elle se trouve. Certains de ces processus seraient, chez un sujet donné, plus facilement évocables. La hiérarchie de cette évocabilité serait différente d'un individu à un autre pour des raisons pouvant tenir, par exemple, à la présence d'un déficit.

45 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Ex 1 : Travaux de Bellugi Sujet sourd Sujet entendant

46 HEP CAS Surdité Module 2 10 février 2012 Ex 2. : Accompagnement pédagogique (Université de Bordeaux) Classe de mathématique Paires de sujets (entendant/sourd) Résolutions de problèmes

47 bruit R Feed-back Canal message E FONCTION CONATIVE Centrée sur le RECEPTEUR, elle assure la mise en attention du système récepteur

48 Quand R est sourd : - processus attentionnels -Vigilance, capter le message, …. - Utilisation des autres canaux sensoriels : Le regard, le toucher, la kinesthésie, …

49 bruit R Feed-back Canal message E FONCTION PHATIQUE Centrée sur le canal, elle vérifie et contrôle la disponibilité des canaux de communication

50 - Pour une communication par les multiples canaux - NTE : exemple des dispositifs de E.Learning via le réseau internet (Programme Européen Léonardo) - Le système de traduction via le net

51 bruit R Feed-back Canal message E FONCTION POETIQUE Centrée sur les aspects esthétiques et connotatifs du message

52 - Langage signé : dans un espace chorégraphique particulier : incidences sur l’apprentissage de la LSF -Gestualité, communication non verbale : pause, intensité, mélodie, prosodie

53 Page 53 Les spécificités développementales de l’enfant déficient auditif 3. Le développement psycho affectif de la personne sourde

54 bruit R Feed-back Canal message E FONCTION METACOMMUNICATIVE Centrée sur le code dans l’activité consciente (volution) du désir de communication avec l’autre

55 JE m’appelle Alexandre Oui, C’est bien MOI Silence ! JE réfléchis JE me vois dans TES yeux JE suis un AUTRE JE me cache Image de soi, conscience de soi, représentation de soi Cf : échelle toulousaine d’estime de soi

56 Surdité et métacommunication Rappel de la l’attention conjointe puis de La théorie de l’esprit Désir +++ dans la communication Renforcement des études scientifiques sur la LSF, … accès à l’écrit…

57 de l’attention conjointe à la théorie de l’esprit Modèle de Simon Baron-Cohen (1985) -Intentionality Detector (ID): état volitionnel de l’enfant Eye Direction - détection Detector (EDD): - évaluation du regard - inférence - Shared Attention Mechanism (SAM) : relations entre : agentsujet objet -ToMM Theory of Mind Mechanism Théorie de l’esprit

58 Théorie de l’esprit et représentation de soi chez l’enfant Réf. : Wellman, H. M.(1990). The child’s theory of mind. Cambridge, MIT Press Les recherches en Théorie de l’esprit étudient les connaissances et les représentations dont l’enfant dispose, à différents moments de son développement, à l’égard de son propre fonctionnement cognitif mais, plus largement, à l’égard du fonctionnement psychologique général des êtres humains.

59 Questions ? - dans quelle mesure l’enfant attribue-t-il des états mentaux différents de ses propres états, aux personnes de son entourage? -comment fait-il appel à ces entités mentales pour prédire les conduites humaines ? -comment il acquiert, organise et coordonne ces représentations ? -en quoi ces processus mentaux sont significatifs de sa représentation de soi ?

60 Des recherches auprès d’enfants sourds (4 à 7 ans) montrent des retards significatifs dans l’accès à la TdE. Ces retards dépendent : - de l’acquisition ou non d’une communication signée efficiente (LSF) Dans ce cas, Courtin et Col. (1998) montrent que les signeurs précoces n’ont pas de retard, au contraire des non signeurs. - les sourds « natifs » (élevés par un ou deux parents sourds signeurs) n’ont pas de retard en TdE, au contraire des sourds « signeurs tardifs » (apprentissage de la langue des signes hors du cercle familial) Siegal et Col. (2003) - on retrouve ces mêmes retards dans des tâches de reconnaissance de visages et d’états émotionnels (Portalier et Col. à paraître).

61 Comment expliquer ce retard chez l’enfant déficient auditif ? - Les résultats dépendent du contexte expérimental (l’utilisation de phylactères représentant des pensées améliorent la qualité des réponses de la TdE ; Custer, 1996) - L’importance du bain de langage dans une phase critique du développement - Plasticité et vicariance permettent la mise en place de réseaux relationnels qui activent les états mentaux : croyances, émotions, intentions, imitations. - Difficulté d’accès au langage et à la communication …

62 APPLICATION du modèle « Proxémique et communication » E R Canal Proxémique = X

63 X varie -Selon le contexte =environnement -Selon les intentions des partenaires - si X alors agressivité -Le langage oral comme médiateur des paramètres proxémiques … incidence dans l’utilisation de codes gestuels..

64 Le concept d’estime de soi au regard de la surdité Evaluation de l’estime de soi (modèles et échelle toulousaine d’estime de soi) Incidence de l’estime de soi de la personne sourde dans le cadre de l’inclusion scolaire

65 Ce test se compose d’un questionnaire de 60 affirmations que l’enfant valide ou invalide selon une échelle allant de 1 à 5 (« 1= pas du tout d’accord ; 5 = « tout à fait d’accord »). Ces affirmations correspondent à 5 domaines : le SOI EMOTIONNEL, le SOI SOCIAL, le SOI SCOLAIRE, le SOI PHYSIQUE et le SOI FUTUR ou PROJECTIF. Ces composantes sont testées par 12 items chacune arrangées de façon aléatoire (elles sont présentées mélangées pour l’enfant qui remplit le questionnaire). Pour faciliter le dépouillement, un fichier EXCEL « grille de codage pour E.T.E.S » permet de calculer et de visualiser rapidement les résultats individuels. Pour cela, les items correspondants à chaque dimension sont repérés et triés (positifs et négatifs), ce qui permet d’inscrire la côte de réponse que le sujet donne dès la lecture du questionnaire. Echelle Toulousaine d’estime de soi

66 Le Rorschach Profil coarté, coartitif Mécanisme de défense autour de l’obsessionnalité Autisme TED ??? Test du bonhomme en relief

67 Enquête nationale sur la détresse psychologiques des personnes sourdes, malentendantes, devenues sourdes et/ou acouphéniques par l’Union Nationale pour l’Insertion Sociale des Déficients Auditifs (UNISDA) 2010 2012

68 Conclusion, débat, bibliographie Anaut, M. (2008). La résilience, surmonter les traumatismes. Ed. Armand Colin. Busquet, D.; Allaire, C. (2005). La surdité de l’enfant, guide pratique à l’usage des parents. Ed. INPES et Fondation de France, dossiers Varia. Dumont, A. (1996). Implant cochléaire et langage. Ed. DeBoeck Université. Gardou, Ch. (1999) Connaître le handicap, reconnaître la personne. Ed. Erès. Giaud, J.; Schotte, J.C. Surdité, différences, écritures. Apports de l’anthropologie clinique.Ed. DeBoeck Université. Lepot-Froment, Ch.; Clerebaut, N. (1996). L’enfant sourd, communication et langage. Vergnaud, G. (2000). Lev Vygotski, pédagogue et penseur de notre temps. Ed. Hachette Education


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